Comme je l’ai évoqué en réponse à [member=19]Philou0033[/member], je vais parler de la discussion avec la grand-mère. Oubliez le dernier paragraphe de l’épisode précédent et remplacez-le par celui qui suit. J’ai déplacé la scène au lendemain matin et trouvé de nouvelles idées pour ne pas seulement répéter ce que vous savez déjà.
Lorsque Koen et Frédéric arrivèrent à Gouda, la mère et la grand-mère, ainsi que Piet et son amie, regardaient un film à la télévision. Pour ne pas les déranger, ils convinrent de remettre au lendemain le récit de la journée à Amsterdam et montèrent se coucher. Ils étaient fatigués et renoncèrent à un dernier orgasme.
Chapitre 10 - Vacances aux Pays-Bas (15)
Jeudi 20 août 1964, maison de Koen, Gouda
Le lendemain matin, la mère était sortie, ce qui ne déplaisait pas à Koen, il pourrait parler plus librement. Il avait toujours eu de bonnes relations avec sa grand-mère. Après le petit déjeuner, ils s’assirent au salon, Piet, Greta et Koen sur le canapé, Frédéric et la grand-mère dans des fauteuils en face.
— Cela me fait plaisir de voir mes petits-enfants amoureux et libres de faire l’amour avant de se marier et même d’être entre garçons, dit-elle. De mon temps, cela ne se faisait pas.
— Les mentalités évoluent, fit Frédéric, mais il faudra encore des années pour que cela devienne banal.
— Cela ne se faisait pas ouvertement, mais en cachette tout était possible. J’ai fait l’amour avec votre grand-père avant de me marier.
— C’est vrai ? s’étonna Piet.
— Oui, par chance nous n’avons pas conçu d’enfant, personne ne l’a su. Et ce n’était pas mon premier amant.
— Il n’a rien dit car vous n’étiez plus vierge ? demanda Greta.
— Lui non plus, il avait la réputation d’être un coureur de jupons. Parlons plutôt de votre journée à Amsterdam.
Frédéric raconta le tour du port en bateau-mouche puis Koen enchaîna avec l’exposition au musée.
— Elles t’ont plu ces peintures ? demanda la grand-mère.
— Oui, mais j’ai relevé parfois des erreurs dans l’anatomie des hommes.
— Ça ne m’étonne pas, fit Piet, tu es maniaque.
— Pas maniaque, dit la grand-mère, plutôt précis et méticuleux, ce n’est pas un défaut.
— Pour être honnête, je préfère la photo. Je me suis d’ailleurs acheté un nouvel appareil.
— Tu ne m’avais pas dit, fit le frère, tu nous le montres ?
Koen alla chercher l’appareil dans sa chambre.
— Oh ! fit Piet, beau matériel, un Canon 7. Et cher. Tu as trouvé l’argent où ?
— Euh… dit Koen, gêné. C’est Frédéric qui me l’a prêté. J’insiste, prêté. Je le rembourserai.
— Tu as déjà fait des photos ? demanda la grand-mère.
— Quelques dias, chez Frédéric, lors de la Fête nationale suisse.
— Je peux les voir ? Va les chercher, ton frère installera l’écran et le projecteur.
— Il y a un petit problème… Nous faisions du naturisme ce jour-là. Je ne voudrais pas vous choquer.
— Tu sais bien que nous allions à l’Île du Levant lorsque ton père était encore en vie, mais je comprends que cela pourrait déranger ton ami que je voie les membres de sa famille nus.
— Ça ne me dérange pas, dit Frédéric en souriant.
Koen remonta dans sa chambre pour prendre les boîtes de dias pendant que Piet préparait la projection. Il s’offrit pour faire l’opérateur. Frédéric présenta les divers protagonistes à mesure qu’ils défilaient sur l’écran :
— Mes sœurs Marie et Michèle, leurs petits amis Guy et Jacques.
— Ils sont magnifiques, comme j’aimerais avoir votre âge.
Frédéric parla ensuite de son cousin Daniel et de son amie Dominique.
— Une femme ? s’étonna la grand-mère. Elle a pourtant un zizi…
— Elle se sent femme et ne désire pas changer son corps pour le moment. Ensuite, voici Stefan et Peter.
Frédéric donna plus de détails au sujet des deux apprentis.
— Ils étaient, comment dire… en pleine forme, dit Greta.
— Ils étaient un peu excités, expliqua Koen, ils sont aussi gays.
— Et me voici, dit Frédéric, soudain gêné, même si Piet l’avait déjà vu nu à la piscine.
Koen interrompit son frère :
— Ne montre pas la dernière photo.
— Pourquoi ? fit Greta. C’est toi ?
— Euh… oui, Frédéric a aussi tenu à me photographier.
L’image de Koen fut projetée.
— Tu es aussi beau que les autres, même plus, dit la grand-mère. Dommage, tu ne bandais pas.
— Grand-maman ? dit Piet, étonné. Tu utilises aussi ce terme ?
— Mais oui, j’ai été jeune comme vous, je ne suis pas une sainte-nitouche. On peut transférer les dias sur papier ?
— C’est possible, dit Koen.
— Tu pourrais faire un agrandissement de la dernière photo et me l’offrir ? Et tu photographieras aussi Piet, comme cela je vous aurai les deux. Cela fera mon cadeau de Noël.
— À une condition, que tu n’ouvres pas le paquet devant tout le monde.
La grand-mère alla à la cuisine chauffer de l’eau pour le thé.
— Elle est bien coquine ta grand-maman, dit Frédéric.
— Je ne savais pas, dit Koen, cela m’a surpris.
Après avoir bu le thé, la grand-mère demanda :
— Et la suite de votre visite ?
— Euh… dit Koen, nous avons rencontré un homme au musée. Il nous a invité sur sa péniche pour passer l’après-midi.
— Ah bon ! Et pour faire quoi ?
— Pour… nous avions les mêmes intérêts pour le nu masculin.
— Tu ne sais pas mentir, Koen, tu ne savais déjà pas quand tu étais plus jeune.
— Je ne mentais jamais.
— Même pas lorsque je t’ai demandé si tu avais regardé les magazines dans le bureau de ton grand-père ?
— C’est vrai, j’ai menti, mais je ne comprenais pas pourquoi je n’avais pas le droit de les regarder.
— Tu n’avais pas 18 ans…
— De quels magazines s’agissait-il ? demanda Frédéric. Des Playboy ?
— Des magazines consacrés au naturisme, avec des photos, bien innocentes.
— C’était seulement pour m’instruire que je les regardais, pour découvrir les secrets du corps humain.
— Tu as quand même laissé quelques taches suspectes… Enfin, je ne t’ai pas grondé, je comprenais bien tes envies. Alors, tu nous racontes la suite de la journée ? Sans mentir ?
Frédéric expliqua :
— Pour que vous compreniez bien, je dois vous dire que nous avons décidé, Koen et moi, d’avoir une sexualité libre, de faire des découvertes et d’avoir d’autres partenaires, j’espère que cela ne vous dérange pas.
— Pas du tout, mais je me rends compte que je suis beaucoup trop curieuse.
Lorsque Koen et Frédéric arrivèrent à Gouda, la mère et la grand-mère, ainsi que Piet et son amie, regardaient un film à la télévision. Pour ne pas les déranger, ils convinrent de remettre au lendemain le récit de la journée à Amsterdam et montèrent se coucher. Ils étaient fatigués et renoncèrent à un dernier orgasme.
Chapitre 10 - Vacances aux Pays-Bas (15)
Jeudi 20 août 1964, maison de Koen, Gouda
Le lendemain matin, la mère était sortie, ce qui ne déplaisait pas à Koen, il pourrait parler plus librement. Il avait toujours eu de bonnes relations avec sa grand-mère. Après le petit déjeuner, ils s’assirent au salon, Piet, Greta et Koen sur le canapé, Frédéric et la grand-mère dans des fauteuils en face.
— Cela me fait plaisir de voir mes petits-enfants amoureux et libres de faire l’amour avant de se marier et même d’être entre garçons, dit-elle. De mon temps, cela ne se faisait pas.
— Les mentalités évoluent, fit Frédéric, mais il faudra encore des années pour que cela devienne banal.
— Cela ne se faisait pas ouvertement, mais en cachette tout était possible. J’ai fait l’amour avec votre grand-père avant de me marier.
— C’est vrai ? s’étonna Piet.
— Oui, par chance nous n’avons pas conçu d’enfant, personne ne l’a su. Et ce n’était pas mon premier amant.
— Il n’a rien dit car vous n’étiez plus vierge ? demanda Greta.
— Lui non plus, il avait la réputation d’être un coureur de jupons. Parlons plutôt de votre journée à Amsterdam.
Frédéric raconta le tour du port en bateau-mouche puis Koen enchaîna avec l’exposition au musée.
— Elles t’ont plu ces peintures ? demanda la grand-mère.
— Oui, mais j’ai relevé parfois des erreurs dans l’anatomie des hommes.
— Ça ne m’étonne pas, fit Piet, tu es maniaque.
— Pas maniaque, dit la grand-mère, plutôt précis et méticuleux, ce n’est pas un défaut.
— Pour être honnête, je préfère la photo. Je me suis d’ailleurs acheté un nouvel appareil.
— Tu ne m’avais pas dit, fit le frère, tu nous le montres ?
Koen alla chercher l’appareil dans sa chambre.
— Oh ! fit Piet, beau matériel, un Canon 7. Et cher. Tu as trouvé l’argent où ?
— Euh… dit Koen, gêné. C’est Frédéric qui me l’a prêté. J’insiste, prêté. Je le rembourserai.
— Tu as déjà fait des photos ? demanda la grand-mère.
— Quelques dias, chez Frédéric, lors de la Fête nationale suisse.
— Je peux les voir ? Va les chercher, ton frère installera l’écran et le projecteur.
— Il y a un petit problème… Nous faisions du naturisme ce jour-là. Je ne voudrais pas vous choquer.
— Tu sais bien que nous allions à l’Île du Levant lorsque ton père était encore en vie, mais je comprends que cela pourrait déranger ton ami que je voie les membres de sa famille nus.
— Ça ne me dérange pas, dit Frédéric en souriant.
Koen remonta dans sa chambre pour prendre les boîtes de dias pendant que Piet préparait la projection. Il s’offrit pour faire l’opérateur. Frédéric présenta les divers protagonistes à mesure qu’ils défilaient sur l’écran :
— Mes sœurs Marie et Michèle, leurs petits amis Guy et Jacques.
— Ils sont magnifiques, comme j’aimerais avoir votre âge.
Frédéric parla ensuite de son cousin Daniel et de son amie Dominique.
— Une femme ? s’étonna la grand-mère. Elle a pourtant un zizi…
— Elle se sent femme et ne désire pas changer son corps pour le moment. Ensuite, voici Stefan et Peter.
Frédéric donna plus de détails au sujet des deux apprentis.
— Ils étaient, comment dire… en pleine forme, dit Greta.
— Ils étaient un peu excités, expliqua Koen, ils sont aussi gays.
— Et me voici, dit Frédéric, soudain gêné, même si Piet l’avait déjà vu nu à la piscine.
Koen interrompit son frère :
— Ne montre pas la dernière photo.
— Pourquoi ? fit Greta. C’est toi ?
— Euh… oui, Frédéric a aussi tenu à me photographier.
L’image de Koen fut projetée.
— Tu es aussi beau que les autres, même plus, dit la grand-mère. Dommage, tu ne bandais pas.
— Grand-maman ? dit Piet, étonné. Tu utilises aussi ce terme ?
— Mais oui, j’ai été jeune comme vous, je ne suis pas une sainte-nitouche. On peut transférer les dias sur papier ?
— C’est possible, dit Koen.
— Tu pourrais faire un agrandissement de la dernière photo et me l’offrir ? Et tu photographieras aussi Piet, comme cela je vous aurai les deux. Cela fera mon cadeau de Noël.
— À une condition, que tu n’ouvres pas le paquet devant tout le monde.
La grand-mère alla à la cuisine chauffer de l’eau pour le thé.
— Elle est bien coquine ta grand-maman, dit Frédéric.
— Je ne savais pas, dit Koen, cela m’a surpris.
Après avoir bu le thé, la grand-mère demanda :
— Et la suite de votre visite ?
— Euh… dit Koen, nous avons rencontré un homme au musée. Il nous a invité sur sa péniche pour passer l’après-midi.
— Ah bon ! Et pour faire quoi ?
— Pour… nous avions les mêmes intérêts pour le nu masculin.
— Tu ne sais pas mentir, Koen, tu ne savais déjà pas quand tu étais plus jeune.
— Je ne mentais jamais.
— Même pas lorsque je t’ai demandé si tu avais regardé les magazines dans le bureau de ton grand-père ?
— C’est vrai, j’ai menti, mais je ne comprenais pas pourquoi je n’avais pas le droit de les regarder.
— Tu n’avais pas 18 ans…
— De quels magazines s’agissait-il ? demanda Frédéric. Des Playboy ?
— Des magazines consacrés au naturisme, avec des photos, bien innocentes.
— C’était seulement pour m’instruire que je les regardais, pour découvrir les secrets du corps humain.
— Tu as quand même laissé quelques taches suspectes… Enfin, je ne t’ai pas grondé, je comprenais bien tes envies. Alors, tu nous racontes la suite de la journée ? Sans mentir ?
Frédéric expliqua :
— Pour que vous compreniez bien, je dois vous dire que nous avons décidé, Koen et moi, d’avoir une sexualité libre, de faire des découvertes et d’avoir d’autres partenaires, j’espère que cela ne vous dérange pas.
— Pas du tout, mais je me rends compte que je suis beaucoup trop curieuse.
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