07-08-2020, 03:51 PM
(Modification du message : 08-08-2020, 09:16 AM par laurentdu51100.)
1ere ANNEE vacances d’été : (10 /15) (Dune du Pilat, l’arrivée au camping)
Carole met son clignotant et se gare sur le petit parking près de l’entrée, au-dessus du porche où est noté inscrit en énormes lettres « CAMPING DE LA DUNE ».
- (Carole) Ouf !! Nous voilà enfin arrivé (Elle regarde sa montre) Un peu plus de neuf heures, on a bien roulé quand même.
Les deux garçons sortant en trombe de la voiture pour aller aussitôt le long de la haie soulager un besoin naturel qu’ils retiennent depuis un long moment déjà.
- (Sébastien soulagé) C’est sûr même pas le temps de t’arrêter pour pisser, j’ai cru faire dans mon froc avec tes conneries.
- (Carole amusée) Mais je vous avais demandé d’y aller à la station quand j’ai fait le plein !!
- (Sylvain) Ouaih !! Sauf qu’à ce moment-là on n’avait pas envie.
- (Carole) Rhaa !! Les mecs toujours à se plaindre, appréciez plutôt le paysage et la bonne odeur d’iode au lieu de raller !!
- (Sébastien) On dirait bien que nous sommes les premiers ?
- (Sylvain moqueur) Et ça t’étonne toi ?
- (Carole) Bon !! Ça va, vous n’allez pas en chier une pendule non plus ? Qui c’est qui a le portable de « Flo » ?
- (Sébastien lui tendant l’appareil) Tiens !!!
- (Carole amusée) Tu ne peux pas l’appeler toi-même ?
- (Sébastien) C’est toi la pipelette alors assume !!
Carole hausse les épaules et prend l’appareil que leur a gentiment prêté Florian pour que chaque groupe en ait un afin de pouvoir communiquer en cas de problème ou comme c’est le cas en ce moment pour signaler leur arrivée et savoir où ils en sont eux de leur voyage en car.
Thomas entend son appareil sonner et il décroche aussitôt voyant apparaître à l’écran le surnom de son ami.
- Allô !!
- …………
- C’est cool ça, nous ne sommes plus loin nous non plus. J’ai vu la pancarte indiquant dix kilomètres pour arriver à la Teste-de-Buch.
- ………..
- D’accord !!! Je préviens tout le monde, à tout !!
Il raccroche et sourit à regarder Florian qui au son de la conversation s’est réveillé, le jeune rouquin ouvrant de grands yeux étonnés cherchant à se rappeler où il est. Thomas lui prend la main et lui serre doucement afin de bien montrer sa présence près de lui, le regard de son ami d’un vert profond capte le sien et un grand sourire étire ses yeux avant qu’il ne prenne la parole pour lui demander où ils sont.
- (Thomas) Encore cinq ou dix minutes et nous serons arrivés, j’ai eu Carole à l’instant au téléphone et elle se mettait en route pour venir nous chercher. Je pense qu’elle devrait arriver en même temps que nous à peu près.
- Cool !! Et les autres tu as de nouvelles ?
- Non pas encore mais ça ne devrait plus tarder.
Ils entendent le clignotant du bus et le sentent décélérer pour enfin s’arrêter devant un arrêt marquer du nom de la petite ville où ils sont enfin arrivés. Sitôt les portes ouvertes, tout le monde descend et attend que le chauffeur ouvre les énormes panneaux latéraux donnant accès aux coffres à bagages.
***
Pendant ce temps-là devant le camping arrive la Golf avec Maxime au volant qui aperçoit tout de suite les deux garçons attendant devant le parking. Il se gare près d’eux et pendant que ses passagers descendent tranquillement « eux », il ouvre son carreau pour demander.
- Salut les gars !! Il y a longtemps que vous attendez ?
- (Sébastien en lui serrant la main) Non pas trop !! Carole est partie il n’y a pas cinq minutes, tu devrais y aller aussi je vais prévenir Thomas que tu ne seras pas loin derrière elle.
- (Maxime tape l’adresse qu’il a notée sur un calepin sur son GPS) En effet ce n’est pas loin, bon !! J’y vais, préviens-les, à tout de suite.
La Golf repart en trombe les laissant à tousser au bord de la route, Julien et Émilie rejoignent les deux garçons et en leur montrant un banc pas loin leur proposent d’aller s’y asseoir.
***
Thomas range une nouvelle fois son portable et s’adresse aux cinq autres près de lui.
- Carole ne devrait plus tarder et Maxime arrive lui aussi (Il sourit) à fond la caisse d’après « Séb ».
- (Flavien tout heureux de revoir sa copine) Tout ça s’annonce pour le mieux non ?
- (Guillaume) J’espère qu’on aura vite des nouvelles des autres.
- (Marc en faisant des grands signes vers la route) Voilà Carole !! Ouh ! Ouh ! Par ici !!
La jeune fille fait un gros ouf dans sa tête car elle se croyait perdue et tournait déjà depuis quelques minutes dans le patelin cherchant désespérément l’arrêt de bus.
Un crissement de pneu juste derrière elle quand elle finit de se garer la fait sursauter, elle regarde inquiète dans le rétro et voit la bouille rigolarde de « Max » qui descend de la Golf encore entourée de la poussière due à son freinage et à son arrivée sur les chapeaux de roues.
- (Maxime) Preum’s !!! (Voyant Carole sortir le visage pâle) Alors ma poule ? Tu as eu peur qu’un beau gosse te rentre dans le cul ?
- (Carole retrouvant le sourire) Un beau gosse ? Ou ça ? Mais tu es fou de rouler comme un dingue « Max » un de ses quatre il va t’arriver un accident et tu auras l’air malin.
- (Maxime venant lui faire la bise) Oui m’man !!
1ere ANNEE vacances d'été : (11/15) (L’arrivée au camping)
Quand ils arrivent au parking, les deux autres véhicules ne sont pas encore arrivés aussi Thomas leur envoie-t-il un texto pour savoir si tout va bien, les réponses ne tardent pas rassurant tout le monde.
Florian et Thomas laissant leurs amis attendre les retardataires, décident d’aller prendre possession de leur emplacement et de régler avant toute chose comme leur a bien recommandé Philippe les divers points d’intendance avec le gérant. Philippe leur ayant expliqué les négociations qu’il avait faites pour eux afin de préserver leur budget, ils ont donc le sourire en entrant dans la salle d’accueil et en apercevant un homme d’une quarantaine d’années qui les fixe la bouche ouverte.
Jean entend bien la porte s’ouvrir et quand il lève les yeux il reste bouche bée devant les deux garçons tout souriant qui viennent d’entrer dans le local. Il repense alors à l’homme lui disant qu’il saurait comment reconnaître ses filleuls quand il s’apercevrait qu’il est déjà depuis un moment la bouche ouverte, ce dont il se rend compte aussitôt et qu’il s’empresse de refermer.
Thomas comme à chaque fois qu’il rencontre un nouveau visage fait toujours la même impression et fini par en prendre tellement l’habitude qu’il n’y prête quasiment plus attention, mais pour Florian c’est une autre paire de manche car lui ne se lasse pas de voir l’expression sur les visages des gens quand ils voient son ami pour la première fois tellement il est fier de lui et d’être avec lui. Mais surtout que ce soit de lui, Florian que cette bombe sur pattes comme il aime l’appeler soit tombée amoureux.
- (Jean) Vous êtes les filleuls de monsieur Espinach ?
- (Thomas en s’approchant pour lui serrer la main) Heu !! Oui comment vous nous avez reconnus ?
- (Jean en lâchant la main à la poigne virile qui vient de le saluer) La description était tellement réaliste que je ne pouvais me tromper.
- (Je lui demande surpris) Ah oui ?
- (Jean amusé) Il m’a dit que ce serait un jeune rouquin les cheveux en pétard accompagné d’un jeune homme que je ne pourrais pas manquer de reconnaître.
- (Amusé, je le coupe) Ah oui !! La bouche ouverte c’est ça ?
- (Jean en riant) C’est exactement ça oui (Il regarde Thomas) Pas besoin d’en dire plus mais je dois reconnaître que je ne me laisse pas si souvent que ça impressionner par le physique des gens et encore moins de celui des garçons, mais alors là !! Chapeau bas jeune homme.
Voyant les rougeurs commencer à s’étaler sur les joues de « Thom », je préfère passer à un autre sujet sachant très bien comment mon ami est toujours surpris de recevoir ce genre de compliments. En effet pour lui il n’a rien de spécial et ne comprend pas l’engouement des gens à son encontre.
Nous réglons donc les modalités que m’avait déjà expliquées Philippe dans les grandes lignes et faisant les comptes au fur et à mesure dans ma tête je suis heureux de constater que je vais disposer d’assez d’argent pour les deux mois. Déjà grâce aux sommes que j’ai reçues de l’hôpital qui se sont avérées plutôt coquettes ces derniers mois mais aussi à cause de la ristourne et de la proposition pour la nourriture qu’a négociée Philippe avec ce brave homme.
C’est donc avec le sourire que Thomas lui tend sa carte bleue qu’il avait créditée de l’argent en liquide que je lui ai confié, le gérant est surpris de nous voir vouloir payer tout d’un coup aussi en prenant la carte des mains de « Thom » il me regarde et dit :
- Ce serait peut-être bien de payer déjà un mois et puis ensuite suivant combien vous serez et si vous voulez toujours rester vous payerez le mois suivant. Qu’est-ce que vous en dites les garçons ?
- (Je pense que l’idée est bonne) C’est entendu comme ça monsieur, nous vous payons donc les quatre premières semaines. N’oubliez pas d’inclure le repas de ce soir (Je me tapote le ventre) Parce que ça gargouille là et si vous ne savez pas ce que c’est qu’une bande de jeunes affamés vous allez être surpris sur ce coup-là.
- (Jean tend l’appareil à Thomas pour qu’il tape son code) Voilà !! Et ensuite je vais vous montrer les lieux, mon fils n’est pas là pour l’instant mais il viendra demain matin vous amener le premier panier-repas pour les petits-déjeuners.
- (Thomas après avoir tapé son code) Nous le reconnaîtrons comment ?
- (Jean nous scie en deux quand il nous répond) De la même façon que je vous ai reconnus vous Hi ! Hi ! Bon !! Suivez-moi que je vous montre le restaurant pour ce soir ainsi que votre emplacement et les sanitaires, pour le reste je laisse le soin à Raphaël de vous servir de guide demain et mon avis que si vous êtes tous aussi sympa il ne va peut-être plus vouloir vous lâcher.
Il commence par le restaurant et nous montre une table qui nous sera réservée le soir, enfin quand on dit une table !! Ce serait plutôt cinq tables habilement disposées pour que tout le monde puisse discuter sans problème. Ensuite nous passons devant le petit magasin où nous pourrons venir chercher les paniers repas, après nous avoir posé quelques questions sur nos goûts alimentaires aussi bien du matin que du midi.
Ce qui nous impressionne le plus je crois, c’est en arrivant à l’emplacement en voyant les énormes toiles de tentes. Nous entrons à l’intérieur sans avoir à baisser la tête car le haut central est au moins à trois mètres ce qui nous fait sourire en pensant à Flavien qui devrait apprécier compte tenu de sa taille.
Quelqu’un qui passe devant pourrait penser à une colonie de vacances qui s’est implantée dans le camping, Thomas ouvre un des rideaux de séparation et constate comme moi qu’il y a largement la place pour deux en y mettant nos affaires personnelles. Du coup c’est le moral au beau fixe que nous rejoignons les autres heureux de constater qu’il ne manque plus qu’un groupe car je vois la 307 de Julien garée à côté de la Clio.
Deux frottements contre mes jambes me font baisser les yeux et me pencher pour prendre les deux siamois qui en ronronnent de bonheur ayant retrouvé leur maître.
1ere ANNEE vacances d’été : (12 / 15) (dune du Pilat, la bande fait connaissance)
Damien étant resté devant le parking pour attendre les Aixois qui ne sont toujours pas arrivés. Mais d’après le dernier texto reçu ils ne sont plus qu’à quelques kilomètres de là, aussi le reste de la bande commence à investir les lieux. Quelques-uns foncent aux toilettes tandis que d’autres vident les voitures et posent le tout dans la tente de jour en attendant d’être tous là pour décider de la prise en compte des chambres.
Les « Rémois » font connaissance avec Thomas et Aléxie dont certains avaient entendu parler mais que beaucoup ne connaissaient pas encore de vues. Ils sont tous assis sur les bancs autour de la table et discutent tranquillement en attendant les derniers arrivants et aussi l’heure du repas.
« Tic » et « Tac » dressent les oreilles, ce dont tout le monde s’aperçoit aussitôt car ils trônent tous les deux au milieu de la table faisant l’objet comme il se doit de l’admiration générale. Des bruits de voix leur arrivent quelques secondes plus tard se dirigeant vers eux et bientôt apparaissent les retardataires chargés comme des bourricots ne voulant pas avoir à refaire une navette jusqu’à la voiture.
Un brouhaha de voix résonne alors sous la tente pendant les présentations, les embrassades, les poignées de mains et les demandes d’explications sur leur retard. Explications assez farfelues car ils ne veulent surtout pas avouer qu’ils se sont perdus pour avoir voulu prendre un raccourci par Biscarosse.
Profitant d’une accalmie, Florian saute sur la table et prend la parole.
- Vous êtes tous venus et j’en suis extrêmement touché croyez-moi, j’espère que nous allons tous passer des vacances dont nous garderons le souvenir très longtemps. Sachez que comme promis tout est prévu et déjà payer, que ce soit la nourriture, l’accès gratuit à la piscine et aux tennis ainsi que pour les douches et tout le toutim. Maintenant il ne reste plus qu’à nous organiser pour le couchage et comment passer nos journées ici tous ensemble. Je n’ai droit qu’à une voix comme vous tous aussi toutes les idées et les demandes de chacun devront être écoutées et discutées dans la bonne humeur. Pour ma part voici ce que je propose, pour le couchage déjà que ceux qui sont en couples ou qui ont l’intention de s’y mettre prennent la tente de droite et que ceux qui sont célibataires prennent l’autre tente. Quelqu’un a-t-il une autre idée ?
- (Émilie) Ton idée est bonne « Flo » mais juste une chose qui me concerne ? « Greg » n’arrive que dans une semaine alors est ce que je prends la tente de droite ou l’autre ?
- Bah en fait ça va dépendre du nombre de couples.
- (Flavien) J’ai une idée si tu nommais les couples que tu vois ensemble et s’ils sont ok, je propose qu’ils prennent leurs affaires et aillent prendre une place dans la tente.
- (Sylvain) Bonne idée ça !!
- D’accord faisons comme ça, alors je commence par ceux dont je suis sûr après si je me trompe n’hésitez pas à me le dire. Les plus anciens Sébastien et Sylvain ok ?
- (Les deux garçons en prenant leurs affaires) Ok
- Après (Je ris) Eh bien je crois que c’est moi et « Thom » ok ?
- (Thomas me regarde en souriant) Ok « vieux » !! (Lui aussi prend ses affaires et les miennes et sort choisir notre future place)
- Bon maintenant je dirais Marc et Aléxie, ok ?
- (Les deux garçons en souriant) Ok chef !! (Eux aussi chargent leurs sacs et sortent)
- Il reste voyons voir !! Flavien et Carole ? C’est bon pour vous deux ?
- (Le grand prend la main de son amie) Bien sûr qu’est-ce que tu crois, allez viens ma puce je prends les valises.
- (J’hésite puis en posant la question à chacun) « Aurél » ? Chloé ?
- (Comme Flavien quelques instants avant lui Aurélien prend les valises) Tu viens Chloé ? Notre studio nous attend.
- (Je souris en les regardant quitter la pièce) Très bien donc il reste une place pour toi Émilie, tu vois il n’y a pas de soucis. Pour les autres ce n’est pas la place qui manque sous l’autre toile alors vous faites comme bon vous semble et puis rien ne vous empêche de vous mettre par deux vous aussi même si c’est juste entre copains.
- (Léa) Il n’y a pas à dire, ça manque de filles ici. Je vais me retrouver toute seule avec que des mecs ?
- (En riant) De quoi tu te plains ? Comme ça, tu as l’embarras du choix Hi ! Hi !
- (Léa amusée) Allons « Flo » tu sais que je l’ai déjà fait mon choix mais j’espère qu’il ne va pas mettre deux mois à se décider
Je regarde dans la pièce mais je n’y vois pas Guillaume qui est déjà parti se choisir sa place et je comprends mieux qu’elle ait parlé aussi franchement devant moi.
- (En riant) Il est timide alors va falloir que tu forces un peu le passage ma grande sinon s’est pas gagné d’avance.
- (Riant elle aussi) Je vois ça figure toi.
Me retrouvant seul, je décide d’aller aider Thomas pour installer notre nid. Je saute de la table et en me retournant vers « Tic » et « Tac ».
- Alors !! Vous venez vous deux ou vous prenez une chambre à part ?
Carole met son clignotant et se gare sur le petit parking près de l’entrée, au-dessus du porche où est noté inscrit en énormes lettres « CAMPING DE LA DUNE ».
- (Carole) Ouf !! Nous voilà enfin arrivé (Elle regarde sa montre) Un peu plus de neuf heures, on a bien roulé quand même.
Les deux garçons sortant en trombe de la voiture pour aller aussitôt le long de la haie soulager un besoin naturel qu’ils retiennent depuis un long moment déjà.
- (Sébastien soulagé) C’est sûr même pas le temps de t’arrêter pour pisser, j’ai cru faire dans mon froc avec tes conneries.
- (Carole amusée) Mais je vous avais demandé d’y aller à la station quand j’ai fait le plein !!
- (Sylvain) Ouaih !! Sauf qu’à ce moment-là on n’avait pas envie.
- (Carole) Rhaa !! Les mecs toujours à se plaindre, appréciez plutôt le paysage et la bonne odeur d’iode au lieu de raller !!
- (Sébastien) On dirait bien que nous sommes les premiers ?
- (Sylvain moqueur) Et ça t’étonne toi ?
- (Carole) Bon !! Ça va, vous n’allez pas en chier une pendule non plus ? Qui c’est qui a le portable de « Flo » ?
- (Sébastien lui tendant l’appareil) Tiens !!!
- (Carole amusée) Tu ne peux pas l’appeler toi-même ?
- (Sébastien) C’est toi la pipelette alors assume !!
Carole hausse les épaules et prend l’appareil que leur a gentiment prêté Florian pour que chaque groupe en ait un afin de pouvoir communiquer en cas de problème ou comme c’est le cas en ce moment pour signaler leur arrivée et savoir où ils en sont eux de leur voyage en car.
Thomas entend son appareil sonner et il décroche aussitôt voyant apparaître à l’écran le surnom de son ami.
- Allô !!
- …………
- C’est cool ça, nous ne sommes plus loin nous non plus. J’ai vu la pancarte indiquant dix kilomètres pour arriver à la Teste-de-Buch.
- ………..
- D’accord !!! Je préviens tout le monde, à tout !!
Il raccroche et sourit à regarder Florian qui au son de la conversation s’est réveillé, le jeune rouquin ouvrant de grands yeux étonnés cherchant à se rappeler où il est. Thomas lui prend la main et lui serre doucement afin de bien montrer sa présence près de lui, le regard de son ami d’un vert profond capte le sien et un grand sourire étire ses yeux avant qu’il ne prenne la parole pour lui demander où ils sont.
- (Thomas) Encore cinq ou dix minutes et nous serons arrivés, j’ai eu Carole à l’instant au téléphone et elle se mettait en route pour venir nous chercher. Je pense qu’elle devrait arriver en même temps que nous à peu près.
- Cool !! Et les autres tu as de nouvelles ?
- Non pas encore mais ça ne devrait plus tarder.
Ils entendent le clignotant du bus et le sentent décélérer pour enfin s’arrêter devant un arrêt marquer du nom de la petite ville où ils sont enfin arrivés. Sitôt les portes ouvertes, tout le monde descend et attend que le chauffeur ouvre les énormes panneaux latéraux donnant accès aux coffres à bagages.
***
Pendant ce temps-là devant le camping arrive la Golf avec Maxime au volant qui aperçoit tout de suite les deux garçons attendant devant le parking. Il se gare près d’eux et pendant que ses passagers descendent tranquillement « eux », il ouvre son carreau pour demander.
- Salut les gars !! Il y a longtemps que vous attendez ?
- (Sébastien en lui serrant la main) Non pas trop !! Carole est partie il n’y a pas cinq minutes, tu devrais y aller aussi je vais prévenir Thomas que tu ne seras pas loin derrière elle.
- (Maxime tape l’adresse qu’il a notée sur un calepin sur son GPS) En effet ce n’est pas loin, bon !! J’y vais, préviens-les, à tout de suite.
La Golf repart en trombe les laissant à tousser au bord de la route, Julien et Émilie rejoignent les deux garçons et en leur montrant un banc pas loin leur proposent d’aller s’y asseoir.
***
Thomas range une nouvelle fois son portable et s’adresse aux cinq autres près de lui.
- Carole ne devrait plus tarder et Maxime arrive lui aussi (Il sourit) à fond la caisse d’après « Séb ».
- (Flavien tout heureux de revoir sa copine) Tout ça s’annonce pour le mieux non ?
- (Guillaume) J’espère qu’on aura vite des nouvelles des autres.
- (Marc en faisant des grands signes vers la route) Voilà Carole !! Ouh ! Ouh ! Par ici !!
La jeune fille fait un gros ouf dans sa tête car elle se croyait perdue et tournait déjà depuis quelques minutes dans le patelin cherchant désespérément l’arrêt de bus.
Un crissement de pneu juste derrière elle quand elle finit de se garer la fait sursauter, elle regarde inquiète dans le rétro et voit la bouille rigolarde de « Max » qui descend de la Golf encore entourée de la poussière due à son freinage et à son arrivée sur les chapeaux de roues.
- (Maxime) Preum’s !!! (Voyant Carole sortir le visage pâle) Alors ma poule ? Tu as eu peur qu’un beau gosse te rentre dans le cul ?
- (Carole retrouvant le sourire) Un beau gosse ? Ou ça ? Mais tu es fou de rouler comme un dingue « Max » un de ses quatre il va t’arriver un accident et tu auras l’air malin.
- (Maxime venant lui faire la bise) Oui m’man !!
1ere ANNEE vacances d'été : (11/15) (L’arrivée au camping)
Quand ils arrivent au parking, les deux autres véhicules ne sont pas encore arrivés aussi Thomas leur envoie-t-il un texto pour savoir si tout va bien, les réponses ne tardent pas rassurant tout le monde.
Florian et Thomas laissant leurs amis attendre les retardataires, décident d’aller prendre possession de leur emplacement et de régler avant toute chose comme leur a bien recommandé Philippe les divers points d’intendance avec le gérant. Philippe leur ayant expliqué les négociations qu’il avait faites pour eux afin de préserver leur budget, ils ont donc le sourire en entrant dans la salle d’accueil et en apercevant un homme d’une quarantaine d’années qui les fixe la bouche ouverte.
Jean entend bien la porte s’ouvrir et quand il lève les yeux il reste bouche bée devant les deux garçons tout souriant qui viennent d’entrer dans le local. Il repense alors à l’homme lui disant qu’il saurait comment reconnaître ses filleuls quand il s’apercevrait qu’il est déjà depuis un moment la bouche ouverte, ce dont il se rend compte aussitôt et qu’il s’empresse de refermer.
Thomas comme à chaque fois qu’il rencontre un nouveau visage fait toujours la même impression et fini par en prendre tellement l’habitude qu’il n’y prête quasiment plus attention, mais pour Florian c’est une autre paire de manche car lui ne se lasse pas de voir l’expression sur les visages des gens quand ils voient son ami pour la première fois tellement il est fier de lui et d’être avec lui. Mais surtout que ce soit de lui, Florian que cette bombe sur pattes comme il aime l’appeler soit tombée amoureux.
- (Jean) Vous êtes les filleuls de monsieur Espinach ?
- (Thomas en s’approchant pour lui serrer la main) Heu !! Oui comment vous nous avez reconnus ?
- (Jean en lâchant la main à la poigne virile qui vient de le saluer) La description était tellement réaliste que je ne pouvais me tromper.
- (Je lui demande surpris) Ah oui ?
- (Jean amusé) Il m’a dit que ce serait un jeune rouquin les cheveux en pétard accompagné d’un jeune homme que je ne pourrais pas manquer de reconnaître.
- (Amusé, je le coupe) Ah oui !! La bouche ouverte c’est ça ?
- (Jean en riant) C’est exactement ça oui (Il regarde Thomas) Pas besoin d’en dire plus mais je dois reconnaître que je ne me laisse pas si souvent que ça impressionner par le physique des gens et encore moins de celui des garçons, mais alors là !! Chapeau bas jeune homme.
Voyant les rougeurs commencer à s’étaler sur les joues de « Thom », je préfère passer à un autre sujet sachant très bien comment mon ami est toujours surpris de recevoir ce genre de compliments. En effet pour lui il n’a rien de spécial et ne comprend pas l’engouement des gens à son encontre.
Nous réglons donc les modalités que m’avait déjà expliquées Philippe dans les grandes lignes et faisant les comptes au fur et à mesure dans ma tête je suis heureux de constater que je vais disposer d’assez d’argent pour les deux mois. Déjà grâce aux sommes que j’ai reçues de l’hôpital qui se sont avérées plutôt coquettes ces derniers mois mais aussi à cause de la ristourne et de la proposition pour la nourriture qu’a négociée Philippe avec ce brave homme.
C’est donc avec le sourire que Thomas lui tend sa carte bleue qu’il avait créditée de l’argent en liquide que je lui ai confié, le gérant est surpris de nous voir vouloir payer tout d’un coup aussi en prenant la carte des mains de « Thom » il me regarde et dit :
- Ce serait peut-être bien de payer déjà un mois et puis ensuite suivant combien vous serez et si vous voulez toujours rester vous payerez le mois suivant. Qu’est-ce que vous en dites les garçons ?
- (Je pense que l’idée est bonne) C’est entendu comme ça monsieur, nous vous payons donc les quatre premières semaines. N’oubliez pas d’inclure le repas de ce soir (Je me tapote le ventre) Parce que ça gargouille là et si vous ne savez pas ce que c’est qu’une bande de jeunes affamés vous allez être surpris sur ce coup-là.
- (Jean tend l’appareil à Thomas pour qu’il tape son code) Voilà !! Et ensuite je vais vous montrer les lieux, mon fils n’est pas là pour l’instant mais il viendra demain matin vous amener le premier panier-repas pour les petits-déjeuners.
- (Thomas après avoir tapé son code) Nous le reconnaîtrons comment ?
- (Jean nous scie en deux quand il nous répond) De la même façon que je vous ai reconnus vous Hi ! Hi ! Bon !! Suivez-moi que je vous montre le restaurant pour ce soir ainsi que votre emplacement et les sanitaires, pour le reste je laisse le soin à Raphaël de vous servir de guide demain et mon avis que si vous êtes tous aussi sympa il ne va peut-être plus vouloir vous lâcher.
Il commence par le restaurant et nous montre une table qui nous sera réservée le soir, enfin quand on dit une table !! Ce serait plutôt cinq tables habilement disposées pour que tout le monde puisse discuter sans problème. Ensuite nous passons devant le petit magasin où nous pourrons venir chercher les paniers repas, après nous avoir posé quelques questions sur nos goûts alimentaires aussi bien du matin que du midi.
Ce qui nous impressionne le plus je crois, c’est en arrivant à l’emplacement en voyant les énormes toiles de tentes. Nous entrons à l’intérieur sans avoir à baisser la tête car le haut central est au moins à trois mètres ce qui nous fait sourire en pensant à Flavien qui devrait apprécier compte tenu de sa taille.
Quelqu’un qui passe devant pourrait penser à une colonie de vacances qui s’est implantée dans le camping, Thomas ouvre un des rideaux de séparation et constate comme moi qu’il y a largement la place pour deux en y mettant nos affaires personnelles. Du coup c’est le moral au beau fixe que nous rejoignons les autres heureux de constater qu’il ne manque plus qu’un groupe car je vois la 307 de Julien garée à côté de la Clio.
Deux frottements contre mes jambes me font baisser les yeux et me pencher pour prendre les deux siamois qui en ronronnent de bonheur ayant retrouvé leur maître.
1ere ANNEE vacances d’été : (12 / 15) (dune du Pilat, la bande fait connaissance)
Damien étant resté devant le parking pour attendre les Aixois qui ne sont toujours pas arrivés. Mais d’après le dernier texto reçu ils ne sont plus qu’à quelques kilomètres de là, aussi le reste de la bande commence à investir les lieux. Quelques-uns foncent aux toilettes tandis que d’autres vident les voitures et posent le tout dans la tente de jour en attendant d’être tous là pour décider de la prise en compte des chambres.
Les « Rémois » font connaissance avec Thomas et Aléxie dont certains avaient entendu parler mais que beaucoup ne connaissaient pas encore de vues. Ils sont tous assis sur les bancs autour de la table et discutent tranquillement en attendant les derniers arrivants et aussi l’heure du repas.
« Tic » et « Tac » dressent les oreilles, ce dont tout le monde s’aperçoit aussitôt car ils trônent tous les deux au milieu de la table faisant l’objet comme il se doit de l’admiration générale. Des bruits de voix leur arrivent quelques secondes plus tard se dirigeant vers eux et bientôt apparaissent les retardataires chargés comme des bourricots ne voulant pas avoir à refaire une navette jusqu’à la voiture.
Un brouhaha de voix résonne alors sous la tente pendant les présentations, les embrassades, les poignées de mains et les demandes d’explications sur leur retard. Explications assez farfelues car ils ne veulent surtout pas avouer qu’ils se sont perdus pour avoir voulu prendre un raccourci par Biscarosse.
Profitant d’une accalmie, Florian saute sur la table et prend la parole.
- Vous êtes tous venus et j’en suis extrêmement touché croyez-moi, j’espère que nous allons tous passer des vacances dont nous garderons le souvenir très longtemps. Sachez que comme promis tout est prévu et déjà payer, que ce soit la nourriture, l’accès gratuit à la piscine et aux tennis ainsi que pour les douches et tout le toutim. Maintenant il ne reste plus qu’à nous organiser pour le couchage et comment passer nos journées ici tous ensemble. Je n’ai droit qu’à une voix comme vous tous aussi toutes les idées et les demandes de chacun devront être écoutées et discutées dans la bonne humeur. Pour ma part voici ce que je propose, pour le couchage déjà que ceux qui sont en couples ou qui ont l’intention de s’y mettre prennent la tente de droite et que ceux qui sont célibataires prennent l’autre tente. Quelqu’un a-t-il une autre idée ?
- (Émilie) Ton idée est bonne « Flo » mais juste une chose qui me concerne ? « Greg » n’arrive que dans une semaine alors est ce que je prends la tente de droite ou l’autre ?
- Bah en fait ça va dépendre du nombre de couples.
- (Flavien) J’ai une idée si tu nommais les couples que tu vois ensemble et s’ils sont ok, je propose qu’ils prennent leurs affaires et aillent prendre une place dans la tente.
- (Sylvain) Bonne idée ça !!
- D’accord faisons comme ça, alors je commence par ceux dont je suis sûr après si je me trompe n’hésitez pas à me le dire. Les plus anciens Sébastien et Sylvain ok ?
- (Les deux garçons en prenant leurs affaires) Ok
- Après (Je ris) Eh bien je crois que c’est moi et « Thom » ok ?
- (Thomas me regarde en souriant) Ok « vieux » !! (Lui aussi prend ses affaires et les miennes et sort choisir notre future place)
- Bon maintenant je dirais Marc et Aléxie, ok ?
- (Les deux garçons en souriant) Ok chef !! (Eux aussi chargent leurs sacs et sortent)
- Il reste voyons voir !! Flavien et Carole ? C’est bon pour vous deux ?
- (Le grand prend la main de son amie) Bien sûr qu’est-ce que tu crois, allez viens ma puce je prends les valises.
- (J’hésite puis en posant la question à chacun) « Aurél » ? Chloé ?
- (Comme Flavien quelques instants avant lui Aurélien prend les valises) Tu viens Chloé ? Notre studio nous attend.
- (Je souris en les regardant quitter la pièce) Très bien donc il reste une place pour toi Émilie, tu vois il n’y a pas de soucis. Pour les autres ce n’est pas la place qui manque sous l’autre toile alors vous faites comme bon vous semble et puis rien ne vous empêche de vous mettre par deux vous aussi même si c’est juste entre copains.
- (Léa) Il n’y a pas à dire, ça manque de filles ici. Je vais me retrouver toute seule avec que des mecs ?
- (En riant) De quoi tu te plains ? Comme ça, tu as l’embarras du choix Hi ! Hi !
- (Léa amusée) Allons « Flo » tu sais que je l’ai déjà fait mon choix mais j’espère qu’il ne va pas mettre deux mois à se décider
Je regarde dans la pièce mais je n’y vois pas Guillaume qui est déjà parti se choisir sa place et je comprends mieux qu’elle ait parlé aussi franchement devant moi.
- (En riant) Il est timide alors va falloir que tu forces un peu le passage ma grande sinon s’est pas gagné d’avance.
- (Riant elle aussi) Je vois ça figure toi.
Me retrouvant seul, je décide d’aller aider Thomas pour installer notre nid. Je saute de la table et en me retournant vers « Tic » et « Tac ».
- Alors !! Vous venez vous deux ou vous prenez une chambre à part ?
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