31-10-2021, 12:57 PM
Voici une nouvelle petite suite qui, je l'espère, plaira à tout le monde.
- Ludovico / Le hasard d'une rencontre à la tombée de la nuit avec un jeune Romain de mon âge dans un parc où j'étais assis sur un banc ; il s'est installé à côté de moi. Il était beau, viril et j'ai vite remarqué qu'il avait la main sur son entre-jambe. Je le regardais, je sentais mon sexe qui durcissait ce qu'il ne pouvait évidemment pas voir avec ma soutane. Il avait passé sa main dans son pantalon et je voyais un mouvement bien connu : cela m'excitait. J'avais déboutonné le bas de mon vêtement, un peu plus que nécessaire de sorte que mon slip, le tien que j'avais emporté en souvenir, était par moment visible. Piero, c'était son prénom, s'était insensiblement rapproché de moi et avait le regard rivé sur mon entre-jambe. Ma respiration s'était accélérée car il avait ouvert sa braguette et son boxer était descendu jusqu'à la base de son membre me laissant deviner une forme oblongue et voir une belle touffe de poils. Il avait posé sa main gauche d'abord sur mon genou puis rapidement sur ma cuisse nue, bien dégagée de ton tissu. Sa main progressait régulièrement faisant sauter encore quelques boutons supplémentaires. Il me prit la main et je compris l'invitation. Je mis d'abord un doigt puis deux et enfin toute ma main dans sa toison pubienne.
La sensation que j'éprouvais était nouvelle, je découvrais la douceur de ces poils dans lesquels ma main fouillait, je sentais la chaleur spéciale de sa peau que je caressais jusqu'au nombril, je percevais la moiteur qui transpirait de son boxer tendu à l'extrême et, surtout, je humais pour la première fois une odeur enivrante qui me fit me pencher pour mieux en profiter. C'est alors qu'il appuya sur ma tête et que mes lèvres se posèrent sur le tissu couvrant encore son sexe. Le contact fut d'abord timide et délicat mais augmenta rapidement au point que je mordillais ce relief impressionnant laissant une abondante trace de salive, la mienne, sur l'étoffe. Sous la raideur de son engin un espace béant entre le vêtement et la peau laissait voir une paire de testicules, ronds à la peau tendue et remontés jusqu'à l'amorce de sa raie. Je n'y tenais plus et d'un geste assuré ma main descendit ce qui restait de protection sur ses genoux, dévoilant toute l'étendue et la beauté de sa masculinité. Son pénis était une vraie merveille, long et étroit, avec une veine bleue qui témoignait de son excitation et surtout un gland très bien formé avec une couronne qui dominait le support de ce joyau. Un gland violet luisant de sécrétions sources de ce parfum si spécial, avec un méat parfaitement ouvert et à ce point attirant que ma langue s'y posa très brièvement. Mon extase devant tant de splendeur m'avait empêché de réaliser que ma soutane ne tenait plus que par deux boutons, que mon slip était loin de sa place normale et que deux mains habiles malaxaient non seulement ma tige et mes deux boules mais qu'elles s'aventuraient jusque dans ma raie. C'est au moment où un doigt appuya sur ma rondelle que je fus pris de violents spasmes, que mon corps prit la forme d'un arc et que j'expulsais de nombreux jets d'un liquide onctueux et blanc. Simultanément, j'avais ma main recouverte de son sperme tout aussi abondant que le mien.
Nous en avions partout, il m'était difficile de rentrer dans cet état et je ne pus qu'accepter sa proposition de passer chez lui à quelques minutes pour, me dit-il avec un clin d'œil, au moins prendre une douche et nettoyer ma soutane. La nuit était presque tombée, son petit appartement était douillet et accueillant. Nous nous sommes douchés ensemble, il m'a lavé et je l'ai lavé, je l'ai essuyé et il en a fait autant. Entre deux, il m'a caressé et j'ai répondu. Une double éjaculation nous a contraints à reprendre une seconde douche. Epuisés, nous nous sommes couchés, nus tous les deux. Au petit matin, je me suis réveillé en découvrant une nouvelle sensation, j'étais à nouveau en train de répandre ma sève mais dans sa bouche. Mon gland était super sensible dans ce bain de sperme, tout mon corps était en ébullition.
C'était ma première véritable expérience, avec toi cela ne comptait pas, et j'y ai pris un grand plaisir. J'ai donc continué d'abord avec Piero puis avec d'autres personnes, majoritairement des ecclésiastiques, pas toujours jeunes.
J'étais franchement stupéfait de tout ce que Ludovicus venait de me raconter avec force détails où je sentais une certaine délectation de sa part, comme s'il cherchait à m'impressionner ou, éventuellement me demandais-je, à me séduire. Si tel était le cas c'était raté car cela me scandalisait qu'il ait pu passer en quelques semaines d'un état de puceau innocent à une telle expérience et avec un parfait inconnu. Il est vrai que Piero et lui sont restés ensemble durant presque une année, période durant laquelle son ami lui a fait connaître toutes les subtilités et facettes de la sexualité entre garçons. Le corps d'un homme n'avait plus de secrets, aucune partie de lui-même n'avait échappé à sa formation, même son petit trou y était passé.
J'étais tellement abasourdi que je suis parti assez vite, j'ai eu l'impression qu'il était déçu. Moi également j'étais déçu de ce qu'il avait fait, de la rapidité avec laquelle il avait jeté par-dessus bord tout ce qui avait été son crédo.
Nous avons prévu de nous revoir dans un mois, toujours le mercredi.
En sortant du restaurant, j'ai marché plus de deux heures, sans but précis sinon de faire le point de mon désarrois. En rentrant je suis passé chez Stefano qui n'était pas encore rentré. Je lui ai laissé un message pour qu'il vienne me voir dès que possible. Peu après, il était à la porte avec son sourire irradiant tout son visage. Dès qu'il me vit, il comprit immédiatement que tout ne s'était pas déroulé aussi harmonieusement que prévu. Il s'assit à côté de moi, sans rien dire. Nous écoutions le Messie de Haendel qu'il avait mis en sourdine sachant que j'aimais beaucoup cette œuvre. Au bout d'un long moment, il se leva
- Tu parleras quand tu te sentiras prêt, je vais chez moi mais tu sais que je suis à côté
- Non ! reste je t'en prie, il faut absolument que je t'en parle, je ne peux pas garder tout ça en moi et je sais que je peux avoir entière confiance en toi
- Oui, tu peux et tu le dois !
Et je lui ai tout raconté, non seulement ce que j'avais entendu mais également mon questionnement, ma déception de l'attitude de ce garçon que j'avais idéalisé en le parant de toutes les qualités tant morales que physiques. Et de nouveau de ce sentiment de culpabilité qui m'assaillait, tout était parti de moi en l'entraînant dans cette découverte des sens.
- Non Matthieu, non ! En aucun cas tu n'es responsable, tu as tout au plus été l'élément déclencheur de quelque chose qui serait de toute façon survenu, rien de plus. Et au moins il aura d'abord connu cette rencontre pure et innocente à laquelle il pourra toujours se référer, qu'il le veuille ou non. Tout au fond de lui-même, il pourra toujours se dire "avec Matthieu, c'était autre chose, c'était tellement plus beau"
- Merci Stefano, tu es un ami merveilleux dont je découvre chaque jour la profondeur et le bon sens.
La routine quotidienne repris son cours et nous nous voyons très régulièrement Stefano et moi, j'aime discuter avec ce garçon chez qui j'ai découvert une grande culture que je ne soupçonnais pas et surtout une finesse dans le jugement des choses et des personnes. Notre relation est très conventionnelle, il frappe toujours avant d'entrer chez moi et si nous nous embrassons c'est toujours très chastement. Et pourtant je ressens à son égard une grande affection j'irais même à dire une grande tendresse mais où ne se mêle aucune attirance sexuelle même s'il m'est arrivé d'en rêver.
Un mois passe vite et c'est le moment de revoir Ludovicus, toujours dans notre restaurant. Mais contrairement aux fois précédentes, je ne suis stressé ni par la crainte ni par cet espèce d'envoutement que je ressentais à la perspective de le rencontrer. Lorsque j'arrive à notre rendez-vous il m'attend dehors. Il me déclare qu'il en a assez de cet endroit et il me propose de nous rendre chez lui pour déjeuner. Je ne marque pas un enthousiasme délirant mais c'est vrai que cela peut être plus convivial. Je le suis sans véritablement faire attention au chemin de sorte que j'entre dans son immeuble en le suivant paisiblement. J'entre après lui, je me débarrasse de mon manteau et je regarde par la fenêtre, comme une mouche attirée par la lumière. Là, c'est le coup de massue, brutal et inattendu : je reconnais la façade, celle des chambres des internats de Carlo, ma première expérience romaine et que je n'ai plus jamais revu. Je cache mon trouble aussi bien que possible, je vois Ludovicus sourire et me dire "Oui, c'est une vue plaisante et j'assiste le soir à des moments bien excitants, ces jeunes sont charmants". Je me retourne pour répliquer et je vois la table dressée avec trois couverts et à la porte d'entrée la silhouette de Carlo. Ce dernier embrasse Ludovicus sur la bouche et s'approchant de moi, profitant de ma paralysie, plaque ses lèvres sur les miennes. Je suis incapable de la moindre réaction et je m'assois comme un automate sur le divan, entre les deux hommes. Sur la petite table devant nous, trois verres de Soave blanc. Nous trinquons. Ludovico me déclare qu'il pense m'avoir fait plaisir en invitant Carlo avec qui il a réalisé que j'avais déjà fait connaissance. Ce dernier parait effectivement enchanté de me revoir et il met tout de suite les choses au point en s'excusant d'avoir joué la comédie du puceau inexpérimenté mais il ne voulait pas m'effaroucher ayant parfaitement compris que j'étais novice mais, ajoute-t-il en riant, un novice qui apprenait vite et appréciait. Je protestais de leur complot et surtout je voulais quitter cet appartement au plus vite mais je ne parvenais pas à réagir, mes jambes me refusaient toute aide, pire je sentais ma volonté s'effilocher et surtout je réalisais, non sans plaisir, que ma bite avait tendance à durcir dans mon slip. Nous passons à table, les pâtes sont excellentes, al dente, le Valpolicella se laisse boire, la discussion est gaie et l'ambiance agréable au point que j'en oublie la situation pour le moins équivoque dans laquelle je me trouve. Je l'oublie d'autant plus que lorsque Ludo se lève pour aller à la cuisine, je vois l'élastique de son slip qui sort de son pantalon et une bande de peau d'où s'amorce le tout début de sa raie. Les deux garçons ont abandonné la soutane et portent un pantalon en toile claire qui dessine bien la protubérance de leurs attributs et en particulier des couilles de Carlo. J'en fais la remarque en riant à son propriétaire qui me rétorque du tac au tac que je ne vaux guère mieux ce qui est exact. Nous prenons le café assis ensemble sur le canapé mais il me semble que nos corps se sont rapprochés car je sens la chaleur de Ludovicus, une main gentiment posée au-dessus de mon genou. Comme Ludo s'est penché, je revois le bas de son dos mais le pantalon a dû glisser car le haut de la raie est maintenant clairement visible ce qui est évidemment très excitant et se répercute immédiatement dans mon slip. Nous parlons peu, des onomatopées et des soupirs sont suffisant pour mettre en évidence la situation où nous nous trouvons. Il me semble que la raie de ses fesses se dégage de plus en plus, la tentation d'y poser ma main grandit d'autant et je sens que je ne vais pas résister longtemps. Carlo me fait remarquer que la peau à cet endroit, comme à beaucoup d'autres chez Ludo, est très douce et qu'il adore le caresser à cet endroit. Effronté, je lui demande "et pas aux autres endroits ?" à quoi il me répond que pour l'instant c'est de moi qu'il s'occupe ce que je constate car sa main s'est saisie de mon sexe encore caché par une double couche de tissus. C'en est trop ma main est sur la raie de Ludo, et je caresse son dos avec délectation, je remonte sous son polo puis redescend vers le slip encore plus dégagé qu'il y a quelques instants. J'aborde une région très intime qui me donne des frissons qui ne passent pas inaperçus. La ceinture du pantalon est devenu si lâche que je peux approcher des testicules sans toutefois parvenir à les saisir. Durant toute cette exploration, j'avais les yeux fermés, en les rouvrant je constate que le pantalon de Carlo est sur ses chevilles, son slip juste au-dessus de ses genoux et son pénis déjà bien mouillé bandé à bloc est plus qu'attirant. Je retrouve l'odeur que j'avais découverte chez lui et je me demande si Ludovico dégage lui aussi une effluve semblable. Je me tourne vers lui, il est nu, totalement nu, dans toute la beauté de son corps de jeune adulte. Je ne résiste pas, je me penche sur son membre et ses boules et oui, je sens une odeur, pas celle de Carlo mais bien une odeur caractéristique propre à Ludo. Carlo me tripote les fesses et ce qui va avec, Ludo a pris mon sexe en bouche et sa langue tourne autour de mon gland en appuyant particulièrement sur le frein, le dessous de la couronne et sur l'entrée de mon méat. Tout bouillonne en moi, je sens une force irrésistible qui s'impose et contre laquelle aucune résistance n'est possible, comme la lave qui s'échappe du volcan par secousses successives. Je perds la tête, mon cul me fait mal avec un doigt qui s'y est enfoncé mais que c'est bon. Soudain la coulée de lave parvient au bord du cratère, elle envahit tout, rien ne lui résiste, je crie "je déborde, ça continue". La bouche de Ludo est pleine et mon sperme dégouline lentement par les côtés de ses lèvres. Le volcan explose par tous ses cratères, Ludo, Carlo se déversent sans contrôle, sur moi, sur eux.
Nous sommes tous les trois nus, de grosses gouttes de sueur et de sperme sur tout le corps. Carlo fait le ménage avec ses doigts qu'il tend à Ludo qui se délecte de ce nectar unique parait-il mais que je me refuse absolument de goûter. Nous sommes vautrés les uns sur les autres, jambes, bites, couilles tout l'attirail est emmêlé, on ne sait plus quoi est à qui. Nous sommes unis en une seule masse humaine par nos spermes encore tièdes qui collent aussi sûrement que la cementit (la colle qui colle tout !). Nous sommes anéantis, épuisés, repus et satisfaits, nous nous endormons comme nous sommes, sans nous séparer. Je suis le premier à me réveiller, j'ai les idées un peu plus claires et je comprends que je dois partir. Encore nu, sans allumer, je regarde par la fenêtre et je vois deux jeunes dans la même tenue que moi dont l'un encule l'autre avec un air extatique. Je me rhabille et je constaterai un peu plus tard que j'ai mis le slip de Carlo, le polo de Ludo mais bien mon pantalon.
Sur le chemin du retour, je me sens curieusement bien. Il fait nuit mais il n'est pas tard, la température est douce. Je m'analyse un peu, il faut que je me comprenne. Je devrais être horrifié de ces heures de débauche totale et je ne le suis pas. Je devrais me sentir sale et ce n'est pas le cas. Je devrais me sentir souillé et je me sens presque comme purifié. Je devrais avoir honte et je suis heureux. Je devrais avoir envie de recommencer mais je sais que je ne le referai pas, tout au moins dans ce contexte. En fait je me sens comme un homme nouveau, même si, franchement dit, je pue le sperme. Tout ce que je ressens, même l'odeur de nos jouissances, il va falloir que je l'explique à Stefano. Mais je sais aussi qu'il faudra que je trouve un moyen pour extirper ce moment fabuleux, oui vraiment fabuleux, que je viens de vivre.
Finalement j'arrive dans mon immeuble, je vais directement chez Stefano qui m'accueille avec un large sourire et, en y regardant de plus près, je pense que j'arrive au moment où il venait de sacrifier un grand nombre de petits spermatozoïdes car le renflement de son slip et une tache suspecte sont clairement visibles. Je m'assieds sur une chaise alors qu'il s'installe confortablement sur son lit. Avant de commencer le récit de mon après-midi, je le regarde attentivement je trouve que c'est un beau garçon et que c'est dommage que le dogme de l'Église interdise le mariage à ses serviteurs, je suis certain qu'il aurait fait un bon époux. Mais ce qui me parait encore plus évident, c'est la confiance qui émane de toute sa personne, on a envie de se confier en sachant qu'il ne jugera ni ne condamnera mais cherchera toujours à aider son interlocuteur. J'espère seulement qu'il ne sera pas la proie de personnes malveillantes.
Je me lance dans ma confession en lui narrant les différentes phases de l'après-midi et je sens à plusieurs reprises qu'il est pour le moins surpris car il était resté sur mon intention de ne pas succomber à ces tentations. Je crains que je ne l'aie déçu aussi j'enchaîne sur mes réflexions lors de mon retour. J'en arrive à la conclusion que ce qui est arrivé était nécessaire, comme un exorcisme indispensable pour que je puisse repartir du bon pied. Je le sens assez goguenard au début avec à plusieurs reprises une moue sceptique mais au fur et à mesure que je développe mon ressenti je le vois retrouver sa mine de tous les jours, encourageante et je comprends qu'il me pardonne, même si, comme il me le dira, il n'a rien à me pardonner. Mais il comprend mon raisonnement, même si celui-ci est assez tortueux comme il me le fait remarquer, ce que j'admets sans autre.
C'est alors que j'ai une inspiration subite, irréfléchie et pourtant qui a muri au plus profond de moi sans que j'en sois véritablement conscient.
- Ludovico / Le hasard d'une rencontre à la tombée de la nuit avec un jeune Romain de mon âge dans un parc où j'étais assis sur un banc ; il s'est installé à côté de moi. Il était beau, viril et j'ai vite remarqué qu'il avait la main sur son entre-jambe. Je le regardais, je sentais mon sexe qui durcissait ce qu'il ne pouvait évidemment pas voir avec ma soutane. Il avait passé sa main dans son pantalon et je voyais un mouvement bien connu : cela m'excitait. J'avais déboutonné le bas de mon vêtement, un peu plus que nécessaire de sorte que mon slip, le tien que j'avais emporté en souvenir, était par moment visible. Piero, c'était son prénom, s'était insensiblement rapproché de moi et avait le regard rivé sur mon entre-jambe. Ma respiration s'était accélérée car il avait ouvert sa braguette et son boxer était descendu jusqu'à la base de son membre me laissant deviner une forme oblongue et voir une belle touffe de poils. Il avait posé sa main gauche d'abord sur mon genou puis rapidement sur ma cuisse nue, bien dégagée de ton tissu. Sa main progressait régulièrement faisant sauter encore quelques boutons supplémentaires. Il me prit la main et je compris l'invitation. Je mis d'abord un doigt puis deux et enfin toute ma main dans sa toison pubienne.
La sensation que j'éprouvais était nouvelle, je découvrais la douceur de ces poils dans lesquels ma main fouillait, je sentais la chaleur spéciale de sa peau que je caressais jusqu'au nombril, je percevais la moiteur qui transpirait de son boxer tendu à l'extrême et, surtout, je humais pour la première fois une odeur enivrante qui me fit me pencher pour mieux en profiter. C'est alors qu'il appuya sur ma tête et que mes lèvres se posèrent sur le tissu couvrant encore son sexe. Le contact fut d'abord timide et délicat mais augmenta rapidement au point que je mordillais ce relief impressionnant laissant une abondante trace de salive, la mienne, sur l'étoffe. Sous la raideur de son engin un espace béant entre le vêtement et la peau laissait voir une paire de testicules, ronds à la peau tendue et remontés jusqu'à l'amorce de sa raie. Je n'y tenais plus et d'un geste assuré ma main descendit ce qui restait de protection sur ses genoux, dévoilant toute l'étendue et la beauté de sa masculinité. Son pénis était une vraie merveille, long et étroit, avec une veine bleue qui témoignait de son excitation et surtout un gland très bien formé avec une couronne qui dominait le support de ce joyau. Un gland violet luisant de sécrétions sources de ce parfum si spécial, avec un méat parfaitement ouvert et à ce point attirant que ma langue s'y posa très brièvement. Mon extase devant tant de splendeur m'avait empêché de réaliser que ma soutane ne tenait plus que par deux boutons, que mon slip était loin de sa place normale et que deux mains habiles malaxaient non seulement ma tige et mes deux boules mais qu'elles s'aventuraient jusque dans ma raie. C'est au moment où un doigt appuya sur ma rondelle que je fus pris de violents spasmes, que mon corps prit la forme d'un arc et que j'expulsais de nombreux jets d'un liquide onctueux et blanc. Simultanément, j'avais ma main recouverte de son sperme tout aussi abondant que le mien.
Nous en avions partout, il m'était difficile de rentrer dans cet état et je ne pus qu'accepter sa proposition de passer chez lui à quelques minutes pour, me dit-il avec un clin d'œil, au moins prendre une douche et nettoyer ma soutane. La nuit était presque tombée, son petit appartement était douillet et accueillant. Nous nous sommes douchés ensemble, il m'a lavé et je l'ai lavé, je l'ai essuyé et il en a fait autant. Entre deux, il m'a caressé et j'ai répondu. Une double éjaculation nous a contraints à reprendre une seconde douche. Epuisés, nous nous sommes couchés, nus tous les deux. Au petit matin, je me suis réveillé en découvrant une nouvelle sensation, j'étais à nouveau en train de répandre ma sève mais dans sa bouche. Mon gland était super sensible dans ce bain de sperme, tout mon corps était en ébullition.
C'était ma première véritable expérience, avec toi cela ne comptait pas, et j'y ai pris un grand plaisir. J'ai donc continué d'abord avec Piero puis avec d'autres personnes, majoritairement des ecclésiastiques, pas toujours jeunes.
J'étais franchement stupéfait de tout ce que Ludovicus venait de me raconter avec force détails où je sentais une certaine délectation de sa part, comme s'il cherchait à m'impressionner ou, éventuellement me demandais-je, à me séduire. Si tel était le cas c'était raté car cela me scandalisait qu'il ait pu passer en quelques semaines d'un état de puceau innocent à une telle expérience et avec un parfait inconnu. Il est vrai que Piero et lui sont restés ensemble durant presque une année, période durant laquelle son ami lui a fait connaître toutes les subtilités et facettes de la sexualité entre garçons. Le corps d'un homme n'avait plus de secrets, aucune partie de lui-même n'avait échappé à sa formation, même son petit trou y était passé.
J'étais tellement abasourdi que je suis parti assez vite, j'ai eu l'impression qu'il était déçu. Moi également j'étais déçu de ce qu'il avait fait, de la rapidité avec laquelle il avait jeté par-dessus bord tout ce qui avait été son crédo.
Nous avons prévu de nous revoir dans un mois, toujours le mercredi.
En sortant du restaurant, j'ai marché plus de deux heures, sans but précis sinon de faire le point de mon désarrois. En rentrant je suis passé chez Stefano qui n'était pas encore rentré. Je lui ai laissé un message pour qu'il vienne me voir dès que possible. Peu après, il était à la porte avec son sourire irradiant tout son visage. Dès qu'il me vit, il comprit immédiatement que tout ne s'était pas déroulé aussi harmonieusement que prévu. Il s'assit à côté de moi, sans rien dire. Nous écoutions le Messie de Haendel qu'il avait mis en sourdine sachant que j'aimais beaucoup cette œuvre. Au bout d'un long moment, il se leva
- Tu parleras quand tu te sentiras prêt, je vais chez moi mais tu sais que je suis à côté
- Non ! reste je t'en prie, il faut absolument que je t'en parle, je ne peux pas garder tout ça en moi et je sais que je peux avoir entière confiance en toi
- Oui, tu peux et tu le dois !
Et je lui ai tout raconté, non seulement ce que j'avais entendu mais également mon questionnement, ma déception de l'attitude de ce garçon que j'avais idéalisé en le parant de toutes les qualités tant morales que physiques. Et de nouveau de ce sentiment de culpabilité qui m'assaillait, tout était parti de moi en l'entraînant dans cette découverte des sens.
- Non Matthieu, non ! En aucun cas tu n'es responsable, tu as tout au plus été l'élément déclencheur de quelque chose qui serait de toute façon survenu, rien de plus. Et au moins il aura d'abord connu cette rencontre pure et innocente à laquelle il pourra toujours se référer, qu'il le veuille ou non. Tout au fond de lui-même, il pourra toujours se dire "avec Matthieu, c'était autre chose, c'était tellement plus beau"
- Merci Stefano, tu es un ami merveilleux dont je découvre chaque jour la profondeur et le bon sens.
La routine quotidienne repris son cours et nous nous voyons très régulièrement Stefano et moi, j'aime discuter avec ce garçon chez qui j'ai découvert une grande culture que je ne soupçonnais pas et surtout une finesse dans le jugement des choses et des personnes. Notre relation est très conventionnelle, il frappe toujours avant d'entrer chez moi et si nous nous embrassons c'est toujours très chastement. Et pourtant je ressens à son égard une grande affection j'irais même à dire une grande tendresse mais où ne se mêle aucune attirance sexuelle même s'il m'est arrivé d'en rêver.
Un mois passe vite et c'est le moment de revoir Ludovicus, toujours dans notre restaurant. Mais contrairement aux fois précédentes, je ne suis stressé ni par la crainte ni par cet espèce d'envoutement que je ressentais à la perspective de le rencontrer. Lorsque j'arrive à notre rendez-vous il m'attend dehors. Il me déclare qu'il en a assez de cet endroit et il me propose de nous rendre chez lui pour déjeuner. Je ne marque pas un enthousiasme délirant mais c'est vrai que cela peut être plus convivial. Je le suis sans véritablement faire attention au chemin de sorte que j'entre dans son immeuble en le suivant paisiblement. J'entre après lui, je me débarrasse de mon manteau et je regarde par la fenêtre, comme une mouche attirée par la lumière. Là, c'est le coup de massue, brutal et inattendu : je reconnais la façade, celle des chambres des internats de Carlo, ma première expérience romaine et que je n'ai plus jamais revu. Je cache mon trouble aussi bien que possible, je vois Ludovicus sourire et me dire "Oui, c'est une vue plaisante et j'assiste le soir à des moments bien excitants, ces jeunes sont charmants". Je me retourne pour répliquer et je vois la table dressée avec trois couverts et à la porte d'entrée la silhouette de Carlo. Ce dernier embrasse Ludovicus sur la bouche et s'approchant de moi, profitant de ma paralysie, plaque ses lèvres sur les miennes. Je suis incapable de la moindre réaction et je m'assois comme un automate sur le divan, entre les deux hommes. Sur la petite table devant nous, trois verres de Soave blanc. Nous trinquons. Ludovico me déclare qu'il pense m'avoir fait plaisir en invitant Carlo avec qui il a réalisé que j'avais déjà fait connaissance. Ce dernier parait effectivement enchanté de me revoir et il met tout de suite les choses au point en s'excusant d'avoir joué la comédie du puceau inexpérimenté mais il ne voulait pas m'effaroucher ayant parfaitement compris que j'étais novice mais, ajoute-t-il en riant, un novice qui apprenait vite et appréciait. Je protestais de leur complot et surtout je voulais quitter cet appartement au plus vite mais je ne parvenais pas à réagir, mes jambes me refusaient toute aide, pire je sentais ma volonté s'effilocher et surtout je réalisais, non sans plaisir, que ma bite avait tendance à durcir dans mon slip. Nous passons à table, les pâtes sont excellentes, al dente, le Valpolicella se laisse boire, la discussion est gaie et l'ambiance agréable au point que j'en oublie la situation pour le moins équivoque dans laquelle je me trouve. Je l'oublie d'autant plus que lorsque Ludo se lève pour aller à la cuisine, je vois l'élastique de son slip qui sort de son pantalon et une bande de peau d'où s'amorce le tout début de sa raie. Les deux garçons ont abandonné la soutane et portent un pantalon en toile claire qui dessine bien la protubérance de leurs attributs et en particulier des couilles de Carlo. J'en fais la remarque en riant à son propriétaire qui me rétorque du tac au tac que je ne vaux guère mieux ce qui est exact. Nous prenons le café assis ensemble sur le canapé mais il me semble que nos corps se sont rapprochés car je sens la chaleur de Ludovicus, une main gentiment posée au-dessus de mon genou. Comme Ludo s'est penché, je revois le bas de son dos mais le pantalon a dû glisser car le haut de la raie est maintenant clairement visible ce qui est évidemment très excitant et se répercute immédiatement dans mon slip. Nous parlons peu, des onomatopées et des soupirs sont suffisant pour mettre en évidence la situation où nous nous trouvons. Il me semble que la raie de ses fesses se dégage de plus en plus, la tentation d'y poser ma main grandit d'autant et je sens que je ne vais pas résister longtemps. Carlo me fait remarquer que la peau à cet endroit, comme à beaucoup d'autres chez Ludo, est très douce et qu'il adore le caresser à cet endroit. Effronté, je lui demande "et pas aux autres endroits ?" à quoi il me répond que pour l'instant c'est de moi qu'il s'occupe ce que je constate car sa main s'est saisie de mon sexe encore caché par une double couche de tissus. C'en est trop ma main est sur la raie de Ludo, et je caresse son dos avec délectation, je remonte sous son polo puis redescend vers le slip encore plus dégagé qu'il y a quelques instants. J'aborde une région très intime qui me donne des frissons qui ne passent pas inaperçus. La ceinture du pantalon est devenu si lâche que je peux approcher des testicules sans toutefois parvenir à les saisir. Durant toute cette exploration, j'avais les yeux fermés, en les rouvrant je constate que le pantalon de Carlo est sur ses chevilles, son slip juste au-dessus de ses genoux et son pénis déjà bien mouillé bandé à bloc est plus qu'attirant. Je retrouve l'odeur que j'avais découverte chez lui et je me demande si Ludovico dégage lui aussi une effluve semblable. Je me tourne vers lui, il est nu, totalement nu, dans toute la beauté de son corps de jeune adulte. Je ne résiste pas, je me penche sur son membre et ses boules et oui, je sens une odeur, pas celle de Carlo mais bien une odeur caractéristique propre à Ludo. Carlo me tripote les fesses et ce qui va avec, Ludo a pris mon sexe en bouche et sa langue tourne autour de mon gland en appuyant particulièrement sur le frein, le dessous de la couronne et sur l'entrée de mon méat. Tout bouillonne en moi, je sens une force irrésistible qui s'impose et contre laquelle aucune résistance n'est possible, comme la lave qui s'échappe du volcan par secousses successives. Je perds la tête, mon cul me fait mal avec un doigt qui s'y est enfoncé mais que c'est bon. Soudain la coulée de lave parvient au bord du cratère, elle envahit tout, rien ne lui résiste, je crie "je déborde, ça continue". La bouche de Ludo est pleine et mon sperme dégouline lentement par les côtés de ses lèvres. Le volcan explose par tous ses cratères, Ludo, Carlo se déversent sans contrôle, sur moi, sur eux.
Nous sommes tous les trois nus, de grosses gouttes de sueur et de sperme sur tout le corps. Carlo fait le ménage avec ses doigts qu'il tend à Ludo qui se délecte de ce nectar unique parait-il mais que je me refuse absolument de goûter. Nous sommes vautrés les uns sur les autres, jambes, bites, couilles tout l'attirail est emmêlé, on ne sait plus quoi est à qui. Nous sommes unis en une seule masse humaine par nos spermes encore tièdes qui collent aussi sûrement que la cementit (la colle qui colle tout !). Nous sommes anéantis, épuisés, repus et satisfaits, nous nous endormons comme nous sommes, sans nous séparer. Je suis le premier à me réveiller, j'ai les idées un peu plus claires et je comprends que je dois partir. Encore nu, sans allumer, je regarde par la fenêtre et je vois deux jeunes dans la même tenue que moi dont l'un encule l'autre avec un air extatique. Je me rhabille et je constaterai un peu plus tard que j'ai mis le slip de Carlo, le polo de Ludo mais bien mon pantalon.
Sur le chemin du retour, je me sens curieusement bien. Il fait nuit mais il n'est pas tard, la température est douce. Je m'analyse un peu, il faut que je me comprenne. Je devrais être horrifié de ces heures de débauche totale et je ne le suis pas. Je devrais me sentir sale et ce n'est pas le cas. Je devrais me sentir souillé et je me sens presque comme purifié. Je devrais avoir honte et je suis heureux. Je devrais avoir envie de recommencer mais je sais que je ne le referai pas, tout au moins dans ce contexte. En fait je me sens comme un homme nouveau, même si, franchement dit, je pue le sperme. Tout ce que je ressens, même l'odeur de nos jouissances, il va falloir que je l'explique à Stefano. Mais je sais aussi qu'il faudra que je trouve un moyen pour extirper ce moment fabuleux, oui vraiment fabuleux, que je viens de vivre.
Finalement j'arrive dans mon immeuble, je vais directement chez Stefano qui m'accueille avec un large sourire et, en y regardant de plus près, je pense que j'arrive au moment où il venait de sacrifier un grand nombre de petits spermatozoïdes car le renflement de son slip et une tache suspecte sont clairement visibles. Je m'assieds sur une chaise alors qu'il s'installe confortablement sur son lit. Avant de commencer le récit de mon après-midi, je le regarde attentivement je trouve que c'est un beau garçon et que c'est dommage que le dogme de l'Église interdise le mariage à ses serviteurs, je suis certain qu'il aurait fait un bon époux. Mais ce qui me parait encore plus évident, c'est la confiance qui émane de toute sa personne, on a envie de se confier en sachant qu'il ne jugera ni ne condamnera mais cherchera toujours à aider son interlocuteur. J'espère seulement qu'il ne sera pas la proie de personnes malveillantes.
Je me lance dans ma confession en lui narrant les différentes phases de l'après-midi et je sens à plusieurs reprises qu'il est pour le moins surpris car il était resté sur mon intention de ne pas succomber à ces tentations. Je crains que je ne l'aie déçu aussi j'enchaîne sur mes réflexions lors de mon retour. J'en arrive à la conclusion que ce qui est arrivé était nécessaire, comme un exorcisme indispensable pour que je puisse repartir du bon pied. Je le sens assez goguenard au début avec à plusieurs reprises une moue sceptique mais au fur et à mesure que je développe mon ressenti je le vois retrouver sa mine de tous les jours, encourageante et je comprends qu'il me pardonne, même si, comme il me le dira, il n'a rien à me pardonner. Mais il comprend mon raisonnement, même si celui-ci est assez tortueux comme il me le fait remarquer, ce que j'admets sans autre.
C'est alors que j'ai une inspiration subite, irréfléchie et pourtant qui a muri au plus profond de moi sans que j'en sois véritablement conscient.