07-08-2020, 02:43 PM
1ere ANNEE avant pâques : (8/14) (CHU)
La petite fille d’abord surprise commence à sourire et cherche du regard si elle peut m’apercevoir car je me suis caché aussitôt pour réapparaître de l’autre côté.
(En imitant TITI cette fois) Oh oh !!! J’ai cru voir un « ros » minet
Elle éclate de rire faisant se retourner les infirmiers surpris, maintenant que tout est prêt je commence à m’occuper de la jambe qui me parait la plus gravement atteinte. J’entrecoupe mes interventions en passant tantôt un œil tantôt les deux de l’autre côté du paravent, la fillette en pousse des cris de joie à chaque fois qu’elle me voit et quand je m’occupe de sa jambe elle surveille les yeux ronds le paravent cherchant à savoir de quel côté je vais me montrer.
Une heure plus tard environ, René termine son acte chirurgical et laissant son assistant terminer les plâtres il entre dans la pièce d’à côté où un spectacle pas banal se déroule : une petite fille morte de rire s’amuse comme une folle des pitreries d’un Florian déchaîné, les infirmier(e)s les yeux pleins de larmes tentent coûte que coûte de rester stoïques et de l’aider du mieux qu’ils peuvent malgré les crises de fou rire qui les prennent par intermittence.
Je ne l’ai pas vu entrer et je termine une dernière grimace en poussant un « pas glop pas glop » apparaissant devant l’enfant avec des yeux ronds et rieurs couronné par ma touffe de douille en pétard, elle repart de plus belle et je sais que je suis un moment tranquille avant qu’elle n’éprouve le besoin que je recommence. Aussi je m’attaque à l’autre jambe dont la fracture ouverte fait apparaître les os, ceux-ci ayant traversé la chair.
René reste silencieux pour ne pas se faire remarquer mais surveille un à un les gestes que Florian exécute sur la jambe de l’enfant. Une fois les os remis en place et après avoir vérifié minutieusement qu’il ne reste aucune esquille d’os à l’intérieur de la plaie, il le voit placer et visser la broche qui maintiendra l’ensemble le temps que l’os se renforce et se ressoude.
Toujours entrecoupé par quelques grimaces que l’enfant attend comme à chaque fois avec impatience et suivit de son rire communicatif, je referme les chairs et les sutures pendant que l’infirmier prépare les bandages sur lesquels nous allons lui plâtrer les deux jambes.
Pendant qu’ils s’occupent à lui faire ses plâtres, je m’amuse avec elle pour lui faire oublier un instant le terrible accident dont elle a été une des pauvres victimes. Quand je vois que tout est quasiment en ordre, je parle à l’infirmière restée près de nous et en s’essuyant les yeux rougis d’avoir trop rit elle quitte la salle pour revenir quelques instants plus tard avec plusieurs mètres de rubans de toutes les couleurs.
Je place les rubans en y faisant de gros nœuds comme pour les paquets cadeaux puis satisfait de ma prestation, je retire le paravent avec une dernière grimace à la fillette lui montrant ses deux jambes aux plâtres décorés comme des bottes de noël au pied d’un sapin.
L’enfant pousse un « Oh » ravi pendant qu’elle est conduite avec son râtelier où est suspendue une poche de sang en salle de réveil le temps que l’anesthésie cesse de faire effet.
C’est une fois de retour dans la salle après m’être lavé les mains et débarrasser des vêtements souillés que je me rends compte enfin de ce que je viens de faire. René s’approche de moi un grand sourire aux lèvres et d’une main amicale me fait ce qui m’insupporte le plus car ils n’ont réellement pas besoin de ça, il m’ébouriffe les cheveux en me félicitant chaleureusement.
- Bravo mon garçon !! Ce que tu viens de faire là c’est du jamais vu !!
- Bah !!! Quand même c’était pas très compliqué !!
- (Ahuri) Si tu le dis !! Bon !! Puisque tu es là, tu vas pouvoir continuer à nous aider (Il s’adresse à l’infirmière) merci de nettoyer la salle et de préparer le prochain patient (Il sourit) du docteur De Bierne s’il vous plaît
- (Le plus jeune des deux infirmiers) Pouvons-nous rester pour l’assister docteur ?
- (René fixe les deux garçons les yeux encore rougis des larmes de rires déversées précédemment) Bien entendu ce soir toutes les bonnes volontés sont réquisitionnées, et comme en plus ça a l’air de bien vous amuser.
Il repart alors d’un bon pas pour sa prochaine intervention, voyant que la salle n’est pas encore tout à fait prête il décide d’aller se prendre un bon café encore fortement perturbé par ce dont il a été témoin. Frédéric arrive sur ces entrefaites et s’approche de lui en s’excusant du retard.
- J’ai jamais vu une telle pagaille, impossible de circuler. Tu parles d’un carambolage, à la radio ils annoncent déjà cinq morts. Chez vous ça va ?
- On peut dire ça oui, si je te dis qu’en deux heures nous avons très certainement sauvé cinq gosses dont deux à qui je n’aurais pas donné cher de leurs peaux. Le mien avec une rate éclatée, tu te rends compte un gosse d’à peine dix ans !!
- Et tu crois qu’il s’en remettra ?
- Je pense oui, je suis intervenu juste à temps. Encore un qui pourra brûler un cierge à la sainte Vierge.
- Il a surtout eu de la chance de tomber sur toi, mais tu me parlais de deux cas non ?
- Oui !! Une petite fille de six ans avec une hémorragie interne au haut de la cuisse et les deux jambes cassées dont une avec fracture perforante. (Il sourit sachant bien que le docteur Frédéric Viala loge chez lui le jeune Florian depuis plus de six mois déjà) et tiens-toi bien celui qui l’a opéré l’a remise à neuf en moins de deux heures.
- Cela ne m’étonne pas, tu t’es fait une très bonne équipe. (Il réfléchit) Deux heures tu dis !!! Ce doit être un bon alors !!!
- On peut dire ça oui et un très bon en plus, tu sais ce qu’il m’a répondu quand je l’ai félicité ? Eh bien textuellement que ce n’était quand même pas bien compliqué !!
- Dis-moi qui c’est !! Je le connais peut-être de nom.
- (René amusé imite la tête de Florian en ébouriffant ses cheveux et en poussant un très sonore) « Glop !! Glop !! » (Faisant se retourner de surprise toutes les personnes présentes dans la salle de repos.
- (Frédéric se demande d’abord si son ami n’est pas soudainement devenu fou avant de comprendre) Non !!! Pas lui !!! (Voyant le hochement de tête souriant de René) Florian !!!
1ere ANNEE avant pâques : (9/14) (CHU)
Malgré tout l’histoire fait un grand bruit dans l’établissement, difficile de faire passer sous silence ce qui est parti tout azimut comme un effet de poudre. Robert décide alors de réunir le personnel avant qu’ils quittent l’établissement afin de leur parler sérieusement des risques qu’encourt le jeune Florian si ses « exploits » s’ébruitent en dehors de l’hôpital.
Aussi est-ce pour entendre ce qu’il a à leur dire qu’ils sont tous venus malgré l’heure tardive et la fatigue occasionnées par les soins donnés aux victimes de l’accident durant tout l’après-midi et une partie de la soirée.
- (Robert en tapant des mains pour se faire entendre) Allons !! Allons !! Un peu de calme s’il vous plaît !! Il n’y en a pas pour longtemps. Si j’ai tenu à vous parler à une heure aussi tardive, c’est avant que vous rentriez chez vous et que vous racontiez cette histoire à tous vos proches. Les conséquences pour Florian pourraient (Il insiste) Je dis bien pourraient être néfastes pour lui (Voyant leurs incompréhensions) Réfléchissez cinq minutes et vous comprendrez vite ou je veux en venir, ce garçon a sûrement un don pour la médecine mais il est encore très jeune et n’est sûrement pas préparé à être jeter à la tête des médias aussi je vous le demande pour son bien de rester discret sur ce qu’il s’est passé aujourd’hui.
Un long moment de silence suivit d’un brouhaha de conversations quand enfin une des personnes dans la salle lève le doigt pour demander la parole.
- (Robert en haussant les sourcils curieux) Oui Daniel, je t’écoute.
- Il y a juste un truc que je ne comprends pas Robert ? Tu nous demandes de rester discrets, nous, on veut bien !! Mais discret sur quoi ? Qu’est ce qui s’est passé aujourd’hui ? (Il s’adresse à son voisin) Tu as compris quelque chose toi ?
- En fait non !! J’attendais que quelqu’un m’explique ce qu’il se passe.
- (Robert sourit en comprenant la décision collégiale qui vient d’être prise) Eh bien messieurs puisque je vous ai convoqués pour ne rien vous dire et qu’il ne s’est rien passé, je vous souhaite à tous une bonne nuit en vous remerciant d’être venu ne pas m’écouter.
Petit à petit la salle se vide et ne reste bientôt plus avec Robert que les quelques chefs de service qui étaient présents ce jour-là et auxquels il a demandé de rester encore un peu.
- Bon !! Messieurs !! Maintenant que nous voilà entre nous j’aimerais avoir votre avis sur les suites à mener
- (René qui y a déjà pensé beaucoup depuis tout à l’heure) Je propose que nous lui constituions une équipe et qu’il puisse exercer disons relativement secrètement dans l’établissement.
- (Robert a lui aussi pensé à une solution similaire) Déjà il faudrait trouver des volontaires et ensuite dans quel service l’affecter ?
- (René en souriant) Pour les volontaires je ne crois pas que ce soit un problème quant au service je pense que son équipe devrait être multiservice afin de donner un coup de main là où le besoin se fera sentir.
- (René) Et puis n’oublions pas que le matin il a cours et que ses disponibilités sont réduites à quelques heures tout au plus par jour (Il repense à quelque chose) Il faudra également penser à le rémunérer car ce garçon comme j’ai pu m’en rendre compte a les poches vides.
- (Frédéric sourit mais préfère ne rien dire car s’ils apprenaient ça !!!) Peut-être que déjà le mieux serait de lui en parler vous ne croyez pas ? Je suis plutôt bien placé pour savoir que ses matinées sont bien remplies, il y a des spécialistes réputés qui viennent spécialement lui donner des cours
- (Une voix dans la salle) Quelqu’un pourrait-il me dire ce que ne sait pas faire ce garçon car depuis tout à l’heure je vous écoute et j’ai l’impression qu’on parle d’un martien.
- (René reconnaissant son ami) Ah !! C’est toi Jordan !! C’est vrai que tu ne le connais pas encore ? Eh bien je te le présenterai la prochaine fois qu’il sera là et tu comprendras très vite de quoi nous parlons tous.
Pendant ce temps Flavien et Marc discutent dans la chambre de ce dernier, ils ont entendu ce qu’il se disait sur Florian car quand Flavien s’est présenté pour donner son sang, il a entendu deux infirmiers parler de lui et ce qu’ils en ont dit même s’il connaît l’intelligence exceptionnelle de « Flo » dépasse quand même son entendement.
- (Marc) Tu y crois toi à tous ses racontars ?
- (Flavien) Ils avaient pourtant l’air sûr de ce qu’ils disaient.
- (Marc) Tu t’imagines à sa place toi ?
- (Flavien en riant) Dans quelques années si tout va bien pourquoi pas, c’est le but de notre formation non ?
- (Marc) Je suis d’accord avec toi, à vingt-cinq ans oui mais pas à dix-sept et demi.
- (Flavien) Fais-moi penser d’en parler à Sébastien, ça pourrait l’intéresser.
- (Marc) Comment ça ?
- (Flavien) Je crois que son copain Sylvain a une petite sœur paraplégique et que les médecins du cru ne lui donnent pas beaucoup d’espoir de remarcher un jour.
- (Marc) Et tu crois que « Flo » pourra y changer quelque chose ?
- (Flavien) A en croire tout ce qu’on a entendu aujourd’hui c’est une possibilité oui, ou tout du moins donner son avis et dire s’il y a un espoir ou pas.
- (Marc en baillant) Demain tu me fais penser d’en parler à Florian, nous verrons bien ce qu’il dira. En attendant je suis claqué et je ne vais pas tarder à me pieuter.
- (Flavien baillant lui aussi en écho à son ami) T’as raison je te laisse bonne nuit « squelettore »
- (Marc) Bonne nuit « hulklore »
1ere ANNEE avant pâques : (10/14) (Thillois)
Sébastien est réveillé depuis un moment déjà mais il est encore très tôt car la clarté du jour n’entre pas encore dans la chambre, il sent derrière son dos le corps tout chaud de Sylvain collé au sien. La soirée d’hier comme quasiment toutes les soirées depuis qu’ils ont sauté le pas a été chaude, ça n’empêche pas Sébastien d’avoir encore une grosse envie à soulager.
Le sexe de Sylvain est au repos entre ses fesses qu’il commence à remuer doucement caressant le pénis de son copain le transformant rapidement en la belle matraque qu’il apprécie chaque jour qui passe davantage encore. Une fois la bête bandée à son maximum, il passe une main entre leurs deux corps, la saisie et doucement la dirige dans son antre qui s’ouvre tout seul au passage du gland déjà tout lubrifié de son jus.
Sylvain ne réagit pas et continue sa nuit comme si de rien n’était, Sébastien s’agite de plus en plus sur le sexe de son ami le faisant aller au plus profond de lui pour y réveiller toutes ses sensations qu’il a appris à apprécier et qui lui donne un plaisir toujours grandissant.
Les secousses de plus en plus fébriles au fur et à mesure que l’orgasme monte des reins de Sébastien finissent par faire sortir Sylvain de son sommeil. Un sourire amusé vite remplacé par l’excitation qui le gagne à voir son ami profiter de son corps pour assouvir un plaisir dont il devient de plus en plus gourmand et cela chaque jour davantage, ce qui est loin de lui déplaire. Un baiser dans le cou de Sébastien pour lui signifier son réveil et il se désemmanche de lui le temps de lui faire comprendre de se mettre à quatre pattes pour que d’un coup sec et viril il le reprenne bien profond le faisant gémir sous la puissance de l’assaut qu’il vient de lui donner.
Il sait que de se savoir dominer explose encore plus la tête de « Séb » et lui décuple sa libido aussi lui met-il plusieurs claques bien appuyées sur les fesses les faisant rougir tout en continuant à le saillir comme la chienne qu’il devient pendant ses jeux machistes.
Sylvain est au diapason de son partenaire et commence lui aussi à sentir la chaleur de l’orgasme remonter son corps, il accélère ses coups de boutoirs, se déchaînant à fond dans le coït animal qui secoue un Sébastien soumis répondant au plaisir qu’il sent venir chez son homme par une éjaculation d’une puissance si forte que la satisfaction qu’il y prend le vide de toutes ses forces sentant à peine Sylvain se répandre à son tour au plus profond de lui.
Quelques minutes pour se remettre de leurs émotions et pour constater les dégâts sur le drap du dessous qui a reçu toute la jouissance de Sébastien.
- (Sylvain pas fier) Je crois qu’on va se prendre une sacrée dose si ma mère voit ça
- (Sébastien) D’autant plus que ce n’est pas la première fois que ça arrive, il faudrait penser à protéger le lit avec une serviette.
- (Moqueur) À condition de ne pas se faire violer dans son sommeil, en attendant profitons que nous sommes seul ou du moins sans les parents à la maison pour nettoyer ce bazar.
Pendant que Sylvain s’occupe du linge, Sébastien est descendu préparer le petit-déjeuner. Sa sœur et Mélanie dormant encore et les parents de son ami étant déjà au travail, il ne prépare donc que pour eux deux.
Sylvain repense à son réveil de ce matin et sa libido repart en flèche lui collant le sexe au nombril aussi quand il voit son copain légèrement penché lui tournant le dos, c’est plus fort que lui, il descend prestement son pantalon de pyjama et en fait de même de celui de Sébastien qui n’a pas le temps de se demander ce qui lui arrive qu’il se reprend d’un coup les dix-huit centimètres bien raide de son amant le faisant hoqueter de surprise.
L’excitation de Sylvain est tel qu’il ne résiste pas longtemps et se déverse une nouvelle fois dans les intestins de son pote, se plantant au plus profond de lui et déchargeant son jus dans un gémissement de plaisir extrême. Sans déculer il attrape le sexe de Sébastien et le secoue énergiquement, le délivrant lui aussi d’une nouvelle rasade de jus qui cette fois part s’écraser sur le carrelage.
Les deux garçons repus niveau sensations se donnent un baiser tout en tendresse dont ils en ressentaient le besoin après ces joutes viriles dont ils viennent d’être les acteurs.
Carole remonte doucement, en essayant de ne pas faire de bruits, les marches jusqu’au palier de l’étage, elle est encore toute secouée par la scène à laquelle elle vient d’assister sans le vouloir car elle descendait juste pour se prendre un verre d’eau.
Voir les deux garçons en pleins ébats et la façon qui lui a semblé très brutale dont ils se sont comportés lui donne à réfléchir sérieusement sur ce qu’elle avait jusque-là pu imaginer de l’amour entre deux hommes, voire même de l’amour tout court. Elle qui est plutôt fleur bleue voyait ça avec beaucoup plus de tendresse comme elle aimerait que cela soit pour elle quand elle passera le pas et qu’enfin elle pourra vivre sa première fois.
En tous les cas il n’y a plus de doutes sur qui des deux garçons tient la culotte et quelque part ça lui fait bizarre d’apprendre que c’est son frère qui a le rôle passif.
Elle serre les dents en repensant à ce qu’elle a vu pénétrer son frère et elle fait une grimace amusée en pensant à ce qui l’attend si la taille du sexe des garçons est proportionnelle à leur corps car si c’est le cas !!! Ouille ! Ouille ! Ouille ! Pense-t-elle quand son cerveau lui renvoie l’image de Flavien.
La petite fille d’abord surprise commence à sourire et cherche du regard si elle peut m’apercevoir car je me suis caché aussitôt pour réapparaître de l’autre côté.
(En imitant TITI cette fois) Oh oh !!! J’ai cru voir un « ros » minet
Elle éclate de rire faisant se retourner les infirmiers surpris, maintenant que tout est prêt je commence à m’occuper de la jambe qui me parait la plus gravement atteinte. J’entrecoupe mes interventions en passant tantôt un œil tantôt les deux de l’autre côté du paravent, la fillette en pousse des cris de joie à chaque fois qu’elle me voit et quand je m’occupe de sa jambe elle surveille les yeux ronds le paravent cherchant à savoir de quel côté je vais me montrer.
Une heure plus tard environ, René termine son acte chirurgical et laissant son assistant terminer les plâtres il entre dans la pièce d’à côté où un spectacle pas banal se déroule : une petite fille morte de rire s’amuse comme une folle des pitreries d’un Florian déchaîné, les infirmier(e)s les yeux pleins de larmes tentent coûte que coûte de rester stoïques et de l’aider du mieux qu’ils peuvent malgré les crises de fou rire qui les prennent par intermittence.
Je ne l’ai pas vu entrer et je termine une dernière grimace en poussant un « pas glop pas glop » apparaissant devant l’enfant avec des yeux ronds et rieurs couronné par ma touffe de douille en pétard, elle repart de plus belle et je sais que je suis un moment tranquille avant qu’elle n’éprouve le besoin que je recommence. Aussi je m’attaque à l’autre jambe dont la fracture ouverte fait apparaître les os, ceux-ci ayant traversé la chair.
René reste silencieux pour ne pas se faire remarquer mais surveille un à un les gestes que Florian exécute sur la jambe de l’enfant. Une fois les os remis en place et après avoir vérifié minutieusement qu’il ne reste aucune esquille d’os à l’intérieur de la plaie, il le voit placer et visser la broche qui maintiendra l’ensemble le temps que l’os se renforce et se ressoude.
Toujours entrecoupé par quelques grimaces que l’enfant attend comme à chaque fois avec impatience et suivit de son rire communicatif, je referme les chairs et les sutures pendant que l’infirmier prépare les bandages sur lesquels nous allons lui plâtrer les deux jambes.
Pendant qu’ils s’occupent à lui faire ses plâtres, je m’amuse avec elle pour lui faire oublier un instant le terrible accident dont elle a été une des pauvres victimes. Quand je vois que tout est quasiment en ordre, je parle à l’infirmière restée près de nous et en s’essuyant les yeux rougis d’avoir trop rit elle quitte la salle pour revenir quelques instants plus tard avec plusieurs mètres de rubans de toutes les couleurs.
Je place les rubans en y faisant de gros nœuds comme pour les paquets cadeaux puis satisfait de ma prestation, je retire le paravent avec une dernière grimace à la fillette lui montrant ses deux jambes aux plâtres décorés comme des bottes de noël au pied d’un sapin.
L’enfant pousse un « Oh » ravi pendant qu’elle est conduite avec son râtelier où est suspendue une poche de sang en salle de réveil le temps que l’anesthésie cesse de faire effet.
C’est une fois de retour dans la salle après m’être lavé les mains et débarrasser des vêtements souillés que je me rends compte enfin de ce que je viens de faire. René s’approche de moi un grand sourire aux lèvres et d’une main amicale me fait ce qui m’insupporte le plus car ils n’ont réellement pas besoin de ça, il m’ébouriffe les cheveux en me félicitant chaleureusement.
- Bravo mon garçon !! Ce que tu viens de faire là c’est du jamais vu !!
- Bah !!! Quand même c’était pas très compliqué !!
- (Ahuri) Si tu le dis !! Bon !! Puisque tu es là, tu vas pouvoir continuer à nous aider (Il s’adresse à l’infirmière) merci de nettoyer la salle et de préparer le prochain patient (Il sourit) du docteur De Bierne s’il vous plaît
- (Le plus jeune des deux infirmiers) Pouvons-nous rester pour l’assister docteur ?
- (René fixe les deux garçons les yeux encore rougis des larmes de rires déversées précédemment) Bien entendu ce soir toutes les bonnes volontés sont réquisitionnées, et comme en plus ça a l’air de bien vous amuser.
Il repart alors d’un bon pas pour sa prochaine intervention, voyant que la salle n’est pas encore tout à fait prête il décide d’aller se prendre un bon café encore fortement perturbé par ce dont il a été témoin. Frédéric arrive sur ces entrefaites et s’approche de lui en s’excusant du retard.
- J’ai jamais vu une telle pagaille, impossible de circuler. Tu parles d’un carambolage, à la radio ils annoncent déjà cinq morts. Chez vous ça va ?
- On peut dire ça oui, si je te dis qu’en deux heures nous avons très certainement sauvé cinq gosses dont deux à qui je n’aurais pas donné cher de leurs peaux. Le mien avec une rate éclatée, tu te rends compte un gosse d’à peine dix ans !!
- Et tu crois qu’il s’en remettra ?
- Je pense oui, je suis intervenu juste à temps. Encore un qui pourra brûler un cierge à la sainte Vierge.
- Il a surtout eu de la chance de tomber sur toi, mais tu me parlais de deux cas non ?
- Oui !! Une petite fille de six ans avec une hémorragie interne au haut de la cuisse et les deux jambes cassées dont une avec fracture perforante. (Il sourit sachant bien que le docteur Frédéric Viala loge chez lui le jeune Florian depuis plus de six mois déjà) et tiens-toi bien celui qui l’a opéré l’a remise à neuf en moins de deux heures.
- Cela ne m’étonne pas, tu t’es fait une très bonne équipe. (Il réfléchit) Deux heures tu dis !!! Ce doit être un bon alors !!!
- On peut dire ça oui et un très bon en plus, tu sais ce qu’il m’a répondu quand je l’ai félicité ? Eh bien textuellement que ce n’était quand même pas bien compliqué !!
- Dis-moi qui c’est !! Je le connais peut-être de nom.
- (René amusé imite la tête de Florian en ébouriffant ses cheveux et en poussant un très sonore) « Glop !! Glop !! » (Faisant se retourner de surprise toutes les personnes présentes dans la salle de repos.
- (Frédéric se demande d’abord si son ami n’est pas soudainement devenu fou avant de comprendre) Non !!! Pas lui !!! (Voyant le hochement de tête souriant de René) Florian !!!
1ere ANNEE avant pâques : (9/14) (CHU)
Malgré tout l’histoire fait un grand bruit dans l’établissement, difficile de faire passer sous silence ce qui est parti tout azimut comme un effet de poudre. Robert décide alors de réunir le personnel avant qu’ils quittent l’établissement afin de leur parler sérieusement des risques qu’encourt le jeune Florian si ses « exploits » s’ébruitent en dehors de l’hôpital.
Aussi est-ce pour entendre ce qu’il a à leur dire qu’ils sont tous venus malgré l’heure tardive et la fatigue occasionnées par les soins donnés aux victimes de l’accident durant tout l’après-midi et une partie de la soirée.
- (Robert en tapant des mains pour se faire entendre) Allons !! Allons !! Un peu de calme s’il vous plaît !! Il n’y en a pas pour longtemps. Si j’ai tenu à vous parler à une heure aussi tardive, c’est avant que vous rentriez chez vous et que vous racontiez cette histoire à tous vos proches. Les conséquences pour Florian pourraient (Il insiste) Je dis bien pourraient être néfastes pour lui (Voyant leurs incompréhensions) Réfléchissez cinq minutes et vous comprendrez vite ou je veux en venir, ce garçon a sûrement un don pour la médecine mais il est encore très jeune et n’est sûrement pas préparé à être jeter à la tête des médias aussi je vous le demande pour son bien de rester discret sur ce qu’il s’est passé aujourd’hui.
Un long moment de silence suivit d’un brouhaha de conversations quand enfin une des personnes dans la salle lève le doigt pour demander la parole.
- (Robert en haussant les sourcils curieux) Oui Daniel, je t’écoute.
- Il y a juste un truc que je ne comprends pas Robert ? Tu nous demandes de rester discrets, nous, on veut bien !! Mais discret sur quoi ? Qu’est ce qui s’est passé aujourd’hui ? (Il s’adresse à son voisin) Tu as compris quelque chose toi ?
- En fait non !! J’attendais que quelqu’un m’explique ce qu’il se passe.
- (Robert sourit en comprenant la décision collégiale qui vient d’être prise) Eh bien messieurs puisque je vous ai convoqués pour ne rien vous dire et qu’il ne s’est rien passé, je vous souhaite à tous une bonne nuit en vous remerciant d’être venu ne pas m’écouter.
Petit à petit la salle se vide et ne reste bientôt plus avec Robert que les quelques chefs de service qui étaient présents ce jour-là et auxquels il a demandé de rester encore un peu.
- Bon !! Messieurs !! Maintenant que nous voilà entre nous j’aimerais avoir votre avis sur les suites à mener
- (René qui y a déjà pensé beaucoup depuis tout à l’heure) Je propose que nous lui constituions une équipe et qu’il puisse exercer disons relativement secrètement dans l’établissement.
- (Robert a lui aussi pensé à une solution similaire) Déjà il faudrait trouver des volontaires et ensuite dans quel service l’affecter ?
- (René en souriant) Pour les volontaires je ne crois pas que ce soit un problème quant au service je pense que son équipe devrait être multiservice afin de donner un coup de main là où le besoin se fera sentir.
- (René) Et puis n’oublions pas que le matin il a cours et que ses disponibilités sont réduites à quelques heures tout au plus par jour (Il repense à quelque chose) Il faudra également penser à le rémunérer car ce garçon comme j’ai pu m’en rendre compte a les poches vides.
- (Frédéric sourit mais préfère ne rien dire car s’ils apprenaient ça !!!) Peut-être que déjà le mieux serait de lui en parler vous ne croyez pas ? Je suis plutôt bien placé pour savoir que ses matinées sont bien remplies, il y a des spécialistes réputés qui viennent spécialement lui donner des cours
- (Une voix dans la salle) Quelqu’un pourrait-il me dire ce que ne sait pas faire ce garçon car depuis tout à l’heure je vous écoute et j’ai l’impression qu’on parle d’un martien.
- (René reconnaissant son ami) Ah !! C’est toi Jordan !! C’est vrai que tu ne le connais pas encore ? Eh bien je te le présenterai la prochaine fois qu’il sera là et tu comprendras très vite de quoi nous parlons tous.
Pendant ce temps Flavien et Marc discutent dans la chambre de ce dernier, ils ont entendu ce qu’il se disait sur Florian car quand Flavien s’est présenté pour donner son sang, il a entendu deux infirmiers parler de lui et ce qu’ils en ont dit même s’il connaît l’intelligence exceptionnelle de « Flo » dépasse quand même son entendement.
- (Marc) Tu y crois toi à tous ses racontars ?
- (Flavien) Ils avaient pourtant l’air sûr de ce qu’ils disaient.
- (Marc) Tu t’imagines à sa place toi ?
- (Flavien en riant) Dans quelques années si tout va bien pourquoi pas, c’est le but de notre formation non ?
- (Marc) Je suis d’accord avec toi, à vingt-cinq ans oui mais pas à dix-sept et demi.
- (Flavien) Fais-moi penser d’en parler à Sébastien, ça pourrait l’intéresser.
- (Marc) Comment ça ?
- (Flavien) Je crois que son copain Sylvain a une petite sœur paraplégique et que les médecins du cru ne lui donnent pas beaucoup d’espoir de remarcher un jour.
- (Marc) Et tu crois que « Flo » pourra y changer quelque chose ?
- (Flavien) A en croire tout ce qu’on a entendu aujourd’hui c’est une possibilité oui, ou tout du moins donner son avis et dire s’il y a un espoir ou pas.
- (Marc en baillant) Demain tu me fais penser d’en parler à Florian, nous verrons bien ce qu’il dira. En attendant je suis claqué et je ne vais pas tarder à me pieuter.
- (Flavien baillant lui aussi en écho à son ami) T’as raison je te laisse bonne nuit « squelettore »
- (Marc) Bonne nuit « hulklore »
1ere ANNEE avant pâques : (10/14) (Thillois)
Sébastien est réveillé depuis un moment déjà mais il est encore très tôt car la clarté du jour n’entre pas encore dans la chambre, il sent derrière son dos le corps tout chaud de Sylvain collé au sien. La soirée d’hier comme quasiment toutes les soirées depuis qu’ils ont sauté le pas a été chaude, ça n’empêche pas Sébastien d’avoir encore une grosse envie à soulager.
Le sexe de Sylvain est au repos entre ses fesses qu’il commence à remuer doucement caressant le pénis de son copain le transformant rapidement en la belle matraque qu’il apprécie chaque jour qui passe davantage encore. Une fois la bête bandée à son maximum, il passe une main entre leurs deux corps, la saisie et doucement la dirige dans son antre qui s’ouvre tout seul au passage du gland déjà tout lubrifié de son jus.
Sylvain ne réagit pas et continue sa nuit comme si de rien n’était, Sébastien s’agite de plus en plus sur le sexe de son ami le faisant aller au plus profond de lui pour y réveiller toutes ses sensations qu’il a appris à apprécier et qui lui donne un plaisir toujours grandissant.
Les secousses de plus en plus fébriles au fur et à mesure que l’orgasme monte des reins de Sébastien finissent par faire sortir Sylvain de son sommeil. Un sourire amusé vite remplacé par l’excitation qui le gagne à voir son ami profiter de son corps pour assouvir un plaisir dont il devient de plus en plus gourmand et cela chaque jour davantage, ce qui est loin de lui déplaire. Un baiser dans le cou de Sébastien pour lui signifier son réveil et il se désemmanche de lui le temps de lui faire comprendre de se mettre à quatre pattes pour que d’un coup sec et viril il le reprenne bien profond le faisant gémir sous la puissance de l’assaut qu’il vient de lui donner.
Il sait que de se savoir dominer explose encore plus la tête de « Séb » et lui décuple sa libido aussi lui met-il plusieurs claques bien appuyées sur les fesses les faisant rougir tout en continuant à le saillir comme la chienne qu’il devient pendant ses jeux machistes.
Sylvain est au diapason de son partenaire et commence lui aussi à sentir la chaleur de l’orgasme remonter son corps, il accélère ses coups de boutoirs, se déchaînant à fond dans le coït animal qui secoue un Sébastien soumis répondant au plaisir qu’il sent venir chez son homme par une éjaculation d’une puissance si forte que la satisfaction qu’il y prend le vide de toutes ses forces sentant à peine Sylvain se répandre à son tour au plus profond de lui.
Quelques minutes pour se remettre de leurs émotions et pour constater les dégâts sur le drap du dessous qui a reçu toute la jouissance de Sébastien.
- (Sylvain pas fier) Je crois qu’on va se prendre une sacrée dose si ma mère voit ça
- (Sébastien) D’autant plus que ce n’est pas la première fois que ça arrive, il faudrait penser à protéger le lit avec une serviette.
- (Moqueur) À condition de ne pas se faire violer dans son sommeil, en attendant profitons que nous sommes seul ou du moins sans les parents à la maison pour nettoyer ce bazar.
Pendant que Sylvain s’occupe du linge, Sébastien est descendu préparer le petit-déjeuner. Sa sœur et Mélanie dormant encore et les parents de son ami étant déjà au travail, il ne prépare donc que pour eux deux.
Sylvain repense à son réveil de ce matin et sa libido repart en flèche lui collant le sexe au nombril aussi quand il voit son copain légèrement penché lui tournant le dos, c’est plus fort que lui, il descend prestement son pantalon de pyjama et en fait de même de celui de Sébastien qui n’a pas le temps de se demander ce qui lui arrive qu’il se reprend d’un coup les dix-huit centimètres bien raide de son amant le faisant hoqueter de surprise.
L’excitation de Sylvain est tel qu’il ne résiste pas longtemps et se déverse une nouvelle fois dans les intestins de son pote, se plantant au plus profond de lui et déchargeant son jus dans un gémissement de plaisir extrême. Sans déculer il attrape le sexe de Sébastien et le secoue énergiquement, le délivrant lui aussi d’une nouvelle rasade de jus qui cette fois part s’écraser sur le carrelage.
Les deux garçons repus niveau sensations se donnent un baiser tout en tendresse dont ils en ressentaient le besoin après ces joutes viriles dont ils viennent d’être les acteurs.
Carole remonte doucement, en essayant de ne pas faire de bruits, les marches jusqu’au palier de l’étage, elle est encore toute secouée par la scène à laquelle elle vient d’assister sans le vouloir car elle descendait juste pour se prendre un verre d’eau.
Voir les deux garçons en pleins ébats et la façon qui lui a semblé très brutale dont ils se sont comportés lui donne à réfléchir sérieusement sur ce qu’elle avait jusque-là pu imaginer de l’amour entre deux hommes, voire même de l’amour tout court. Elle qui est plutôt fleur bleue voyait ça avec beaucoup plus de tendresse comme elle aimerait que cela soit pour elle quand elle passera le pas et qu’enfin elle pourra vivre sa première fois.
En tous les cas il n’y a plus de doutes sur qui des deux garçons tient la culotte et quelque part ça lui fait bizarre d’apprendre que c’est son frère qui a le rôle passif.
Elle serre les dents en repensant à ce qu’elle a vu pénétrer son frère et elle fait une grimace amusée en pensant à ce qui l’attend si la taille du sexe des garçons est proportionnelle à leur corps car si c’est le cas !!! Ouille ! Ouille ! Ouille ! Pense-t-elle quand son cerveau lui renvoie l’image de Flavien.
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