07-08-2020, 03:17 PM
1ere ANNEE dernier trimestre : (10/30) (Fin du cauchemar)
- (A l’autre bout du fil Ludovic d’une voix timide ne reconnaissant pas cette voix blanche) Papa ? C’est moi « Ludo » !!
Le petit bonhomme entend alors un grand « crac » quand le téléphone chute à l’autre bout, il tend l’appareil à son frère avec une expression d’incompréhension totale.
- Je ne comprends pas ? Ça a fait un grand bruit et puis plus rien !!
Flavien surpris lui prend l’appareil des mains et le pose à son oreille n’entendant plus que le bip ! bip ! de la communication interrompue, il appuie donc sur la touche bis pour la deuxième fois se demandant bien ce qu’il peut bien se passer chez les Viala et se sachant bien encore dans l’impossibilité de mettre plusieurs mots l’un devant l’autre, il le passe à Florian qui lui est parfaitement maître de lui.
***
Justement chez Frédéric et Annie c’est la panique, Bastien venant de s’évanouir devant leurs yeux ils se précipitent pour aller l’étendre sur le canapé devant une Henriette blanche comme un linge ne sachant plus que penser.
Dring ! Dring !
Pour la troisième fois en moins de cinq minutes le téléphone sonne, Frédéric étant occupé avec Bastien, c’est Annie qui répond de nouveau d’une voix voilée par l’émotion.
- Allô oui !!
- ……
- Ah !! C’est toi Florian ? Qu’est-ce qu’il se passe enfin ?
- …….
- (Elle sourit devant Henriette qui en a le cœur qui s’emballe à son tour) Je comprends mieux pourquoi son père vient de s’évanouir.
- …….
- Non je crois que ça va aller mais vous êtes fous d’annoncer la nouvelle comme ça !! Vous ne vous rendez pas compte de l’état dans lequel nous sommes depuis ce matin ?
- …….
- Non !! Dis-lui que nous arrivons !! Ça suffit pour aujourd’hui des émotions pareilles, je vais leur annoncer moi-même au moins je serais sûr qu’il n’y aura pas de quiproquo cette fois.
- …….
- Oui !! Dès que Bastien sera remis nous arrivons, merci « Flo » à tout à l’heure.
Elle raccroche et avec un sourire rassurant elle s’approche d’Henriette et la fait asseoir, puis d’une main lui tapote doucement l’épaule.
- Ludovic s’est réveillé et il va très bien, il se souvient de tout et c’est lui que son père a eu au bout du fil tout à l’heure. Ils n’ont pas pensé au choc que ça lui ferait et sont tous désolés.
- (Henriette en pleurs, ses nerfs durement mis à l’épreuve depuis une semaine lâchant d’un seul coup sous le coup de la nouvelle) Excusez-moi mais je suis tellement heureuse.
- (Annie en lui serrant plus fort encore son épaule) C’est tout naturel, ne te retiens pas, cela ira mieux après tu verras. La première fois c’était Flavien et il était tellement content qu’il en pleurait de joie et n’arrivait plus à dire un mot aussi j’ai cru qu’il était arrivé quelque chose de grave.
- (Frédéric voyant Bastien revenir à lui) Après c’était « Flo » qui m’expliquait un peu mieux et qui me disait que Ludovic voulait vous parler, quand il a eu son père (Il sourit gentiment à l’homme qui vient de rouvrir les yeux) Eh bien le choc a été trop fort pour lui.
- (Henriette n’a retenu qu’une chose) Mon petit Ludovic va bien !! Merci mon Dieu !!
Annie est émue au plus haut point elle aussi et ses larmes coulent également sur ses joues, Frédéric se rappelle la promesse faite à Florian de venir le plus rapidement possible.
- Eh bien !! C’est que du bonheur non ? Si nous allions voir notre petit bout de chou qui demande après ses parents ?
Bien sûr il ne faut pas le leur dire deux fois et les voilà quelques minutes plus tard en route pour Maison blanche où se trouve le CHU et où ils vont pouvoir retrouver les garçons et pour les Viala voir pour la première fois le petit bout d’homme autrement qu’allonger sur un lit inconscient à l’article de la mort.
***
André et son équipe entrent dans la chambre pour constater de visu ce qu’ils entendent en rumeurs joyeuses depuis plus d’un quart d’heure et constatent eux aussi que ce qui semblait impensable s’est bien réalisé. L’enfant assis souriant sur le lit les accueille avec un « bonjour » jovial ne semblant plus affecté le moins du monde par ce qu’il vient de subir.
1ere ANNEE dernier trimestre : (11/ 30) (Thillois deux semaines plus tard)
L’ambulance qui ramène Mélanie de sa séance de kiné s’arrête près de chez elle et le chauffeur sort pour lui ouvrir la porte, il sourit à la petite fille qu’il connaît bien à présent car chaque jour depuis plusieurs mois il l’emmène et la ramène pour ses soins et constate chaque fois un peu plus avec plaisir l’amélioration de son état physique.
- Te voilà arrivée « Mél » et je te souhaite bonne chance car je crois que c’était ta dernière séance.
- Merci « Max » tu es gentil, je vais faire la surprise à tout le monde chez moi ce soir.
- Petite cachottière va !! Il y a un moment que tu aurais dû te débarrasser de ces cannes.
- Hi ! Hi ! Oui c’est vrai mais j’attendais d’être complètement remise pour qu’ils me voient comme avant.
- Crois-tu réellement que ton père soit dupe à ce point alors qu’il travaille au CHU ?
- Bah !! J’en sais rien mais si c’est le cas il cache bien son jeu.
- (Maxime s’approche d’elle et lui tend sa joue) aller !! Un bisou et peut être à bientôt.
- (Mélanie regarde amicalement le grand et beau jeune homme dont elle a appris à apprécier la gentillesse depuis tout ce temps et l’embrasse très fort) J’espère bien qu’on se reverra tu sais, au revoir « Max ».
- (Grand sourire amical du beau brun ténébreux) Au revoir ma puce.
Elle prend ses cannes et après un dernier clin d’œil à son ami qui démarre et s’éloigne rapidement, elle traverse la cour toujours en s’appuyant sur ses béquilles attendant ce soir pour arriver vers eux en marchant normalement comme elle le fait avec « Dan » depuis plusieurs semaines déjà.
Une fois rentrée, elle se dirige tranquillement vers la cuisine. En passant devant les escaliers qui mènent à l’étage, elle entend de drôles de bruits qui lui amènent le sourire en se disant que son grand frère et son petit ami n’en ont décidément jamais assez.
Dans la chambre des garçons en effet l’ambiance est très chaude, Sylvain et Sébastien s’en donnant à cœur joie dans une partie de sexe qu’ils ont appris à apprécier au plus haut point et qui les mènent dans vers un plaisir toujours plus intense. Sébastien est nu sur le tapis les épaules et la tête contre le sol et les deux pieds posés de chaque côté de ses épaules dans une posture pour le moins acrobatique demandant une extrême souplesse de sa part et amenant ses fesses bien ouvertes au regard de Sylvain qui debout dos à lui les jambes écartées et légèrement pliées le sodomise puissamment.
Le sexe de Sébastien au gland décalotté et luisant et si près de ses lèvres qu’il pourrait se sucer sans problème si son cerveau n’était pas entièrement possédé par toutes les sensations qu’il éprouve à se sentir merveilleusement rempli et besogné par son ami en pleine forme qui le taraude vigoureusement prêt à éclater à l’intérieur de ses intestins.
L’immense chaleur qui lui prend les reins le fait s’accrocher nerveusement de ses deux mains à la moquette et dans un grognement qui excite encore plus son homme il atteint l’orgasme qui lui envoie tout le fruit de son plaisir sur le visage et dans sa bouche grande ouverte par l’énorme sensation de plénitude qu’il ressent à ce moment-là. Ses sphincters se serrent et enserrent le sexe bandé au maximum de son compagnon qui sous ce traitement jouit lui aussi en harmonie parfaite avec son partenaire.
Une fois rassasié par tant de plaisirs, Sylvain doucement sort de l’antre soyeux de son compagnon qui s’étale alors au sol complètement vidé, la respiration haletante et s’allonge près de lui laissant à leurs cœurs le temps de reprendre un rythme normal après cette folle chevauchée.
Après ce long moment de sexe pur, ils éprouvent comme à chaque fois le besoin d’être langoureusement l’un contre l’autre à se bécoter avec une tendresse que seul l’amour qu’ils ont l’un pour l’autre leur permet d’exprimer à ce point.
- (Sylvain d’une voix devenue douce maintenant qu’il n’est plus dans son trip de dominant) Je t’aime trop « Séb » j’ai l’impression de vivre un rêve éveillé avec toi.
- (Sébastien ressentant la même chose) Moi aussi je t’aime Sylvain et je regrette trop d’avoir attendu si longtemps avant de m’en rendre compte.
Un long moment de silence où les deux garçons pensent à leurs chances de s’être trouvé et de s’apprécier un peu plus chaque jour, leurs mains se cherchent et se referment l’une dans l’autre, leurs doigts se croisant avec tendresse. Leurs pensées dérivent vers d’autres sujets et bientôt les amènent tout naturellement vers Flavien et son petit frère hospitalisé.
- (Sébastien entend le petit soupir que pousse son ami) A quoi tu penses ?
- A « Mél » et au petit « Ludo », ils ont de la chance que nous ayons Florian comme ami. Enfin que toi et Flavien l’ayez comme ami je veux dire.
- (Sébastien en souriant) Pourquoi ? Ce n’est pas le tien ?
- Bien sûr que si mais si tu ne l’avais pas connu ce ne serait pas le cas et puis merci à toi aussi d’avoir pensé à ma petite sœur.
- Normal non ? Quand je me suis rendu compte de ce que pouvait faire « Flo », ça m’a tout de suite fait penser qu’il pourrait tenter quelque chose pour elle
- Il est formidable ce mec !! J’espère que nous resterons très proches de lui.
1ere ANNEE dernier trimestre : (12/30) (Retour à Orléans)
La guérison de Ludovic à fait le tour de tous les services et depuis bientôt deux semaines reste toujours le principal thème de discussion à la salle de repos avec celui de la petite paraplégique. C’est d’ailleurs le seul endroit de l’établissement où les personnels parlent de Florian car ils sont tous absolument d’accord pour préserver le jeune garçon de la curiosité populaire.
Chaque jour qui passe renforce leur envie de le protéger et depuis qu’il s’occupe avec son équipe chaque après-midi d’un cas privé concernant un des leurs, il ne serait pas bon pour quiconque d’étranger à l’un des services de venir l’ennuyer pour quelque raison que ce soit.
Florian occupe actuellement un des blocs opératoires et termine de soigner le petit garçon de deux ans d’une femme de salle qui quelques heures plus tôt est arrivée en pleurs le tenant dans ses bras, celui-ci ayant visiblement de gros problèmes respiratoires. René la voyant arriver dans cet état de panique l’a tout de suite prise en charge en la rassurant, lui disant que l’équipe « spéciale » allait s’en occuper sans attendre.
Quand elle aperçoit le petit rouquin souriant arriver vers elle dans sa blouse blanche immaculée, elle lui a tendu son enfant en pleurant de soulagement montrant par ce geste toute la confiance qu’elle lui porte.
L’enfant sur la table d’opération est maintenant en bonne voie de guérison Florian terminant les derniers points de suture sur sa poitrine ayant pu extraire l’objet minuscule que le garçonnet a aspiré et qui l’empêchait de respirer normalement bloquant un poumon à un endroit impossible d’accès autrement qu’en opérant.
- « Max » ? Tu peux prévenir sa mère que tout va bien maintenant ? Nous sommes assez pour ce qu’il reste à faire.
- Bien sûr !! Après ça on va se prendre un pot si tu veux ?
- (Je souris à celui qui est devenu un ami très proche) D’accord !! Rendez-vous à la « chaise » d’ici une petite heure.
- (Maxime en regardant Julien et Émilie) Bien sûr l’invitation va aussi pour vous deux.
Un signe d’acquiescement des deux infirmiers et le voilà parti annoncer la bonne nouvelle comme à chaque fois pense-t-il en souriant car depuis qu’ils ont monté cette équipe, il n’y en a jamais eu de mauvaises.
Il retrouve la jeune femme avec ses collègues aux vestiaires des aides-soignantes qui le voyant arriver le sourire aux lèvres s’assoie en tremblant se libérant de la pression de ses dernières heures.
C’est en quittant le bar après avoir passé un petit moment avec ses amis que Florian repense que c’est aujourd’hui que Ludovic doit sortir et c’est d’un pas rapide qu’il retourne jusqu’à sa chambre ne voulant pas manquer de lui dire au revoir.
Ludovic est dans la salle de bains et se prépare pour son retour, il rit en se regardant dans la glace avec son énorme pansement sur la tête le faisant ressembler à un fakir ou à un sultan arabe. Depuis qu’il s’est réveillé de son coma il se sent beaucoup mieux que ses derniers mois où ses maux de tête très fréquents le perturbaient beaucoup même s’il n’osait pas trop se plaindre de peur de passer pour un bébé aux yeux de ses parents.
Il entend la porte de sa chambre s’ouvrir et il sort aussitôt de la salle d’eau souriant jusqu’aux oreilles quand il reconnaît son visiteur. En effet depuis qu’il a appris ce qui lui est arrivé, il apprécie beaucoup celui grâce à qui il est toujours de ce monde et qu’il a pris en amitié depuis. En plus il aime trop sa dégaine et cet air malicieux qu’il a quand ils sont ensemble.
- (Je le trouve trop drôle, avec son turban il ressemble à un arabe) « Salade et loukoum » son altesse
- (Ludovic mort de rire) « Loukoum et salade » Florian.
- (Amusé par sa repartie) Prêt pour retourner au bled ?
- (Toujours en riant) La Fatma ne devrait plus tarder je crois, tu viendras me voir hein ? On te fera un couscous.
- Promis !! Tu n’auras qu’à dire au grand « yaka » qu’il m’invite, mais promets-moi une chose « Ludo » ?
- (Curieux) Oui quoi ?
- (En riant) Ne met pas Marc dans le couscoussier sinon il n’y aurait que des os à grignoter.
Ludovic part alors dans un rire énorme qui entraîne le mien et nous voilà plié en deux même si pour le petit ce n’est pas encore vraiment conseillé.
La porte s’ouvre devant la famille Lemont au complet qui voit leur petit dernier en pleine crise de fou rire avec un Florian dans le même état que lui ; se rendant compte qu’il est temps pour eux de partir, Florian prend le petit bonhomme dans ses bras et l’embrasse puis en fait autant avec ses parents et se retrouve soulevé du sol quand Flavien le prend à son tour dans ses bras.
- Encore merci pour tout ce que tu as fait pour nous « Flo » et à demain au campus.
- (Je m’écarte de lui et en me penchant vers l’avant en signe de respect mais en riant aux éclats en regardant Ludovic) « Salade et loukoum » « Ludo »
- (A l’autre bout du fil Ludovic d’une voix timide ne reconnaissant pas cette voix blanche) Papa ? C’est moi « Ludo » !!
Le petit bonhomme entend alors un grand « crac » quand le téléphone chute à l’autre bout, il tend l’appareil à son frère avec une expression d’incompréhension totale.
- Je ne comprends pas ? Ça a fait un grand bruit et puis plus rien !!
Flavien surpris lui prend l’appareil des mains et le pose à son oreille n’entendant plus que le bip ! bip ! de la communication interrompue, il appuie donc sur la touche bis pour la deuxième fois se demandant bien ce qu’il peut bien se passer chez les Viala et se sachant bien encore dans l’impossibilité de mettre plusieurs mots l’un devant l’autre, il le passe à Florian qui lui est parfaitement maître de lui.
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Justement chez Frédéric et Annie c’est la panique, Bastien venant de s’évanouir devant leurs yeux ils se précipitent pour aller l’étendre sur le canapé devant une Henriette blanche comme un linge ne sachant plus que penser.
Dring ! Dring !
Pour la troisième fois en moins de cinq minutes le téléphone sonne, Frédéric étant occupé avec Bastien, c’est Annie qui répond de nouveau d’une voix voilée par l’émotion.
- Allô oui !!
- ……
- Ah !! C’est toi Florian ? Qu’est-ce qu’il se passe enfin ?
- …….
- (Elle sourit devant Henriette qui en a le cœur qui s’emballe à son tour) Je comprends mieux pourquoi son père vient de s’évanouir.
- …….
- Non je crois que ça va aller mais vous êtes fous d’annoncer la nouvelle comme ça !! Vous ne vous rendez pas compte de l’état dans lequel nous sommes depuis ce matin ?
- …….
- Non !! Dis-lui que nous arrivons !! Ça suffit pour aujourd’hui des émotions pareilles, je vais leur annoncer moi-même au moins je serais sûr qu’il n’y aura pas de quiproquo cette fois.
- …….
- Oui !! Dès que Bastien sera remis nous arrivons, merci « Flo » à tout à l’heure.
Elle raccroche et avec un sourire rassurant elle s’approche d’Henriette et la fait asseoir, puis d’une main lui tapote doucement l’épaule.
- Ludovic s’est réveillé et il va très bien, il se souvient de tout et c’est lui que son père a eu au bout du fil tout à l’heure. Ils n’ont pas pensé au choc que ça lui ferait et sont tous désolés.
- (Henriette en pleurs, ses nerfs durement mis à l’épreuve depuis une semaine lâchant d’un seul coup sous le coup de la nouvelle) Excusez-moi mais je suis tellement heureuse.
- (Annie en lui serrant plus fort encore son épaule) C’est tout naturel, ne te retiens pas, cela ira mieux après tu verras. La première fois c’était Flavien et il était tellement content qu’il en pleurait de joie et n’arrivait plus à dire un mot aussi j’ai cru qu’il était arrivé quelque chose de grave.
- (Frédéric voyant Bastien revenir à lui) Après c’était « Flo » qui m’expliquait un peu mieux et qui me disait que Ludovic voulait vous parler, quand il a eu son père (Il sourit gentiment à l’homme qui vient de rouvrir les yeux) Eh bien le choc a été trop fort pour lui.
- (Henriette n’a retenu qu’une chose) Mon petit Ludovic va bien !! Merci mon Dieu !!
Annie est émue au plus haut point elle aussi et ses larmes coulent également sur ses joues, Frédéric se rappelle la promesse faite à Florian de venir le plus rapidement possible.
- Eh bien !! C’est que du bonheur non ? Si nous allions voir notre petit bout de chou qui demande après ses parents ?
Bien sûr il ne faut pas le leur dire deux fois et les voilà quelques minutes plus tard en route pour Maison blanche où se trouve le CHU et où ils vont pouvoir retrouver les garçons et pour les Viala voir pour la première fois le petit bout d’homme autrement qu’allonger sur un lit inconscient à l’article de la mort.
***
André et son équipe entrent dans la chambre pour constater de visu ce qu’ils entendent en rumeurs joyeuses depuis plus d’un quart d’heure et constatent eux aussi que ce qui semblait impensable s’est bien réalisé. L’enfant assis souriant sur le lit les accueille avec un « bonjour » jovial ne semblant plus affecté le moins du monde par ce qu’il vient de subir.
1ere ANNEE dernier trimestre : (11/ 30) (Thillois deux semaines plus tard)
L’ambulance qui ramène Mélanie de sa séance de kiné s’arrête près de chez elle et le chauffeur sort pour lui ouvrir la porte, il sourit à la petite fille qu’il connaît bien à présent car chaque jour depuis plusieurs mois il l’emmène et la ramène pour ses soins et constate chaque fois un peu plus avec plaisir l’amélioration de son état physique.
- Te voilà arrivée « Mél » et je te souhaite bonne chance car je crois que c’était ta dernière séance.
- Merci « Max » tu es gentil, je vais faire la surprise à tout le monde chez moi ce soir.
- Petite cachottière va !! Il y a un moment que tu aurais dû te débarrasser de ces cannes.
- Hi ! Hi ! Oui c’est vrai mais j’attendais d’être complètement remise pour qu’ils me voient comme avant.
- Crois-tu réellement que ton père soit dupe à ce point alors qu’il travaille au CHU ?
- Bah !! J’en sais rien mais si c’est le cas il cache bien son jeu.
- (Maxime s’approche d’elle et lui tend sa joue) aller !! Un bisou et peut être à bientôt.
- (Mélanie regarde amicalement le grand et beau jeune homme dont elle a appris à apprécier la gentillesse depuis tout ce temps et l’embrasse très fort) J’espère bien qu’on se reverra tu sais, au revoir « Max ».
- (Grand sourire amical du beau brun ténébreux) Au revoir ma puce.
Elle prend ses cannes et après un dernier clin d’œil à son ami qui démarre et s’éloigne rapidement, elle traverse la cour toujours en s’appuyant sur ses béquilles attendant ce soir pour arriver vers eux en marchant normalement comme elle le fait avec « Dan » depuis plusieurs semaines déjà.
Une fois rentrée, elle se dirige tranquillement vers la cuisine. En passant devant les escaliers qui mènent à l’étage, elle entend de drôles de bruits qui lui amènent le sourire en se disant que son grand frère et son petit ami n’en ont décidément jamais assez.
Dans la chambre des garçons en effet l’ambiance est très chaude, Sylvain et Sébastien s’en donnant à cœur joie dans une partie de sexe qu’ils ont appris à apprécier au plus haut point et qui les mènent dans vers un plaisir toujours plus intense. Sébastien est nu sur le tapis les épaules et la tête contre le sol et les deux pieds posés de chaque côté de ses épaules dans une posture pour le moins acrobatique demandant une extrême souplesse de sa part et amenant ses fesses bien ouvertes au regard de Sylvain qui debout dos à lui les jambes écartées et légèrement pliées le sodomise puissamment.
Le sexe de Sébastien au gland décalotté et luisant et si près de ses lèvres qu’il pourrait se sucer sans problème si son cerveau n’était pas entièrement possédé par toutes les sensations qu’il éprouve à se sentir merveilleusement rempli et besogné par son ami en pleine forme qui le taraude vigoureusement prêt à éclater à l’intérieur de ses intestins.
L’immense chaleur qui lui prend les reins le fait s’accrocher nerveusement de ses deux mains à la moquette et dans un grognement qui excite encore plus son homme il atteint l’orgasme qui lui envoie tout le fruit de son plaisir sur le visage et dans sa bouche grande ouverte par l’énorme sensation de plénitude qu’il ressent à ce moment-là. Ses sphincters se serrent et enserrent le sexe bandé au maximum de son compagnon qui sous ce traitement jouit lui aussi en harmonie parfaite avec son partenaire.
Une fois rassasié par tant de plaisirs, Sylvain doucement sort de l’antre soyeux de son compagnon qui s’étale alors au sol complètement vidé, la respiration haletante et s’allonge près de lui laissant à leurs cœurs le temps de reprendre un rythme normal après cette folle chevauchée.
Après ce long moment de sexe pur, ils éprouvent comme à chaque fois le besoin d’être langoureusement l’un contre l’autre à se bécoter avec une tendresse que seul l’amour qu’ils ont l’un pour l’autre leur permet d’exprimer à ce point.
- (Sylvain d’une voix devenue douce maintenant qu’il n’est plus dans son trip de dominant) Je t’aime trop « Séb » j’ai l’impression de vivre un rêve éveillé avec toi.
- (Sébastien ressentant la même chose) Moi aussi je t’aime Sylvain et je regrette trop d’avoir attendu si longtemps avant de m’en rendre compte.
Un long moment de silence où les deux garçons pensent à leurs chances de s’être trouvé et de s’apprécier un peu plus chaque jour, leurs mains se cherchent et se referment l’une dans l’autre, leurs doigts se croisant avec tendresse. Leurs pensées dérivent vers d’autres sujets et bientôt les amènent tout naturellement vers Flavien et son petit frère hospitalisé.
- (Sébastien entend le petit soupir que pousse son ami) A quoi tu penses ?
- A « Mél » et au petit « Ludo », ils ont de la chance que nous ayons Florian comme ami. Enfin que toi et Flavien l’ayez comme ami je veux dire.
- (Sébastien en souriant) Pourquoi ? Ce n’est pas le tien ?
- Bien sûr que si mais si tu ne l’avais pas connu ce ne serait pas le cas et puis merci à toi aussi d’avoir pensé à ma petite sœur.
- Normal non ? Quand je me suis rendu compte de ce que pouvait faire « Flo », ça m’a tout de suite fait penser qu’il pourrait tenter quelque chose pour elle
- Il est formidable ce mec !! J’espère que nous resterons très proches de lui.
1ere ANNEE dernier trimestre : (12/30) (Retour à Orléans)
La guérison de Ludovic à fait le tour de tous les services et depuis bientôt deux semaines reste toujours le principal thème de discussion à la salle de repos avec celui de la petite paraplégique. C’est d’ailleurs le seul endroit de l’établissement où les personnels parlent de Florian car ils sont tous absolument d’accord pour préserver le jeune garçon de la curiosité populaire.
Chaque jour qui passe renforce leur envie de le protéger et depuis qu’il s’occupe avec son équipe chaque après-midi d’un cas privé concernant un des leurs, il ne serait pas bon pour quiconque d’étranger à l’un des services de venir l’ennuyer pour quelque raison que ce soit.
Florian occupe actuellement un des blocs opératoires et termine de soigner le petit garçon de deux ans d’une femme de salle qui quelques heures plus tôt est arrivée en pleurs le tenant dans ses bras, celui-ci ayant visiblement de gros problèmes respiratoires. René la voyant arriver dans cet état de panique l’a tout de suite prise en charge en la rassurant, lui disant que l’équipe « spéciale » allait s’en occuper sans attendre.
Quand elle aperçoit le petit rouquin souriant arriver vers elle dans sa blouse blanche immaculée, elle lui a tendu son enfant en pleurant de soulagement montrant par ce geste toute la confiance qu’elle lui porte.
L’enfant sur la table d’opération est maintenant en bonne voie de guérison Florian terminant les derniers points de suture sur sa poitrine ayant pu extraire l’objet minuscule que le garçonnet a aspiré et qui l’empêchait de respirer normalement bloquant un poumon à un endroit impossible d’accès autrement qu’en opérant.
- « Max » ? Tu peux prévenir sa mère que tout va bien maintenant ? Nous sommes assez pour ce qu’il reste à faire.
- Bien sûr !! Après ça on va se prendre un pot si tu veux ?
- (Je souris à celui qui est devenu un ami très proche) D’accord !! Rendez-vous à la « chaise » d’ici une petite heure.
- (Maxime en regardant Julien et Émilie) Bien sûr l’invitation va aussi pour vous deux.
Un signe d’acquiescement des deux infirmiers et le voilà parti annoncer la bonne nouvelle comme à chaque fois pense-t-il en souriant car depuis qu’ils ont monté cette équipe, il n’y en a jamais eu de mauvaises.
Il retrouve la jeune femme avec ses collègues aux vestiaires des aides-soignantes qui le voyant arriver le sourire aux lèvres s’assoie en tremblant se libérant de la pression de ses dernières heures.
C’est en quittant le bar après avoir passé un petit moment avec ses amis que Florian repense que c’est aujourd’hui que Ludovic doit sortir et c’est d’un pas rapide qu’il retourne jusqu’à sa chambre ne voulant pas manquer de lui dire au revoir.
Ludovic est dans la salle de bains et se prépare pour son retour, il rit en se regardant dans la glace avec son énorme pansement sur la tête le faisant ressembler à un fakir ou à un sultan arabe. Depuis qu’il s’est réveillé de son coma il se sent beaucoup mieux que ses derniers mois où ses maux de tête très fréquents le perturbaient beaucoup même s’il n’osait pas trop se plaindre de peur de passer pour un bébé aux yeux de ses parents.
Il entend la porte de sa chambre s’ouvrir et il sort aussitôt de la salle d’eau souriant jusqu’aux oreilles quand il reconnaît son visiteur. En effet depuis qu’il a appris ce qui lui est arrivé, il apprécie beaucoup celui grâce à qui il est toujours de ce monde et qu’il a pris en amitié depuis. En plus il aime trop sa dégaine et cet air malicieux qu’il a quand ils sont ensemble.
- (Je le trouve trop drôle, avec son turban il ressemble à un arabe) « Salade et loukoum » son altesse
- (Ludovic mort de rire) « Loukoum et salade » Florian.
- (Amusé par sa repartie) Prêt pour retourner au bled ?
- (Toujours en riant) La Fatma ne devrait plus tarder je crois, tu viendras me voir hein ? On te fera un couscous.
- Promis !! Tu n’auras qu’à dire au grand « yaka » qu’il m’invite, mais promets-moi une chose « Ludo » ?
- (Curieux) Oui quoi ?
- (En riant) Ne met pas Marc dans le couscoussier sinon il n’y aurait que des os à grignoter.
Ludovic part alors dans un rire énorme qui entraîne le mien et nous voilà plié en deux même si pour le petit ce n’est pas encore vraiment conseillé.
La porte s’ouvre devant la famille Lemont au complet qui voit leur petit dernier en pleine crise de fou rire avec un Florian dans le même état que lui ; se rendant compte qu’il est temps pour eux de partir, Florian prend le petit bonhomme dans ses bras et l’embrasse puis en fait autant avec ses parents et se retrouve soulevé du sol quand Flavien le prend à son tour dans ses bras.
- Encore merci pour tout ce que tu as fait pour nous « Flo » et à demain au campus.
- (Je m’écarte de lui et en me penchant vers l’avant en signe de respect mais en riant aux éclats en regardant Ludovic) « Salade et loukoum » « Ludo »
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li