11-12-2021, 01:06 PM
Je rentre à la maison directement tout en repensant à Bertrand et à sa famille. C’est Jean qui m’attend sur le perron de la maison. Il sait toujours vers quelle heure je reviens et comme à chaque fois il vient m’accueillir. J’arrive devant lui et directement il me dit :
Jea : « Oh toi, on voit que ça n’a pas été fort aujourd’hui au bahut.
Moi : Heu, écoute, je préfère ne rien dire pour le moment.
Jea : Mais Phil, je suis là pour t’écouter, pour t’aider s’il le faut !
Moi : Je sais Jean, excuse-moi mais j’en parlerai ce soir lors du souper avec les parents !
Jea : Comme tu veux. Si tu le souhaites, tu passes dans ma chambre quand tu veux.
Moi : Merci Jean, tu es super gentil. Je vais me souvenir de ta proposition.
Jea : Ok Phil, c’est comme tu veux.
Moi : Merci. »
Je fais la bise à mon frère, il est toujours attentif à moi depuis les vacances de Vendée. Je sais qu’il craint qu’il m’arrive quelque chose. Jean est une vraie crème pour moi, mais aussi pour la famille. Il faut que je passe discuter avec lui, mais pas ce soir.
Je monte dans ma chambre et je sors les livres qui j’ai obtenus à la procure de l’école pour les recouvrir. Nous devons en prendre soin car ils nous sont prêtés et ils doivent encore servir aux élèves l’année scolaire prochaine. J’ai du papier à recouvrir l’un avec des motifs de voiliers et un autre avec des voitures anciennes, j’ai aussi le papier collant et une paire de ciseaux.
Je commence mais ce n’est pas facile d’autant plus que je suis assez nul en recouvrement de livres. J’ai raté mon premier livre et je dois utiliser un nouveau morceau de papier. Il me vient une idée, c’est de demander à Jean, je suis certain qu’il m’aidera. Puis de toute façon maman n’est pas là et Anne est certainement chez sa copine comme c’était prévu. Je vais donc frapper à la porte de la chambre de Jean.
Jea : « Oui, entre !
Moi : Désolé de venir t’embêter mais j’ai besoin d’un coup de main.
Jea : Tu ne m’embête jamais Phil. Que puis-je faire pour t’aider.
Moi : Je ne sais pas recouvrir mes livres scolaires convenablement et si je continue je ne vais pas avoir assez de papier.
Jea : OK, je viens.
Moi : Merci Jean, c’est super sympa.
Nous nous rendons dans ma chambre. Jean voit la place restreinte laissée pour effectuer ce travail. Il me regarde et il prend mes livres, les deux papiers de recouvrement et sort de ma chambre. Je ne dis rien et je prends le papier collant et la paire de ciseau. Je suis Jean qui descend pour placer le tout sur la table de la salle à manger. Je me dis, j’aurai peut-être dû y penser, il a de bonnes idées mon petit frère.
Moi : Merci Jean, tu as eu une excellente idée.
Jea : Tu vois comme ça ce sera plus facile. Allez on commence.
Nous nous y mettons et Jean m’explique ce que je dois faire. Le premier livre est recouvert, il a quand même plus belle allure que ce que j’avais fait. Nous poursuivons ce travail à deux, c’est nettement plus pratique. Pendant que nous nous attelons à cette tâche, nous parlons de choses et d’autres. Puis Jean me demande :
Jea : Dis Phil, je sens que tu es triste, n’hésite pas à me dire ce qui ne va pas !
Moi : Oh Jean, ce n’est pas facile. J’ai me yeux qui se chargent de larmes, si ça continue je vais pleurer.
Jea : Allez Phil, vide ton sac.
Moi : Jean, on a appris une très mauvaise nouvelle ce matin. C’est Bertrand qui était dans ma classe l’année dernière.
Jea : Alors, tu ne vas pas me dire qu’il est mort !
Moi : Oui Jean, il est mort ! Des larmes coulent sur mes joues. Je les essuie directement.
Jea : Je comprends mieux. Mais c’est atroce Phil. Et sa famille ?
Moi : Ils sont tous mort dans un accident d’autocar en rentrant de vacances !
Jea : Merde alors. Quel drame. Allez viens dans mes bras Phil. »
Je me love dans les bras de mon petit frère. Ce n’est pas la première fois que Jean me console. Nous restons comme ça quelques minutes. Puis sans rien dire nous poursuivons la mise sous protection des livres scolaires. Une fois terminé, je remercie une nouvelle fois Jean pour son aide et il retourne dans sa chambre. Je me décide alors d’aller à la cuisine pour voir si maman est déjà rentrée et aussi pour mettre la table pour le souper.
Maman n’est pas encore rentrée. Je me décide à dresser la table. J’ai mis cinq places. Je termine lorsque Maman rentre de son travail. Elle me voit et me remercie d’avoir mis la table. Elle me trouve une petite mine. Bref je lui donne un coup de main pour la préparation du souper sans en dire plus. J’épluche les pommes de terre et les carottes. Maman, quant à elle, prépare la viande et c’est un rôti ardennais qu’elle met au four. Ensuite elle prépare les lardons. En fait elle compte faire une potée aux carottes avec des lardons pour accompagner le rôti. Durant la conversation elle me dit que je ne dois pas hésiter à dire ce qui ne va pas. Je lui dis que j’en parlerai ce soir lors du repas.
Je remonte dans ma chambre. J’écoute un disque des Beatles « Abbey Road » couché sur mon lit. Je rêvasse un peu en pensant à Ben. Je pense que je vais lui téléphoner ce soir avant d’aller dormir.
A un moment on frappe à la porte, je me lève et c’est en fait Anne qui m’annonce que nous allons passer à table. Je donne une bise à ma sœur. Elle me dit que j’ai l’air d’un zombie. Bref tous les membres de la famille me trouvent quelque chose.
Je salue papa qui vient de rentrer. Puis nous nous installons à table. Le repas est délicieux. Alors que nous mangeons, Papa nous demande comment notre journée s’est déroulée. Il commence par Jean. Celui-ci explique qu’il est dans une bonne classe et que les profs sont assez sympas, de même que ses condisciples. Puis c’est à mon tour. Jean me regarde, il sait ce qu’il s’est passé. J’ai difficile à articuler. Bref je suis une nouvelle fois bloqué. C’est Jean qui me dit que ça va aller. Je me reprends et je raconte cette annonce du décès de Bertrand et de sa famille. Comme à l’école, plus un mot n’est prononcé, on pourrait entendre les mouches voler. J’ai les yeux humides, mais je me contrôle. C’est maman qui brise le silence :
Mam : « Oh là Phil, quelle horreur. Je comprends pourquoi tu n’étais pas bien !
Ann : Je suis sous le choc, c’est un drame !
Jea : Tu sais ce que je t’ai dit Phil. Je le pense vraiment !
Moi : Merci, je crois que ça va aller. J’en ai parlé avec Jean lorsqu’il est venu m’aider à recouvrir mes livres scolaires !
Pap : Je ne sais quoi dire. Je n’ai pas de mot, c’est terrible !
Moi : Je le connaissais un peu, nous nous entendions bien et il était venu deux fois à la maison.
Mam : Oui, je m’en souviens. Il a une sœur je pense, plus jeune que lui.
Moi : Oui, c’est Angélique.
Mam : Je suppose que ta classe va prévoir une délégation pour les funérailles !
Moi : Oui les deux classes seront présentes. J’en avais touché un mot à M. Marchandise, mon titulaire et le directeur l’a confirmé. Nous serons avertis de la date en temps voulu.
Jea : Comme je t’ai dit Phil je suis là si tu veux discuter avec moi !
Moi : Merci Jean. Tu es un frère si aimant.
Ann : Je serai là aussi Phil si tu as besoin de parler ou autre chose !
Moi : Merci à toi aussi.
Pap : Je suis heureux de voir que cette famille est très unie. C’est très important de se soutenir les uns les autres. Je vous aime tous.
Tous ensemble : Nous aussi nous t’aimons tout comme maman !
L’ambiance s’est un peu adoucie, la tristesse est encore présente mais c’est moins pesant. Nous reparlons de tout et de rien. Maman revient sur l’épisode de la couverture de mes livres avec Jean. Elle est heureuse de voir que j’ai fait appel à mon frère pour m’aider. Il est temps de débarrasser la table. Nous nous y mettons tous et en deux minutes tout est rangé.
Je demande à Papa si je peux téléphoner à Ben pour lui expliquer ce que j’ai vécu durant cette première journée. Bien entendu j’ai l’accord pour contacter Ben. C’est au moment où je veux aller téléphoner dans le hall d’entrée que le téléphone sonne. Comme je suis à proximité, je décroche :
Moi : « Allô, à qui ai-je l’honneur ?
Ben : Bonsoir Phil, c’est Ben.
Moi : J’allais te téléphoner pour savoir comment tu allais !
Ben : C’est marrant, je voulais faire la même chose.
Moi : C’est marrant comme tu le dis.
Ben : Oui, mais j’ai appris par un copain de classe qu’il y avait eu drame au niveau de deux élèves de ton école ; ils seraient décédés dans un accident d’autocar avec leurs parents !
Moi : Oh Ben, je voulais te le dire, c’est pour ça que je voulais te téléphoner. Bertrand était dans ma classe et… je….suis si triste Ben.
Ben : Oh Phil, je suis désolé. Quel drame pour sa famille.
Moi : Les deux classes iront aux obsèques, mais nous ne savons pas quel jour ce sera.
Ben : Si tu veux on se voit mercredi pour en parler.
Moi : Merci Ben. Tu sais Jean et Anne m’ont dit la même chose, si je veux je peux les voir pour parler.
Ben : Ils sont supers, vous êtes une très chouette famille. Bon je vais devoir te laisser. Je t’aime Phil.
Moi : Moi aussi Ben je t’aime. Bonsoir.
Ben : Merci, bonne nuit Phil. »
Une fois le combiné raccroché, je rejoins le reste de la famille au salon. Ils sont devant la télévision et regardent le journal télévisé. Je raconte à Maman ce que Ben m’a dit et le fait qu’il était au courant. Je précise qu’il m’a dit qu’il était disposé à venir mercredi après-midi si je voulais lui parler. Maman est contente de savoir que Ben est toujours aussi attentif à moi. Je lui dis que je pense que ça va aller, c’est le choc de l’annonce qui est difficile à encaisser, mais que par la suite cela devrait s’atténuer.
Jea : « Oh toi, on voit que ça n’a pas été fort aujourd’hui au bahut.
Moi : Heu, écoute, je préfère ne rien dire pour le moment.
Jea : Mais Phil, je suis là pour t’écouter, pour t’aider s’il le faut !
Moi : Je sais Jean, excuse-moi mais j’en parlerai ce soir lors du souper avec les parents !
Jea : Comme tu veux. Si tu le souhaites, tu passes dans ma chambre quand tu veux.
Moi : Merci Jean, tu es super gentil. Je vais me souvenir de ta proposition.
Jea : Ok Phil, c’est comme tu veux.
Moi : Merci. »
Je fais la bise à mon frère, il est toujours attentif à moi depuis les vacances de Vendée. Je sais qu’il craint qu’il m’arrive quelque chose. Jean est une vraie crème pour moi, mais aussi pour la famille. Il faut que je passe discuter avec lui, mais pas ce soir.
Je monte dans ma chambre et je sors les livres qui j’ai obtenus à la procure de l’école pour les recouvrir. Nous devons en prendre soin car ils nous sont prêtés et ils doivent encore servir aux élèves l’année scolaire prochaine. J’ai du papier à recouvrir l’un avec des motifs de voiliers et un autre avec des voitures anciennes, j’ai aussi le papier collant et une paire de ciseaux.
Je commence mais ce n’est pas facile d’autant plus que je suis assez nul en recouvrement de livres. J’ai raté mon premier livre et je dois utiliser un nouveau morceau de papier. Il me vient une idée, c’est de demander à Jean, je suis certain qu’il m’aidera. Puis de toute façon maman n’est pas là et Anne est certainement chez sa copine comme c’était prévu. Je vais donc frapper à la porte de la chambre de Jean.
Jea : « Oui, entre !
Moi : Désolé de venir t’embêter mais j’ai besoin d’un coup de main.
Jea : Tu ne m’embête jamais Phil. Que puis-je faire pour t’aider.
Moi : Je ne sais pas recouvrir mes livres scolaires convenablement et si je continue je ne vais pas avoir assez de papier.
Jea : OK, je viens.
Moi : Merci Jean, c’est super sympa.
Nous nous rendons dans ma chambre. Jean voit la place restreinte laissée pour effectuer ce travail. Il me regarde et il prend mes livres, les deux papiers de recouvrement et sort de ma chambre. Je ne dis rien et je prends le papier collant et la paire de ciseau. Je suis Jean qui descend pour placer le tout sur la table de la salle à manger. Je me dis, j’aurai peut-être dû y penser, il a de bonnes idées mon petit frère.
Moi : Merci Jean, tu as eu une excellente idée.
Jea : Tu vois comme ça ce sera plus facile. Allez on commence.
Nous nous y mettons et Jean m’explique ce que je dois faire. Le premier livre est recouvert, il a quand même plus belle allure que ce que j’avais fait. Nous poursuivons ce travail à deux, c’est nettement plus pratique. Pendant que nous nous attelons à cette tâche, nous parlons de choses et d’autres. Puis Jean me demande :
Jea : Dis Phil, je sens que tu es triste, n’hésite pas à me dire ce qui ne va pas !
Moi : Oh Jean, ce n’est pas facile. J’ai me yeux qui se chargent de larmes, si ça continue je vais pleurer.
Jea : Allez Phil, vide ton sac.
Moi : Jean, on a appris une très mauvaise nouvelle ce matin. C’est Bertrand qui était dans ma classe l’année dernière.
Jea : Alors, tu ne vas pas me dire qu’il est mort !
Moi : Oui Jean, il est mort ! Des larmes coulent sur mes joues. Je les essuie directement.
Jea : Je comprends mieux. Mais c’est atroce Phil. Et sa famille ?
Moi : Ils sont tous mort dans un accident d’autocar en rentrant de vacances !
Jea : Merde alors. Quel drame. Allez viens dans mes bras Phil. »
Je me love dans les bras de mon petit frère. Ce n’est pas la première fois que Jean me console. Nous restons comme ça quelques minutes. Puis sans rien dire nous poursuivons la mise sous protection des livres scolaires. Une fois terminé, je remercie une nouvelle fois Jean pour son aide et il retourne dans sa chambre. Je me décide alors d’aller à la cuisine pour voir si maman est déjà rentrée et aussi pour mettre la table pour le souper.
Maman n’est pas encore rentrée. Je me décide à dresser la table. J’ai mis cinq places. Je termine lorsque Maman rentre de son travail. Elle me voit et me remercie d’avoir mis la table. Elle me trouve une petite mine. Bref je lui donne un coup de main pour la préparation du souper sans en dire plus. J’épluche les pommes de terre et les carottes. Maman, quant à elle, prépare la viande et c’est un rôti ardennais qu’elle met au four. Ensuite elle prépare les lardons. En fait elle compte faire une potée aux carottes avec des lardons pour accompagner le rôti. Durant la conversation elle me dit que je ne dois pas hésiter à dire ce qui ne va pas. Je lui dis que j’en parlerai ce soir lors du repas.
Je remonte dans ma chambre. J’écoute un disque des Beatles « Abbey Road » couché sur mon lit. Je rêvasse un peu en pensant à Ben. Je pense que je vais lui téléphoner ce soir avant d’aller dormir.
A un moment on frappe à la porte, je me lève et c’est en fait Anne qui m’annonce que nous allons passer à table. Je donne une bise à ma sœur. Elle me dit que j’ai l’air d’un zombie. Bref tous les membres de la famille me trouvent quelque chose.
Je salue papa qui vient de rentrer. Puis nous nous installons à table. Le repas est délicieux. Alors que nous mangeons, Papa nous demande comment notre journée s’est déroulée. Il commence par Jean. Celui-ci explique qu’il est dans une bonne classe et que les profs sont assez sympas, de même que ses condisciples. Puis c’est à mon tour. Jean me regarde, il sait ce qu’il s’est passé. J’ai difficile à articuler. Bref je suis une nouvelle fois bloqué. C’est Jean qui me dit que ça va aller. Je me reprends et je raconte cette annonce du décès de Bertrand et de sa famille. Comme à l’école, plus un mot n’est prononcé, on pourrait entendre les mouches voler. J’ai les yeux humides, mais je me contrôle. C’est maman qui brise le silence :
Mam : « Oh là Phil, quelle horreur. Je comprends pourquoi tu n’étais pas bien !
Ann : Je suis sous le choc, c’est un drame !
Jea : Tu sais ce que je t’ai dit Phil. Je le pense vraiment !
Moi : Merci, je crois que ça va aller. J’en ai parlé avec Jean lorsqu’il est venu m’aider à recouvrir mes livres scolaires !
Pap : Je ne sais quoi dire. Je n’ai pas de mot, c’est terrible !
Moi : Je le connaissais un peu, nous nous entendions bien et il était venu deux fois à la maison.
Mam : Oui, je m’en souviens. Il a une sœur je pense, plus jeune que lui.
Moi : Oui, c’est Angélique.
Mam : Je suppose que ta classe va prévoir une délégation pour les funérailles !
Moi : Oui les deux classes seront présentes. J’en avais touché un mot à M. Marchandise, mon titulaire et le directeur l’a confirmé. Nous serons avertis de la date en temps voulu.
Jea : Comme je t’ai dit Phil je suis là si tu veux discuter avec moi !
Moi : Merci Jean. Tu es un frère si aimant.
Ann : Je serai là aussi Phil si tu as besoin de parler ou autre chose !
Moi : Merci à toi aussi.
Pap : Je suis heureux de voir que cette famille est très unie. C’est très important de se soutenir les uns les autres. Je vous aime tous.
Tous ensemble : Nous aussi nous t’aimons tout comme maman !
L’ambiance s’est un peu adoucie, la tristesse est encore présente mais c’est moins pesant. Nous reparlons de tout et de rien. Maman revient sur l’épisode de la couverture de mes livres avec Jean. Elle est heureuse de voir que j’ai fait appel à mon frère pour m’aider. Il est temps de débarrasser la table. Nous nous y mettons tous et en deux minutes tout est rangé.
Je demande à Papa si je peux téléphoner à Ben pour lui expliquer ce que j’ai vécu durant cette première journée. Bien entendu j’ai l’accord pour contacter Ben. C’est au moment où je veux aller téléphoner dans le hall d’entrée que le téléphone sonne. Comme je suis à proximité, je décroche :
Moi : « Allô, à qui ai-je l’honneur ?
Ben : Bonsoir Phil, c’est Ben.
Moi : J’allais te téléphoner pour savoir comment tu allais !
Ben : C’est marrant, je voulais faire la même chose.
Moi : C’est marrant comme tu le dis.
Ben : Oui, mais j’ai appris par un copain de classe qu’il y avait eu drame au niveau de deux élèves de ton école ; ils seraient décédés dans un accident d’autocar avec leurs parents !
Moi : Oh Ben, je voulais te le dire, c’est pour ça que je voulais te téléphoner. Bertrand était dans ma classe et… je….suis si triste Ben.
Ben : Oh Phil, je suis désolé. Quel drame pour sa famille.
Moi : Les deux classes iront aux obsèques, mais nous ne savons pas quel jour ce sera.
Ben : Si tu veux on se voit mercredi pour en parler.
Moi : Merci Ben. Tu sais Jean et Anne m’ont dit la même chose, si je veux je peux les voir pour parler.
Ben : Ils sont supers, vous êtes une très chouette famille. Bon je vais devoir te laisser. Je t’aime Phil.
Moi : Moi aussi Ben je t’aime. Bonsoir.
Ben : Merci, bonne nuit Phil. »
Une fois le combiné raccroché, je rejoins le reste de la famille au salon. Ils sont devant la télévision et regardent le journal télévisé. Je raconte à Maman ce que Ben m’a dit et le fait qu’il était au courant. Je précise qu’il m’a dit qu’il était disposé à venir mercredi après-midi si je voulais lui parler. Maman est contente de savoir que Ben est toujours aussi attentif à moi. Je lui dis que je pense que ça va aller, c’est le choc de l’annonce qui est difficile à encaisser, mais que par la suite cela devrait s’atténuer.