07-08-2020, 03:40 PM
(Modification du message : 08-08-2020, 09:00 AM par laurentdu51100.)
1ere ANNEE dernier trimestre : (28 / 30) (Aix en Provence)
Le jardin de Michel et Maryse cet après-midi-là commence à se remplir des visiteurs qui arrivent les uns derrière les autres sans s’être donné le mot, Philippe est venu assez tôt le matin restant pour dîner. Après le repas pour profiter du soleil ils s’installent sur la terrasse rejoints quelques instants plus tard par Thomas et ses parents.
Alain et Évelyne sont restés incrédules ce matin-là quand leur fils les a mis au courant pour la « DBIFC » et de son avenir prévu par Michel dans l’entreprise, ils viennent pour avoir de plus amples explications avec lui voulant s’assurer que Thomas ne se faisait pas de fausses idées sur les propos tenus par le vieil homme.
Une fois installés devant un bon café, ils écoutent éberlués les intentions de carrière qu’ils ont envers « Thom » et les raisons qui les ont poussés à prendre une telle décision. Philippe souriant devant l’incrédulité grandissante qu’il les voit ressentir au fur et à mesure qu’ils comprennent l’avenir doré qui attend leur fils. Ils se disent qu’ils n’auraient sûrement pas pu rêver mieux pour lui.
Éric depuis sa chambre les voit bien discuter et pense que c’est au sujet des prochaines vacances. Aussi tout naturellement vient se joindre à eux suivit peu de temps après par Chloé qui elle venait faire un petit coucou à ses grands-parents de cœur.
Bien sûr quand les deux jeunes gens arrivent, la conversation dévie sur des sujets moins sérieux car Michel a fait promettre aux parents de Thomas le secret absolu sur ce qu’ils viennent d’apprendre car il estime qu’il n’est pas encore temps de tout dévoiler au grand jour.
Parler des futures vacances fut donc une heureuse échappatoire et devint donc le sujet phare du moment.
- (Chloé) J’ai envoyé des demandes de brochures aux campings et nous ne devrions pas tarder à avoir des nouvelles.
- (Éric) Le hic c’est que vu combien nous serons il ne sera pas facile à cette période déjà avancée de trouver quelque chose pour autant de personnes.
- (Maryse) vous serez combien au juste ?
- (Thomas) J’ai eu « Flo » au téléphone et il m’a dit de voir pour une vingtaine de personnes car il espère que tout le monde pourra venir mais je n’en suis pas aussi sûr que lui car mon oncle n’a pas encore donné son accord pour que mes cousins puissent nous rejoindre.
- (Philippe) Ils pensent peut-être qu’ils sont trop jeunes non ?
- (Thomas) Je pense que c’est plutôt une question de finance.
- (Alain) Je sais que mon frère a actuellement quelques soucis mais je vais essayer d’aller lui parler.
- (Thomas) Au fait en parlant de ça, « Flo » m’a dit qu’il prenait la location et les repas à son compte. Vous étiez au courant ?
- (Philippe étonné) Ah bon ? Il t’a dit ça ?
- (Thomas) J’ai été autant surpris que toi mais il m’a assuré qu’il gagnait suffisamment pour se le permettre.
- (Philippe ahuri) Pourquoi il a un travail ? (Il regarde Michel) C’est quoi cette histoire, tu étais au courant ?
- (Michel amusé) Plus ou moins oui, c’est l’hôpital qui lui verse une indemnité pour le remercier du travail qu’il fait pour eux.
- (Évelyne) Il ne doit pas se rendre compte de ce que coûtent les emplacements de camping en plein été et du prix de la nourriture ou alors ils sont très généreux avec lui.
- (Michel souriant) Apparemment c’est le cas (Il leur raconte en quelques mots ce qu’il a appris de son petit-fils) mais rien n’empêche qu’on puisse l’aider un peu, qu’est-ce qui vous manquent pour cet été ?
- (Chloé) Les toiles de tentes et du matériel de camping, j’ai pu récupérer quelques trucs mais si nous sommes une vingtaine ça sera loin de suffire.
- (Thomas) J’ai mis pas mal d’argent de côté depuis que je fais mon apprentissage, c’était pour mon permis mais ça peut attendre alors nous ferons la liste de ce qui nous manque et j’irais chercher le reste.
- (Éric) On partagera alors car pour moi c’est pareil.
- (Michel heureux de les entendre s’arranger entre eux sans rien réclamer à personne) J’ai peut-être ce qu’il vous faut, j’ai un ami qui m’a dit l’autre jour qu’il possédait toujours deux grandes tentes militaires et je pense qu’il ne verra pas d’inconvénient à vous les prêter pour quelques semaines.
- (Philippe) Et moi j’ai un ami qui me doit un grand service et qui est gérant d’un camping aux pieds de la dune du Pilat, c’est là-bas que vous voulez aller je crois ? Je verrais avec lui pour qu’il vous trouve une place suffisamment grande et pas trop cher pour vous installer.
- (Chloé heureuse) Vous nous enlevez un sacré poids si ça marche, il ne restera plus qu’à trouver des couchages et des ustensiles mais ce n’est pas insurmontable.
- (Michel très sérieux) Alors vous nous laissez deux jours pour contacter nos amis et nous nous revoyons ensuite pour faire le point d’accord ?
Un oui franc et soulagé des trois amis sort de leurs lèvres en même temps suivit d’un grand sourire de reconnaissance envers Michel et Philippe.
- (Alain) Et moi je vais faire en sorte que mon frère accepte de laisser partir avec vous Mathis et Léa.
- (Thomas saute de joie et embrasse ses parents) C’est cool !! Merci p’pa.
- (Michel attendri) Bon laissez nous organiser ça les enfants et revenez après-demain d’accord ?
Les trois amis partent tout joyeux pour faire l’inventaire de ce qu’ils doivent encore trouver pour ses vacances qui s’annoncent de mieux en mieux, soulager d’un grand poids de ne plus avoir à se préoccuper du logement et de l’emplacement.
Une fois qu’ils sont partis, les adultes partent d’un grand fou rire comprenant bien que sans eux ce n’était pas gagné d’avance.
- (Maryse en regardant son mari) C’est qui ce copain dont tu parles ?
- (Michel en riant) Il ne me reste plus qu’à le trouver Hi ! Hi !
- (Philippe) Et moi à aller passer la journée là-bas pour leur trouver une place.
- (Maryse amusée) Parce que pour toi aussi cet ami était imaginaire ?
- (Philippe en haussant les épaules) Hé !!!
- (Évelyne en regardant son mari) Il ne te reste plus qu’à convaincre « Dédé » et le tour est joué.
1ere ANNEE dernier trimestre : (29 / 30) (Reims)
Quand Florian rentre à l’appartement avec son chargement, il n’y a personne aussi va-t-il directement dans sa chambre pour poser tout le barda qu’il trimballe depuis une heure et qui commence à lui peser sur les bras. Il ouvre le panier après l’avoir installé au pied de son lit et en fait sortir « Tic » et « Tac » heureux de pouvoir enfin se mouvoir à leurs aises.
Il va chercher de l’eau fraîche et en remplit les écuelles laissant ensuite les deux félins se désaltérer en les dévorant des yeux. Le bonheur qu’il ressent à avoir ses deux magnifiques siamois est immense car c’est un rêve d’enfant pour lui que de posséder ce genre d’animal et voilà qu’il se réalise grâce à cette vieille femme si gentille dont il ne connaît même pas le prénom.
Il s’installe à son bureau pour réfléchir à comment il va s’organiser avec eux pour les nourrir et les sortir afin qu’ils se sentent bien avec leur nouveau maître. Déjà voir lequel est lequel pense-t-il, aussi il se tourne vers eux et les appelle tour à tour.
- « Tic » ? Viens ici mon gars !!
Un des deux félins en entendant son nom lève la tête et vient prestement sauter sur ses genoux, l’autre les regarde attendant l’ordre d’en faire autant.
- « Tac » ? Tu peux venir aussi tu sais ?
L’animal ne se le fait pas dire deux fois et vient rejoindre son compagnon sur les genoux de son maître. Florian en les caressant remarque alors une petite différence qui lui permettra de les reconnaître maintenant. Tic a le bout des oreilles d’un noir le plus pur alors que Tac les a marron foncé.
Florian se relève doucement et va ouvrir la fenêtre sur le rebord de laquelle les félins viennent de suite le rejoindre et prendre position de part et d’autre de lui scrutant ce qui sera pour eux dorénavant leur nouveau terrain de chasse.
Le garçon les laisse à leurs observations du paysage et retourne s’asseoir ne s’occupant plus d’eux car sachant bien qu’il leur faut une certaine indépendance. Il prend un de ses livres de cours et profite de sa tranquillité pour étudier tranquillement.
Quelque temps plus tard un bruit de porte qui s’ouvre et des paroles joyeuses annoncent l’arrivée des garçons, un regard vers les siamois qui aussitôt se sont dressés et un sourire amusé apparaît sur les lèvres de Florian.
- Pas bouger !!!
Satisfait de les voir se figer tel des statues grecques, il reprend son livre et attend que ses amis se décident à venir voir s’il est rentré. Il n’a pas longtemps à attendre avant de voir la porte de la chambre s’ouvrir et les visages souriants des garçons qui constatant sa présence entrent pour venir discuter avec lui. C’est Damien qui le premier voit les animaux sur le rebord de la fenêtre.
- Tiens !!! Tu fais les brocantes maintenant ?
- (Guillaume qui suit le regard de son frère) Wouah !! Ils sont magnifiques !! On croirait des vrais.
Aurélien voit le panier et les gamelles à côté du lit de Florian et sourit en le fixant cherchant à connaître ses intentions, puis ses yeux se reportent sur les deux statues qui ornent la fenêtre. Là !! Maintenant il en est sûr, il vient de voir ciller les yeux d’un des deux chats et reste pantois de les voir aussi statufiés depuis qu’ils sont arrivés dans la chambre ses frères et lui.
- (Damien) Dis « Flo » ? Ça te dérange si j’en mets un dans ma chambre ? Ils sont trop beaux.
- Bien sûr !! Choisis celui que tu veux mais ce n’est pas certain que tu arrives à le porter.
- (Damien surpris) Pourquoi c’est si lourd que ça ?
- Heu !! Pas exactement non mais vas-y essaie !! (Ma gorge émet un son apaisant vers les deux siamois)
- (Damien ahuri) Hé !! Tu fais quoi là ? Je vois bien que ce sont des statues alors n’essaie pas de me foutre les jetons tu n’y arriveras pas.
- (Amusé) Si tu le dis, aller choisis celui qui te plaît le plus, c’est vrai que deux dans la même chambre ça fait beaucoup mais comme ils étaient vendus ensemble j’ai été obligé de prendre le lot.
Damien s’approchant des chats toujours parfaitement immobiles les regarde tour à tour et choisit « Tac » qui apparemment lui plaît plus que l’autre.
- Je prends celui-là, il me paraît plus réaliste, c’est à s’y tromper alors que l’autre moins.
- Je t’ai dit de choisir alors fais comme tu veux
Damien tend alors ses deux mains vers « Tac » qui lui saute aussitôt dans les bras, rassuré par les sons que j’ai émis vers eux peu de temps avant. Damien tout comme Guillaume d’ailleurs qui ne s’y attendaient pas poussent un cri de frayeur qui éclate Aurélien n’attendant que ça.
- (Damien) Aihhhh !!!! Bon Dieu mais qu’est-ce que c’est !!!!.
Mort de rire devant la tête qu’ils font car pour Guillaume ce n’est pas mieux.
- Nos nouveaux pensionnaires !!
Je caresse celui qui est dans les bras de Damien et qui lui lèche le visage rendant « Dami » heureux comme tout maintenant que la peur est passée.
- Lui, c’est « Tac »
Je me tourne vers Guillaume qui regarde toujours le deuxième chat immobile.
- Aller !! Tends-lui les bras !! Il ne te fera pas de mal tu sais
- Tu es sûr ?
- Mais oui vas-y !!
Guillaume comme son petit frère quelques instants plus tôt tend les bras vers le deuxième animal qui aussitôt saute dedans et comme à son frère lèche gentiment en ronronnant le visage du jeune homme qui s’illumine de bonheur.
- Lui, c’est « Tic » (Les montrant du doigt tour à tour) « Tic » « Tac »
- (Aurélien en riant) Quand tu auras fini d’imiter la comtoise tu pourras peut-être nous dire d’où ils viennent ?
1ere ANNEE dernier trimestre : (30 / 30) (Orléans)
Bastien regarde l’heure à sa montre, les garçons ne devraient plus tarder à arriver. Ils ont profité du premier week-end des grandes vacances pour inviter Florian à passer deux jours chez eux avant qu’ils ne repartent tous pour leur séjour au bord de la mer.
Ludovic est sur ses genoux et attend nerveusement lui aussi son grand frère et ses amis. Depuis qu’il a subi l’opération qui lui a sauvé la vie, il a beaucoup changé. Ses parents ne reconnaissent plus le petit garçon insouciant qu’il était avant. Ils trouvent qu’il a mûri et ses notes s‘en ressentent à l’école passant du C+ au B+ de moyenne. Ce qui les surprend autant que sa maîtresse qui les a d’ailleurs convoqués ce vendredi pour leur en parler.
Florian sort du train à la gare d’Orléans suivit de Guillaume, Flavien et Marc. Guillaume est là aussi car Aurélien et Damien partiront d’ici trois jours avec Julien et les chats en voiture alors qu’eux quatre poursuivront le voyage en train jusque Aix ou ils passeront la nuit avant de repartir avec les Aixois jusqu’au camping que Thomas lui a dit qu’ils ont trouvé grâce à Philippe.
Un petit quart d’heure de bus et les voilà devant chez Flavien, une fois les étages montés ils entrent dans l’appartement où ils sont accueillis par des cris de joie venant aussi bien du petit bout d’homme que de ses parents tout aussi heureux de les voir enfin.
Bien sûr Aléxie est là lui aussi et saute dans les bras de Marc avant même de dire bonjour aux autres. Guillaume découvre alors le fameux petit copain de Marc et sourit en pensant que décidément les couples quels qu’ils soient que forment tous ses amis jusqu’à présent sont plutôt bien appariés.
Fabienne sort de sa cuisine qu’elle n’a pas quitté de la matinée et vient embrasser tout ce petit monde heureuse de les voir souriants et en pleine forme, s’apercevant qu’ils ne se sont pas encore défaits de leurs sacs à dos elle leur indique les chambres qui seront les leurs pour passer la nuit afin qu’ils puissent se débarrasser.
- Marc tu seras chez Aléxie ce soir, ses parents ont tenu à te recevoir chez eux. Flavien, Ludovic et Guillaume dans la chambre de « Ludo » où nous avons installé un deuxième lit pour Guillaume et toi Florian tu t’installes dans la chambre de Flavien.
- (Surpris) J’aurais pu partager le lit avec Guillaume ? Ce ne serait pas la première fois et ça aurait évité de tout chambouler pour une nuit.
- (Fabienne semblant réfléchir) Tiens !! C’est vrai !! Je t’avouerais que je n’y ai pas pensé. Bah !! Maintenant que c’est installé autant rester comme ça (Elle élève légèrement la voix à la surprise des quatre garçons) Et puis ça te fera du bien d’avoir un peu d’intimité.
C’est à ce moment-là que le téléphone de Florian sonne, il regarde l’écran et sourit aux anges s’apercevant que c’est son chéri qui l’appelle.
- Allô !!
- ……….
- Pourquoi je n’ai pas de secrets pour eux tu sais ?
- ……….
Je cherche un endroit tranquille pour avoir un peu plus d’intimité et Fabienne m’indique la pièce juste derrière moi qui s’avère être la chambre de Flavien, je lui souris pour la remercier et toujours l’appareil collé à mon oreille j’entre dans la pièce baignant dans l’obscurité.
- C’est bon tu peux parler, je suis seul.
- Vraiment ?
- Oui si je te le dis !! C’est drôle j’ai l’impression que tu es tout près, le son est vraiment bon ici.
- Si tu te retournais il serait encore meilleur j’en suis sûr !! Hi ! Hi !
Mon cœur sursaute et je me retourne vivement me retrouvant nez à nez avec mon amoureux.
- « Thom » !!!!!!!!!!! Et ben ça alors !!!
- Tu peux raccrocher tu sais ?
Je lance le téléphone sur le lit et lui saute dans les bras trop heureux de le voir depuis le temps que j’attends ce moment. Mes yeux s’embuent de larmes de joie qu’il ne manque pas de voir et qui le mettent dans un état similaire au mien.
Nos lèvres se soudent alors dans un long très long baiser passionné, j’entends nos cœurs qui s’emballent et je sens ses bras qui m’enserrent doucement. Je m’enivre de son odeur, de sa douceur et le temps semble soudain s’arrêter me laissant dans une bulle de bonheur extrême.
Nous nous détachons l’un de l’autre au bout d’un long moment mais qui nous a paru si court.
- Il y a longtemps que tu es là ?
- Je suis arrivé hier soir, c’est Annie qui a organisé ça avec Fabienne.
- Ils sont sympas les parents de Flavien hein ?
- Sûr !! Et le petit « Ludo » est super, il m’a raconté ce que tu as fait pour lui. Tu sais que tu es son héros maintenant ?
- Non !! Sans déconner ?
- Si je te le dis, bon !! Si tu me présentais à tes amis maintenant ?
- (Je ris) D’accord mais il faut que tu me laisses quelques minutes seul avec eux pour que je les prépare.
- (Curieux) Que tu les prépares à quoi ?
- (Je l’embrasse très fort lui déclenchant un long frisson sur tout le corps) Mais !! À voir un si beau mec voyons !!
- (Ses yeux prennent un éclat d’azur) Ils ont déjà l’habitude tu sais.
- (Surpris) Comment ça, je ne comprends pas, tu les as déjà vus ?
- (Il rit) Non mais ils te voient toi donc plus rien ne peut les surprendre. (Je ne peux m’empêcher de rougir sous le compliment) Pfff !!! Allez viens blondinet au lieu de dire des stupidités.
Le jardin de Michel et Maryse cet après-midi-là commence à se remplir des visiteurs qui arrivent les uns derrière les autres sans s’être donné le mot, Philippe est venu assez tôt le matin restant pour dîner. Après le repas pour profiter du soleil ils s’installent sur la terrasse rejoints quelques instants plus tard par Thomas et ses parents.
Alain et Évelyne sont restés incrédules ce matin-là quand leur fils les a mis au courant pour la « DBIFC » et de son avenir prévu par Michel dans l’entreprise, ils viennent pour avoir de plus amples explications avec lui voulant s’assurer que Thomas ne se faisait pas de fausses idées sur les propos tenus par le vieil homme.
Une fois installés devant un bon café, ils écoutent éberlués les intentions de carrière qu’ils ont envers « Thom » et les raisons qui les ont poussés à prendre une telle décision. Philippe souriant devant l’incrédulité grandissante qu’il les voit ressentir au fur et à mesure qu’ils comprennent l’avenir doré qui attend leur fils. Ils se disent qu’ils n’auraient sûrement pas pu rêver mieux pour lui.
Éric depuis sa chambre les voit bien discuter et pense que c’est au sujet des prochaines vacances. Aussi tout naturellement vient se joindre à eux suivit peu de temps après par Chloé qui elle venait faire un petit coucou à ses grands-parents de cœur.
Bien sûr quand les deux jeunes gens arrivent, la conversation dévie sur des sujets moins sérieux car Michel a fait promettre aux parents de Thomas le secret absolu sur ce qu’ils viennent d’apprendre car il estime qu’il n’est pas encore temps de tout dévoiler au grand jour.
Parler des futures vacances fut donc une heureuse échappatoire et devint donc le sujet phare du moment.
- (Chloé) J’ai envoyé des demandes de brochures aux campings et nous ne devrions pas tarder à avoir des nouvelles.
- (Éric) Le hic c’est que vu combien nous serons il ne sera pas facile à cette période déjà avancée de trouver quelque chose pour autant de personnes.
- (Maryse) vous serez combien au juste ?
- (Thomas) J’ai eu « Flo » au téléphone et il m’a dit de voir pour une vingtaine de personnes car il espère que tout le monde pourra venir mais je n’en suis pas aussi sûr que lui car mon oncle n’a pas encore donné son accord pour que mes cousins puissent nous rejoindre.
- (Philippe) Ils pensent peut-être qu’ils sont trop jeunes non ?
- (Thomas) Je pense que c’est plutôt une question de finance.
- (Alain) Je sais que mon frère a actuellement quelques soucis mais je vais essayer d’aller lui parler.
- (Thomas) Au fait en parlant de ça, « Flo » m’a dit qu’il prenait la location et les repas à son compte. Vous étiez au courant ?
- (Philippe étonné) Ah bon ? Il t’a dit ça ?
- (Thomas) J’ai été autant surpris que toi mais il m’a assuré qu’il gagnait suffisamment pour se le permettre.
- (Philippe ahuri) Pourquoi il a un travail ? (Il regarde Michel) C’est quoi cette histoire, tu étais au courant ?
- (Michel amusé) Plus ou moins oui, c’est l’hôpital qui lui verse une indemnité pour le remercier du travail qu’il fait pour eux.
- (Évelyne) Il ne doit pas se rendre compte de ce que coûtent les emplacements de camping en plein été et du prix de la nourriture ou alors ils sont très généreux avec lui.
- (Michel souriant) Apparemment c’est le cas (Il leur raconte en quelques mots ce qu’il a appris de son petit-fils) mais rien n’empêche qu’on puisse l’aider un peu, qu’est-ce qui vous manquent pour cet été ?
- (Chloé) Les toiles de tentes et du matériel de camping, j’ai pu récupérer quelques trucs mais si nous sommes une vingtaine ça sera loin de suffire.
- (Thomas) J’ai mis pas mal d’argent de côté depuis que je fais mon apprentissage, c’était pour mon permis mais ça peut attendre alors nous ferons la liste de ce qui nous manque et j’irais chercher le reste.
- (Éric) On partagera alors car pour moi c’est pareil.
- (Michel heureux de les entendre s’arranger entre eux sans rien réclamer à personne) J’ai peut-être ce qu’il vous faut, j’ai un ami qui m’a dit l’autre jour qu’il possédait toujours deux grandes tentes militaires et je pense qu’il ne verra pas d’inconvénient à vous les prêter pour quelques semaines.
- (Philippe) Et moi j’ai un ami qui me doit un grand service et qui est gérant d’un camping aux pieds de la dune du Pilat, c’est là-bas que vous voulez aller je crois ? Je verrais avec lui pour qu’il vous trouve une place suffisamment grande et pas trop cher pour vous installer.
- (Chloé heureuse) Vous nous enlevez un sacré poids si ça marche, il ne restera plus qu’à trouver des couchages et des ustensiles mais ce n’est pas insurmontable.
- (Michel très sérieux) Alors vous nous laissez deux jours pour contacter nos amis et nous nous revoyons ensuite pour faire le point d’accord ?
Un oui franc et soulagé des trois amis sort de leurs lèvres en même temps suivit d’un grand sourire de reconnaissance envers Michel et Philippe.
- (Alain) Et moi je vais faire en sorte que mon frère accepte de laisser partir avec vous Mathis et Léa.
- (Thomas saute de joie et embrasse ses parents) C’est cool !! Merci p’pa.
- (Michel attendri) Bon laissez nous organiser ça les enfants et revenez après-demain d’accord ?
Les trois amis partent tout joyeux pour faire l’inventaire de ce qu’ils doivent encore trouver pour ses vacances qui s’annoncent de mieux en mieux, soulager d’un grand poids de ne plus avoir à se préoccuper du logement et de l’emplacement.
Une fois qu’ils sont partis, les adultes partent d’un grand fou rire comprenant bien que sans eux ce n’était pas gagné d’avance.
- (Maryse en regardant son mari) C’est qui ce copain dont tu parles ?
- (Michel en riant) Il ne me reste plus qu’à le trouver Hi ! Hi !
- (Philippe) Et moi à aller passer la journée là-bas pour leur trouver une place.
- (Maryse amusée) Parce que pour toi aussi cet ami était imaginaire ?
- (Philippe en haussant les épaules) Hé !!!
- (Évelyne en regardant son mari) Il ne te reste plus qu’à convaincre « Dédé » et le tour est joué.
1ere ANNEE dernier trimestre : (29 / 30) (Reims)
Quand Florian rentre à l’appartement avec son chargement, il n’y a personne aussi va-t-il directement dans sa chambre pour poser tout le barda qu’il trimballe depuis une heure et qui commence à lui peser sur les bras. Il ouvre le panier après l’avoir installé au pied de son lit et en fait sortir « Tic » et « Tac » heureux de pouvoir enfin se mouvoir à leurs aises.
Il va chercher de l’eau fraîche et en remplit les écuelles laissant ensuite les deux félins se désaltérer en les dévorant des yeux. Le bonheur qu’il ressent à avoir ses deux magnifiques siamois est immense car c’est un rêve d’enfant pour lui que de posséder ce genre d’animal et voilà qu’il se réalise grâce à cette vieille femme si gentille dont il ne connaît même pas le prénom.
Il s’installe à son bureau pour réfléchir à comment il va s’organiser avec eux pour les nourrir et les sortir afin qu’ils se sentent bien avec leur nouveau maître. Déjà voir lequel est lequel pense-t-il, aussi il se tourne vers eux et les appelle tour à tour.
- « Tic » ? Viens ici mon gars !!
Un des deux félins en entendant son nom lève la tête et vient prestement sauter sur ses genoux, l’autre les regarde attendant l’ordre d’en faire autant.
- « Tac » ? Tu peux venir aussi tu sais ?
L’animal ne se le fait pas dire deux fois et vient rejoindre son compagnon sur les genoux de son maître. Florian en les caressant remarque alors une petite différence qui lui permettra de les reconnaître maintenant. Tic a le bout des oreilles d’un noir le plus pur alors que Tac les a marron foncé.
Florian se relève doucement et va ouvrir la fenêtre sur le rebord de laquelle les félins viennent de suite le rejoindre et prendre position de part et d’autre de lui scrutant ce qui sera pour eux dorénavant leur nouveau terrain de chasse.
Le garçon les laisse à leurs observations du paysage et retourne s’asseoir ne s’occupant plus d’eux car sachant bien qu’il leur faut une certaine indépendance. Il prend un de ses livres de cours et profite de sa tranquillité pour étudier tranquillement.
Quelque temps plus tard un bruit de porte qui s’ouvre et des paroles joyeuses annoncent l’arrivée des garçons, un regard vers les siamois qui aussitôt se sont dressés et un sourire amusé apparaît sur les lèvres de Florian.
- Pas bouger !!!
Satisfait de les voir se figer tel des statues grecques, il reprend son livre et attend que ses amis se décident à venir voir s’il est rentré. Il n’a pas longtemps à attendre avant de voir la porte de la chambre s’ouvrir et les visages souriants des garçons qui constatant sa présence entrent pour venir discuter avec lui. C’est Damien qui le premier voit les animaux sur le rebord de la fenêtre.
- Tiens !!! Tu fais les brocantes maintenant ?
- (Guillaume qui suit le regard de son frère) Wouah !! Ils sont magnifiques !! On croirait des vrais.
Aurélien voit le panier et les gamelles à côté du lit de Florian et sourit en le fixant cherchant à connaître ses intentions, puis ses yeux se reportent sur les deux statues qui ornent la fenêtre. Là !! Maintenant il en est sûr, il vient de voir ciller les yeux d’un des deux chats et reste pantois de les voir aussi statufiés depuis qu’ils sont arrivés dans la chambre ses frères et lui.
- (Damien) Dis « Flo » ? Ça te dérange si j’en mets un dans ma chambre ? Ils sont trop beaux.
- Bien sûr !! Choisis celui que tu veux mais ce n’est pas certain que tu arrives à le porter.
- (Damien surpris) Pourquoi c’est si lourd que ça ?
- Heu !! Pas exactement non mais vas-y essaie !! (Ma gorge émet un son apaisant vers les deux siamois)
- (Damien ahuri) Hé !! Tu fais quoi là ? Je vois bien que ce sont des statues alors n’essaie pas de me foutre les jetons tu n’y arriveras pas.
- (Amusé) Si tu le dis, aller choisis celui qui te plaît le plus, c’est vrai que deux dans la même chambre ça fait beaucoup mais comme ils étaient vendus ensemble j’ai été obligé de prendre le lot.
Damien s’approchant des chats toujours parfaitement immobiles les regarde tour à tour et choisit « Tac » qui apparemment lui plaît plus que l’autre.
- Je prends celui-là, il me paraît plus réaliste, c’est à s’y tromper alors que l’autre moins.
- Je t’ai dit de choisir alors fais comme tu veux
Damien tend alors ses deux mains vers « Tac » qui lui saute aussitôt dans les bras, rassuré par les sons que j’ai émis vers eux peu de temps avant. Damien tout comme Guillaume d’ailleurs qui ne s’y attendaient pas poussent un cri de frayeur qui éclate Aurélien n’attendant que ça.
- (Damien) Aihhhh !!!! Bon Dieu mais qu’est-ce que c’est !!!!.
Mort de rire devant la tête qu’ils font car pour Guillaume ce n’est pas mieux.
- Nos nouveaux pensionnaires !!
Je caresse celui qui est dans les bras de Damien et qui lui lèche le visage rendant « Dami » heureux comme tout maintenant que la peur est passée.
- Lui, c’est « Tac »
Je me tourne vers Guillaume qui regarde toujours le deuxième chat immobile.
- Aller !! Tends-lui les bras !! Il ne te fera pas de mal tu sais
- Tu es sûr ?
- Mais oui vas-y !!
Guillaume comme son petit frère quelques instants plus tôt tend les bras vers le deuxième animal qui aussitôt saute dedans et comme à son frère lèche gentiment en ronronnant le visage du jeune homme qui s’illumine de bonheur.
- Lui, c’est « Tic » (Les montrant du doigt tour à tour) « Tic » « Tac »
- (Aurélien en riant) Quand tu auras fini d’imiter la comtoise tu pourras peut-être nous dire d’où ils viennent ?
1ere ANNEE dernier trimestre : (30 / 30) (Orléans)
Bastien regarde l’heure à sa montre, les garçons ne devraient plus tarder à arriver. Ils ont profité du premier week-end des grandes vacances pour inviter Florian à passer deux jours chez eux avant qu’ils ne repartent tous pour leur séjour au bord de la mer.
Ludovic est sur ses genoux et attend nerveusement lui aussi son grand frère et ses amis. Depuis qu’il a subi l’opération qui lui a sauvé la vie, il a beaucoup changé. Ses parents ne reconnaissent plus le petit garçon insouciant qu’il était avant. Ils trouvent qu’il a mûri et ses notes s‘en ressentent à l’école passant du C+ au B+ de moyenne. Ce qui les surprend autant que sa maîtresse qui les a d’ailleurs convoqués ce vendredi pour leur en parler.
Florian sort du train à la gare d’Orléans suivit de Guillaume, Flavien et Marc. Guillaume est là aussi car Aurélien et Damien partiront d’ici trois jours avec Julien et les chats en voiture alors qu’eux quatre poursuivront le voyage en train jusque Aix ou ils passeront la nuit avant de repartir avec les Aixois jusqu’au camping que Thomas lui a dit qu’ils ont trouvé grâce à Philippe.
Un petit quart d’heure de bus et les voilà devant chez Flavien, une fois les étages montés ils entrent dans l’appartement où ils sont accueillis par des cris de joie venant aussi bien du petit bout d’homme que de ses parents tout aussi heureux de les voir enfin.
Bien sûr Aléxie est là lui aussi et saute dans les bras de Marc avant même de dire bonjour aux autres. Guillaume découvre alors le fameux petit copain de Marc et sourit en pensant que décidément les couples quels qu’ils soient que forment tous ses amis jusqu’à présent sont plutôt bien appariés.
Fabienne sort de sa cuisine qu’elle n’a pas quitté de la matinée et vient embrasser tout ce petit monde heureuse de les voir souriants et en pleine forme, s’apercevant qu’ils ne se sont pas encore défaits de leurs sacs à dos elle leur indique les chambres qui seront les leurs pour passer la nuit afin qu’ils puissent se débarrasser.
- Marc tu seras chez Aléxie ce soir, ses parents ont tenu à te recevoir chez eux. Flavien, Ludovic et Guillaume dans la chambre de « Ludo » où nous avons installé un deuxième lit pour Guillaume et toi Florian tu t’installes dans la chambre de Flavien.
- (Surpris) J’aurais pu partager le lit avec Guillaume ? Ce ne serait pas la première fois et ça aurait évité de tout chambouler pour une nuit.
- (Fabienne semblant réfléchir) Tiens !! C’est vrai !! Je t’avouerais que je n’y ai pas pensé. Bah !! Maintenant que c’est installé autant rester comme ça (Elle élève légèrement la voix à la surprise des quatre garçons) Et puis ça te fera du bien d’avoir un peu d’intimité.
C’est à ce moment-là que le téléphone de Florian sonne, il regarde l’écran et sourit aux anges s’apercevant que c’est son chéri qui l’appelle.
- Allô !!
- ……….
- Pourquoi je n’ai pas de secrets pour eux tu sais ?
- ……….
Je cherche un endroit tranquille pour avoir un peu plus d’intimité et Fabienne m’indique la pièce juste derrière moi qui s’avère être la chambre de Flavien, je lui souris pour la remercier et toujours l’appareil collé à mon oreille j’entre dans la pièce baignant dans l’obscurité.
- C’est bon tu peux parler, je suis seul.
- Vraiment ?
- Oui si je te le dis !! C’est drôle j’ai l’impression que tu es tout près, le son est vraiment bon ici.
- Si tu te retournais il serait encore meilleur j’en suis sûr !! Hi ! Hi !
Mon cœur sursaute et je me retourne vivement me retrouvant nez à nez avec mon amoureux.
- « Thom » !!!!!!!!!!! Et ben ça alors !!!
- Tu peux raccrocher tu sais ?
Je lance le téléphone sur le lit et lui saute dans les bras trop heureux de le voir depuis le temps que j’attends ce moment. Mes yeux s’embuent de larmes de joie qu’il ne manque pas de voir et qui le mettent dans un état similaire au mien.
Nos lèvres se soudent alors dans un long très long baiser passionné, j’entends nos cœurs qui s’emballent et je sens ses bras qui m’enserrent doucement. Je m’enivre de son odeur, de sa douceur et le temps semble soudain s’arrêter me laissant dans une bulle de bonheur extrême.
Nous nous détachons l’un de l’autre au bout d’un long moment mais qui nous a paru si court.
- Il y a longtemps que tu es là ?
- Je suis arrivé hier soir, c’est Annie qui a organisé ça avec Fabienne.
- Ils sont sympas les parents de Flavien hein ?
- Sûr !! Et le petit « Ludo » est super, il m’a raconté ce que tu as fait pour lui. Tu sais que tu es son héros maintenant ?
- Non !! Sans déconner ?
- Si je te le dis, bon !! Si tu me présentais à tes amis maintenant ?
- (Je ris) D’accord mais il faut que tu me laisses quelques minutes seul avec eux pour que je les prépare.
- (Curieux) Que tu les prépares à quoi ?
- (Je l’embrasse très fort lui déclenchant un long frisson sur tout le corps) Mais !! À voir un si beau mec voyons !!
- (Ses yeux prennent un éclat d’azur) Ils ont déjà l’habitude tu sais.
- (Surpris) Comment ça, je ne comprends pas, tu les as déjà vus ?
- (Il rit) Non mais ils te voient toi donc plus rien ne peut les surprendre. (Je ne peux m’empêcher de rougir sous le compliment) Pfff !!! Allez viens blondinet au lieu de dire des stupidités.
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