Chapitre 10 - Vacances aux Pays-Bas (9)
Mardi 18 août 1964, chez l’ostéopathe, Gouda
L’ostéopathe donna des explications à Koen qui était maintenant totalement dénudé sur la table, couché sur le dos :
— Le traitement que je vous propose sera plus long que celui que ferait un médecin, ce n’est pas pour contrôler la taille de votre prostate qui ne pose en général aucun problème à votre âge. Ce traitement pourrait donc provoquer certaines réactions de votre corps, même si ce n’est pas le but recherché, si vous voyez ce que je veux dire.
— Tout à fait.
— Ne soyez donc pas gêné si cela arrivait, c’est naturel. Je n’y prends même pas garde. Quelle position préférez-vous ? Couché sur le dos ou à quatre pattes ?
— La position genu pectorale, vous voulez dire ?
— Je vois que vous êtes un spécialiste, fit le thérapeute en riant.
— J’ai déjà beaucoup lu de littérature médicale.
— C’est la première fois que vous avez un toucher rectal ?
— Chez un ostéopathe, oui. Dans d’autres circonstances cela m’est déjà arrivé.
— Je ne vous demande pas de me parler de votre vie privée, cela ne me regarde pas.
Koen se retourna, se mis à genoux puis posa ses avant-bras sur la table. Frédéric demanda s’il pouvait se rapprocher, il se leva et contempla la rondelle de son ami prête à recevoir le doigt du praticien, ainsi que ses couilles qui pendaient entre les cuisses. Cela provoqua aussi une réaction naturelle de son corps, il espéra que l’ostéopathe ne la remarquerait pas. Celui-ci mit un gant et introduisit son doigt après l’avoir lubrifié. Il vérifia d’abord la position du coccyx puis massa longuement la prostate. Koen restait impassible, du liquide s’était mis à couler de son méat, le prépuce s’était retiré. Frédéric sentit aussi du précum se répandre dans son slip.
Le thérapeute retira son doigt et enleva le gant. Il prit du papier et nettoya le fondement de Koen, puis lui dit que c’était terminé.
— Cela vous a-t-il fait du bien ? demanda-t-il en néerlandais à Koen pendant qu’il se rhabillait.
— C’était très agréable, je ne sais pas si cela a contribué à ma santé puisque je n’étais pas malade.
— Je ne vous souhaite pas de tomber malade, mais vous penserez à moi si cela devait arriver. Je n’ai pas d’autre patient pour le moment, je suis certain que votre ami voudrait aussi essayer, je ne facturerai pas la consultation comme c’est imprévu.
— Vous pouvez lui facturer, il est riche.
Koen se tourna vers Frédéric et lui dit en allemand :
— À ton tour !
— Moi ? Mais je n’ai rien.
— Moi non plus je n’avais rien. Ne sois pas timide, je t’ai déjà vu à poil.
Frédéric ne fut pas surpris outre mesure, il s’était douté qu’il devrait y passer. Il s’assit tout d’abord vers le bureau pour répondre à des questions concernant son état de santé puis se déshabilla. Il remarqua que son slip était mouillé, le thérapeute aurait vu les taches. Il l’enleva, profitant de nettoyer discrètement son gland avec l’étoffe du sous-vêtement. Il n’osa pas regarder l’état de son pénis lorsqu’il se retourna pour faire face aux deux hommes qui sourirent en le voyant.
— Je n’ai pas été sympa avec toi ce matin, dit Koen, j’aurais dû te laisser te masturber.
— Ne vous inquiétez pas, fit l’ostéopathe, comme je vous l’ai dit je n’y prends pas garde et c’est un signe de bonne santé. J’aime mieux ça que les patients qui viennent pour des dysfonctions érectiles.
— Vous en avez déjà eu qui éjaculent ? questionna Koen.
— Euh… Je viens de commencer et je pense que ce serait soumis au secret médical.
— Je suis désolé, je suis trop curieux.
Frédéric se calma pendant l’examen qui fut le même que celui de Koen, jusqu’à ce que l’ostéopathe lui demandât :
— Voulez-vous aussi un massage de la prostate ou préférez-vous arrêter ?
Il aurait préféré renoncer, mais il ne voulait pas se dégonfler, son ami se serait moqué de lui. Il choisit l’autre position, il resta couché sur le dos, les jambes repliées. Il bandait de nouveau, son gland était mouillé.
Koen se rapprocha pour mieux voir et il ne fut pas déçu du spectacle offert à ses yeux. Il aurait aimé prendre le pénis dans sa main pour le masser en même temps afin de provoquer une éjaculation mais il n’osa pas le faire pour ne pas déranger l’ostéopathe qui soignait la prostate. Frédéric essaya de se clamer en pensant que c’était la directrice de l’école qui le massait, cela ne suffit pas à le faire débander. L’ostéopathe n’insista pas très longtemps.
— Déjà fini ? fit Koen. Il me semble que cela a été plus long chez moi.
— Je n’ai pas de chronomètre, dit le thérapeute, mais vous m’avez donné une idée, je devrais en effet contrôler la durée. Vous pouvez vous rhabiller, Monsieur de Goumoëns. Euh… Pourrais-je vous demander de payer tout de suite ? Je vais préparer les factures, vous pourrez peut-être vous faire rembourser par votre assurance-maladie.
— Ne donnez pas trop de détails sur la nature du traitement.
— Je mettrai que vous aviez des lumbagos.
Koen et Frédéric payèrent leurs dus et quittèrent le cabinet.
— C’était plus intéressant que je croyais, fit Koen, je n’ai pas regretté d’être venu. Et toi, qu’en as-tu pensé ?
— J’ai un peu honte d’avoir bandé devant lui.
— Honte de bander ? Depuis quand est-ce honteux de bander alors que tu n’arrêtes pas de le faire depuis que je te connais ? Tu avais déjà bandé chez le Dr. Müller à Grindelwald. Ne te fais pas de souci pour ça, il verra beaucoup d’autres bites, comme moi.
— Toi tu ne pourras pas dire à tes patients que tu n’y prends pas garde, tu devras leur dire que ça t’intéresse beaucoup.
— L’ostéo a peut-être aussi menti.
Mardi 18 août 1964, maison de Koen, Gouda
Les deux amis rentrèrent à vélo, il faisait chaud et ils avaient soif. Ils burent un verre de limonade à la cuisine. Ils étaient seuls comme Koen l’avait dit, la mère et la grand-mère étaient en ville pour faire des achats, Piet et son amie étaient retournés à la piscine.
— Tu voudrais voir mon train électrique ? demanda Koen.
— Celui que tu avais montré à Hyacinthe ?
— Exactement, il est à la cave, je ne l’utilise plus. Je crois que mon père a plus joué avec que moi.
— Tu préférais jouer avec autre chose. Le train ne m’intéresse pas beaucoup.
— Tu as une autre idée ?
— On pourrait jouer au docteur, moi je serais l’ostéo et toi tu serais le patient. Et j’aurais autre chose à mettre dans ton cul que mon doigt…
Je ne vais pas vous raconter ce qui a suivi, je vous laisse l’imaginer. Je préfère passer à la journée suivante où nos deux héros iront dans le quartier rouge d’Amsterdam et je vous promets qu’il y aura une scène chaude non autocensurée. Je ne voulais pas écrire deux fois de suite la même chose.
Les globe-trotters vont me rétorquer que dans ce quartier il n’y a que des prostituées dans les vitrines et que ce n’est pas adéquat pour un récit gay. J’ai donc réfléchi à situer l’action dans un autre lieu typique de cette ville, lieu que vous découvrirez dans le prochain épisode. En attendant je vous souhaite un bon week-end. À suivre…
Mardi 18 août 1964, chez l’ostéopathe, Gouda
L’ostéopathe donna des explications à Koen qui était maintenant totalement dénudé sur la table, couché sur le dos :
— Le traitement que je vous propose sera plus long que celui que ferait un médecin, ce n’est pas pour contrôler la taille de votre prostate qui ne pose en général aucun problème à votre âge. Ce traitement pourrait donc provoquer certaines réactions de votre corps, même si ce n’est pas le but recherché, si vous voyez ce que je veux dire.
— Tout à fait.
— Ne soyez donc pas gêné si cela arrivait, c’est naturel. Je n’y prends même pas garde. Quelle position préférez-vous ? Couché sur le dos ou à quatre pattes ?
— La position genu pectorale, vous voulez dire ?
— Je vois que vous êtes un spécialiste, fit le thérapeute en riant.
— J’ai déjà beaucoup lu de littérature médicale.
— C’est la première fois que vous avez un toucher rectal ?
— Chez un ostéopathe, oui. Dans d’autres circonstances cela m’est déjà arrivé.
— Je ne vous demande pas de me parler de votre vie privée, cela ne me regarde pas.
Koen se retourna, se mis à genoux puis posa ses avant-bras sur la table. Frédéric demanda s’il pouvait se rapprocher, il se leva et contempla la rondelle de son ami prête à recevoir le doigt du praticien, ainsi que ses couilles qui pendaient entre les cuisses. Cela provoqua aussi une réaction naturelle de son corps, il espéra que l’ostéopathe ne la remarquerait pas. Celui-ci mit un gant et introduisit son doigt après l’avoir lubrifié. Il vérifia d’abord la position du coccyx puis massa longuement la prostate. Koen restait impassible, du liquide s’était mis à couler de son méat, le prépuce s’était retiré. Frédéric sentit aussi du précum se répandre dans son slip.
Le thérapeute retira son doigt et enleva le gant. Il prit du papier et nettoya le fondement de Koen, puis lui dit que c’était terminé.
— Cela vous a-t-il fait du bien ? demanda-t-il en néerlandais à Koen pendant qu’il se rhabillait.
— C’était très agréable, je ne sais pas si cela a contribué à ma santé puisque je n’étais pas malade.
— Je ne vous souhaite pas de tomber malade, mais vous penserez à moi si cela devait arriver. Je n’ai pas d’autre patient pour le moment, je suis certain que votre ami voudrait aussi essayer, je ne facturerai pas la consultation comme c’est imprévu.
— Vous pouvez lui facturer, il est riche.
Koen se tourna vers Frédéric et lui dit en allemand :
— À ton tour !
— Moi ? Mais je n’ai rien.
— Moi non plus je n’avais rien. Ne sois pas timide, je t’ai déjà vu à poil.
Frédéric ne fut pas surpris outre mesure, il s’était douté qu’il devrait y passer. Il s’assit tout d’abord vers le bureau pour répondre à des questions concernant son état de santé puis se déshabilla. Il remarqua que son slip était mouillé, le thérapeute aurait vu les taches. Il l’enleva, profitant de nettoyer discrètement son gland avec l’étoffe du sous-vêtement. Il n’osa pas regarder l’état de son pénis lorsqu’il se retourna pour faire face aux deux hommes qui sourirent en le voyant.
— Je n’ai pas été sympa avec toi ce matin, dit Koen, j’aurais dû te laisser te masturber.
— Ne vous inquiétez pas, fit l’ostéopathe, comme je vous l’ai dit je n’y prends pas garde et c’est un signe de bonne santé. J’aime mieux ça que les patients qui viennent pour des dysfonctions érectiles.
— Vous en avez déjà eu qui éjaculent ? questionna Koen.
— Euh… Je viens de commencer et je pense que ce serait soumis au secret médical.
— Je suis désolé, je suis trop curieux.
Frédéric se calma pendant l’examen qui fut le même que celui de Koen, jusqu’à ce que l’ostéopathe lui demandât :
— Voulez-vous aussi un massage de la prostate ou préférez-vous arrêter ?
Il aurait préféré renoncer, mais il ne voulait pas se dégonfler, son ami se serait moqué de lui. Il choisit l’autre position, il resta couché sur le dos, les jambes repliées. Il bandait de nouveau, son gland était mouillé.
Koen se rapprocha pour mieux voir et il ne fut pas déçu du spectacle offert à ses yeux. Il aurait aimé prendre le pénis dans sa main pour le masser en même temps afin de provoquer une éjaculation mais il n’osa pas le faire pour ne pas déranger l’ostéopathe qui soignait la prostate. Frédéric essaya de se clamer en pensant que c’était la directrice de l’école qui le massait, cela ne suffit pas à le faire débander. L’ostéopathe n’insista pas très longtemps.
— Déjà fini ? fit Koen. Il me semble que cela a été plus long chez moi.
— Je n’ai pas de chronomètre, dit le thérapeute, mais vous m’avez donné une idée, je devrais en effet contrôler la durée. Vous pouvez vous rhabiller, Monsieur de Goumoëns. Euh… Pourrais-je vous demander de payer tout de suite ? Je vais préparer les factures, vous pourrez peut-être vous faire rembourser par votre assurance-maladie.
— Ne donnez pas trop de détails sur la nature du traitement.
— Je mettrai que vous aviez des lumbagos.
Koen et Frédéric payèrent leurs dus et quittèrent le cabinet.
— C’était plus intéressant que je croyais, fit Koen, je n’ai pas regretté d’être venu. Et toi, qu’en as-tu pensé ?
— J’ai un peu honte d’avoir bandé devant lui.
— Honte de bander ? Depuis quand est-ce honteux de bander alors que tu n’arrêtes pas de le faire depuis que je te connais ? Tu avais déjà bandé chez le Dr. Müller à Grindelwald. Ne te fais pas de souci pour ça, il verra beaucoup d’autres bites, comme moi.
— Toi tu ne pourras pas dire à tes patients que tu n’y prends pas garde, tu devras leur dire que ça t’intéresse beaucoup.
— L’ostéo a peut-être aussi menti.
Mardi 18 août 1964, maison de Koen, Gouda
Les deux amis rentrèrent à vélo, il faisait chaud et ils avaient soif. Ils burent un verre de limonade à la cuisine. Ils étaient seuls comme Koen l’avait dit, la mère et la grand-mère étaient en ville pour faire des achats, Piet et son amie étaient retournés à la piscine.
— Tu voudrais voir mon train électrique ? demanda Koen.
— Celui que tu avais montré à Hyacinthe ?
— Exactement, il est à la cave, je ne l’utilise plus. Je crois que mon père a plus joué avec que moi.
— Tu préférais jouer avec autre chose. Le train ne m’intéresse pas beaucoup.
— Tu as une autre idée ?
— On pourrait jouer au docteur, moi je serais l’ostéo et toi tu serais le patient. Et j’aurais autre chose à mettre dans ton cul que mon doigt…
Je ne vais pas vous raconter ce qui a suivi, je vous laisse l’imaginer. Je préfère passer à la journée suivante où nos deux héros iront dans le quartier rouge d’Amsterdam et je vous promets qu’il y aura une scène chaude non autocensurée. Je ne voulais pas écrire deux fois de suite la même chose.
Les globe-trotters vont me rétorquer que dans ce quartier il n’y a que des prostituées dans les vitrines et que ce n’est pas adéquat pour un récit gay. J’ai donc réfléchi à situer l’action dans un autre lieu typique de cette ville, lieu que vous découvrirez dans le prochain épisode. En attendant je vous souhaite un bon week-end. À suivre…
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Récits de Lange128 indisponibles sur Slygame
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