19-11-2021, 09:51 AM
Nous accrochons les deux vélos avec les cadenas ad-hoc à la balustrade du parking. Nous nous dirigeons vers la partie naturiste de la plage, soit en direction du bunker. Une fois à la hauteur de l’entrée de cette zone nous ôtons nos shorts et nos slips. C’est donc dans le plus simple appareil que nous poursuivons notre chemin. Il n’y a pas beaucoup de monde, quelques couples ainsi que des familles ou des groupes de jeunes. Nous trouvons une place pour nous installer, sur le sable sec car la marée est montante. Il fait très bon, un petit vent océanique vient nous caresser la peau, le soleil est de la partie et le ciel est bleu.
Une fois nos draps de bain posés sur le sable, nous tartinons de crème solaire en vue d’éviter les coups de soleil. Bien entendu j’en mets sur le dos de mon Juju d’amour et il fait de même sur le mien. Nous nous asseyons sur nos draps, en silence et regardons vers le large. On entend juste le bruit des vagues qui viennent terminer leur course après avoir roulé et roulé. J’aime bien passer du temps, en silence, à regarder la mer en direction du large. C’est très reposant et ça permet de ne plus penser à rien ou alors c’est l’effet inverse, on pense intérieurement à ce que la vie nous apporte de beau et de moins beau.
Pour moi la vie m’a permis de connaître mon ami Julien, ensuite notre séparation, avant de nous retrouver. Depuis notre seconde rencontre nous avons évolué l’un et l’autre pour nous aimer de plus en plus. Puis il y a eu cette catastrophe, ce cataclysme dans la famille de mon amoureux, cet horrible accident qui a coûté la vie à ses parents et qui a aussi failli l’emporter.
Je suis très ému et à ce moment précis je me souviens de la vision que j’ai de mon chéri qui est couché sur ce lit d’hôpital, dans le coma. Je me remémore mes visites quotidiennes auprès de lui et de mes pensées. Je me souviens de ce que je m’étais promis après sa sortie du coma et durant toute sa revalidation : c’est l’envie de le prendre par la main et de courir tous les deux sur une plage de sable fin, au soleil et de nous laisser tomber, en fin de course, dans les vagues. Des larmes coulent doucement sur mes deux joues, ce sont des larmes de « libération », de bonheur.
Julien me regarde et vient essuyer mes larmes avec ses doigts. Il plonge alors son regard dans le mien, nous sommes en connexion. Il sait que je pense à lui et à ce qu’il a vécu. Il affiche alors un large sourire laissant voir ses dents blanches trancher sur son visage déjà hâlé par le soleil. Il ferme les yeux doucement et je fais de même. Puis je lui prend la main, nous nous levons, sans un mot, le regard porté sur l’être aimé et comme par magie nous marchons tranquillement sur cette plage.
Je m’arrête, j’attire alors Julien vers moi et nous nous embrassons, il n’y a presque personne auprès de nous. Nous rions tous les deux et d’un coup nous courons sur le sable chaud, nous tenant par la main, nous sommes alors ivres de bonheur, le temps s’est comme arrêté, nous sommes « seuls au monde », nous courons comme deux fous. Mon rêve se réalise enfin, je suis avec mon âme sœur comme je le voulais. Nous arrivons au bord de l’eau et sans réfléchir nous courons dans les vagues qui terminent leurs courses à nos pieds et nous nous affalons dans l’eau en riant à pleine gorge.
Nous restons ainsi couchés dans la mer, laissant les vagues nous secouer à chaque passage. Nous n’avons pas encore dit un seul mot. Nous savourons ce moment particulier, ce moment de communion. Nous sommes réellement unis l’un à l’autre. Nous avons toujours le sourire aux lèvres, nous nageons dans le bonheur.
Julien me regarde dans les yeux, nos regards sont accrochés l’un à l’autre et il me dit alors :
Jul : « Merci pour ce bon moment de communion à deux.
Moi : Tu n’as pas à me remercier Juju.
Jul : Tu sais que je le savais, que je le connaissais ton rêve.
Moi : Mais je ne t’en ai jamais parlé.
Jul : Oui, une fois lorsque j’étais encore dans le coma, je t’ai entendu le dire !
Moi : Oh mon Juju d’amour. C’est l’un des plus beaux jours de ma vie que celui-ci !
Jul : Moi aussi tu sais Phil, je suis si heureux avec toi.
Moi : Je veux vivre toute ma vie avec toi, je ne veux pas te perdre, je souhaite que nous soyons heureux tous les deux pour la vie entière.
Jul : Je veux la même chose que toi ! »
Nous nous embrassons à pleine bouche. Nous sommes heureux, le bonheur nous sourit enfin, nous sommes libres. Nous nous relevons pour sortir de l’eau. Nous nous tournons vers la plage et nous apercevons que Yang et Adrien nous regardent avec un large sourire. Je suis très étonné de les voir, je pensais qu’ils étaient allés faire quelques achats à Étel.
Adrien et Yang s’avancent vers nous tout en riant. Ils se tiennent par la main. Arrivés à notre hauteur Adrien nous dit :
Adr : « Que vous êtes beaux les gars, vous débordez de bonheur.
Jul : Oui Adrien, nous sommes heureux Phil et moi. Nous venons de réaliser le rêve que Phil a fait lorsque j’étais encore dans le coma.
Adr : Oh, un rêve qui se réalise, c’est merveilleux. Ne dites rien, on sent très bien que vous êtes heureux.
Moi : Oui nous sommes heureux, nous voulons vivre toute notre vie l’un avec l’autre.
Yan : C’est super comme promesse. Soyez heureux les gars vous méritez d’être heureux.
Jul et Moi : Merci. »
Adrien et Yang viennent nous faire la bise. Nous remontons vers nos draps de bain pour nous sécher au soleil. C’est l’occasion de parler de choses et d’autres. Nous passons le reste de l’après-midi à quatre, allant de la plage à la mer pour nous amuser et rire ensemble.
Une fois nos draps de bain posés sur le sable, nous tartinons de crème solaire en vue d’éviter les coups de soleil. Bien entendu j’en mets sur le dos de mon Juju d’amour et il fait de même sur le mien. Nous nous asseyons sur nos draps, en silence et regardons vers le large. On entend juste le bruit des vagues qui viennent terminer leur course après avoir roulé et roulé. J’aime bien passer du temps, en silence, à regarder la mer en direction du large. C’est très reposant et ça permet de ne plus penser à rien ou alors c’est l’effet inverse, on pense intérieurement à ce que la vie nous apporte de beau et de moins beau.
Pour moi la vie m’a permis de connaître mon ami Julien, ensuite notre séparation, avant de nous retrouver. Depuis notre seconde rencontre nous avons évolué l’un et l’autre pour nous aimer de plus en plus. Puis il y a eu cette catastrophe, ce cataclysme dans la famille de mon amoureux, cet horrible accident qui a coûté la vie à ses parents et qui a aussi failli l’emporter.
Je suis très ému et à ce moment précis je me souviens de la vision que j’ai de mon chéri qui est couché sur ce lit d’hôpital, dans le coma. Je me remémore mes visites quotidiennes auprès de lui et de mes pensées. Je me souviens de ce que je m’étais promis après sa sortie du coma et durant toute sa revalidation : c’est l’envie de le prendre par la main et de courir tous les deux sur une plage de sable fin, au soleil et de nous laisser tomber, en fin de course, dans les vagues. Des larmes coulent doucement sur mes deux joues, ce sont des larmes de « libération », de bonheur.
Julien me regarde et vient essuyer mes larmes avec ses doigts. Il plonge alors son regard dans le mien, nous sommes en connexion. Il sait que je pense à lui et à ce qu’il a vécu. Il affiche alors un large sourire laissant voir ses dents blanches trancher sur son visage déjà hâlé par le soleil. Il ferme les yeux doucement et je fais de même. Puis je lui prend la main, nous nous levons, sans un mot, le regard porté sur l’être aimé et comme par magie nous marchons tranquillement sur cette plage.
Je m’arrête, j’attire alors Julien vers moi et nous nous embrassons, il n’y a presque personne auprès de nous. Nous rions tous les deux et d’un coup nous courons sur le sable chaud, nous tenant par la main, nous sommes alors ivres de bonheur, le temps s’est comme arrêté, nous sommes « seuls au monde », nous courons comme deux fous. Mon rêve se réalise enfin, je suis avec mon âme sœur comme je le voulais. Nous arrivons au bord de l’eau et sans réfléchir nous courons dans les vagues qui terminent leurs courses à nos pieds et nous nous affalons dans l’eau en riant à pleine gorge.
Nous restons ainsi couchés dans la mer, laissant les vagues nous secouer à chaque passage. Nous n’avons pas encore dit un seul mot. Nous savourons ce moment particulier, ce moment de communion. Nous sommes réellement unis l’un à l’autre. Nous avons toujours le sourire aux lèvres, nous nageons dans le bonheur.
Julien me regarde dans les yeux, nos regards sont accrochés l’un à l’autre et il me dit alors :
Jul : « Merci pour ce bon moment de communion à deux.
Moi : Tu n’as pas à me remercier Juju.
Jul : Tu sais que je le savais, que je le connaissais ton rêve.
Moi : Mais je ne t’en ai jamais parlé.
Jul : Oui, une fois lorsque j’étais encore dans le coma, je t’ai entendu le dire !
Moi : Oh mon Juju d’amour. C’est l’un des plus beaux jours de ma vie que celui-ci !
Jul : Moi aussi tu sais Phil, je suis si heureux avec toi.
Moi : Je veux vivre toute ma vie avec toi, je ne veux pas te perdre, je souhaite que nous soyons heureux tous les deux pour la vie entière.
Jul : Je veux la même chose que toi ! »
Nous nous embrassons à pleine bouche. Nous sommes heureux, le bonheur nous sourit enfin, nous sommes libres. Nous nous relevons pour sortir de l’eau. Nous nous tournons vers la plage et nous apercevons que Yang et Adrien nous regardent avec un large sourire. Je suis très étonné de les voir, je pensais qu’ils étaient allés faire quelques achats à Étel.
Adrien et Yang s’avancent vers nous tout en riant. Ils se tiennent par la main. Arrivés à notre hauteur Adrien nous dit :
Adr : « Que vous êtes beaux les gars, vous débordez de bonheur.
Jul : Oui Adrien, nous sommes heureux Phil et moi. Nous venons de réaliser le rêve que Phil a fait lorsque j’étais encore dans le coma.
Adr : Oh, un rêve qui se réalise, c’est merveilleux. Ne dites rien, on sent très bien que vous êtes heureux.
Moi : Oui nous sommes heureux, nous voulons vivre toute notre vie l’un avec l’autre.
Yan : C’est super comme promesse. Soyez heureux les gars vous méritez d’être heureux.
Jul et Moi : Merci. »
Adrien et Yang viennent nous faire la bise. Nous remontons vers nos draps de bain pour nous sécher au soleil. C’est l’occasion de parler de choses et d’autres. Nous passons le reste de l’après-midi à quatre, allant de la plage à la mer pour nous amuser et rire ensemble.