07-08-2020, 03:05 PM
1ere ANNEE vacances de Pâques : (18 / 20) (Aix en Provence)
Alain regarde sa femme et son fils un grand sourire aux lèvres car le jour de la vengeance à sonner et il leur a bien expliqué ce qu’il convenait de faire. Depuis qu’il est arrivé Florian a pris l’habitude chaque soir de rejoindre Thomas « en douce » dans sa chambre en passant par la fenêtre en s’aidant de l’échelle qui traîne en permanence sur le terrain.
Alain a donc retiré cette échelle pour la ranger dans l’atelier qu’il a ensuite fermé à clé, maintenant il est plus de vingt-deux heures trente et la fenêtre de la chambre ainsi que toutes celles du rez-de-chaussée et la porte d’entrée sont fermées à double tour et les volets mis.
Ils sont tous les trois à attendre les réactions du petit rouquin quand il va se retrouver portes closes sans aucune possibilité de pénétrer dans la maison. Toute la famille est cachée dans le salon à regarder dans le noir par les ouvertures du store de la porte-fenêtre.
Thomas grimace car l’idée même si elle peut sembler drôle ne lui plaît pas du tout mais comme son père a insisté lourdement en riant d’avance à la farce qu’il compte faire à son amoureux, il ne dit rien et serre les dents en espérant que tout se passe comme ses parents le souhaitent.
Florian arrive en courant comme chaque soir vêtu de son pyjama et d’un bond souple saute au-dessus des troènes pour rejoindre l’échelle qui va le mener auprès de son chéri contre lequel il compte bien se pelotonner toute la nuit. Il est surpris dans un premier temps de ne pas la trouver à sa place habituelle et il fait le tour de la maison s’attendant à la découvrir à un autre endroit quelqu’un l’ayant sans doute utilisée sans la remettre en place dans la journée.
Ne la voyant pas, il décide d’essayer une des ouvertures du bas mais bernique !! Elles sont toutes fermées. Il arrive donc au niveau de la porte d’entrée et se décide d’abord timidement de frapper à celle-ci, aucune réponse alors qu’il sait qu’ils sont tous là ne les ayant quittés qu’il y a peu de temps.
Il retourne alors au-dessous de la chambre de Thomas et l’appelle tout doucement en y jetant quelques petits cailloux dans les volets. Toujours rien ? Il se redirige, en commençant à se poser un tas de questions, vers la porte d’entrée.
+++
La scène vu coté famille Louvain :
Ils voient tout ce que tente Florian pour entrer chez eux et ont du mal à rire silencieusement tellement ils le trouvent comique, quand Florian arrive devant la porte d’entrée, il commence timidement à appeler.
- Il y a quelqu’un ? Houhou !!! C’est moi Florian !! Quelqu’un peut m’ouvrir s’il vous plaît ? Thomas !! Tu es là ? Ouvre c’est moi !!! (Ils le voient attendre et devenir plus nerveux ce qui déclenche encore plus leur crise de fou rire) Thom !!! C’est « Flo » ouvre moi !! Mais qu’est-ce que j’ai fait enfin ? (Leurs rires commencent à s’arrêter voyant le visage du petit rouquin devenir triste et Thomas se retient de foncer vers lui pour arrêter ce qui commence à ne plus être aussi drôle) C’est….moi….Florian !!! Thomas s’il… te... plaît …ouvre !!! (Ils le voient éclater en sanglots son visage mouillé de larmes dirigé vers eux, Evelyne attrape le bras de son mari le visage devenu tout pâle en le regardant dans les yeux lui signifiant sans aucune parole qu’il est temps d’arrêter mais ils entendent Florian en pleurs les supplier) Vous ne voulez plus de moi c’est ça ?……….. (Ils l’entendent sangloter ce qui leur remue l’estomac) Thomas !!! (Ils l’entendent à nouveau et Thomas devient blanc comme un linge au son de la voix si misérable de son ami) Qu’est-ce que je vous ai faits !!! (Nouveaux sanglots qui les raidissent de honte de jouer un tour aussi pendable au petit garçon en pyjama seul dans la nuit) M’enfin !!!! (Ils le voient baisser la tête et se retourner tristement en larmes et se diriger d’un pas lent et misérable vers le portail et une fois dans la rue, ils le voient s’asseoir et se mettre à pleurer toutes les larmes de son corps, ses épaules tressautant sous les sanglots.
D’un commun accord honteux de leur amusement ridicule, ils se précipitent vers l’entrée, ouvrent la porte en grand et courent vers sa silhouette frêle pour le réconforter et lui dire que c’était une farce et qu’ils l’aimaient toujours autant. Quand ils arrivent tout près de lui, ils voient son visage se tourner vers eux !!!
+++
La scène vue côté Florian :
En passant près du salon il croit entendre un petit rire retenu et il comprend alors qu’il est en train de se faire mettre en boîte par quelqu’un de la famille, voire même par tous.
Se doutant bien qui en est l’instigateur, il décide alors de les prendre à leur propre jeu et commence alors à réfléchir quand une idée lui vient qui manque de le faire rire ce qui assurément n’irait pas avec ce qu’il se prépare à faire. Il sait que ça va être très dur pour lui de garder son sérieux mais le fait de leur retourner leur piège l’amuse trop pour qu’il gâche tout en n’arrivant pas à se contenir.
Il arrive donc devant la porte d’entrée et commence son cinéma.
- Il y a quelqu’un ? Houhou !!! C’est moi Florian !! Quelqu’un peut m’ouvrir s’il vous plaît ? Thomas !! Tu es là ? Ouvre c’est moi !!! (Il attend un peu et recommence en prenant une voix plus stressée) Thom !!! C’est « Flo » ouvre moi !! Mais qu’est-ce que je t’ai fait enfin ? (Il commence à prendre l’air terriblement malheureux) C’est….moi….Florian !!! Thomas !!! S’il…te…plaît…ouvre !!! (Il imite d’une façon fort réaliste trouve-t-il un début de sanglot et pour que tous le voient bien c’est le visage vers le salon qu’il fait son sketch) Vous ne voulez plus de moi c’est ça ?…….. (Sanglots) Thomas !!! (Sanglots) Qu’est-ce que je t’ai fait (Sanglots) m’enfin !!!! (Il baisse la tête et se retourne tristement en larmes puis d’un pas lent repart vers le portail et une fois dans la rue s’assoit en se mettant à rire silencieusement sûr que les soubresauts de ses épaules vue de dos doivent leur donner l’air d’un petit garçon pleurant toutes les larmes de son corps.
Il entend alors la porte derrière lui s’ouvrir brusquement et plusieurs personnes se diriger vers lui en courant, quand il les sent assez près de lui il se retourne brusquement mort de rire et se lève d’un bond pour courir vers la porte d’entrée restée ouverte et s’enferme à l’intérieur les laissant dehors en tenue de nuit. Il allume alors la lumière extérieure et enclenche l’alarme qui va, il en est sûr, attirer d’ici peu tout le voisinage.
1ere ANNEE vacances de Pâques : (19 / 20) (Aix en Provence)
Florian est blotti tout contre Thomas qui le regarde les yeux embués par la forte émotion qu’il ressent de l’avoir près de lui, il sourit du bon coup qu’il leur a fait tout à l’heure. Une demi-heure à se les geler dehors sous les rires moqueurs de tout le quartier, lui en pyjama à rayure son père en short de nuit et tee-shirt Marsupilami et sa mère en nuisette à petits pois. Heureusement pour elle qu’elle n’avait pas un de ses vêtements de nuit sexy comme elle en porte quelquefois.
Le sourire de Thomas ravit Florian qui ne voudrait pas que cette nuit s’arrête tellement il se sent bien dans les bras à la fois doux et rassurant du garçon qui représente la chose la plus importante qu’il ait eue jusqu’à maintenant. Sa main caresse doucement son menton et descend très doucement vers son cou et défait un à un les boutons de sa veste profitant entre chaques pour toucher du bout des doigts sa peau douce et chaude.
Thomas frémit à chaque avancée de cette main sur son corps et ses yeux se ferment pour que son esprit soit en entier dans les sensations qu’il ressent. La bouche de Florian suit le même chemin, sa langue humectant sa peau suivie de son souffle lui donnant des picotements de plaisirs et de bien être tel qu’il n’en a jamais connu jusqu’à ce jour.
La main est maintenant à la ceinture du pantalon et doucement en appuyant légèrement sur son ventre s’insère à l’intérieur jusqu’à sa toison aussi blonde que sa chevelure et joue avec en dessinant des courbes sur tout le pubis déclenchant une érection phénoménale de Thomas qui vient faire claquer la hampe de son sexe sur le dos de cette main cajoleuse.
Les lèvres de Florian arrivent elles aussi à l’échancrure du pantalon et couvrent de baisers le bas du ventre de son ami qui commence à souffler très fort tant l’excitation le gagne. D’habitude le jeune rouquin s’arrête et remonte aussi doucement qu’il en est descendu vers les lèvres charnues et gorgées de sang de son blondinet entièrement en son pouvoir.
Cette fois-ci pourtant elles continuent leur descente et en emmenant avec elles le pantalon viennent maintenant et pour la première fois depuis qu’ils sont ensemble embrasser la touffe de poils si doux jusqu’à la base du pénis tendu que sa main soulève en levant celui-ci toujours plaqué contre le dos de celle-ci.
C’en est trop pour Thomas qui sent monter dans son corps les pulsations libératrices qu’il tente par tous les moyens de retenir en contractant son sexe ce dont bien entendu se rend compte Florian en le contrant malicieusement par une caresse lente du plat du dos de sa main.
Sa bouche descend encore et embrasse et mordille l’entrecuisse imberbe de Thomas faisant le tour de l’objet si dur et si tentant mais n’osant pas encore aller plus loin ne sachant pas les réactions de son ami. Ses lèvres caressent maintenant le petit sac dans lequel deux magnifiques choses ovales remontent et se collent au-dessous du sexe tendu à l’extrême et palpitant de l’envie devenant quasiment irrépressible de lâcher sa semence tellement l’orgasme que Thomas sent monter en lui devient incontrôlable.
La langue de Florian donne des petits coups coquins sur les bourses tendues et va aussi laper le point le plus sensible de Thomas commençant à la naissance de celles-ci jusqu’au début du sillon fessier. Un râle rauque accompagné des soubresauts de sa verge turgescente indique à Florian le déclenchement du puissant orgasme qui libère son ami.
Les pulsations qu’il ressent sur le dos de sa main qui soulève toujours la hampe à la douceur incomparable lui font un effet tel qu’il sent son sexe s’humidifier également et mouiller son pyjama. La main de Thomas part, quelques instants plus tard, caresser ses cheveux et sa respiration reprend petit à petit un rythme normal jusqu’à ce qu’enfin il commence à bouger et amener son visage près du sien.
Le sourire qui illumine son visage donne des frissons à Florian et quand son ami commence sur son corps qu’il avait réussi à calmer pendant cette petite séance de caresses le même petit manège langoureux que lui quelques minutes plus tôt, sa respiration devient haletante et sa peau frémissante en attente des caresses plus poussées qui vont l’emmener lui aussi dans un délire des sens.
Thomas est tout aussi doux et caressant que son ami, quand sa main entre dans l’échancrure du pantalon de Florian, elle rencontre elle aussi une petite touffe de poils, roux cette fois-ci et la gratouille doucement recevant aussitôt la visite de la chose tant convoitée qui s’épanouit à nouveau dans une magnifique érection qui laisse comme à chaque fois Thomas pantois par son ampleur.
En effet son petit copain est peut-être petit pour l’instant de par la taille mais il en ferait soupirer plus d’un de jalousie quant à son sexe qui doit bien dépasser les dix-neuf centimètres quand il est excité comme ça par son amant adoré. Thomas ne peut résister lui à le prendre en main en le soupesant et en apprécier sa grosseur. Constatant sa raideur sans faille, il tire doucement sur la peau si blanche pour décalotter le magnifique gland d’un rose très clair qui surmonte ce mât de cocagne d’un gros bourgeon turgescent et luisant qu’il s’empresse pour la première fois d’embrasser, sa libido prenant le dessus sur son cerveau.
Florian au contact de cette bouche qui couvre son sexe de baisers tremble d’excitation et il a de plus en plus de mal lui aussi à contrôler cette douce chaleur qui lui monte dans les reins et qui le fait grogner sentant bien arriver l’instant ultime où il va se libérer dans un plaisir unique qui déferlera sur tout son corps comme un tsunami de plaisir.
Thomas ne se retient plus, tous ses tabous tombent un à un quand il voit le corps magnifique de son ami s’arc-bouter et le gland devenir encore plus énorme. Sa bouche le prend alors doucement et il frissonne du plaisir de sentir cette chair chaude et d’une douceur extraordinaire l’emplir et s’épancher en lui inondant son palais d’une liqueur tiède et crémeuse qu’il avale goulûment trouvant son goût particulièrement divin.
1ere ANNEE vacances de Pâques : (20 / 20) (Orléans)
Flavien les attrape tous les deux par la taille en poussant un énorme « ouf » de soulagement, il les soulève comme une plume et les fait tourner jusqu’à ce qu’ils lui demandent d’arrêter commençant à avoir le tournis et à se sentir mal. Il les repose d’un seul coup et s’éloigne d’eux en riant de les voir vaciller comme deux mecs bourrés.
- Putain Aléxie qu’est-ce que tu peux être con !!!
- (Aléxie amusé) Je me doutais bien quand je t’ai quitté tout à l’heure que quelque chose te turlupinait mais je ne pensais vraiment pas que tu aies pu penser ça de moi.
- Bah écoute !! À la façon dont tu as lancé ton « j’ai un petit mec en vue qui ne va pas résister bien longtemps » et bien j’ai vraiment cru que tu nous laissais tomber comme de vieilles chaussettes et j’ai eu mal au ventre pour Marc encore plus que pour moi.
- (Marc regardant son grand copain avec une étincelle fraternelle dans le regard) Je ne pensais pas que je comptais autant pour toi, enfin si mais pas à ce point.
- (Flavien) Eh bien si comme tu vois tu comptes beaucoup pour moi et l’autre tâche a tout intérêt à ne plus me la refaire celle-là sinon son petit minois d’apollon se transformera vite en bouillie.
- (Aléxie en lui tirant la langue) Même pas peur !!!
- (Flavien le toisant de haut) Ah non ? Alors attends un peu mon gaillard !!
Suis une course-poursuite dans la chambre dont Aléxie ne peut bien sûr pas être le vainqueur et sous les yeux rieurs de Marc, Flavien l’attrape et le ceinture puis le jette comme une minuscule brindille sur le lit et commence à le chatouiller tant et tant qu’Aléxie en perd la respiration.
- (Flavien s’arrêtant enfin et riant aux éclats devant le visage rouge vif de son cousin) Alors ?
- (Aléxie les yeux luisant de larmes d’avoir trop ri) D’accord !! Pitié !!
- (Flavien en se relevant d’un mouvement souple) Au fait « Marco » ? Tu ne m’as pas dit comment tu le trouves maintenant qu’il est vraiment lui-même ?
- (Marc rougissant car peu habitué à dévoiler ses sentiments) Mieux que tu me l’avais décrit, c’est moi maintenant qui ne vais plus oser me montrer devant lui. Il est trop top pour moi ton cousin tu sais ?
- (Aléxie à ses paroles se relève d’un bond et enlace Marc dans un geste possessif) Si je t’ai choisi, ce n’est pas parce que je me trouvais trop moche pour espérer quelqu’un d’autre mais parce que j’ai craqué sur toi et arrête de te dénigrer !! Même si tu trouves qu’il te manque quelques kilos, tu es super-bien foutu toi aussi et puis si c’est ton poids qui te gêne ou plutôt ton manque de poids et bien je vais te gaver jusqu’à ce que tu aies pris quelques centimètres de muscles, tu verras.
- (Flavien convaincu maintenant des réels sentiments d’Aléxie même s’il n’en avait jamais douté avant cet après-midi) Eh bien, c’est pas gagné tu sais ? Il bouffe déjà comme un ogre et ne prend pas un gramme à croire qu’il a un ver solitaire.
- (Aléxie sérieux) Votre pote qui fait des miracles n’aurait pas une potion pour ça ?
- (Flavien sursaute car il n’y avait pas pensé jusqu’à maintenant) Tiens !! C’est vrai ça !!
- (Marc amusé) C’est qu’il serait capable d’y arriver !! Avec lui il faut s’attendre à tout.
- (Aléxie curieux) Dites les gars ? Vous ne pourriez pas me le présenter ce Florian ? Déjà pour que je puisse le remercier et puis après tout ce que vous m’en dites je vous avoue qu’il pique ma curiosité.
- (Flavien en souriant) Tu ne serais pas déçu du voyage crois-moi.
- (Marc en riant) Oh oui !! Tu verrais ton cousin quand il est avec lui il est tout en sucre, un vrai bonbon.
Flavien ne répond pas car il sait très bien qu’il y a du vrai dans les dires de Marc, il ne saurait définir ce qui le rend comme ça en présence du gnome mais ce gamin fait ressortir de sa grande carcasse tout en muscle ce qu’il a de plus enfantin et il est toujours en admiration devant ce petit rouquin toujours souriant et à faire le pitre.
La porte s’ouvre et Ludovic entre tout pâle en se tenant la tête à deux mains son visage exprimant l’extrême souffrance qu’il ressent en ce moment.
- « Flav » ? J’ai trop mal à la tête !! Je ne me sens pas bien !!
À peine ses paroles prononcées qu’il s’écroule au sol devant eux et reste sans bouger, Flavien vif comme l’éclair s’agenouille près de lui et le prend dans ses bras et va l’allonger sur le lit lui mettant une main sur son front.
- Ludovic tu m’entends ?
Le petit bonhomme ne bouge pas mettant aussitôt les trois garçons en panique, Marc court chercher un verre d’eau qu’il tend à Flavien qui aussitôt mouille le front de son petit frère tentant par son geste de le faire revenir à lui. Celui-ci n’ayant aucun mouvement commence à leur faire peur et Flavien ne voulant prendre aucun risque téléphone au SAMU et explique très vite la cause de son appel puis une fois avoir donner tous les renseignements nécessaires à l’autorisation de raccrocher et retourne aussitôt au chevet de son petit frère qui respire mais n’a aucune autre réaction physique.
Cinq minutes plus tard les deux frères se retrouvent dans l’ambulance en direction de l’hôpital pendant que Marc tremblant appelle les parents de son ami pour leur demander d’y rejoindre leurs enfants en essayant quand même de ne pas être trop alarmiste.
Le médecin qui prend en charge le petit Ludovic ne veut prendre aucun risque et décide immédiatement de lui faire un scanner car l’enfant ne s’est toujours pas réveillé de ce qui ressemble de plus en plus à un coma et il craint une lésion au cerveau.
Une heure plus tard il accueille dans son bureau la famille Lemont qui se ronge les sangs en attendant de savoir à quoi s’en tenir.
- (Bastien d’une voix tremblante) Alors docteur ?
- Votre garçon s’est-il déjà plaint de douleurs à la tête ?
- (Bastien) Quelques fois oui !! Nous lui donnions de l’aspirine et cela allait mieux après.
- Jamais d’évanouissement comme aujourd’hui ?
- Non jamais !! Qu’a-t-il docteur ?
- Eh bien le scanner indique une tumeur au cerveau déjà très importante et il va nous falloir l’opérer rapidement car elle appuie maintenant très fortement sur une zone très sensible, nous avons préféré mettre Ludovic dans un coma médicalisé en attendant d’avoir les résultats des autres examens.
- (Bastien atterré) C’est si grave que ça ?
- (Le médecin avec douceur) Oui c’est très grave et les chances sont très faibles pour que l’opération réussisse, il va vous falloir beaucoup de courage à tous.
Alain regarde sa femme et son fils un grand sourire aux lèvres car le jour de la vengeance à sonner et il leur a bien expliqué ce qu’il convenait de faire. Depuis qu’il est arrivé Florian a pris l’habitude chaque soir de rejoindre Thomas « en douce » dans sa chambre en passant par la fenêtre en s’aidant de l’échelle qui traîne en permanence sur le terrain.
Alain a donc retiré cette échelle pour la ranger dans l’atelier qu’il a ensuite fermé à clé, maintenant il est plus de vingt-deux heures trente et la fenêtre de la chambre ainsi que toutes celles du rez-de-chaussée et la porte d’entrée sont fermées à double tour et les volets mis.
Ils sont tous les trois à attendre les réactions du petit rouquin quand il va se retrouver portes closes sans aucune possibilité de pénétrer dans la maison. Toute la famille est cachée dans le salon à regarder dans le noir par les ouvertures du store de la porte-fenêtre.
Thomas grimace car l’idée même si elle peut sembler drôle ne lui plaît pas du tout mais comme son père a insisté lourdement en riant d’avance à la farce qu’il compte faire à son amoureux, il ne dit rien et serre les dents en espérant que tout se passe comme ses parents le souhaitent.
Florian arrive en courant comme chaque soir vêtu de son pyjama et d’un bond souple saute au-dessus des troènes pour rejoindre l’échelle qui va le mener auprès de son chéri contre lequel il compte bien se pelotonner toute la nuit. Il est surpris dans un premier temps de ne pas la trouver à sa place habituelle et il fait le tour de la maison s’attendant à la découvrir à un autre endroit quelqu’un l’ayant sans doute utilisée sans la remettre en place dans la journée.
Ne la voyant pas, il décide d’essayer une des ouvertures du bas mais bernique !! Elles sont toutes fermées. Il arrive donc au niveau de la porte d’entrée et se décide d’abord timidement de frapper à celle-ci, aucune réponse alors qu’il sait qu’ils sont tous là ne les ayant quittés qu’il y a peu de temps.
Il retourne alors au-dessous de la chambre de Thomas et l’appelle tout doucement en y jetant quelques petits cailloux dans les volets. Toujours rien ? Il se redirige, en commençant à se poser un tas de questions, vers la porte d’entrée.
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La scène vu coté famille Louvain :
Ils voient tout ce que tente Florian pour entrer chez eux et ont du mal à rire silencieusement tellement ils le trouvent comique, quand Florian arrive devant la porte d’entrée, il commence timidement à appeler.
- Il y a quelqu’un ? Houhou !!! C’est moi Florian !! Quelqu’un peut m’ouvrir s’il vous plaît ? Thomas !! Tu es là ? Ouvre c’est moi !!! (Ils le voient attendre et devenir plus nerveux ce qui déclenche encore plus leur crise de fou rire) Thom !!! C’est « Flo » ouvre moi !! Mais qu’est-ce que j’ai fait enfin ? (Leurs rires commencent à s’arrêter voyant le visage du petit rouquin devenir triste et Thomas se retient de foncer vers lui pour arrêter ce qui commence à ne plus être aussi drôle) C’est….moi….Florian !!! Thomas s’il… te... plaît …ouvre !!! (Ils le voient éclater en sanglots son visage mouillé de larmes dirigé vers eux, Evelyne attrape le bras de son mari le visage devenu tout pâle en le regardant dans les yeux lui signifiant sans aucune parole qu’il est temps d’arrêter mais ils entendent Florian en pleurs les supplier) Vous ne voulez plus de moi c’est ça ?……….. (Ils l’entendent sangloter ce qui leur remue l’estomac) Thomas !!! (Ils l’entendent à nouveau et Thomas devient blanc comme un linge au son de la voix si misérable de son ami) Qu’est-ce que je vous ai faits !!! (Nouveaux sanglots qui les raidissent de honte de jouer un tour aussi pendable au petit garçon en pyjama seul dans la nuit) M’enfin !!!! (Ils le voient baisser la tête et se retourner tristement en larmes et se diriger d’un pas lent et misérable vers le portail et une fois dans la rue, ils le voient s’asseoir et se mettre à pleurer toutes les larmes de son corps, ses épaules tressautant sous les sanglots.
D’un commun accord honteux de leur amusement ridicule, ils se précipitent vers l’entrée, ouvrent la porte en grand et courent vers sa silhouette frêle pour le réconforter et lui dire que c’était une farce et qu’ils l’aimaient toujours autant. Quand ils arrivent tout près de lui, ils voient son visage se tourner vers eux !!!
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La scène vue côté Florian :
En passant près du salon il croit entendre un petit rire retenu et il comprend alors qu’il est en train de se faire mettre en boîte par quelqu’un de la famille, voire même par tous.
Se doutant bien qui en est l’instigateur, il décide alors de les prendre à leur propre jeu et commence alors à réfléchir quand une idée lui vient qui manque de le faire rire ce qui assurément n’irait pas avec ce qu’il se prépare à faire. Il sait que ça va être très dur pour lui de garder son sérieux mais le fait de leur retourner leur piège l’amuse trop pour qu’il gâche tout en n’arrivant pas à se contenir.
Il arrive donc devant la porte d’entrée et commence son cinéma.
- Il y a quelqu’un ? Houhou !!! C’est moi Florian !! Quelqu’un peut m’ouvrir s’il vous plaît ? Thomas !! Tu es là ? Ouvre c’est moi !!! (Il attend un peu et recommence en prenant une voix plus stressée) Thom !!! C’est « Flo » ouvre moi !! Mais qu’est-ce que je t’ai fait enfin ? (Il commence à prendre l’air terriblement malheureux) C’est….moi….Florian !!! Thomas !!! S’il…te…plaît…ouvre !!! (Il imite d’une façon fort réaliste trouve-t-il un début de sanglot et pour que tous le voient bien c’est le visage vers le salon qu’il fait son sketch) Vous ne voulez plus de moi c’est ça ?…….. (Sanglots) Thomas !!! (Sanglots) Qu’est-ce que je t’ai fait (Sanglots) m’enfin !!!! (Il baisse la tête et se retourne tristement en larmes puis d’un pas lent repart vers le portail et une fois dans la rue s’assoit en se mettant à rire silencieusement sûr que les soubresauts de ses épaules vue de dos doivent leur donner l’air d’un petit garçon pleurant toutes les larmes de son corps.
Il entend alors la porte derrière lui s’ouvrir brusquement et plusieurs personnes se diriger vers lui en courant, quand il les sent assez près de lui il se retourne brusquement mort de rire et se lève d’un bond pour courir vers la porte d’entrée restée ouverte et s’enferme à l’intérieur les laissant dehors en tenue de nuit. Il allume alors la lumière extérieure et enclenche l’alarme qui va, il en est sûr, attirer d’ici peu tout le voisinage.
1ere ANNEE vacances de Pâques : (19 / 20) (Aix en Provence)
Florian est blotti tout contre Thomas qui le regarde les yeux embués par la forte émotion qu’il ressent de l’avoir près de lui, il sourit du bon coup qu’il leur a fait tout à l’heure. Une demi-heure à se les geler dehors sous les rires moqueurs de tout le quartier, lui en pyjama à rayure son père en short de nuit et tee-shirt Marsupilami et sa mère en nuisette à petits pois. Heureusement pour elle qu’elle n’avait pas un de ses vêtements de nuit sexy comme elle en porte quelquefois.
Le sourire de Thomas ravit Florian qui ne voudrait pas que cette nuit s’arrête tellement il se sent bien dans les bras à la fois doux et rassurant du garçon qui représente la chose la plus importante qu’il ait eue jusqu’à maintenant. Sa main caresse doucement son menton et descend très doucement vers son cou et défait un à un les boutons de sa veste profitant entre chaques pour toucher du bout des doigts sa peau douce et chaude.
Thomas frémit à chaque avancée de cette main sur son corps et ses yeux se ferment pour que son esprit soit en entier dans les sensations qu’il ressent. La bouche de Florian suit le même chemin, sa langue humectant sa peau suivie de son souffle lui donnant des picotements de plaisirs et de bien être tel qu’il n’en a jamais connu jusqu’à ce jour.
La main est maintenant à la ceinture du pantalon et doucement en appuyant légèrement sur son ventre s’insère à l’intérieur jusqu’à sa toison aussi blonde que sa chevelure et joue avec en dessinant des courbes sur tout le pubis déclenchant une érection phénoménale de Thomas qui vient faire claquer la hampe de son sexe sur le dos de cette main cajoleuse.
Les lèvres de Florian arrivent elles aussi à l’échancrure du pantalon et couvrent de baisers le bas du ventre de son ami qui commence à souffler très fort tant l’excitation le gagne. D’habitude le jeune rouquin s’arrête et remonte aussi doucement qu’il en est descendu vers les lèvres charnues et gorgées de sang de son blondinet entièrement en son pouvoir.
Cette fois-ci pourtant elles continuent leur descente et en emmenant avec elles le pantalon viennent maintenant et pour la première fois depuis qu’ils sont ensemble embrasser la touffe de poils si doux jusqu’à la base du pénis tendu que sa main soulève en levant celui-ci toujours plaqué contre le dos de celle-ci.
C’en est trop pour Thomas qui sent monter dans son corps les pulsations libératrices qu’il tente par tous les moyens de retenir en contractant son sexe ce dont bien entendu se rend compte Florian en le contrant malicieusement par une caresse lente du plat du dos de sa main.
Sa bouche descend encore et embrasse et mordille l’entrecuisse imberbe de Thomas faisant le tour de l’objet si dur et si tentant mais n’osant pas encore aller plus loin ne sachant pas les réactions de son ami. Ses lèvres caressent maintenant le petit sac dans lequel deux magnifiques choses ovales remontent et se collent au-dessous du sexe tendu à l’extrême et palpitant de l’envie devenant quasiment irrépressible de lâcher sa semence tellement l’orgasme que Thomas sent monter en lui devient incontrôlable.
La langue de Florian donne des petits coups coquins sur les bourses tendues et va aussi laper le point le plus sensible de Thomas commençant à la naissance de celles-ci jusqu’au début du sillon fessier. Un râle rauque accompagné des soubresauts de sa verge turgescente indique à Florian le déclenchement du puissant orgasme qui libère son ami.
Les pulsations qu’il ressent sur le dos de sa main qui soulève toujours la hampe à la douceur incomparable lui font un effet tel qu’il sent son sexe s’humidifier également et mouiller son pyjama. La main de Thomas part, quelques instants plus tard, caresser ses cheveux et sa respiration reprend petit à petit un rythme normal jusqu’à ce qu’enfin il commence à bouger et amener son visage près du sien.
Le sourire qui illumine son visage donne des frissons à Florian et quand son ami commence sur son corps qu’il avait réussi à calmer pendant cette petite séance de caresses le même petit manège langoureux que lui quelques minutes plus tôt, sa respiration devient haletante et sa peau frémissante en attente des caresses plus poussées qui vont l’emmener lui aussi dans un délire des sens.
Thomas est tout aussi doux et caressant que son ami, quand sa main entre dans l’échancrure du pantalon de Florian, elle rencontre elle aussi une petite touffe de poils, roux cette fois-ci et la gratouille doucement recevant aussitôt la visite de la chose tant convoitée qui s’épanouit à nouveau dans une magnifique érection qui laisse comme à chaque fois Thomas pantois par son ampleur.
En effet son petit copain est peut-être petit pour l’instant de par la taille mais il en ferait soupirer plus d’un de jalousie quant à son sexe qui doit bien dépasser les dix-neuf centimètres quand il est excité comme ça par son amant adoré. Thomas ne peut résister lui à le prendre en main en le soupesant et en apprécier sa grosseur. Constatant sa raideur sans faille, il tire doucement sur la peau si blanche pour décalotter le magnifique gland d’un rose très clair qui surmonte ce mât de cocagne d’un gros bourgeon turgescent et luisant qu’il s’empresse pour la première fois d’embrasser, sa libido prenant le dessus sur son cerveau.
Florian au contact de cette bouche qui couvre son sexe de baisers tremble d’excitation et il a de plus en plus de mal lui aussi à contrôler cette douce chaleur qui lui monte dans les reins et qui le fait grogner sentant bien arriver l’instant ultime où il va se libérer dans un plaisir unique qui déferlera sur tout son corps comme un tsunami de plaisir.
Thomas ne se retient plus, tous ses tabous tombent un à un quand il voit le corps magnifique de son ami s’arc-bouter et le gland devenir encore plus énorme. Sa bouche le prend alors doucement et il frissonne du plaisir de sentir cette chair chaude et d’une douceur extraordinaire l’emplir et s’épancher en lui inondant son palais d’une liqueur tiède et crémeuse qu’il avale goulûment trouvant son goût particulièrement divin.
1ere ANNEE vacances de Pâques : (20 / 20) (Orléans)
Flavien les attrape tous les deux par la taille en poussant un énorme « ouf » de soulagement, il les soulève comme une plume et les fait tourner jusqu’à ce qu’ils lui demandent d’arrêter commençant à avoir le tournis et à se sentir mal. Il les repose d’un seul coup et s’éloigne d’eux en riant de les voir vaciller comme deux mecs bourrés.
- Putain Aléxie qu’est-ce que tu peux être con !!!
- (Aléxie amusé) Je me doutais bien quand je t’ai quitté tout à l’heure que quelque chose te turlupinait mais je ne pensais vraiment pas que tu aies pu penser ça de moi.
- Bah écoute !! À la façon dont tu as lancé ton « j’ai un petit mec en vue qui ne va pas résister bien longtemps » et bien j’ai vraiment cru que tu nous laissais tomber comme de vieilles chaussettes et j’ai eu mal au ventre pour Marc encore plus que pour moi.
- (Marc regardant son grand copain avec une étincelle fraternelle dans le regard) Je ne pensais pas que je comptais autant pour toi, enfin si mais pas à ce point.
- (Flavien) Eh bien si comme tu vois tu comptes beaucoup pour moi et l’autre tâche a tout intérêt à ne plus me la refaire celle-là sinon son petit minois d’apollon se transformera vite en bouillie.
- (Aléxie en lui tirant la langue) Même pas peur !!!
- (Flavien le toisant de haut) Ah non ? Alors attends un peu mon gaillard !!
Suis une course-poursuite dans la chambre dont Aléxie ne peut bien sûr pas être le vainqueur et sous les yeux rieurs de Marc, Flavien l’attrape et le ceinture puis le jette comme une minuscule brindille sur le lit et commence à le chatouiller tant et tant qu’Aléxie en perd la respiration.
- (Flavien s’arrêtant enfin et riant aux éclats devant le visage rouge vif de son cousin) Alors ?
- (Aléxie les yeux luisant de larmes d’avoir trop ri) D’accord !! Pitié !!
- (Flavien en se relevant d’un mouvement souple) Au fait « Marco » ? Tu ne m’as pas dit comment tu le trouves maintenant qu’il est vraiment lui-même ?
- (Marc rougissant car peu habitué à dévoiler ses sentiments) Mieux que tu me l’avais décrit, c’est moi maintenant qui ne vais plus oser me montrer devant lui. Il est trop top pour moi ton cousin tu sais ?
- (Aléxie à ses paroles se relève d’un bond et enlace Marc dans un geste possessif) Si je t’ai choisi, ce n’est pas parce que je me trouvais trop moche pour espérer quelqu’un d’autre mais parce que j’ai craqué sur toi et arrête de te dénigrer !! Même si tu trouves qu’il te manque quelques kilos, tu es super-bien foutu toi aussi et puis si c’est ton poids qui te gêne ou plutôt ton manque de poids et bien je vais te gaver jusqu’à ce que tu aies pris quelques centimètres de muscles, tu verras.
- (Flavien convaincu maintenant des réels sentiments d’Aléxie même s’il n’en avait jamais douté avant cet après-midi) Eh bien, c’est pas gagné tu sais ? Il bouffe déjà comme un ogre et ne prend pas un gramme à croire qu’il a un ver solitaire.
- (Aléxie sérieux) Votre pote qui fait des miracles n’aurait pas une potion pour ça ?
- (Flavien sursaute car il n’y avait pas pensé jusqu’à maintenant) Tiens !! C’est vrai ça !!
- (Marc amusé) C’est qu’il serait capable d’y arriver !! Avec lui il faut s’attendre à tout.
- (Aléxie curieux) Dites les gars ? Vous ne pourriez pas me le présenter ce Florian ? Déjà pour que je puisse le remercier et puis après tout ce que vous m’en dites je vous avoue qu’il pique ma curiosité.
- (Flavien en souriant) Tu ne serais pas déçu du voyage crois-moi.
- (Marc en riant) Oh oui !! Tu verrais ton cousin quand il est avec lui il est tout en sucre, un vrai bonbon.
Flavien ne répond pas car il sait très bien qu’il y a du vrai dans les dires de Marc, il ne saurait définir ce qui le rend comme ça en présence du gnome mais ce gamin fait ressortir de sa grande carcasse tout en muscle ce qu’il a de plus enfantin et il est toujours en admiration devant ce petit rouquin toujours souriant et à faire le pitre.
La porte s’ouvre et Ludovic entre tout pâle en se tenant la tête à deux mains son visage exprimant l’extrême souffrance qu’il ressent en ce moment.
- « Flav » ? J’ai trop mal à la tête !! Je ne me sens pas bien !!
À peine ses paroles prononcées qu’il s’écroule au sol devant eux et reste sans bouger, Flavien vif comme l’éclair s’agenouille près de lui et le prend dans ses bras et va l’allonger sur le lit lui mettant une main sur son front.
- Ludovic tu m’entends ?
Le petit bonhomme ne bouge pas mettant aussitôt les trois garçons en panique, Marc court chercher un verre d’eau qu’il tend à Flavien qui aussitôt mouille le front de son petit frère tentant par son geste de le faire revenir à lui. Celui-ci n’ayant aucun mouvement commence à leur faire peur et Flavien ne voulant prendre aucun risque téléphone au SAMU et explique très vite la cause de son appel puis une fois avoir donner tous les renseignements nécessaires à l’autorisation de raccrocher et retourne aussitôt au chevet de son petit frère qui respire mais n’a aucune autre réaction physique.
Cinq minutes plus tard les deux frères se retrouvent dans l’ambulance en direction de l’hôpital pendant que Marc tremblant appelle les parents de son ami pour leur demander d’y rejoindre leurs enfants en essayant quand même de ne pas être trop alarmiste.
Le médecin qui prend en charge le petit Ludovic ne veut prendre aucun risque et décide immédiatement de lui faire un scanner car l’enfant ne s’est toujours pas réveillé de ce qui ressemble de plus en plus à un coma et il craint une lésion au cerveau.
Une heure plus tard il accueille dans son bureau la famille Lemont qui se ronge les sangs en attendant de savoir à quoi s’en tenir.
- (Bastien d’une voix tremblante) Alors docteur ?
- Votre garçon s’est-il déjà plaint de douleurs à la tête ?
- (Bastien) Quelques fois oui !! Nous lui donnions de l’aspirine et cela allait mieux après.
- Jamais d’évanouissement comme aujourd’hui ?
- Non jamais !! Qu’a-t-il docteur ?
- Eh bien le scanner indique une tumeur au cerveau déjà très importante et il va nous falloir l’opérer rapidement car elle appuie maintenant très fortement sur une zone très sensible, nous avons préféré mettre Ludovic dans un coma médicalisé en attendant d’avoir les résultats des autres examens.
- (Bastien atterré) C’est si grave que ça ?
- (Le médecin avec douceur) Oui c’est très grave et les chances sont très faibles pour que l’opération réussisse, il va vous falloir beaucoup de courage à tous.
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