07-08-2020, 02:51 PM
1ere ANNEE vacances de Pâques : (3/20) (Chez les Viala)
Notre promenade pour ne pas changer nous amène le long du canal que nous longeons tranquillement en profitant d’un temps très doux pour la saison, nous répondons au signe de la main amical du jeune gars dont nous ne connaissons même pas le prénom qui nous a vus arriver de loin du haut de sa péniche.
C’est en traversant pour la première fois un pont que Guillaume reconnaît les lieux.
- Dis Damien ? C’est pas la piscine où nous sommes allés une fois avec papa là-bas ?
- On dirait bien oui !! C’est cool !! Je pensais qu’elle était plus loin que ça, ça vous dirait d’y aller un de ses quatre ?
- (J’adore l’eau) Pas qu’un peu mon neveu !!
- (Guillaume) Alors on se fait ça dès qu’on rentre d’Aix
- (Damien) En parlant d’Aix, vous croyez qu’entre « Aurél » et Chloé ça pourrait marcher ?
- Il y a de grandes chances oui.
- (Guillaume amusé) Je suis certain qu’il est encore puceau le frangin !! Si ça marche avec Chloé il n’a pas fini de nous charrier parole !!
- (Damien pense tout d’un coup à un truc et sans réfléchir il pose la question) Dis-moi « Flo » tu n’aurais pas un copain de mon âge là-bas ? Du genre Thomas ou Éric ?
- (Guillaume s’arrête net et dévisage son jeune frère qui se rend compte aussitôt de la portée de ses paroles et prend un fard maison) Attends toi ? Tu ne vas pas me dire que tu penses aux mecs ?
- (Je regarde Guillaume surpris) On dirait que tu tombes des nues ?
- Pourquoi ? Tu le savais toi ?
- Oui bien sûr mais je pensais réellement que toi aussi.
- (Il comprend de quoi je parle) Tu parles de la foi ou… oui en fait j’aurais dû m’y attendre, alors c’est vrai ?
- (Damien toujours en transe) Oui !! Mais tu ne le dis pas aux parents hein ? Ni à « Aurél » ? Je préfère leur dire quand je serais prêt tu comprends.
- (Guillaume sur le cul) Eh bien ça alors !!!
- (Je souris en les regardant) Il n’y a pas de quoi en faire une montagne non plus et puis c’est cool comme ça, j’ai quelqu’un avec qui je pourrais parler mec.
- (Guillaume amusé) Il va vite avoir fait le tour avec toi vu que tu n’en as qu’un dans le collimateur.
- (En riant car il dit vrai) C’est sûr mais quel mec !!! D’ailleurs tu ne diras pas le contraire après notre conversation de tout à l’heure.
- (Damien qui voyant que tout baigne pour Guillaume reprend du poil de la bête) Tu n’as pas répondu à ma question ?
- (Je suis étonné de ne pas y avoir pensé plus tôt) En fait si j’en connais un, mais attention !! Je ne dis pas qu’il aime les garçons alors ne te fait pas un film d’avance.
- (Damien qui frétille sur place) C’est qui ? Il a quel âge ?
- (Guillaume surpris) Eh bien c’est pas du chiqué !! Regarde-le comme il est excité ? Faudrais peut-être attendre que ta nouille se développe un peu frangin parce que là tu vas le faire mourir de rire avec ta bistouquette.
- (Damien qui se vexe d’un coup) T’es con ou quoi ? J’ai pas dit que je voulais coucher avec !! Juste déjà qu’on soit copain comme « Flo » et Thomas jusqu’à maintenant. (Son regard se reporte sur moi) Tu ne m’as pas répondu « Flo » ?
- En fait je pensais au cousin de Thomas, il doit avoir à peu près ton âge et je ne devrais pas te le dire parce que j’ai peur qu’on ne puisse plus te tenir après.
- (Damien qui boit mes paroles) Si dis-le s’il te plaît !!
- Eh bien c’est le portrait tout craché de « Thom » à son âge.
- (Damien avec des yeux ronds) wouahhh !!!! Et il s’appelle comment ?
- Mathis, tu verras c’est un gamin super-sympa mais qui ne se fait pas facilement des copains à ce que je me rappelle en avoir entendu.
- (Damien) Ah bon !!! Et tu sais pourquoi ?
- (J’ai envie de rire même si je reconnais que…) Bah !! J’en sais rien, peut-être parce qu’il est cul-de-jatte.
La tête de Damien nous explose de rire, il me regarde bizarrement et d’un coup comprend que je me suis moqué de lui. Voyant qu’il va me sauter dessus, je m’enfuis à toutes jambes et nous voilà mort de rire à prendre le chemin du retour avec un Damien qui nous insulte en essayant en vain de nous mettre des coups de pied au cul.
Enfin une fois rentré tout le monde se calme et la dernière soirée avant notre départ le lendemain en début d’après-midi se passe en famille devant un bon film jusqu’au moment où nous partons tous nous coucher. Une fois lavé en pyjama dans notre chambre, je regarde le pot sur le bureau et en tapant sur l’épaule de Guillaume.
- Regarde !! Il a bougé de place, je pense qu’on va bien rire d’ici peu
- (Guillaume amusé) Bah ce n’est pas méchant quand même
- Tu oublies juste un truc mon pote.
- Quoi donc ?
- (En montrant ma salive) J’y ai mis du produit miracle et je ne sais pas ce que ça va donner
- (Guillaume en grinçant des dents) Aïe !!! Le pauvre
Nous nous couchons et chacun installé sur le dos les mains derrière la tête nous attendons la suite des événements qui d’ailleurs ne tarde pas car à peine cinq minutes plus tard des gémissements puis des cris sortent de la chambre de Damien.
- Ouille !! Aïe !!! Putain ça gratte !! Merde !! Aïe !! Bordel !!
Nous sommes écroulés de rires à l’entendre se plaindre et pousser des injures, Frédéric et Annie complètement paniqués se lèvent et vont dans la chambre de leurs fils. Ils assistent alors au spectacle d’un Damien le pantalon de pyjama en bas des jambes qui se gratte fébrilement le sexe en sautant sur place et en injuriant la terre entière.
Voyant qu’il y a un produit gras qui lui couvre le pénis, ils l’emmènent directement sous la douche et avec un gant de toilette Annie lui nettoie la quéquette toute rouge sous les regards de honte de son fils.
Aurélien déboule dans notre chambre et en voyant le tableau que nous formons son frère et moi à pleurer de rire chacun dans notre lit, il se doute aussitôt d’un truc pas net de notre part que nous finissons par lui expliquer pour qu’enfin comprenant le pourquoi du comment il se mette à rire avec nous.
- Vous avez mis quoi dans le pot à part la salive de « Flo » ?
- (Guillaume encore en larmes prend le sachet dans la poubelle et le lui tend) Tiens lis toi-même !!
Aurélien attrape le petit sachet transparent et lit à haute voix en repartant en fou rire) Poil à gratter !! Non !! Les cons !!
1ere ANNEE vacances de Pâques : (4/20) (Fac et départ pour Aix)
Bien sûr nous avons droit à la demande d’explication de la part des parents qui comprennent très vite que Damien s’est fait prendre à cause de son geste malheureux de venir barboter le fameux mélange dans notre chambre et qu’il a été pris pour être appris, ce que ne manque d’ailleurs pas de lui dire Frédéric qui comme sa femme cache très mal l’envie d’en rire eux aussi.
Nous décidons le lendemain en fin de matinée d’aller tous au campus, moi pour remettre le flacon (Le bon) à Marc et les autres par curiosité pour faire connaissance avec mes copains.
Damien est toujours un peu vénère contre nous mais la soufflante qu’il a prise par ses parents quant au fait « d’emprunter » sans la permission le fait réfléchir. Chacun notre tour nous lui balançons des petites phrases assassines qui finissent à la longue par le faire pouffer de rire.
- (Guillaume) Elle est si grosse que ça maintenant que tu n’arrives plus à suivre ?
- (Aurélien) Va falloir lui acheter une attelle pour qu’il puisse l’attacher sur la cuisse !!
- (J’en rajoute une couche) Va pas t’exciter hein ? Tu pourrais t’assommer sur ce coup-là.
- (Damien en riant) Bande d’abrutis !! J’aurais bien aimé vous y voir.
- (Aurélien amusé) C’est Maman qui a dû être surprise quand elle t’a nettoyé le molosse !!
- (Guillaume dans le même état) Et papa donc !! Sûr qu’il ne va plus oser se mettre à poils devant elle de peur de paraître ridicule.
- (Damien éclaté de rire) Gnia ! Gnia ! Aller y amusez-vous bien !! Mais en tous les cas je peux vous dire que ça a marché, si je sors popole vous allez en baver d’envies les mecs.
Du coup il nous cloue le bec nous demandons si c’est du lard ou du cochon qu’il nous raconte avec son air moqueur.
- (Aurélien) Tu aurais mieux fait de te taire parce que maintenant va falloir qu’on vérifie, hein les gars ?
- (Guillaume) Ouaih !! Tu ne perds rien pour attendre frangin, attends qu’on te chope dans un coin et tu fanfaronneras moins crois-moi.
- (Damien en chantonnant) Paroles, paroles.
- (Aurélien en riant) Et en plus il se fout de notre gueule le nabot.
C’est une fois devant l’entrée du campus que nous changeons de sujet au plus grand plaisir de Damien qui va se demander un moment si nous allons réellement ou pas faire tout ce que nous lui avons promis.
Je vois mes amis devant l’entrée de la bibliothèque comme prévu la veille et tous ensemble nous partons casser la croûte dans un fast-food pas trop loin d’ici.
Nous restons presque deux heures tous ensemble à faire connaissance et je remarque combien la carrure de Flavien impressionne mes amis, Marc me remercie plusieurs fois en prenant précieusement le pot d’onguent et me sourit jusqu’aux oreilles quand après sa question sur le fait que je sois sûr que ce sera efficace, je lui réponds par un oui franc qui lui ôte tous ses doutes. Je lui conseille quand même pour ne pas me faire repérer d’en appliquer un petit peu chaque jour afin que ça paraisse plausible.
Mais c’est l’heure pour nous de les quitter et après les embrassades en nous souhaitant chacun de bonnes vacances et surtout la joie de nous retrouver dès la rentrée, nous reprenons le chemin du retour car nous avons juste le temps de prendre nos sacs pour que Frédéric nous emmène à la gare car c’est la solution la plus facile pour tout le monde évitant ainsi deux longs allers retours à Philippe.
Pour nous c’est la deuxième fois mais ce n’est pas évident quand même aussi quand nous nous retrouvons gare de l’Est, c’est avec inquiétude qu’ils se retrouvent une nouvelle fois dans le métro me suivant comme des toutous car ayant visualisé le trajet au premier parcours l’année précédente ils me font entièrement confiance pour le reste du trajet.
En fin de compte nous arrivons comme prévu en gare d’Aix et cette fois nous y sommes attendus par Alain le père de Thomas qui nous fait de grands signes de la main pour attirer notre attention.
Le temps est déjà nettement plus clément qu’à Noël et ils apprécient vraiment la petite visite de la cité déjà tout ensoleillée qui retrouve toute la beauté des villes du sud.
L’accueil est chaleureux quand nous arrivons dans mon quartier et je n’ai que le temps de passer la porte quelques minutes plus tard que je suis soulevé de terre et serrer doucement dans les bras d’un Thomas m’ayant attendu par discrétion à l’intérieur et qui m’embrasse les yeux remplis de bonheur.
Aurélien qui est juste derrière moi en laisse tomber son sac à dos tellement il est impressionné par une telle marque d’amour et de passion, il est prêt à balancer une vanne bien à lui quand une belle jeune fille aux longs cheveux châtain foncé arrive derrière lui et le fait se retourner lui enserrant les hanches de ses deux mains en lui déposant un baiser chaste mais très prometteur sur les lèvres.
1ere ANNEE vacances de Pâques : (5/20) (chez les Lemont)
Alexie est chez son oncle et sa tante à attendre l’arrivée de Flavien et Marc, il s’amuse en attendant avec « Ludo » qui est hyper content d’avoir son cousin pour lui tout seul.
Bastien est encore au boulot tandis qu’Henriette mitonne le dîner dans sa cuisine en chantonnant, heureuse du retour de son fils pour les deux semaines à venir. Elle entend les rires de Ludovic qui joue avec son cousin depuis le début de l’après-midi et sourit en pensant qu’Alexie est au moins aussi impatient qu’elle de revoir son ami Marc.
Elle est malheureuse pour lui quand elle voit dans quel état est son visage, ce n’est pas faute d’avoir tout essayé. Ses parents l’ont amené chez tous les spécialistes connus de la région mais rien ni fait et c’est peut-être même pire car après chaque nouveau traitement, son visage est encore plus purulent qu’au traitement précédent.
Plus personne ne sait quoi faire pour ce garçon au demeurant si gentil et qui prend son calvaire sans en tenir rancune à qui que ce soit et en gardant en apparence tout du moins le sourire.
Elle entend la porte d’entrée s’ouvrir doucement, un regard vers celle-ci lui montre son grand fils et son ami essayant de faire le moins de bruit possible pour entrer dans l’appartement. Quand il aperçoit l’œil de sa mère dans le coin de la porte, Flavien lui fait un grand sourire en mettant un doigt sur sa bouche pour lui demander le silence.
Ils vont poser les valises dans la chambre de Flavien et ressortent aussitôt pour venir rejoindre Henriette dans sa cuisine dont ils referment la porte derrière eux pour pouvoir discuter sans se faire repérer. Marc sort alors un flacon de son sac et demande à Henriette.
- Je peux mettre ça au frigo ?
- (Henriette curieuse car elle voit bien la façon dont Marc tient le pot) qu’est-ce que sait ?
- (Flavien en souriant) Un produit expérimental pour Alexie, le gars qui l’a préparé est un crack dans ce genre de médications.
- (Henriette avec espoir) Si seulement tu disais vrai mon grand, je ne sais pas quelles réactions vous allez avoir mais c’est encore pire qu’à Noël. Je me demande même comment il fait pour sortir, moi je n’oserais plus quitter ma chambre si j’étais aussi amoché que lui.
- (Marc inquiet) C’est à ce point-là ???
- (Henriette désolée) Pire les enfants !! Bien pire hélas !!
- (Flavien voulant être optimiste) On arrive à temps alors !! Avec le remède miracle du docteur « Flo »
- (Henriette n’y croyant pas trop) Nous avons tout essayé tu sais alors j’espère vraiment que votre pommade même si elle ne le soigne pas entièrement fera en sorte qu’il soit moins atteint.
- (Flavien voyant un petit bouton d’herpes sur le côté de la lèvre inférieur de sa mère) on pourrait déjà essayer sur toi m’man (il lui montre de quoi il parle en mettant un doigt au même endroit sur sa lèvre) Tu veux bien qu’on essaie ?
- (Henriette gênée qu’il l’ait vu malgré le maquillage qu’elle a mis pour le dissimuler) Pourquoi pas après tout, mais il va falloir attendre que ça fasse effet non ?
- (Marc se rappelant tout ce qui a été raconté sur Florian) Pas sûr que ce soit si long que ça, notre ami est un as pour ce genre de médication.
Il ouvre le frigo et tend le pot à Flavien qui en prend une infime noisette au bout d’un de ses doigts et d’un geste doux l’applique sur la lèvre de sa mère qui se laisse faire quelque peu inquiète quand même quant au résultat.
Elle ressent un léger chatouillement qui dure quelques brèves secondes puis cela passe et elle ne ressent d’un seul coup plus rien, même plus l’impression de tiraillement que ce genre de bouton fait ressentir à ceux qui ont le malheur d’en avoir régulièrement.
Devant la tête ahurie que font les deux garçons, elle va se regarder dans la vitre du micro-ondes et constate éberluée qu’il n’y a plus aucune trace de ce qui encore ce matin lui posait un gros problème esthétique devant la glace de la salle de bains.
- (Henriette stupéfaite) Mon Dieu !!! Mais c’est quoi cette pommade ?
- (Flavien qui se le demande aussi se veut rassurant) Comme on te l’a dit m’man, c’est un essai expérimental dont il faudra garder le secret avant que notre ami dépose un brevet dessus.
Le cri de stupeur poussé par Henriette a été entendu jusque dans la chambre de Ludovic et les deux garçons se regardent se demandant ce qui a bien pu arriver et se précipitent dans la cuisine pour se retrouver nez à nez avec les deux vacanciers.
- (Ludovic en criant de joie) « Flav » !!! Marc !!! Youpi !!!
Alexie attend de voir leurs réactions car il est bien conscient de son aspect qui a encore empiré depuis leur dernière visite, Marc l’attrape aussitôt dans ses bras et l’embrasse sans s’occuper du reste tant sa joie de le retrouver enfin est grande.
Le regard amical de Flavien qui assiste à leurs effusions affectives ne montre lui non plus aucun des rictus dégoûtés qu’il est habitué à voir sur les visages des gens qu’il croise et son cœur se libère de sa gangue d’appréhension qui l’oppressait depuis ce matin à l’idée de les revoir, les larmes s’échappent de ses yeux quand il reste planté devant eux sans pouvoir rien dire.
Notre promenade pour ne pas changer nous amène le long du canal que nous longeons tranquillement en profitant d’un temps très doux pour la saison, nous répondons au signe de la main amical du jeune gars dont nous ne connaissons même pas le prénom qui nous a vus arriver de loin du haut de sa péniche.
C’est en traversant pour la première fois un pont que Guillaume reconnaît les lieux.
- Dis Damien ? C’est pas la piscine où nous sommes allés une fois avec papa là-bas ?
- On dirait bien oui !! C’est cool !! Je pensais qu’elle était plus loin que ça, ça vous dirait d’y aller un de ses quatre ?
- (J’adore l’eau) Pas qu’un peu mon neveu !!
- (Guillaume) Alors on se fait ça dès qu’on rentre d’Aix
- (Damien) En parlant d’Aix, vous croyez qu’entre « Aurél » et Chloé ça pourrait marcher ?
- Il y a de grandes chances oui.
- (Guillaume amusé) Je suis certain qu’il est encore puceau le frangin !! Si ça marche avec Chloé il n’a pas fini de nous charrier parole !!
- (Damien pense tout d’un coup à un truc et sans réfléchir il pose la question) Dis-moi « Flo » tu n’aurais pas un copain de mon âge là-bas ? Du genre Thomas ou Éric ?
- (Guillaume s’arrête net et dévisage son jeune frère qui se rend compte aussitôt de la portée de ses paroles et prend un fard maison) Attends toi ? Tu ne vas pas me dire que tu penses aux mecs ?
- (Je regarde Guillaume surpris) On dirait que tu tombes des nues ?
- Pourquoi ? Tu le savais toi ?
- Oui bien sûr mais je pensais réellement que toi aussi.
- (Il comprend de quoi je parle) Tu parles de la foi ou… oui en fait j’aurais dû m’y attendre, alors c’est vrai ?
- (Damien toujours en transe) Oui !! Mais tu ne le dis pas aux parents hein ? Ni à « Aurél » ? Je préfère leur dire quand je serais prêt tu comprends.
- (Guillaume sur le cul) Eh bien ça alors !!!
- (Je souris en les regardant) Il n’y a pas de quoi en faire une montagne non plus et puis c’est cool comme ça, j’ai quelqu’un avec qui je pourrais parler mec.
- (Guillaume amusé) Il va vite avoir fait le tour avec toi vu que tu n’en as qu’un dans le collimateur.
- (En riant car il dit vrai) C’est sûr mais quel mec !!! D’ailleurs tu ne diras pas le contraire après notre conversation de tout à l’heure.
- (Damien qui voyant que tout baigne pour Guillaume reprend du poil de la bête) Tu n’as pas répondu à ma question ?
- (Je suis étonné de ne pas y avoir pensé plus tôt) En fait si j’en connais un, mais attention !! Je ne dis pas qu’il aime les garçons alors ne te fait pas un film d’avance.
- (Damien qui frétille sur place) C’est qui ? Il a quel âge ?
- (Guillaume surpris) Eh bien c’est pas du chiqué !! Regarde-le comme il est excité ? Faudrais peut-être attendre que ta nouille se développe un peu frangin parce que là tu vas le faire mourir de rire avec ta bistouquette.
- (Damien qui se vexe d’un coup) T’es con ou quoi ? J’ai pas dit que je voulais coucher avec !! Juste déjà qu’on soit copain comme « Flo » et Thomas jusqu’à maintenant. (Son regard se reporte sur moi) Tu ne m’as pas répondu « Flo » ?
- En fait je pensais au cousin de Thomas, il doit avoir à peu près ton âge et je ne devrais pas te le dire parce que j’ai peur qu’on ne puisse plus te tenir après.
- (Damien qui boit mes paroles) Si dis-le s’il te plaît !!
- Eh bien c’est le portrait tout craché de « Thom » à son âge.
- (Damien avec des yeux ronds) wouahhh !!!! Et il s’appelle comment ?
- Mathis, tu verras c’est un gamin super-sympa mais qui ne se fait pas facilement des copains à ce que je me rappelle en avoir entendu.
- (Damien) Ah bon !!! Et tu sais pourquoi ?
- (J’ai envie de rire même si je reconnais que…) Bah !! J’en sais rien, peut-être parce qu’il est cul-de-jatte.
La tête de Damien nous explose de rire, il me regarde bizarrement et d’un coup comprend que je me suis moqué de lui. Voyant qu’il va me sauter dessus, je m’enfuis à toutes jambes et nous voilà mort de rire à prendre le chemin du retour avec un Damien qui nous insulte en essayant en vain de nous mettre des coups de pied au cul.
Enfin une fois rentré tout le monde se calme et la dernière soirée avant notre départ le lendemain en début d’après-midi se passe en famille devant un bon film jusqu’au moment où nous partons tous nous coucher. Une fois lavé en pyjama dans notre chambre, je regarde le pot sur le bureau et en tapant sur l’épaule de Guillaume.
- Regarde !! Il a bougé de place, je pense qu’on va bien rire d’ici peu
- (Guillaume amusé) Bah ce n’est pas méchant quand même
- Tu oublies juste un truc mon pote.
- Quoi donc ?
- (En montrant ma salive) J’y ai mis du produit miracle et je ne sais pas ce que ça va donner
- (Guillaume en grinçant des dents) Aïe !!! Le pauvre
Nous nous couchons et chacun installé sur le dos les mains derrière la tête nous attendons la suite des événements qui d’ailleurs ne tarde pas car à peine cinq minutes plus tard des gémissements puis des cris sortent de la chambre de Damien.
- Ouille !! Aïe !!! Putain ça gratte !! Merde !! Aïe !! Bordel !!
Nous sommes écroulés de rires à l’entendre se plaindre et pousser des injures, Frédéric et Annie complètement paniqués se lèvent et vont dans la chambre de leurs fils. Ils assistent alors au spectacle d’un Damien le pantalon de pyjama en bas des jambes qui se gratte fébrilement le sexe en sautant sur place et en injuriant la terre entière.
Voyant qu’il y a un produit gras qui lui couvre le pénis, ils l’emmènent directement sous la douche et avec un gant de toilette Annie lui nettoie la quéquette toute rouge sous les regards de honte de son fils.
Aurélien déboule dans notre chambre et en voyant le tableau que nous formons son frère et moi à pleurer de rire chacun dans notre lit, il se doute aussitôt d’un truc pas net de notre part que nous finissons par lui expliquer pour qu’enfin comprenant le pourquoi du comment il se mette à rire avec nous.
- Vous avez mis quoi dans le pot à part la salive de « Flo » ?
- (Guillaume encore en larmes prend le sachet dans la poubelle et le lui tend) Tiens lis toi-même !!
Aurélien attrape le petit sachet transparent et lit à haute voix en repartant en fou rire) Poil à gratter !! Non !! Les cons !!
1ere ANNEE vacances de Pâques : (4/20) (Fac et départ pour Aix)
Bien sûr nous avons droit à la demande d’explication de la part des parents qui comprennent très vite que Damien s’est fait prendre à cause de son geste malheureux de venir barboter le fameux mélange dans notre chambre et qu’il a été pris pour être appris, ce que ne manque d’ailleurs pas de lui dire Frédéric qui comme sa femme cache très mal l’envie d’en rire eux aussi.
Nous décidons le lendemain en fin de matinée d’aller tous au campus, moi pour remettre le flacon (Le bon) à Marc et les autres par curiosité pour faire connaissance avec mes copains.
Damien est toujours un peu vénère contre nous mais la soufflante qu’il a prise par ses parents quant au fait « d’emprunter » sans la permission le fait réfléchir. Chacun notre tour nous lui balançons des petites phrases assassines qui finissent à la longue par le faire pouffer de rire.
- (Guillaume) Elle est si grosse que ça maintenant que tu n’arrives plus à suivre ?
- (Aurélien) Va falloir lui acheter une attelle pour qu’il puisse l’attacher sur la cuisse !!
- (J’en rajoute une couche) Va pas t’exciter hein ? Tu pourrais t’assommer sur ce coup-là.
- (Damien en riant) Bande d’abrutis !! J’aurais bien aimé vous y voir.
- (Aurélien amusé) C’est Maman qui a dû être surprise quand elle t’a nettoyé le molosse !!
- (Guillaume dans le même état) Et papa donc !! Sûr qu’il ne va plus oser se mettre à poils devant elle de peur de paraître ridicule.
- (Damien éclaté de rire) Gnia ! Gnia ! Aller y amusez-vous bien !! Mais en tous les cas je peux vous dire que ça a marché, si je sors popole vous allez en baver d’envies les mecs.
Du coup il nous cloue le bec nous demandons si c’est du lard ou du cochon qu’il nous raconte avec son air moqueur.
- (Aurélien) Tu aurais mieux fait de te taire parce que maintenant va falloir qu’on vérifie, hein les gars ?
- (Guillaume) Ouaih !! Tu ne perds rien pour attendre frangin, attends qu’on te chope dans un coin et tu fanfaronneras moins crois-moi.
- (Damien en chantonnant) Paroles, paroles.
- (Aurélien en riant) Et en plus il se fout de notre gueule le nabot.
C’est une fois devant l’entrée du campus que nous changeons de sujet au plus grand plaisir de Damien qui va se demander un moment si nous allons réellement ou pas faire tout ce que nous lui avons promis.
Je vois mes amis devant l’entrée de la bibliothèque comme prévu la veille et tous ensemble nous partons casser la croûte dans un fast-food pas trop loin d’ici.
Nous restons presque deux heures tous ensemble à faire connaissance et je remarque combien la carrure de Flavien impressionne mes amis, Marc me remercie plusieurs fois en prenant précieusement le pot d’onguent et me sourit jusqu’aux oreilles quand après sa question sur le fait que je sois sûr que ce sera efficace, je lui réponds par un oui franc qui lui ôte tous ses doutes. Je lui conseille quand même pour ne pas me faire repérer d’en appliquer un petit peu chaque jour afin que ça paraisse plausible.
Mais c’est l’heure pour nous de les quitter et après les embrassades en nous souhaitant chacun de bonnes vacances et surtout la joie de nous retrouver dès la rentrée, nous reprenons le chemin du retour car nous avons juste le temps de prendre nos sacs pour que Frédéric nous emmène à la gare car c’est la solution la plus facile pour tout le monde évitant ainsi deux longs allers retours à Philippe.
Pour nous c’est la deuxième fois mais ce n’est pas évident quand même aussi quand nous nous retrouvons gare de l’Est, c’est avec inquiétude qu’ils se retrouvent une nouvelle fois dans le métro me suivant comme des toutous car ayant visualisé le trajet au premier parcours l’année précédente ils me font entièrement confiance pour le reste du trajet.
En fin de compte nous arrivons comme prévu en gare d’Aix et cette fois nous y sommes attendus par Alain le père de Thomas qui nous fait de grands signes de la main pour attirer notre attention.
Le temps est déjà nettement plus clément qu’à Noël et ils apprécient vraiment la petite visite de la cité déjà tout ensoleillée qui retrouve toute la beauté des villes du sud.
L’accueil est chaleureux quand nous arrivons dans mon quartier et je n’ai que le temps de passer la porte quelques minutes plus tard que je suis soulevé de terre et serrer doucement dans les bras d’un Thomas m’ayant attendu par discrétion à l’intérieur et qui m’embrasse les yeux remplis de bonheur.
Aurélien qui est juste derrière moi en laisse tomber son sac à dos tellement il est impressionné par une telle marque d’amour et de passion, il est prêt à balancer une vanne bien à lui quand une belle jeune fille aux longs cheveux châtain foncé arrive derrière lui et le fait se retourner lui enserrant les hanches de ses deux mains en lui déposant un baiser chaste mais très prometteur sur les lèvres.
1ere ANNEE vacances de Pâques : (5/20) (chez les Lemont)
Alexie est chez son oncle et sa tante à attendre l’arrivée de Flavien et Marc, il s’amuse en attendant avec « Ludo » qui est hyper content d’avoir son cousin pour lui tout seul.
Bastien est encore au boulot tandis qu’Henriette mitonne le dîner dans sa cuisine en chantonnant, heureuse du retour de son fils pour les deux semaines à venir. Elle entend les rires de Ludovic qui joue avec son cousin depuis le début de l’après-midi et sourit en pensant qu’Alexie est au moins aussi impatient qu’elle de revoir son ami Marc.
Elle est malheureuse pour lui quand elle voit dans quel état est son visage, ce n’est pas faute d’avoir tout essayé. Ses parents l’ont amené chez tous les spécialistes connus de la région mais rien ni fait et c’est peut-être même pire car après chaque nouveau traitement, son visage est encore plus purulent qu’au traitement précédent.
Plus personne ne sait quoi faire pour ce garçon au demeurant si gentil et qui prend son calvaire sans en tenir rancune à qui que ce soit et en gardant en apparence tout du moins le sourire.
Elle entend la porte d’entrée s’ouvrir doucement, un regard vers celle-ci lui montre son grand fils et son ami essayant de faire le moins de bruit possible pour entrer dans l’appartement. Quand il aperçoit l’œil de sa mère dans le coin de la porte, Flavien lui fait un grand sourire en mettant un doigt sur sa bouche pour lui demander le silence.
Ils vont poser les valises dans la chambre de Flavien et ressortent aussitôt pour venir rejoindre Henriette dans sa cuisine dont ils referment la porte derrière eux pour pouvoir discuter sans se faire repérer. Marc sort alors un flacon de son sac et demande à Henriette.
- Je peux mettre ça au frigo ?
- (Henriette curieuse car elle voit bien la façon dont Marc tient le pot) qu’est-ce que sait ?
- (Flavien en souriant) Un produit expérimental pour Alexie, le gars qui l’a préparé est un crack dans ce genre de médications.
- (Henriette avec espoir) Si seulement tu disais vrai mon grand, je ne sais pas quelles réactions vous allez avoir mais c’est encore pire qu’à Noël. Je me demande même comment il fait pour sortir, moi je n’oserais plus quitter ma chambre si j’étais aussi amoché que lui.
- (Marc inquiet) C’est à ce point-là ???
- (Henriette désolée) Pire les enfants !! Bien pire hélas !!
- (Flavien voulant être optimiste) On arrive à temps alors !! Avec le remède miracle du docteur « Flo »
- (Henriette n’y croyant pas trop) Nous avons tout essayé tu sais alors j’espère vraiment que votre pommade même si elle ne le soigne pas entièrement fera en sorte qu’il soit moins atteint.
- (Flavien voyant un petit bouton d’herpes sur le côté de la lèvre inférieur de sa mère) on pourrait déjà essayer sur toi m’man (il lui montre de quoi il parle en mettant un doigt au même endroit sur sa lèvre) Tu veux bien qu’on essaie ?
- (Henriette gênée qu’il l’ait vu malgré le maquillage qu’elle a mis pour le dissimuler) Pourquoi pas après tout, mais il va falloir attendre que ça fasse effet non ?
- (Marc se rappelant tout ce qui a été raconté sur Florian) Pas sûr que ce soit si long que ça, notre ami est un as pour ce genre de médication.
Il ouvre le frigo et tend le pot à Flavien qui en prend une infime noisette au bout d’un de ses doigts et d’un geste doux l’applique sur la lèvre de sa mère qui se laisse faire quelque peu inquiète quand même quant au résultat.
Elle ressent un léger chatouillement qui dure quelques brèves secondes puis cela passe et elle ne ressent d’un seul coup plus rien, même plus l’impression de tiraillement que ce genre de bouton fait ressentir à ceux qui ont le malheur d’en avoir régulièrement.
Devant la tête ahurie que font les deux garçons, elle va se regarder dans la vitre du micro-ondes et constate éberluée qu’il n’y a plus aucune trace de ce qui encore ce matin lui posait un gros problème esthétique devant la glace de la salle de bains.
- (Henriette stupéfaite) Mon Dieu !!! Mais c’est quoi cette pommade ?
- (Flavien qui se le demande aussi se veut rassurant) Comme on te l’a dit m’man, c’est un essai expérimental dont il faudra garder le secret avant que notre ami dépose un brevet dessus.
Le cri de stupeur poussé par Henriette a été entendu jusque dans la chambre de Ludovic et les deux garçons se regardent se demandant ce qui a bien pu arriver et se précipitent dans la cuisine pour se retrouver nez à nez avec les deux vacanciers.
- (Ludovic en criant de joie) « Flav » !!! Marc !!! Youpi !!!
Alexie attend de voir leurs réactions car il est bien conscient de son aspect qui a encore empiré depuis leur dernière visite, Marc l’attrape aussitôt dans ses bras et l’embrasse sans s’occuper du reste tant sa joie de le retrouver enfin est grande.
Le regard amical de Flavien qui assiste à leurs effusions affectives ne montre lui non plus aucun des rictus dégoûtés qu’il est habitué à voir sur les visages des gens qu’il croise et son cœur se libère de sa gangue d’appréhension qui l’oppressait depuis ce matin à l’idée de les revoir, les larmes s’échappent de ses yeux quand il reste planté devant eux sans pouvoir rien dire.
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