07-08-2020, 03:42 PM
(Modification du message : 08-08-2020, 09:04 AM par laurentdu51100.)
1ere ANNEE vacances d’été : (1 /15) (Orléans)
Pour Marc et Flavien comme pour ses parents et Aléxie la veille, la première apparition de Thomas les laisse sur le cul, bien sûr ils en avaient entendu parler et s’attendaient à voir un garçon bien fait de sa personne mais pas le bad boy qui se présente à eux tout sourire tenant son petit ami amoureusement par la hanche.
Flavien en les voyant tous les deux serrés l’un contre l’autre ne peut que reconnaître qu’il serait difficile de trouver mieux dans un couple de garçons, « Flo » avec sa taille fine et élancée surmonter d’un visage poupin grêlé de tâches de son toujours rieur aux cheveux éternellement hérissés tel un porc-épic et ce grand blond au corps souple et au visage rond magnifique sous sa chevelure ondulée lui tombant sous les oreilles et lui couvrant en partie les yeux d’un bleu si pur et limpide qu’on croirait de l’eau.
Marc en reste la bouche ouverte, le jeune apollon qui tient tendrement son ami mérite tous les superlatifs qu’il a entendus sur lui depuis presque un an et encore plus pense-t-il car il n’arrive pas à détacher son regard de lui tant il représente pour lui la quintessence de la beauté masculine.
Aléxie lui détaille plutôt le petit rouquin au sourire si communicatif qu’il en sent ses lèvres s’épanouir dans un même sourire en réciprocité du sien, le couple qu’il voit devant lui dégage un tel pouvoir de séduction et de complicité qu’il en tremble intérieurement. Bien sûr cela ne va pas jusqu’à lui faire douter de ses sentiments envers Marc mais il reconnaît que s’il ne l’avait pas connu, ces deux garçons lui auraient donné l’occasion à plus d’une nuit blanche.
Bastien et Henriette ne restent pas de marbre eux non plus devant ce beau petit couple qui ne laisse aucun doute de par leur comportement l’un vis à vis de l’autre sur leurs sentiments réciproques et même si ce sont deux garçons qu’ils voient aussi amoureux, ils ne peuvent s’empêcher de reconnaître qu’ils forment un joli couple à qui ils souhaitent tout le bonheur possible.
Ludovic regarde tout le monde et se demande ce qu’il se passe à cet instant précis pour qu’ils restent ainsi figés comme des statues, il aime déjà beaucoup Thomas avec qui il a discuté longtemps hier soir et ce matin. Quant à Florian il est devenu pour lui comme son grand frère l’a toujours été un modèle d’adoration que le petit garçon sent croître chaque fois qu’il le voit un peu plus.
- Qu’est-ce que vous avez tous à rester comme ça dans le couloir ?
Sa remarque enfantine remet tout le monde à l’instant présent et c’est un peu gênés d’avoir autant dévisagé le nouvel arrivant qu’ils se décident enfin à reprendre le cours des présentations. Quelques minutes plus tard et après avoir bien ri de leur comportement, ils décident de s’installer dans le salon et les discussions reprennent alors un cours normal jusqu’à l’heure du repas.
Repas dont ils terminent les plats sans y laisser une miette mettant le doute à Henriette sur le fait d’en avoir fait assez pour tout le monde. Néanmoins elle se rassure vite en les voyant chipoter sur le dessert tellement ils se plaignent avec le sourire d’avoir le ventre plein.
L’après-midi les garçons décident tous d’aller ensemble faire une grande balade dans la ville emmenant comme il va de soi le petit Ludovic avec eux et laissant ainsi aux parents le loisir de se retrouver un peu au calme et de pouvoir discuter en toute intimité.
- (Henriette) Il n’y a pas à dire il en jette le jeune Thomas !! Il ferait une sacrée carrière dans le cinéma ce garçon je te le dis.
- (André) Je veux bien te croire chérie, tu as vu la réaction de Marc et de Flavien ? Ils en sont restés comme deux ronds de flan quand ils l’ont vu.
- Je ne serais pas certaine des goûts sexuels de ton fils je me poserais des questions, quant à Marc il est resté au moins cinq minutes la bouche grande ouverte c’était drôle à voir.
- Oui c’est vrai Hi ! Hi ! Je les aime bien en fait, Flavien s’est dégotté une sacrée bande d’amis et j’en suis heureux pour lui. Moi qui avais peur qu’en allant faire ses études à Reims il devienne dépressif et bien j’ai le plaisir de constater que ce n’est pas le cas et ça me rassure, du coup j’ai repris plaisir au travail et tout va bien maintenant.
- (Henriette en souriant à son mari) Je crois que ses vacances s’annoncent bien pour eux, j’ai entendu Guillaume qui disait qu’ils seraient une vingtaine.
- En effet ça fait du monde mais je crains le pire avec « Ludo » pas toi ?
- J’y ai pensé oui, mais il sait bien qu’il n’a pas leur âge et puis il est encore en convalescence même s’il ne donne aucun signe de rechute je préfère le savoir près de nous. D’ailleurs maintenant que j’y pense il va falloir demander à Florian quand nous devons retourner à Reims pour qu’il lui enlève sa plaque.
- Sûrement en septembre après les vacances quand il aura repris ses cours, de toute façon nous attendrons qu’il y soit car je préférerais que ce soit lui qui le fasse.
- Tu sais à ce que nous a dit Frédéric c’est une intervention sans risque.
- Peut-être oui mais je suis certain que « Ludo » se sentira plus rassurer si c’est Florian qui s’occupe de lui.
- (Henriette amusée) Il n’y a pas que « Ludo » je crois, quand je me rappelle la tête que tu faisais la première fois que tu as vu Florian Hi ! Hi !
- Heu !! Excuse-moi mais la tienne n’était guère mieux non ?
- C’est vrai mais ça a bien changé depuis et si c’était pour moi qu’il devait intervenir j’irais sans crainte de son jeune âge crois-moi.
- C’est sûr mais je préfère quand même qu’il ne t’arrive rien, bon c’est pas tout ça, tu as prévu quoi pour ce soir ? Quand les morfales vont rentrer il y aura intérêt à remplir leurs assiettes, tu as vu ce midi ? On aurait presque pu ranger les plats sans faire la vaisselle.
- Ne t’inquiète pas pour ça, Ludovic m’a dit ce qu’il voulait alors j’ai déjà quasiment tout préparé hier.
- Ah oui !!! Et c’est quoi ?
- (Henriette en riant) Couscous !!
1ere ANNEE vacances d’été : (2 /15) (Dans le sud de la France)
***
Mathis et Léa viennent d’apprendre la bonne nouvelle, ils pourront aller camper avec leur cousin et leurs amis. Les cris de joie qu’ils poussent en apprenant ça déchirent les tympans de leurs parents qui se bouchent les oreilles en riant.
- (André) Du calme la jeune troupe sinon je pourrais revenir sur la décision que nous avons pris votre mère et moi.
- (Nathalie) Vous pourrez aller embrasser votre oncle pour le remercier d’être intervenu pour vous.
- (Léa) Vous êtes sûr que ça va pas vous mettre dans la gêne si nous y allons ?
- (André) Comme vient de te le dire ta mère tu iras embrasser ta tante et ton oncle car ils vous payent ses vacances pour votre anniversaire à chacun et puis il paraît que c’est Florian qui s’occupe et prend en charge le camping et la nourriture avec ce qu’il a gagné en travaillant.
- (Mathis très terre à terre) Ils nous payent quoi alors si c’est « Flo » qui raque ?
- (André pas très appréciateur de la réflexion de son fils) Le train par exemple ou l’argent de poche, pourquoi tu trouves que ce n’est pas assez ?
- (Mathis se rend compte de sa gaffe) Excuse-moi p’pa je ne voulais pas être blessant, en effet c’est déjà sympa de sa part de nous offrir tout ça.
- (Nathalie) Je serais vous, j’irais voir comment tout ça est organisé et la date du départ.
- (Léa) C’est vrai et en plus Papy Michel nous a demandé de passer le voir si vous étiez d’accord pour nous laisser y aller.
***
Philippe est assis sur un siège devant le bureau du gérant du « camping de la dune » et négocie avec lui pour l’emplacement nécessaire aux jeunes pendant leur séjour.
- (Jean le gérant) Nous sommes fin juin et vous me demandez un ou des emplacements pour une vingtaine de personnes ? Vous vous rendez compte de votre demande ?
- (Philippe) Bien sûr que je m’en rends compte, mais il faut dire aussi qu’ils se sont décidés tardivement.
- (Jean en regardant son tableau de réservation) Et ce serait pour quelle semaine ?
- (Philippe) Disons juillet août et s’ils partent avant vous garderez l’argent bien entendu.
- (Jean surpris) Les deux mois complets mais c’est impossible !! Tout juste je pourrais leur trouver deux semaines début juillet.
- (Philippe sortant sa carte bleue) Je paierais le prix qu’il faudra, voyons voir !! Dix mille Euros ? Plus ce que vous leur demanderez car il faut qu’ils pensent que ce sont eux qui paient.
Jean calcule vite, mille deux cent cinquante Euros la semaine ce n’est pas négligeable loin de là et il commence à se triturer les méninges cette fois-ci pour trouver une solution. Pendant dix minutes il tape sur son ordinateur pour mettre à jour son plan de location en enlevant un grand bout de terrain qu’il réserve habituellement aux campeurs ne venant passer que quelques jours.
Il soupire enfin et revient à son interlocuteur avec un semblant d’idée en tête qui le fait sourire car il ne pensait vraiment pas à arriver à caser tous ses jeunes huit semaines d’affilée.
- Bon !! C’est d’accord !! Je devrais pouvoir m’arranger, ils seront un peu serrés à moins qu’ils aient des tentes collectives.
- Ce sera le cas ne vous inquiétez pas, trois en tout, deux pour le couchage et une pour la détente et les repas. Nous allons leur fournir des tentes de l’armée que nous venons de louer.
- Alors c’est d’accord mais expliquez-moi pourquoi vous voulez que je leur fasse payer à eux aussi ?
Philippe prend le temps pour donner les explications nécessaires, lui parlant de son filleul qui tient à inviter tous ses amis avec ses économies sans trop rentrer dans les détails. Il parle également de la nourriture et des accès aux différents loisirs de l’établissement.
- (Jean qui commence à comprendre à qui il a à faire) Je lui demanderais quinze Euros par jour, à moins il trouverait ça bizarre mais je pourrais aussi faire quelque chose pour la nourriture : lui proposer un prix spécial s’ils font leurs achats à la supérette du camping ou s’ils mangent à notre restaurant.
- (Philippe souriant) C’est une très bonne idée, je ne sais pas de combien exactement ils disposent car certains de ses amis ont dit qu’ils mettraient au pot avec lui. Vous m’avez l’air très intelligent aussi je vous laisse trouver par vous-même comment vous allez faire, juste qu’il ne faut absolument pas qu’ils se doutent de quelque chose sinon ça mettrait tout en l’air. Maintenant dites-moi combien vous voulez et topons là.
Jean prend sa calculette et rapidement aligne les chiffres, puis relève la tête vers l’homme qui lui tend toujours sa carte de crédit.
- Pour la location si je déduis ce que je vais demander à votre protégé, ça fera quatre mille Euros (Il voit que Philippe hausse les sourcils) Je ne suis pas un voleur vous savez et j’apprécie ce que vous faites pour ses jeunes gens. Pour la nourriture disons Cinq Euros par jour et par personne donc Cinq mille six cents Euros plus les Quatre mille ça fait neuf mille six cent et je vous fais cadeau des espaces de loisirs tel que la piscine et le tennis.
- Vous êtes très généreux monsieur.
- (Jean en souriant) J’ai un grand garçon moi aussi et je sais ce que c’est. Pour ce que je leur réclamerais, voyons voir !!! Sept cent soixante pour l’emplacement et quatre mille cinq cent pour le reste ça vous va ?
- Vous croyez que pour la nourriture ce sera assez ?
- Je pense oui, je pourrais essayer de leur proposer une sorte de pension complète avec paniers spécials à la supérette pour le petit-déjeuner et le déjeuner ainsi que le restaurant pour le soir avec un plat du jour et tout ça bien sûr avec la boisson mais sans alcool.
- (Philippe lui tend sa carte) Marché conclut et restez sur les dix mille que je vous ai initialement proposés, on ne sait jamais si des fois ils ont un invité de temps en temps et puis je vais vous laisser également mes coordonnées au cas où il manquerait quelque chose. Sachez seulement que ce n’est pas l’argent qui compte mais que nous voudrions qu’ils apprennent l’autonomie et comme ils ont insisté pour ne rien nous demander, vous comprendrez qu’il faut quand même que tout cela reste crédible.
- Entendu compter sur moi !! Tenez voilà votre reçu, comment je reconnaîtrais votre filleul ?
- Mes filleuls pour être plus exact, ce sera facile car Florian est roux avec les cheveux en pétard quant à Thomas vous ne pourrez pas le manquer.
- (Jean surpris) Comment ça ?
- (Philippe en riant) Quand vous vous apercevrez que vous restez la bouche ouverte ce sera lui Hi ! Hi !
1ere ANNEE vacances d’été : (3 /15) (Chez les Dufour)
Les préparatifs vont bon train car ils partent le lendemain matin, la Clio est presque complètement chargée. Il ne reste plus qu’à y mettre les trousses de toilettes qui devront encore servir ce soir quand ils prendront leurs douches.
Carole est super-excitée à l’idée de pouvoir passer plusieurs semaines avec toute la bande. En plus elle a bien le projet de pousser plus loin ses relations avec Flavien, la visite qu’elle a faite au médecin ses derniers jours dans l’intention de se faire délivrer la pilule en étant le prélude nécessaire.
Mélanie cache du mieux qu’elle peut sa tristesse de ne pas pouvoir partir avec eux, elle comprend fort bien qu’elle est trop jeune mais ça n’empêche qu’elle aurait bien aimé les accompagner.
Sébastien est au téléphone avec ses parents, ceux-ci sont également déçus de ne pas les voir pendant les grandes vacances mais comprennent bien malgré tout qu’à leurs âges ils aient envie de passer des vacances entre amis.
Il leur promet qu’ils viendront les deux dernières semaines avant la rentrée accompagnés de Sylvain pour passer un peu de temps avec eux.
Bastien et Henriette perçoivent bien la déception de leur petite fille mais comprennent également qu’elle est trop jeune pour les accompagner. Ils décident alors d’aller y faire un saut quand ce sera leur dernière semaine là-bas histoire de faire un petit coucou à tout le monde et montrer la mer à la jeune fille qui ne l’a encore jamais vue.
Le dernier repas avant le départ est vite pris car ils veulent se coucher tôt, c’est donc peu après vingt-deux heures qu’ils se retrouvent chacun dans leurs chambres.
Sylvain met le réveil pour quatre heures afin de ne pas arriver trop tard au lieu de rendez-vous et revient s’allonger près de son copain qui le regarde les yeux mi-clos faisant semblant d’être déjà endormi. Il repense à toutes ses nuits où il pensait à lui sans en connaître la signification mais se terminant toujours par une envie d’un plaisir dit solitaire qu’il s’empressait de satisfaire.
Depuis qu’il a pris conscience de l’attachement qu’il éprouve pour celui qui était déjà auparavant son meilleur ami, sa vie a changé du tout au tout dévoilant en lui des besoins énormes d’amour, d’affection mais aussi de ses forts moments où il n’est plus qu’un garçon soumis à un maître qu’il vénère de tout son cœur.
Sylvain s’allonge près de son beau blond et le fixe intensément, lui par contre c’est tout le contraire de Sébastien car il a eu envie de lui quasiment depuis le début qu’ils se connaissent. Depuis qu’ils sont ensemble sa vie a changé et il ne souhaite qu’une chose c’est qu’une fois le temps des études passées, qu’ils puissent se mettre ensemble et vivre leur amour au grand jour.
Les jambes de Sébastien bougent et ses fesses se reculent vers lui, il sourit car il sait très bien qu’il ne dort pas et qu’il commence à s’énerver et à trouver le temps long avant que lui ne prenne les choses en mains et lance les hostilités.
Hostilités qui vont les mener encore une fois dans des jeux de sexe débridés qui vont les laisser comme à leurs habitudes haletants et sans force.
La main de Sylvain passe sous la tête du beau blond près de lui et doucement le fait se retourner vers lui pour se retrouver face à face et pouvoir appliquer ses lèvres aux siennes dans un long baiser donnant le ton aux préliminaires qui vont suivre.
Sébastien comprend par ce geste tendre que ce soir ils vont faire l’amour tout en délicatesse et non pas à la méthode hard digne des meilleurs pornos qu’ils visualisent pour se donner les idées de leurs scénarios. Sa main part alors caresser le dos de son beau brun et lui chauffe les reins et le haut des fesses au passage.
Sylvain déboutonne un à un la veste de pyjama et lui enlève avec une infinie tendresse qui surprend au plus haut point son compagnon peu habitué à être traité de cette façon.
- (Sébastien) Qu’est ce qui t’arrive ce soir ? Tu es drôlement câlin, ce n’est pas dans tes habitudes.
- (Sylvain le fixant dans les yeux) Pourquoi ça ne te plaît pas ?
- Je n’ai pas dit ça bien au contraire, en fait j’ai juste été agréablement surpris car tu es souvent comme ça après avoir joui mais c’est bien la première fois que je te vois y être avant.
- C’est que j’ai envie de tendresse ce soir, nos jeux sont très bandants je le reconnais mais des fois j’ai l’impression qu’il n’y a plus que ça et moi je t’aime « Séb » ? Pas juste pour s’envoyer en l’air non !! Je t’aime parce que tu es toi et que j’aspire aussi aux câlins et à d’autres choses tu comprends ?
- (Sébastien les yeux mouillés par la déclaration de son ami) Alors fais-moi l’amour et sache que je t’aime aussi plus que tout.
Pour Marc et Flavien comme pour ses parents et Aléxie la veille, la première apparition de Thomas les laisse sur le cul, bien sûr ils en avaient entendu parler et s’attendaient à voir un garçon bien fait de sa personne mais pas le bad boy qui se présente à eux tout sourire tenant son petit ami amoureusement par la hanche.
Flavien en les voyant tous les deux serrés l’un contre l’autre ne peut que reconnaître qu’il serait difficile de trouver mieux dans un couple de garçons, « Flo » avec sa taille fine et élancée surmonter d’un visage poupin grêlé de tâches de son toujours rieur aux cheveux éternellement hérissés tel un porc-épic et ce grand blond au corps souple et au visage rond magnifique sous sa chevelure ondulée lui tombant sous les oreilles et lui couvrant en partie les yeux d’un bleu si pur et limpide qu’on croirait de l’eau.
Marc en reste la bouche ouverte, le jeune apollon qui tient tendrement son ami mérite tous les superlatifs qu’il a entendus sur lui depuis presque un an et encore plus pense-t-il car il n’arrive pas à détacher son regard de lui tant il représente pour lui la quintessence de la beauté masculine.
Aléxie lui détaille plutôt le petit rouquin au sourire si communicatif qu’il en sent ses lèvres s’épanouir dans un même sourire en réciprocité du sien, le couple qu’il voit devant lui dégage un tel pouvoir de séduction et de complicité qu’il en tremble intérieurement. Bien sûr cela ne va pas jusqu’à lui faire douter de ses sentiments envers Marc mais il reconnaît que s’il ne l’avait pas connu, ces deux garçons lui auraient donné l’occasion à plus d’une nuit blanche.
Bastien et Henriette ne restent pas de marbre eux non plus devant ce beau petit couple qui ne laisse aucun doute de par leur comportement l’un vis à vis de l’autre sur leurs sentiments réciproques et même si ce sont deux garçons qu’ils voient aussi amoureux, ils ne peuvent s’empêcher de reconnaître qu’ils forment un joli couple à qui ils souhaitent tout le bonheur possible.
Ludovic regarde tout le monde et se demande ce qu’il se passe à cet instant précis pour qu’ils restent ainsi figés comme des statues, il aime déjà beaucoup Thomas avec qui il a discuté longtemps hier soir et ce matin. Quant à Florian il est devenu pour lui comme son grand frère l’a toujours été un modèle d’adoration que le petit garçon sent croître chaque fois qu’il le voit un peu plus.
- Qu’est-ce que vous avez tous à rester comme ça dans le couloir ?
Sa remarque enfantine remet tout le monde à l’instant présent et c’est un peu gênés d’avoir autant dévisagé le nouvel arrivant qu’ils se décident enfin à reprendre le cours des présentations. Quelques minutes plus tard et après avoir bien ri de leur comportement, ils décident de s’installer dans le salon et les discussions reprennent alors un cours normal jusqu’à l’heure du repas.
Repas dont ils terminent les plats sans y laisser une miette mettant le doute à Henriette sur le fait d’en avoir fait assez pour tout le monde. Néanmoins elle se rassure vite en les voyant chipoter sur le dessert tellement ils se plaignent avec le sourire d’avoir le ventre plein.
L’après-midi les garçons décident tous d’aller ensemble faire une grande balade dans la ville emmenant comme il va de soi le petit Ludovic avec eux et laissant ainsi aux parents le loisir de se retrouver un peu au calme et de pouvoir discuter en toute intimité.
- (Henriette) Il n’y a pas à dire il en jette le jeune Thomas !! Il ferait une sacrée carrière dans le cinéma ce garçon je te le dis.
- (André) Je veux bien te croire chérie, tu as vu la réaction de Marc et de Flavien ? Ils en sont restés comme deux ronds de flan quand ils l’ont vu.
- Je ne serais pas certaine des goûts sexuels de ton fils je me poserais des questions, quant à Marc il est resté au moins cinq minutes la bouche grande ouverte c’était drôle à voir.
- Oui c’est vrai Hi ! Hi ! Je les aime bien en fait, Flavien s’est dégotté une sacrée bande d’amis et j’en suis heureux pour lui. Moi qui avais peur qu’en allant faire ses études à Reims il devienne dépressif et bien j’ai le plaisir de constater que ce n’est pas le cas et ça me rassure, du coup j’ai repris plaisir au travail et tout va bien maintenant.
- (Henriette en souriant à son mari) Je crois que ses vacances s’annoncent bien pour eux, j’ai entendu Guillaume qui disait qu’ils seraient une vingtaine.
- En effet ça fait du monde mais je crains le pire avec « Ludo » pas toi ?
- J’y ai pensé oui, mais il sait bien qu’il n’a pas leur âge et puis il est encore en convalescence même s’il ne donne aucun signe de rechute je préfère le savoir près de nous. D’ailleurs maintenant que j’y pense il va falloir demander à Florian quand nous devons retourner à Reims pour qu’il lui enlève sa plaque.
- Sûrement en septembre après les vacances quand il aura repris ses cours, de toute façon nous attendrons qu’il y soit car je préférerais que ce soit lui qui le fasse.
- Tu sais à ce que nous a dit Frédéric c’est une intervention sans risque.
- Peut-être oui mais je suis certain que « Ludo » se sentira plus rassurer si c’est Florian qui s’occupe de lui.
- (Henriette amusée) Il n’y a pas que « Ludo » je crois, quand je me rappelle la tête que tu faisais la première fois que tu as vu Florian Hi ! Hi !
- Heu !! Excuse-moi mais la tienne n’était guère mieux non ?
- C’est vrai mais ça a bien changé depuis et si c’était pour moi qu’il devait intervenir j’irais sans crainte de son jeune âge crois-moi.
- C’est sûr mais je préfère quand même qu’il ne t’arrive rien, bon c’est pas tout ça, tu as prévu quoi pour ce soir ? Quand les morfales vont rentrer il y aura intérêt à remplir leurs assiettes, tu as vu ce midi ? On aurait presque pu ranger les plats sans faire la vaisselle.
- Ne t’inquiète pas pour ça, Ludovic m’a dit ce qu’il voulait alors j’ai déjà quasiment tout préparé hier.
- Ah oui !!! Et c’est quoi ?
- (Henriette en riant) Couscous !!
1ere ANNEE vacances d’été : (2 /15) (Dans le sud de la France)
***
Mathis et Léa viennent d’apprendre la bonne nouvelle, ils pourront aller camper avec leur cousin et leurs amis. Les cris de joie qu’ils poussent en apprenant ça déchirent les tympans de leurs parents qui se bouchent les oreilles en riant.
- (André) Du calme la jeune troupe sinon je pourrais revenir sur la décision que nous avons pris votre mère et moi.
- (Nathalie) Vous pourrez aller embrasser votre oncle pour le remercier d’être intervenu pour vous.
- (Léa) Vous êtes sûr que ça va pas vous mettre dans la gêne si nous y allons ?
- (André) Comme vient de te le dire ta mère tu iras embrasser ta tante et ton oncle car ils vous payent ses vacances pour votre anniversaire à chacun et puis il paraît que c’est Florian qui s’occupe et prend en charge le camping et la nourriture avec ce qu’il a gagné en travaillant.
- (Mathis très terre à terre) Ils nous payent quoi alors si c’est « Flo » qui raque ?
- (André pas très appréciateur de la réflexion de son fils) Le train par exemple ou l’argent de poche, pourquoi tu trouves que ce n’est pas assez ?
- (Mathis se rend compte de sa gaffe) Excuse-moi p’pa je ne voulais pas être blessant, en effet c’est déjà sympa de sa part de nous offrir tout ça.
- (Nathalie) Je serais vous, j’irais voir comment tout ça est organisé et la date du départ.
- (Léa) C’est vrai et en plus Papy Michel nous a demandé de passer le voir si vous étiez d’accord pour nous laisser y aller.
***
Philippe est assis sur un siège devant le bureau du gérant du « camping de la dune » et négocie avec lui pour l’emplacement nécessaire aux jeunes pendant leur séjour.
- (Jean le gérant) Nous sommes fin juin et vous me demandez un ou des emplacements pour une vingtaine de personnes ? Vous vous rendez compte de votre demande ?
- (Philippe) Bien sûr que je m’en rends compte, mais il faut dire aussi qu’ils se sont décidés tardivement.
- (Jean en regardant son tableau de réservation) Et ce serait pour quelle semaine ?
- (Philippe) Disons juillet août et s’ils partent avant vous garderez l’argent bien entendu.
- (Jean surpris) Les deux mois complets mais c’est impossible !! Tout juste je pourrais leur trouver deux semaines début juillet.
- (Philippe sortant sa carte bleue) Je paierais le prix qu’il faudra, voyons voir !! Dix mille Euros ? Plus ce que vous leur demanderez car il faut qu’ils pensent que ce sont eux qui paient.
Jean calcule vite, mille deux cent cinquante Euros la semaine ce n’est pas négligeable loin de là et il commence à se triturer les méninges cette fois-ci pour trouver une solution. Pendant dix minutes il tape sur son ordinateur pour mettre à jour son plan de location en enlevant un grand bout de terrain qu’il réserve habituellement aux campeurs ne venant passer que quelques jours.
Il soupire enfin et revient à son interlocuteur avec un semblant d’idée en tête qui le fait sourire car il ne pensait vraiment pas à arriver à caser tous ses jeunes huit semaines d’affilée.
- Bon !! C’est d’accord !! Je devrais pouvoir m’arranger, ils seront un peu serrés à moins qu’ils aient des tentes collectives.
- Ce sera le cas ne vous inquiétez pas, trois en tout, deux pour le couchage et une pour la détente et les repas. Nous allons leur fournir des tentes de l’armée que nous venons de louer.
- Alors c’est d’accord mais expliquez-moi pourquoi vous voulez que je leur fasse payer à eux aussi ?
Philippe prend le temps pour donner les explications nécessaires, lui parlant de son filleul qui tient à inviter tous ses amis avec ses économies sans trop rentrer dans les détails. Il parle également de la nourriture et des accès aux différents loisirs de l’établissement.
- (Jean qui commence à comprendre à qui il a à faire) Je lui demanderais quinze Euros par jour, à moins il trouverait ça bizarre mais je pourrais aussi faire quelque chose pour la nourriture : lui proposer un prix spécial s’ils font leurs achats à la supérette du camping ou s’ils mangent à notre restaurant.
- (Philippe souriant) C’est une très bonne idée, je ne sais pas de combien exactement ils disposent car certains de ses amis ont dit qu’ils mettraient au pot avec lui. Vous m’avez l’air très intelligent aussi je vous laisse trouver par vous-même comment vous allez faire, juste qu’il ne faut absolument pas qu’ils se doutent de quelque chose sinon ça mettrait tout en l’air. Maintenant dites-moi combien vous voulez et topons là.
Jean prend sa calculette et rapidement aligne les chiffres, puis relève la tête vers l’homme qui lui tend toujours sa carte de crédit.
- Pour la location si je déduis ce que je vais demander à votre protégé, ça fera quatre mille Euros (Il voit que Philippe hausse les sourcils) Je ne suis pas un voleur vous savez et j’apprécie ce que vous faites pour ses jeunes gens. Pour la nourriture disons Cinq Euros par jour et par personne donc Cinq mille six cents Euros plus les Quatre mille ça fait neuf mille six cent et je vous fais cadeau des espaces de loisirs tel que la piscine et le tennis.
- Vous êtes très généreux monsieur.
- (Jean en souriant) J’ai un grand garçon moi aussi et je sais ce que c’est. Pour ce que je leur réclamerais, voyons voir !!! Sept cent soixante pour l’emplacement et quatre mille cinq cent pour le reste ça vous va ?
- Vous croyez que pour la nourriture ce sera assez ?
- Je pense oui, je pourrais essayer de leur proposer une sorte de pension complète avec paniers spécials à la supérette pour le petit-déjeuner et le déjeuner ainsi que le restaurant pour le soir avec un plat du jour et tout ça bien sûr avec la boisson mais sans alcool.
- (Philippe lui tend sa carte) Marché conclut et restez sur les dix mille que je vous ai initialement proposés, on ne sait jamais si des fois ils ont un invité de temps en temps et puis je vais vous laisser également mes coordonnées au cas où il manquerait quelque chose. Sachez seulement que ce n’est pas l’argent qui compte mais que nous voudrions qu’ils apprennent l’autonomie et comme ils ont insisté pour ne rien nous demander, vous comprendrez qu’il faut quand même que tout cela reste crédible.
- Entendu compter sur moi !! Tenez voilà votre reçu, comment je reconnaîtrais votre filleul ?
- Mes filleuls pour être plus exact, ce sera facile car Florian est roux avec les cheveux en pétard quant à Thomas vous ne pourrez pas le manquer.
- (Jean surpris) Comment ça ?
- (Philippe en riant) Quand vous vous apercevrez que vous restez la bouche ouverte ce sera lui Hi ! Hi !
1ere ANNEE vacances d’été : (3 /15) (Chez les Dufour)
Les préparatifs vont bon train car ils partent le lendemain matin, la Clio est presque complètement chargée. Il ne reste plus qu’à y mettre les trousses de toilettes qui devront encore servir ce soir quand ils prendront leurs douches.
Carole est super-excitée à l’idée de pouvoir passer plusieurs semaines avec toute la bande. En plus elle a bien le projet de pousser plus loin ses relations avec Flavien, la visite qu’elle a faite au médecin ses derniers jours dans l’intention de se faire délivrer la pilule en étant le prélude nécessaire.
Mélanie cache du mieux qu’elle peut sa tristesse de ne pas pouvoir partir avec eux, elle comprend fort bien qu’elle est trop jeune mais ça n’empêche qu’elle aurait bien aimé les accompagner.
Sébastien est au téléphone avec ses parents, ceux-ci sont également déçus de ne pas les voir pendant les grandes vacances mais comprennent bien malgré tout qu’à leurs âges ils aient envie de passer des vacances entre amis.
Il leur promet qu’ils viendront les deux dernières semaines avant la rentrée accompagnés de Sylvain pour passer un peu de temps avec eux.
Bastien et Henriette perçoivent bien la déception de leur petite fille mais comprennent également qu’elle est trop jeune pour les accompagner. Ils décident alors d’aller y faire un saut quand ce sera leur dernière semaine là-bas histoire de faire un petit coucou à tout le monde et montrer la mer à la jeune fille qui ne l’a encore jamais vue.
Le dernier repas avant le départ est vite pris car ils veulent se coucher tôt, c’est donc peu après vingt-deux heures qu’ils se retrouvent chacun dans leurs chambres.
Sylvain met le réveil pour quatre heures afin de ne pas arriver trop tard au lieu de rendez-vous et revient s’allonger près de son copain qui le regarde les yeux mi-clos faisant semblant d’être déjà endormi. Il repense à toutes ses nuits où il pensait à lui sans en connaître la signification mais se terminant toujours par une envie d’un plaisir dit solitaire qu’il s’empressait de satisfaire.
Depuis qu’il a pris conscience de l’attachement qu’il éprouve pour celui qui était déjà auparavant son meilleur ami, sa vie a changé du tout au tout dévoilant en lui des besoins énormes d’amour, d’affection mais aussi de ses forts moments où il n’est plus qu’un garçon soumis à un maître qu’il vénère de tout son cœur.
Sylvain s’allonge près de son beau blond et le fixe intensément, lui par contre c’est tout le contraire de Sébastien car il a eu envie de lui quasiment depuis le début qu’ils se connaissent. Depuis qu’ils sont ensemble sa vie a changé et il ne souhaite qu’une chose c’est qu’une fois le temps des études passées, qu’ils puissent se mettre ensemble et vivre leur amour au grand jour.
Les jambes de Sébastien bougent et ses fesses se reculent vers lui, il sourit car il sait très bien qu’il ne dort pas et qu’il commence à s’énerver et à trouver le temps long avant que lui ne prenne les choses en mains et lance les hostilités.
Hostilités qui vont les mener encore une fois dans des jeux de sexe débridés qui vont les laisser comme à leurs habitudes haletants et sans force.
La main de Sylvain passe sous la tête du beau blond près de lui et doucement le fait se retourner vers lui pour se retrouver face à face et pouvoir appliquer ses lèvres aux siennes dans un long baiser donnant le ton aux préliminaires qui vont suivre.
Sébastien comprend par ce geste tendre que ce soir ils vont faire l’amour tout en délicatesse et non pas à la méthode hard digne des meilleurs pornos qu’ils visualisent pour se donner les idées de leurs scénarios. Sa main part alors caresser le dos de son beau brun et lui chauffe les reins et le haut des fesses au passage.
Sylvain déboutonne un à un la veste de pyjama et lui enlève avec une infinie tendresse qui surprend au plus haut point son compagnon peu habitué à être traité de cette façon.
- (Sébastien) Qu’est ce qui t’arrive ce soir ? Tu es drôlement câlin, ce n’est pas dans tes habitudes.
- (Sylvain le fixant dans les yeux) Pourquoi ça ne te plaît pas ?
- Je n’ai pas dit ça bien au contraire, en fait j’ai juste été agréablement surpris car tu es souvent comme ça après avoir joui mais c’est bien la première fois que je te vois y être avant.
- C’est que j’ai envie de tendresse ce soir, nos jeux sont très bandants je le reconnais mais des fois j’ai l’impression qu’il n’y a plus que ça et moi je t’aime « Séb » ? Pas juste pour s’envoyer en l’air non !! Je t’aime parce que tu es toi et que j’aspire aussi aux câlins et à d’autres choses tu comprends ?
- (Sébastien les yeux mouillés par la déclaration de son ami) Alors fais-moi l’amour et sache que je t’aime aussi plus que tout.
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li