23-11-2021, 12:25 PM
(Modification du message : 24-12-2021, 10:18 AM par Philou0033.)
Tome 8 : « AU-DELÀ DE SOI ».
Chapitre 1.
Rentrée difficile.
Une fois ce délicieux repas terminé, après avoir salué tous les invités, je rentre dans la voiture d’Yves et Arlette avec Ben. Christine et Denis vont passer la nuit chez les parents de ce dernier. Durant le chemin vers la maison des parents de mon amour, je repense à cette journée et à tout ce que j’ai vécu, les belles rencontres faites avec certains mais aussi ce pardon adressé à Roland, même que Marie a approuvé ma démarche. Je suis dans mes pensées lorsque Ben me secoue pour me dire que nous sommes arrivés à destination.
Ben me propose de prendre une douche et d’aller dormir, il remarque que je tombe de sommeil. Nous souhaitons une bonne nuit à ses parents et nous allons directement dans la salle de bain. La douche est chaude à souhait mais nous n’y restons pas trop longtemps. Une fois séchés, nous nous glissons dans le lit de Ben. Ben me caresse les cheveux et les joues, ce qui a pour effet de m’endormir en quelques minutes. Je suis si bien au chaud près de mon Ben et dans les bras de Morphée. Je suppose que Ben s’est lui aussi endormi facilement.
Le soleil brille déjà et ses rayons passent dans l’ouverture entre les deux pans des tentures de la chambre de Ben. Je sens que ce dernier me caresse les cheveux et les joues comme il l’avait fait avant de m’endormir. Je me retourne vers lui et je vois son beau sourire illuminer le visage de mon amour aux deux yeux bleus et à la chevelure blonde comme les blés. J’approche ma bouche de celle de mon bel adonis, nos lèvres se touchent, elles s’ouvrent pour laisser l’opportunité à nos langues de se rejoindre et d’entrer dans une valse merveilleuse. Nos mains caressent nos corps, nos intimités sont déjà dressées, la tension monte, nous entrons dans notre bulle. Notre baiser se fait de plus en plus appuyé, nous savourons la salive de notre amour. Puis ce sont nos doigts qui se faufilent vers l’entre cuisse. Je place ma main sous les deux pommes d’amour de Ben, elles sont recouvertes d’un duvet doux et soyeux, si agréable au touché. Puis ma main remonte le long de cette tige dressée qui n’attend qu’une chose : que je m’occupe d’elle. Ben de son côté à sa main qui caresse le périnée, sa main frôle mes deux boules avec délicatesse. Puis il saisit mon phallus, il remonte vers le gland très sensuellement. Nous nous caressons l’un l’autre, nos corps viriles durcissent encore un peu plus. Nos langues font toujours de la salade entre elles, elles sont si heureuses de s’être retrouvées. Nous séparons les deux belles langues pour reprendre notre respiration. Je plonge mon regard dans les yeux bleu océan de mon Ben. Je scrute son désir et je lui dis :
Moi : « Ben, je veux t’aimer et je veux aussi te sentir en moi. Je veux que tu me fasses l’amour !
Ben : Moi aussi je veux t’aimer, te sentir en moi. Aimons-nous mon Phil, sans artifice !
Moi : Oui Ben aimons-nous, naturellement ! Je t’aime »
Ayant une entière confiance entre nous, nous savons que nous pouvons nous aimer sans préservatif. Nous prenons néanmoins du gel. Je prépare donc l’entrée de la grotte d’amour de Ben. Mon sexe est bandé au maximum, je le présente au niveau de la rosette si accueillante. Puis doucement, tendrement mon pénis pénètre le fondement de Ben, lequel soupire d’aise. Une fois placé au fond de cette cavité, je commence mes mouvements de va et vient, je sens Ben frémir, il savoure ce moment. Tous ses sens sont en éveil. Il ferme les yeux en ressentant tout le plaisir qui l’envahit, il râle de bonheur. Puis de mon côté, je ralentis le rythme, pour sentir le plus longtemps possible mon phallus glisser dans cette gaine si chaude. Ben sent bien que je veux rester le plus longtemps possible en lui, il semble accueillir avec joie les prolongations. Puis l’excitation étant presque à son paroxysme, j’accélère les mouvements et je sens que mon orgasme n’est pas loin, mon bas ventre brûle de bonheur et je me laisse envahir par une chaleur intense, en éjaculant dans la caverne de Ben. Nous sommes couverts de sueur. Je me retire pour me coucher sur Ben et ensuite l’embrasser.
Quelques minutes plus tard, je laisse Ben prendre l’initiative de m’aimer. Il me prépare la collerette avec du gel. Il me demande de mettre mes jambes sur ses épaules et il présente son sexe à l’entrée de mon antre de joie. Je sens que son gland force le passage avec délicatesse, puis sa tige de chair pénètre mon anus. Je sens bien le passage de cette barre qui vient se placer jusqu’au fond de ma caverne. Puis quelle merveille de sentir les va et vient dans mon fondement, je râle de bonheur. Ben s’active pour me faire ressentir le plus de plaisir possible. Son boute joie va et vient dans mon fourreau. Je sens que Ben va arriver au point de non-retour, je sais qu’il va inonder mes entrailles de sa sève d’amour. Comme de fait, je sens que Ben se contracte, puis ce sont les jets de sperme qui s’écrasent au fond de la grotte. Quel bonheur. Je vois Ben sourire de bonheur. Il quitte alors à regret ce lieu si chaud et il s’affale à côté de moi, fatigué, mais heureux.
Nous nous disons des « Je t’aime », nous sommes heureux, nous nous aimons et nous venons de nous le prouver. Nos lèvres se retrouvent une nouvelle fois pour notre plus grand plaisir.
Nous essuyons nos anus qui laisse échapper nos sèves. Puis nous décidons de prendre une bonne douche.
Nous sommes habillés, le soleil brille, le temps de cette fin août est encore très beau. Yves et Arlette ont dressé la table du déjeuner sur la terrasse. Une odeur de café chaud flotte dans l’air ainsi qu’un relent de cacao. Voilà Yves qui revient de la boulangerie, il a les bras chargés de deux sacs, l’un contenant des pistolets (petits pains individuels) et l’autre des croissants et des petits-pains au chocolat. La table est chargée de confitures, de chocolat à tartiner, d’un plateau de fromage, d’une assiette de charcuteries, de yaourts et autres fromages frais avec des radis et des petits oignons en bottes. Il y a donc du café, du chocolat chaud, des jus de fruits. Que demander de plus ! Nous attendons le retour de Christine et Denis. Les voilà, nous allons passer à table. Je fais la remarque à Arlette en lui disant :
Moi : « Arlette, petite question, il y a cinq places de trop autour de la table, on attend encore quelqu’un ?
Arl : Bien vu Phil, oui, oh, j’entends une voiture se garer devant la maison.
Moi : Je ne veux pas être indiscret, mais ne serait-ce pas mes parents ?
Arl : Décidément Phil on ne peut rien te cacher !
Moi : En quel honneur ?
Arl : Comme ça, juste parce que nous en avions envie !
Ben : Tu sais Phil, nos parents, les miens et les tiens sont particuliers, tu n’avais pas remarqué ?
Moi : Oui Ben, ils sont cachotiers !
Yve : Mais non, c’est parce qu’on vous aiment !
Ben : Merci Papa. »
Mes parents ainsi que Anne, Jean et l’oncle Pierre arrivent. Nous leur disons bonjour et enfin nous prenons tous place à table. Je n’en reviens pas de cette entente entre nos deux familles. Quand je pense à certains de nos amis qui ne connaissent pas ce genre de plaisir d’être ensemble en famille, parce que leurs parents sont divorcés ou séparés, ou bien encore malade ou même renfermés sur eux même. Ben remarque que je suis dans mes pensées. Il me demande comment je vais. Je lui explique ce qui me chagrine un peu.
Ben me dit qu’il me comprend, que je suis toujours occupé à songer aux autres avant de songer à moi et qu’il trouve que c’est très altruiste comme position. Puis il me signale qu’il pense qu’il voudrait peut-être faire des études d’assistant social dans un an, à l’issue de son cursus secondaire, en vue de venir en aide aux autres.
Je pense que Ben serait tout désigné pour ce genre de job. Il est très à l’écoute des autres lui aussi, mais peut-être plus soucieux de faire le mieux possible, car moi je suis trop sensible et je prendrai peut-être la mauvaise décision.
Nous mangeons d’un bon appétit. Je me demande bien pourquoi nous sommes ainsi tous réunis. Il doit y avoir quelque chose qui se trame dans notre dos. Bon nous verrons bien. Je ressers du café à ceux qui en désirent, Ben fait la même chose avec le chocolat chaud.
Maman et Arlette demandent le silence. Elles prennent la parole l’une après l’autre. C’est maman qui commence :
Jac : « Voilà les garçons, je parle de Benoît et de Phil ! Voilà, les vacances sont finies, la rentrée des classes c’est déjà demain. Nous savons que vous vous aimez et nous en sommes très heureuses, de même que les papas.
Vér : Oui, comme Jacqueline vient de vous le dire, c’est « l’année », votre dernière année en humanité et c’est la plus importante, celle qui ouvre aux études supérieures. Alors nos deux familles nous voulons que vous réussissiez tous les deux !
Jac : Il va falloir parfois faire des choix en fonction de la priorité des échéances scolaires tout en vous laissant du temps pour vous retrouver. Il ne faut pas oublier, non plus, cette nouvelle année chez les scouts, au JER.
Vér : Nous vous proposons de vous voir les week-ends ainsi que durant une partie de vacances scolaire, à moins de devoir consacrer une bonne partie de ces congés à l’étude.
Jac : Nous savons que vous êtes des jeunes gens pleins de bon sens et donc que vous aurez l’attention attirée par vos études sans pour autant faire l’impasse sur votre « amour » que nous savons très sincère !
Vér : Voilà, la balle est dans votre camp, vous êtes assez matures pour prendre de vous-même les bonnes décisions le moment venu.
Ben et moi nous nous regardons, nous observons aussi nos parents et il nous semble que ce qui nous est proposé entre très bien dans un modus vivendi en vue d’obtenir chacun notre diplôme de fin d’études secondaires. Je prends alors la parole :
Moi : Merci de nous considérer comme deux jeunes conscients et assez intelligents pour savoir que cette dernière année d’humanité est la plus importante. Nous savons que nous allons devoir faire des concessions pour prendre le temps d’étudier le mieux possible et que notre relation sera toujours ce qu’elle est, et que nous nous verrons probablement moins souvent.
Ben : Nous en sommes très conscients. Nous en avons parlé il y a quelques jours et cela nous semble une très bonne chose que de privilégier nous études avant le reste. Puis nous aurons assez de temps pour nous voir et profiter alors de ces moments pour nous retrouver.
Moi : Soyez tous les quatre rassurés, nous sommes assez matures, comme tu le disais Véronique, pour prendre les bonnes décisions.
Ben : Oui maman, nous aurons assez de plomb dans la cervelle pour faire la part des choses et privilégier nos études !
Vér : Vous m’en voyez très heureuse.
Jac : C’est la même chose pour moi et vos pères, nous vous faisons entièrement confiance.
Ben et moi : Merci !
Yve : Je propose que nous allions nous balader en forêt de Soignes, le temps s’y prête volontiers.
Tous : Très bonne idée. »
Nos deux familles réunies partent pour une longue et belle balade dans ce très bel espace vert de la périphérie bruxelloise. C’est l’occasion de faire quelque chose tous ensemble. Nos parents ont eu une très bonne idée que de prévoir cette sortie. Le soleil est au rendez-vous, la nature est toujours très belle. Certains arbres commencent déjà à jaunir un peu. Bien entendu l’été touche à sa fin et les premières nuits plus froides s’annoncent ainsi que les brumes matinales. Nous savourons cet instant passé en famille.
Chapitre 1.
Rentrée difficile.
Une fois ce délicieux repas terminé, après avoir salué tous les invités, je rentre dans la voiture d’Yves et Arlette avec Ben. Christine et Denis vont passer la nuit chez les parents de ce dernier. Durant le chemin vers la maison des parents de mon amour, je repense à cette journée et à tout ce que j’ai vécu, les belles rencontres faites avec certains mais aussi ce pardon adressé à Roland, même que Marie a approuvé ma démarche. Je suis dans mes pensées lorsque Ben me secoue pour me dire que nous sommes arrivés à destination.
Ben me propose de prendre une douche et d’aller dormir, il remarque que je tombe de sommeil. Nous souhaitons une bonne nuit à ses parents et nous allons directement dans la salle de bain. La douche est chaude à souhait mais nous n’y restons pas trop longtemps. Une fois séchés, nous nous glissons dans le lit de Ben. Ben me caresse les cheveux et les joues, ce qui a pour effet de m’endormir en quelques minutes. Je suis si bien au chaud près de mon Ben et dans les bras de Morphée. Je suppose que Ben s’est lui aussi endormi facilement.
Le soleil brille déjà et ses rayons passent dans l’ouverture entre les deux pans des tentures de la chambre de Ben. Je sens que ce dernier me caresse les cheveux et les joues comme il l’avait fait avant de m’endormir. Je me retourne vers lui et je vois son beau sourire illuminer le visage de mon amour aux deux yeux bleus et à la chevelure blonde comme les blés. J’approche ma bouche de celle de mon bel adonis, nos lèvres se touchent, elles s’ouvrent pour laisser l’opportunité à nos langues de se rejoindre et d’entrer dans une valse merveilleuse. Nos mains caressent nos corps, nos intimités sont déjà dressées, la tension monte, nous entrons dans notre bulle. Notre baiser se fait de plus en plus appuyé, nous savourons la salive de notre amour. Puis ce sont nos doigts qui se faufilent vers l’entre cuisse. Je place ma main sous les deux pommes d’amour de Ben, elles sont recouvertes d’un duvet doux et soyeux, si agréable au touché. Puis ma main remonte le long de cette tige dressée qui n’attend qu’une chose : que je m’occupe d’elle. Ben de son côté à sa main qui caresse le périnée, sa main frôle mes deux boules avec délicatesse. Puis il saisit mon phallus, il remonte vers le gland très sensuellement. Nous nous caressons l’un l’autre, nos corps viriles durcissent encore un peu plus. Nos langues font toujours de la salade entre elles, elles sont si heureuses de s’être retrouvées. Nous séparons les deux belles langues pour reprendre notre respiration. Je plonge mon regard dans les yeux bleu océan de mon Ben. Je scrute son désir et je lui dis :
Moi : « Ben, je veux t’aimer et je veux aussi te sentir en moi. Je veux que tu me fasses l’amour !
Ben : Moi aussi je veux t’aimer, te sentir en moi. Aimons-nous mon Phil, sans artifice !
Moi : Oui Ben aimons-nous, naturellement ! Je t’aime »
Ayant une entière confiance entre nous, nous savons que nous pouvons nous aimer sans préservatif. Nous prenons néanmoins du gel. Je prépare donc l’entrée de la grotte d’amour de Ben. Mon sexe est bandé au maximum, je le présente au niveau de la rosette si accueillante. Puis doucement, tendrement mon pénis pénètre le fondement de Ben, lequel soupire d’aise. Une fois placé au fond de cette cavité, je commence mes mouvements de va et vient, je sens Ben frémir, il savoure ce moment. Tous ses sens sont en éveil. Il ferme les yeux en ressentant tout le plaisir qui l’envahit, il râle de bonheur. Puis de mon côté, je ralentis le rythme, pour sentir le plus longtemps possible mon phallus glisser dans cette gaine si chaude. Ben sent bien que je veux rester le plus longtemps possible en lui, il semble accueillir avec joie les prolongations. Puis l’excitation étant presque à son paroxysme, j’accélère les mouvements et je sens que mon orgasme n’est pas loin, mon bas ventre brûle de bonheur et je me laisse envahir par une chaleur intense, en éjaculant dans la caverne de Ben. Nous sommes couverts de sueur. Je me retire pour me coucher sur Ben et ensuite l’embrasser.
Quelques minutes plus tard, je laisse Ben prendre l’initiative de m’aimer. Il me prépare la collerette avec du gel. Il me demande de mettre mes jambes sur ses épaules et il présente son sexe à l’entrée de mon antre de joie. Je sens que son gland force le passage avec délicatesse, puis sa tige de chair pénètre mon anus. Je sens bien le passage de cette barre qui vient se placer jusqu’au fond de ma caverne. Puis quelle merveille de sentir les va et vient dans mon fondement, je râle de bonheur. Ben s’active pour me faire ressentir le plus de plaisir possible. Son boute joie va et vient dans mon fourreau. Je sens que Ben va arriver au point de non-retour, je sais qu’il va inonder mes entrailles de sa sève d’amour. Comme de fait, je sens que Ben se contracte, puis ce sont les jets de sperme qui s’écrasent au fond de la grotte. Quel bonheur. Je vois Ben sourire de bonheur. Il quitte alors à regret ce lieu si chaud et il s’affale à côté de moi, fatigué, mais heureux.
Nous nous disons des « Je t’aime », nous sommes heureux, nous nous aimons et nous venons de nous le prouver. Nos lèvres se retrouvent une nouvelle fois pour notre plus grand plaisir.
Nous essuyons nos anus qui laisse échapper nos sèves. Puis nous décidons de prendre une bonne douche.
Nous sommes habillés, le soleil brille, le temps de cette fin août est encore très beau. Yves et Arlette ont dressé la table du déjeuner sur la terrasse. Une odeur de café chaud flotte dans l’air ainsi qu’un relent de cacao. Voilà Yves qui revient de la boulangerie, il a les bras chargés de deux sacs, l’un contenant des pistolets (petits pains individuels) et l’autre des croissants et des petits-pains au chocolat. La table est chargée de confitures, de chocolat à tartiner, d’un plateau de fromage, d’une assiette de charcuteries, de yaourts et autres fromages frais avec des radis et des petits oignons en bottes. Il y a donc du café, du chocolat chaud, des jus de fruits. Que demander de plus ! Nous attendons le retour de Christine et Denis. Les voilà, nous allons passer à table. Je fais la remarque à Arlette en lui disant :
Moi : « Arlette, petite question, il y a cinq places de trop autour de la table, on attend encore quelqu’un ?
Arl : Bien vu Phil, oui, oh, j’entends une voiture se garer devant la maison.
Moi : Je ne veux pas être indiscret, mais ne serait-ce pas mes parents ?
Arl : Décidément Phil on ne peut rien te cacher !
Moi : En quel honneur ?
Arl : Comme ça, juste parce que nous en avions envie !
Ben : Tu sais Phil, nos parents, les miens et les tiens sont particuliers, tu n’avais pas remarqué ?
Moi : Oui Ben, ils sont cachotiers !
Yve : Mais non, c’est parce qu’on vous aiment !
Ben : Merci Papa. »
Mes parents ainsi que Anne, Jean et l’oncle Pierre arrivent. Nous leur disons bonjour et enfin nous prenons tous place à table. Je n’en reviens pas de cette entente entre nos deux familles. Quand je pense à certains de nos amis qui ne connaissent pas ce genre de plaisir d’être ensemble en famille, parce que leurs parents sont divorcés ou séparés, ou bien encore malade ou même renfermés sur eux même. Ben remarque que je suis dans mes pensées. Il me demande comment je vais. Je lui explique ce qui me chagrine un peu.
Ben me dit qu’il me comprend, que je suis toujours occupé à songer aux autres avant de songer à moi et qu’il trouve que c’est très altruiste comme position. Puis il me signale qu’il pense qu’il voudrait peut-être faire des études d’assistant social dans un an, à l’issue de son cursus secondaire, en vue de venir en aide aux autres.
Je pense que Ben serait tout désigné pour ce genre de job. Il est très à l’écoute des autres lui aussi, mais peut-être plus soucieux de faire le mieux possible, car moi je suis trop sensible et je prendrai peut-être la mauvaise décision.
Nous mangeons d’un bon appétit. Je me demande bien pourquoi nous sommes ainsi tous réunis. Il doit y avoir quelque chose qui se trame dans notre dos. Bon nous verrons bien. Je ressers du café à ceux qui en désirent, Ben fait la même chose avec le chocolat chaud.
Maman et Arlette demandent le silence. Elles prennent la parole l’une après l’autre. C’est maman qui commence :
Jac : « Voilà les garçons, je parle de Benoît et de Phil ! Voilà, les vacances sont finies, la rentrée des classes c’est déjà demain. Nous savons que vous vous aimez et nous en sommes très heureuses, de même que les papas.
Vér : Oui, comme Jacqueline vient de vous le dire, c’est « l’année », votre dernière année en humanité et c’est la plus importante, celle qui ouvre aux études supérieures. Alors nos deux familles nous voulons que vous réussissiez tous les deux !
Jac : Il va falloir parfois faire des choix en fonction de la priorité des échéances scolaires tout en vous laissant du temps pour vous retrouver. Il ne faut pas oublier, non plus, cette nouvelle année chez les scouts, au JER.
Vér : Nous vous proposons de vous voir les week-ends ainsi que durant une partie de vacances scolaire, à moins de devoir consacrer une bonne partie de ces congés à l’étude.
Jac : Nous savons que vous êtes des jeunes gens pleins de bon sens et donc que vous aurez l’attention attirée par vos études sans pour autant faire l’impasse sur votre « amour » que nous savons très sincère !
Vér : Voilà, la balle est dans votre camp, vous êtes assez matures pour prendre de vous-même les bonnes décisions le moment venu.
Ben et moi nous nous regardons, nous observons aussi nos parents et il nous semble que ce qui nous est proposé entre très bien dans un modus vivendi en vue d’obtenir chacun notre diplôme de fin d’études secondaires. Je prends alors la parole :
Moi : Merci de nous considérer comme deux jeunes conscients et assez intelligents pour savoir que cette dernière année d’humanité est la plus importante. Nous savons que nous allons devoir faire des concessions pour prendre le temps d’étudier le mieux possible et que notre relation sera toujours ce qu’elle est, et que nous nous verrons probablement moins souvent.
Ben : Nous en sommes très conscients. Nous en avons parlé il y a quelques jours et cela nous semble une très bonne chose que de privilégier nous études avant le reste. Puis nous aurons assez de temps pour nous voir et profiter alors de ces moments pour nous retrouver.
Moi : Soyez tous les quatre rassurés, nous sommes assez matures, comme tu le disais Véronique, pour prendre les bonnes décisions.
Ben : Oui maman, nous aurons assez de plomb dans la cervelle pour faire la part des choses et privilégier nos études !
Vér : Vous m’en voyez très heureuse.
Jac : C’est la même chose pour moi et vos pères, nous vous faisons entièrement confiance.
Ben et moi : Merci !
Yve : Je propose que nous allions nous balader en forêt de Soignes, le temps s’y prête volontiers.
Tous : Très bonne idée. »
Nos deux familles réunies partent pour une longue et belle balade dans ce très bel espace vert de la périphérie bruxelloise. C’est l’occasion de faire quelque chose tous ensemble. Nos parents ont eu une très bonne idée que de prévoir cette sortie. Le soleil est au rendez-vous, la nature est toujours très belle. Certains arbres commencent déjà à jaunir un peu. Bien entendu l’été touche à sa fin et les premières nuits plus froides s’annoncent ainsi que les brumes matinales. Nous savourons cet instant passé en famille.