21-11-2021, 05:39 PM
Chers amis lecteurs, voici une nouvelle petite suite
On ne pouvait rêver de meilleures conditions : le soleil dardait ses rayons qui se faufilaient au travers des branches des arbres pour se refléter dans ma piscine et un effet de loupe tombait exactement sur le lit de mousse sur lequel nous allions nous asseoir. Au-delà des arbres, on devinait les montagnes toujours couvertes de neige et de glace qui se détachaient dans le ciel bleu. L'endroit était véritablement idyllique, c'était un appel à l'amour quel qu'il soit, masculin ou féminin. Je regardais Stefano pour constater que lui également était comme envoûté ce qui me fit plaisir : nous étions à l'unisson par un sentiment que je percevais sans parvenir à y mettre un nom. Je voulais enregistrer ce moment dans ma mémoire aussi je fermais les yeux. Mon corps était présent mais mon esprit vagabondait à la recherche de je ne sais quoi, peut-être d'un baiser donné par un être mythologique ou par une étoile tombant du ciel. Je me sentais dans un état second, je me cramponnais à un élément stable pour m'empêcher de tomber, j'avais peur, le moment magique, mon cœur s'emballait, je ne sentais plus mes jambes qui ne pouvaient plus me porter et j'étais allongé sur un tapis aussi doux qu'un nuage. Le bruit d'une cascade attira mon attention, j'ouvris un œil, je voulus parler mais j'en fus empêché par quelque chose de velouté, d'une douce chaleur. Stefano, couché à côté de moi, me tenait une main, il avait ses lèvres sur les miennes qui s'entrouvraient : il m'embrassait tout en murmurant "Matthieu, j'aime ton corps". Il me serrait contre lui et je me laissais faire. Je le prenais contre moi et il murmurait "Matthieu, veux-tu faire un bout, un bout de chemin avec moi ?"
Nous sommes retombés ensemble sur terre, nous nous regardions avec une rare intensité et le brillant de nos yeux était une réponse suffisante à laquelle toute parole n'aurait rien ajouté.
Nous avons commencé à nous déshabiller et lorsque nous nous nous apprêtions à entrer dans l'eau avec nos slips, je m'approchais de Stefano et c'est moi qui très lentement pris l'élastique de son vêtement ; dans un même mouvement, il en fit de même avec le mien et nous nous sommes retrouvés totalement nus avec nos sexes qui pendaient sagement. Même pour moi l'eau était glacée mais néanmoins je me trempais entièrement tenant la main de mon ami que j'entraînais bien malgré lui il est vrai mais lorsque nous avons resurgi de l'eau je lui dis tout simplement "C'est la réponse à ta question de tout à l'heure "oui, nous ferons un long bout de chemin ensemble, quelques que puissent être les difficultés".
La marche, l'émotion et notre baignade nous rappelèrent que nous avions faim et que grâce à Gino nous allions pouvoir nous délecter des mets qu'il avait préparés pour nous. Semblablement à tous les repas que nous avons pris chez Gino nous nous sommes régalés avec nos sandwichs sans parler de l'excellent vin de la région de Coire, même si ce n'est pas un grand vin mais qui s'accorde parfaitement à la cuisine locale. La petite herbe est très tentante et nous nous allongeons, toujours nus car je sais que jamais personne ne vient dans cet endroit loin de tout. Les rayons du soleil jouent sur notre corps au gré du mouvement des feuilles qui s'agitent avec la légère brise.
Nous nous endormons. C'est un léger murmure qui commence à nous sortir de notre sommeil réparateur. J'ouvre un œil et je vois cinq à six jeunes adolescents en train de se débarrasser de leur maillot ou polo lorsque l'un d'entre eux s'approche timidement
- Est-ce que cela vous dérange si nous enlevons nos slips car quand nous venons ici nous avons l'habitude de nous baigner à poil ?
- Est-ce que vous venez souvent dans cet endroit ?
- Oh oui ! nous aimons bien car nous sommes toujours seuls et nous pouvons faire ce dont nous avons envie !
- Tu vois bien dans quelle tenue nous sommes mon ami et moi : alors, bien sûr, faites comme vous avez envie, comme si nous n'étions pas là
- Et vous, vous venez souvent ici ?
- Hélas non, la dernière fois c'était il y a une dizaine d'années, lorsque j'étais interne au collège. C'est un lieu plein de souvenirs pour moi, c'est pourquoi je voulais que mon compagnon le connaisse
- Vous aviez alors notre âge, vous vous étiez aussi baignés tout nus ?
- Oui, bien sûr
Fabrinus, c'était le prénom - typiquement romanche - du jeune garçon, avait rejoint ses amis qui avaient déjà commencé de se dévêtir complètement dévoilant de superbes corps bronzés par le soleil. Ils ne s'occupaient plus de nous, riant, s'amusant de leur nudité parfaitement sage. Il faut dire que la langue qu'ils utilisaient était la mienne jusqu'à mon départ de la vallée et qu'aujourd'hui encore je rêve dans cet idiome : je n'avais donc aucun problème pour saisir leurs remarques parfois salaces et je riais par avance lorsqu'ils sauraient que j'ai tout compris. Deux d'entre-eux avaient commencé une lutte toute amicale, leurs jambes s'entremêlaient, leurs sexes s'excitaient et à un moment il nous fut même donné d'admirer un admirable petit cul avec sa raie.
Stefano et moi étions comme moi fascinés par le spectacle qui nous était offert.
Depuis un moment la bande jouait dans l'eau et soudain Fabrinus vint vers nous en courant, il nous prit par la main pour nous entraîner dans ce bassin naturel où, à peine étions-nous mouillés, les jeunes se jetèrent sur nous pour nous faire participer à leurs jeux. Bientôt ce fut une immense partie de rires, de têtes sous l'eau, de bites saisies involontairement, de caresses, de lobes fessiers écartelés au gré des empoignades. Mais l'eau restait malgré tout terriblement froide et tous les corps commençaient à prendre des teintes bleues ou rouges, les dents claquaient de froid. Tout le monde sortit et se précipita sur les linges pour sécher la personne la plus proche. C'est ainsi que je vis Fabrinus frotter énergiquement Stefano, alors que j'étais en train d'essuyer un véritable éphèbe et qu'un troisième s'appliquait sur mes jambes et mon entre-jambe. Tout cela dans une joyeuse ambiance, sans aucune équivoque ce qui n'empêchait pas que pratiquement toutes les bites étaient en légère érection, sauf un qui devait avoir une ou deux années de plus que ses copains et qui lui affichait ostensiblement une sérieuse raideur dont tous s'amusaient, mais sans méchanceté, certains avec un brin d'envie. Je ressentais cette envie notamment chez Fabrinus à qui je dis, sans réfléchir en romanche que son tour viendrait bientôt, qu'il ne fallait pas qu'il s'inquiète. Je le vis alors soudain virer au rouge écarlate
- Mais alors tu as tout compris ce que nous disions entre nous, même les remarques sur vos sexes ?
- Oui, bien sûr et cela m'a bien fait rire de vous entendre, je me suis cru à des années en arrière car tu sais vos plaisanteries ne sont guère différentes des nôtres
- Oui, peut-être mais c'est la honte quand même…
- Fabrinus, s'il te plaît tu ne dois pas être gêné ni tes amis. J'ai eu au contraire un grand plaisir à vous voir si spontanés.
Sur ces paroles, je les ai regardés tranquillement et leur ai fait un petit laïus dans leur, dans notre langue maternelle. Je leur ai brièvement raconté ma vie dans cette vallée que je chéris plus que tout. Ils avaient l'air surpris car, me dirent-ils, les choses avaient bien changé mais il y avait dans la population un fort courant pour revenir à la situation antérieure. Il est clair que la modernité n'arrive que péniblement dans cette région reculée, difficile d'accès et que ses habitants n'apprécient pas tellement les changements.
Après cet échange, les ados sont retournés se baigner alors que Stefano et moi restions sagement assis à les regarder. Il faut dire que le spectacle était vraiment beau, voir ces corps nus et musclés était un véritable plaisir surtout avec les reflets de l'eau qui, par moments, modifiaient l'image véritable de ce qu'ils étaient. Lorsqu'ils se décidèrent à revenir sur terre, Stefano se leva spontanément pour leur apporter les linges et profiter de les essuyer vigoureusement. Contrairement à la première expérience nous n'épargnâmes aucune région de leur corps juvénile et même les parties intimes furent séchées. Personne ne protesta mais la plus part manifestait un début d'érection. Ils n'en étaient que plus beaux avec cette ingénuité qu'ils avaient de ne pas se cacher ou de faire ceux qui sont gênés. Heureusement que Stefano et moi nous étions rhabillés car l'un et l'autre nous sentions dans nos slips une franche barre. Seul Fabrinus se méfia car il eut un petit sourire en considérant nos entre-jambes. En voilà un qui est franchement dégourdi et qui promet !
Le repas préparé par l'épouse de Gino était une fois de plus excellent et la soirée se déroula le plus agréablement du monde. Tout en discutant nous avons narré notre journée et la rencontre avec nos ados sans esquiver le plaisir que nous avions eu à jouer avec eux, à discuter et à participer à la séance de séchage. C'est à ce moment que, incidemment, nous apprîmes que Fabrinus était un garçon remarquablement intelligent mais qu'il avait malheureusement perdu ses parents dans un accident de voiture et que c'était son grand-père, âgé, qui faisait tout son possible pour l'élever et lui faire suivre des études.
Il se faisait tard et tout le monde regagna sa chambre. Depuis la séance de séchage, il me semblait que Stefano était un peu songeur, comme absent du moment présent. Mentalement je m'étais préparé à une séance de câlins et je m'en réjouissais, j'allais enfin pouvoir découvrir tout ce que peut apporter un véritable amour réciproque entre deux garçons. Je regardais le corps nu de mon ami, j'admirais les petites pointes de ses seins, je contemplais l'élégance de son nombril et le fin duvet qui descendait vers son bas-ventre et vers son sexe, moins vigoureux que je l'aurais souhaité. Ses testicules pendaient harmonieusement. Sans être un Adonis, Stefano était tout simplement plaisant à contempler. Lorsqu'il se pencha pour ramasser les pièces de monnaie tombées de sa poche, se mettant même à quatre pattes pour ramener une pièce ayant roulé sous le lit, j'eus tout loisir d'admirer son cul, formé de deux lobes que je devinais durs, séparés par une raie à la ligne bien dessinée avec, une collerette comme je les aimais, vierge de poils et de la même couleur que la peau qui l'entourait. Il me sembla même percevoir un petit spasme entrouvrant sur son intimité, mais je n'en étais pas sûr !
Dans le lit, il se mit sur le bord et lorsque je me rapprochais de lui, il me dit sèchement
- Non, s'il te plait, pas ce soir !
- Mais pourquoi, nous avons eu une belle journée avec des moments très forts que nous avons partagés ?
- Oui, je sais mais je ne me sens pas prêt
- Qu'est-ce que tu veux dire ? J'ai simplement envie d'être contre toi, de sentir ta chaleur, de respirer l'odeur qui est la tienne, de…
- Non je t'en prie, je ne suis pas prêt, tout va trop vite
- Mais nous pouvons très bien ne rien faire, simplement être ensemble
- [plus fermement et d'une voix dure] N'insiste pas, j'ai encore des choses à régler
- Comme tu veux, mais je ne te comprends pas, vraiment pas. Est-ce que tu regrettes cette journée ?
- L'endroit était superbe.
Et sur cette petite phrase, il se tourna contre le mur. J'étais effondré, tout mon monde s'écroulait d'un seul coup. Je ne comprenais plus rien, aucun indice ne m'avait préparé à cette soudaine indifférence. Avais-je été à tel point aveugle que je n'avais pas remarqué son mal-être ? Était-ce momentané ou plus profond ?
On ne pouvait rêver de meilleures conditions : le soleil dardait ses rayons qui se faufilaient au travers des branches des arbres pour se refléter dans ma piscine et un effet de loupe tombait exactement sur le lit de mousse sur lequel nous allions nous asseoir. Au-delà des arbres, on devinait les montagnes toujours couvertes de neige et de glace qui se détachaient dans le ciel bleu. L'endroit était véritablement idyllique, c'était un appel à l'amour quel qu'il soit, masculin ou féminin. Je regardais Stefano pour constater que lui également était comme envoûté ce qui me fit plaisir : nous étions à l'unisson par un sentiment que je percevais sans parvenir à y mettre un nom. Je voulais enregistrer ce moment dans ma mémoire aussi je fermais les yeux. Mon corps était présent mais mon esprit vagabondait à la recherche de je ne sais quoi, peut-être d'un baiser donné par un être mythologique ou par une étoile tombant du ciel. Je me sentais dans un état second, je me cramponnais à un élément stable pour m'empêcher de tomber, j'avais peur, le moment magique, mon cœur s'emballait, je ne sentais plus mes jambes qui ne pouvaient plus me porter et j'étais allongé sur un tapis aussi doux qu'un nuage. Le bruit d'une cascade attira mon attention, j'ouvris un œil, je voulus parler mais j'en fus empêché par quelque chose de velouté, d'une douce chaleur. Stefano, couché à côté de moi, me tenait une main, il avait ses lèvres sur les miennes qui s'entrouvraient : il m'embrassait tout en murmurant "Matthieu, j'aime ton corps". Il me serrait contre lui et je me laissais faire. Je le prenais contre moi et il murmurait "Matthieu, veux-tu faire un bout, un bout de chemin avec moi ?"
Nous sommes retombés ensemble sur terre, nous nous regardions avec une rare intensité et le brillant de nos yeux était une réponse suffisante à laquelle toute parole n'aurait rien ajouté.
Nous avons commencé à nous déshabiller et lorsque nous nous nous apprêtions à entrer dans l'eau avec nos slips, je m'approchais de Stefano et c'est moi qui très lentement pris l'élastique de son vêtement ; dans un même mouvement, il en fit de même avec le mien et nous nous sommes retrouvés totalement nus avec nos sexes qui pendaient sagement. Même pour moi l'eau était glacée mais néanmoins je me trempais entièrement tenant la main de mon ami que j'entraînais bien malgré lui il est vrai mais lorsque nous avons resurgi de l'eau je lui dis tout simplement "C'est la réponse à ta question de tout à l'heure "oui, nous ferons un long bout de chemin ensemble, quelques que puissent être les difficultés".
La marche, l'émotion et notre baignade nous rappelèrent que nous avions faim et que grâce à Gino nous allions pouvoir nous délecter des mets qu'il avait préparés pour nous. Semblablement à tous les repas que nous avons pris chez Gino nous nous sommes régalés avec nos sandwichs sans parler de l'excellent vin de la région de Coire, même si ce n'est pas un grand vin mais qui s'accorde parfaitement à la cuisine locale. La petite herbe est très tentante et nous nous allongeons, toujours nus car je sais que jamais personne ne vient dans cet endroit loin de tout. Les rayons du soleil jouent sur notre corps au gré du mouvement des feuilles qui s'agitent avec la légère brise.
Nous nous endormons. C'est un léger murmure qui commence à nous sortir de notre sommeil réparateur. J'ouvre un œil et je vois cinq à six jeunes adolescents en train de se débarrasser de leur maillot ou polo lorsque l'un d'entre eux s'approche timidement
- Est-ce que cela vous dérange si nous enlevons nos slips car quand nous venons ici nous avons l'habitude de nous baigner à poil ?
- Est-ce que vous venez souvent dans cet endroit ?
- Oh oui ! nous aimons bien car nous sommes toujours seuls et nous pouvons faire ce dont nous avons envie !
- Tu vois bien dans quelle tenue nous sommes mon ami et moi : alors, bien sûr, faites comme vous avez envie, comme si nous n'étions pas là
- Et vous, vous venez souvent ici ?
- Hélas non, la dernière fois c'était il y a une dizaine d'années, lorsque j'étais interne au collège. C'est un lieu plein de souvenirs pour moi, c'est pourquoi je voulais que mon compagnon le connaisse
- Vous aviez alors notre âge, vous vous étiez aussi baignés tout nus ?
- Oui, bien sûr
Fabrinus, c'était le prénom - typiquement romanche - du jeune garçon, avait rejoint ses amis qui avaient déjà commencé de se dévêtir complètement dévoilant de superbes corps bronzés par le soleil. Ils ne s'occupaient plus de nous, riant, s'amusant de leur nudité parfaitement sage. Il faut dire que la langue qu'ils utilisaient était la mienne jusqu'à mon départ de la vallée et qu'aujourd'hui encore je rêve dans cet idiome : je n'avais donc aucun problème pour saisir leurs remarques parfois salaces et je riais par avance lorsqu'ils sauraient que j'ai tout compris. Deux d'entre-eux avaient commencé une lutte toute amicale, leurs jambes s'entremêlaient, leurs sexes s'excitaient et à un moment il nous fut même donné d'admirer un admirable petit cul avec sa raie.
Stefano et moi étions comme moi fascinés par le spectacle qui nous était offert.
Depuis un moment la bande jouait dans l'eau et soudain Fabrinus vint vers nous en courant, il nous prit par la main pour nous entraîner dans ce bassin naturel où, à peine étions-nous mouillés, les jeunes se jetèrent sur nous pour nous faire participer à leurs jeux. Bientôt ce fut une immense partie de rires, de têtes sous l'eau, de bites saisies involontairement, de caresses, de lobes fessiers écartelés au gré des empoignades. Mais l'eau restait malgré tout terriblement froide et tous les corps commençaient à prendre des teintes bleues ou rouges, les dents claquaient de froid. Tout le monde sortit et se précipita sur les linges pour sécher la personne la plus proche. C'est ainsi que je vis Fabrinus frotter énergiquement Stefano, alors que j'étais en train d'essuyer un véritable éphèbe et qu'un troisième s'appliquait sur mes jambes et mon entre-jambe. Tout cela dans une joyeuse ambiance, sans aucune équivoque ce qui n'empêchait pas que pratiquement toutes les bites étaient en légère érection, sauf un qui devait avoir une ou deux années de plus que ses copains et qui lui affichait ostensiblement une sérieuse raideur dont tous s'amusaient, mais sans méchanceté, certains avec un brin d'envie. Je ressentais cette envie notamment chez Fabrinus à qui je dis, sans réfléchir en romanche que son tour viendrait bientôt, qu'il ne fallait pas qu'il s'inquiète. Je le vis alors soudain virer au rouge écarlate
- Mais alors tu as tout compris ce que nous disions entre nous, même les remarques sur vos sexes ?
- Oui, bien sûr et cela m'a bien fait rire de vous entendre, je me suis cru à des années en arrière car tu sais vos plaisanteries ne sont guère différentes des nôtres
- Oui, peut-être mais c'est la honte quand même…
- Fabrinus, s'il te plaît tu ne dois pas être gêné ni tes amis. J'ai eu au contraire un grand plaisir à vous voir si spontanés.
Sur ces paroles, je les ai regardés tranquillement et leur ai fait un petit laïus dans leur, dans notre langue maternelle. Je leur ai brièvement raconté ma vie dans cette vallée que je chéris plus que tout. Ils avaient l'air surpris car, me dirent-ils, les choses avaient bien changé mais il y avait dans la population un fort courant pour revenir à la situation antérieure. Il est clair que la modernité n'arrive que péniblement dans cette région reculée, difficile d'accès et que ses habitants n'apprécient pas tellement les changements.
Après cet échange, les ados sont retournés se baigner alors que Stefano et moi restions sagement assis à les regarder. Il faut dire que le spectacle était vraiment beau, voir ces corps nus et musclés était un véritable plaisir surtout avec les reflets de l'eau qui, par moments, modifiaient l'image véritable de ce qu'ils étaient. Lorsqu'ils se décidèrent à revenir sur terre, Stefano se leva spontanément pour leur apporter les linges et profiter de les essuyer vigoureusement. Contrairement à la première expérience nous n'épargnâmes aucune région de leur corps juvénile et même les parties intimes furent séchées. Personne ne protesta mais la plus part manifestait un début d'érection. Ils n'en étaient que plus beaux avec cette ingénuité qu'ils avaient de ne pas se cacher ou de faire ceux qui sont gênés. Heureusement que Stefano et moi nous étions rhabillés car l'un et l'autre nous sentions dans nos slips une franche barre. Seul Fabrinus se méfia car il eut un petit sourire en considérant nos entre-jambes. En voilà un qui est franchement dégourdi et qui promet !
Le repas préparé par l'épouse de Gino était une fois de plus excellent et la soirée se déroula le plus agréablement du monde. Tout en discutant nous avons narré notre journée et la rencontre avec nos ados sans esquiver le plaisir que nous avions eu à jouer avec eux, à discuter et à participer à la séance de séchage. C'est à ce moment que, incidemment, nous apprîmes que Fabrinus était un garçon remarquablement intelligent mais qu'il avait malheureusement perdu ses parents dans un accident de voiture et que c'était son grand-père, âgé, qui faisait tout son possible pour l'élever et lui faire suivre des études.
Il se faisait tard et tout le monde regagna sa chambre. Depuis la séance de séchage, il me semblait que Stefano était un peu songeur, comme absent du moment présent. Mentalement je m'étais préparé à une séance de câlins et je m'en réjouissais, j'allais enfin pouvoir découvrir tout ce que peut apporter un véritable amour réciproque entre deux garçons. Je regardais le corps nu de mon ami, j'admirais les petites pointes de ses seins, je contemplais l'élégance de son nombril et le fin duvet qui descendait vers son bas-ventre et vers son sexe, moins vigoureux que je l'aurais souhaité. Ses testicules pendaient harmonieusement. Sans être un Adonis, Stefano était tout simplement plaisant à contempler. Lorsqu'il se pencha pour ramasser les pièces de monnaie tombées de sa poche, se mettant même à quatre pattes pour ramener une pièce ayant roulé sous le lit, j'eus tout loisir d'admirer son cul, formé de deux lobes que je devinais durs, séparés par une raie à la ligne bien dessinée avec, une collerette comme je les aimais, vierge de poils et de la même couleur que la peau qui l'entourait. Il me sembla même percevoir un petit spasme entrouvrant sur son intimité, mais je n'en étais pas sûr !
Dans le lit, il se mit sur le bord et lorsque je me rapprochais de lui, il me dit sèchement
- Non, s'il te plait, pas ce soir !
- Mais pourquoi, nous avons eu une belle journée avec des moments très forts que nous avons partagés ?
- Oui, je sais mais je ne me sens pas prêt
- Qu'est-ce que tu veux dire ? J'ai simplement envie d'être contre toi, de sentir ta chaleur, de respirer l'odeur qui est la tienne, de…
- Non je t'en prie, je ne suis pas prêt, tout va trop vite
- Mais nous pouvons très bien ne rien faire, simplement être ensemble
- [plus fermement et d'une voix dure] N'insiste pas, j'ai encore des choses à régler
- Comme tu veux, mais je ne te comprends pas, vraiment pas. Est-ce que tu regrettes cette journée ?
- L'endroit était superbe.
Et sur cette petite phrase, il se tourna contre le mur. J'étais effondré, tout mon monde s'écroulait d'un seul coup. Je ne comprenais plus rien, aucun indice ne m'avait préparé à cette soudaine indifférence. Avais-je été à tel point aveugle que je n'avais pas remarqué son mal-être ? Était-ce momentané ou plus profond ?