22-10-2021, 09:11 AM
Nous arrivons à la maison des parents de Ben. Je suis content pour mon amour car il va pouvoir se réapproprier sa chambre. Arlette elle aussi est tout heureuse de revoir Ben mais aussi que nous ayons été si bien considérés lors de travail d’été. Nous sommes accueillis par Christine et Denis. Les deux amoureux sont eux aussi super impatients de nous entendre raconter nos trois semaines de travail.
Arlette nous demande d’attendre car il est grand temps de songer à manger, oui, il se fait tard, il est passé neuf heures du soir. Les frites ont été précuites durant l’après-midi, la salade est au réfrigérateur, il ne reste plus qu’à y ajouter la vinaigrette et comme viande c’est du steak de bœuf. Nous passons à table et Yves revient de la cave avec deux bonnes bouteilles de vin, un « Côtes du Rhône » qu’il a découvert chez son caviste.
Nous mangeons avec appétit et dans la bonne humeur. C’est la même ritournelle dans nos deux familles, c’est à des moments particuliers que nous faisons un bon repas. C’est l’occasion de fêter ce qui s’est passé et de jeter un œil vers l’avenir. C’est aussi lors de ce genre de repas que les langues se délient mais souvent pour dire des choses positives, personne ne souhaite parler de ce qui fâche de peur de plomber l’ambiance !
Christine a préparé le dessert, une salade de fruits. Elle est délicieuse. Je remercie alors Arlette et Christine pour ce très bon repas, car je sais qu’elles y ont mis du cœur. Ben lui aussi est d’accord avec moi, il se lève et embrasse sa maman et sa sœur sur les joues.
Yves propose que nous passions tous au salon en vue d’entendre le résumé de nos trois semaines de travail dans le supermarché de M. Bonjean. Ben et moi, nous parlons l’un après l’autre, ajoutant parfois une anecdote ou un mot pour bien faire comprendre ce que nous avons vécu. Je parle aussi de l’incident de ma syncope. Bref nous avons passé un très bon moment en famille. Il d’ailleurs temps d’aller nous coucher. Nous passons par la salle de bain pour prendre une bonne douche après cette longue journée de labeur et aussi de bon temps passé ensemble, tant au travail qu’en famille. Nous sommes ensemble sous la douche et nous en profitons pour nous embrasser. Nos appendices se dressent déjà, mais nous restons sages, nous voulons nous aimés tendrement dans la chambre, isolés du monde.
Une fois couchés, nus, sur le lit de Ben, nous nous embrassons avec passion, nos langues se retrouvent et se lancent dans une folle chevauchée. Nos mains caressent nos deux corps délicatement, par des effleurements, des massages faits du bout des doigts. Puis une fois nos lèvres desserrées, ma bouche parcourt le torse de Ben, ma langue titille les mamelons de mon amour, embrasse son abdomen et son nombril. Je me laisse, moi aussi, prendre du plaisir lorsque Ben se met à me lécher les pectoraux, qu’il s’attarde ensuite à mon ventre nettement moins musclé que le sien. Puis nous nous embrassons une nouvelle fois. Nos regards se croisent et d’un commun accord, nous décidons de nous aimer. Ben sort des préservatifs et du gel du tiroir de sa table de nuit. Il enduit ses doigts pour venir préparer ma rondelle. Une fois bien préparé, il s’encapuchonne le sexe et vient se positionner entre mes deux fesses, le gland à l’entrée de ma caverne d’amour. Puis, comme à chaque fois Ben me pénètre doucement, avec amour et tendresse. Une fois bien ancré dans mon fondement il s’active en mouvements alternatifs et prononcés pour me faire ressentir tout l’amour qu’il me porte. Mon anus est si sensible qu’il ressent tous les passages de la colonne de chair de mon amour et après un temps difficile à estimer, Ben arrive au point culminant et jouit dans le latex en râlant de bonheur. Moi aussi je râle de bonheur d’avoir été aimé de la sorte.
Nous changeons les rôles. Après un moment de repos, je m’occupe de la rosette de Ben avec mes doigts enduits de gel. Je pose la capote sur mon phallus dressé et je me place de façon à honorer mon Ben d’amour. J’introduis lentement, sans à-coup mon vit turgescent jusqu’à la garde. Ben a murmuré de bonheur tout au long de l’introduction de ma virilité dans son anatomie. Puis, heureux d’avoir pénétré mon ami, je commence des mouvements de va et vient, d’abord lent et lascifs pour accélérer la cadence et mener mon Ben au septième ciel, il râle de plaisir, ce qui peut être entendu par le reste de la famille. Mais rien n’y fait, Ben est tellement heureux qu’il savoure ce moment particulier. Je sais que j’arrive à un point culminant, soit le moment où je vais jouir à mon tour, Ben s’en rends compte et attend que je décharge le trop plein de ma sève. Je jouis effectivement, râlant de bonheur et de plaisir. Je me retire de cette caverne si accueillante pour m’affaler à côté de mon amour. Nous haletons tous les deux, fatigués mais si heureux.
Nous restons comme ça étendus en nous regardant. Nos regards sont fixés l’un sur l’autre. Nous sommes plongés dans le regard de celui qui est très important, celui qui fait battre notre cœur. Mes yeux se noient dans le bleu des yeux de Ben, je suis entièrement absorbé par mes pensées amoureuses et aussi un peu dans les siennes. Nous nous aimons et nous nous endormons dans les bras l’un de l’autre.
Je suis réveillé par Ben qui me caresse le visage. Quand j’ouvre les yeux je ne vois que son sourire, ses deux yeux bleus ainsi que sa tignasse blonde comme les blés. J’avance mes lèvres vers les siennes pour l’embrasser. Nos langues se retrouvent et se lancent dans une tendre danse, enlacées et toutes heureuses de cette rencontre matinale. Une fois nos bouches séparées, je murmure à l’oreille de Ben : « Bonjour beau blond, je t’aime ». Ben scrute alors dans mon regard et il murmure : « Bonjour beau gosse, je t’aime aussi ».
Nous allons dans la salle de bain pour prendre une bonne douche. Nous sommes comme d’habitude collés l’un à l’autre sous le jet dans la douche italienne. Nous nous savonnons mutuellement le dos ainsi que les fesses. Nos sexes sont mi bandés, mais nous restons sages. Une fois séchés nous regagnons la chambre de Ben en croisant Denis qui lui aussi est nu et va dans la salle de bain pour prendre sa douche. Il est suivi de Christine. Nous leurs disons bonjour.
Au petit déjeuner nous sommes tous ensemble à la table de la salle à manger. Nous sommes dimanche et Yves est allé chercher des pistolets (petits-pains) à la boulangerie ainsi que des croissants et des petits-pains au chocolat. Une bonne odeur de café frais flotte dans l’air. Il y a du jus d’orange frais ainsi que du cacao pour ceux qui en veulent. Arlette propose du fromage pour ceux qui désirent autre chose que de la confiture. J’aime bien les petits-déjeuners en famille et je sais que pour Ben c’est la même chose.
A l’issue de très bon repas, nous décidons d’aller faire un tour en Forêt de Soignes vu le temps qu’il fait. Le soleil est présent, il y a environ vingt-deux degrés et c’est l’occasion de passer un peu de temps en famille. Nous mettons nos baskets aux pieds et nous prenons un petit sac à dos avec un bouteille d’eau et quelques biscuits en cas de fringale. Yves ouvre la porte d’entrée et il voit un jeune qui remonte l’allée. Yves le salue et lui dit :
Yve : « Bonjour jeune-homme, je pense que nous nous sommes déjà vus, mais je ne me souviens plus où !
And : Bonjour Monsieur, je suis André, un ami de Phil. Ah, le voilà.
Moi : André, que viens-tu faire si tôt ?
And : Je suis désolé de vous déranger. Bonjour madame, bonjour Ben.
Arl : Bonjour André, oui, je vois, tu es le frère d’Henri.
And : Oui, nous nous sommes déjà croisés plusieurs fois.
Ben : Bonjour André.
André s’avance, il m’embrasse ainsi que Ben. Il salue Arlette et Yves. Ensuite il serre la main à Christine et à Denis. Puis André me regarde ainsi que Ben. Il prend son courage à deux mains et me dit :
And : Phil, je n’en ai que pour quelques minutes. J’ai quelque chose à te demander.
Moi : Oui, tu veux que nous allions plus loin pour être à l’aise.
And : Non Phil, ce que je vais te demander, vous pouvez tous l’entendre. Il ne s’agit pas d’une affaire privée, que du contraire !
Moi : Je t’écoute.
And : Phil, ne te méprends pas, ce que je vais te demander sera peut-être difficile pour toi, mais j’y tiens.
Moi : Oui André, je suis prêt à entendre ce que tu veux que je fasse.
And : Cela va faire un an pour Henri, un an qu’il est parti rejoindre les anges du ciel. Je souhaite que tu viennes à une messe commémorative en sa mémoire et que tu y lises, c’est comme tu veux, une lecture ou les intentions.
Moi : Je…euh…oui, oui André, je serai là.
Des larmes se déversent sur mes joues, Ben me tient la main. Arlette, Yves et les deux amoureux me regardent. Ils comprennent l’importance de la demande formulée par André.
And : Merci Phil, oui merci.
Je vois que des larmes s’échappent aussi des yeux d’André. Nous nous enlaçons un moment. Personne ne dit un seul mot, c’est comme un moment hors du temps. Que de souvenirs, beaucoup d’images me reviennent en mémoire. Nous nous séparons et je vais rejoindre Ben.
Ben : André, si je peux me permettre, je veux aussi m’associer à l’hommage qui sera rendu à Henri. Tu sais que j’aime Phil et je sais qui était Henri pour lui.
And : Merci Ben, je ne savais pas que tu étais si ouvert.
Moi : André, tu sais, Ben et moi c’est une histoire actuelle, mais ce que j’ai vécu avec Henri est une histoire qui s’est tragiquement terminée et Ben connaît tout sur ce que j’ai vécu avec Henri. Je ne lui ai rien caché. Ben sait que je l’aime et je sais que Ben m’aime. Il sait que Henri est encore présent dans mon esprit et que cela ne changera jamais.
Ben : Oui André, ce que Phil a vécu avec Henri ne me rend pas jaloux, que du contraire. Les personnes qui ont du cœur peuvent comprendre qu’un lien tissé ne pas être détruit même par la mort et je l’accepte car nous nous aimons.
And : Vous êtes étonnants, vous êtes super les mecs. Merci.
Arl : Si tu veux André, viens avec nous faire un tour en forêt, comme ça, vous pourrez discuter entre vous.
And : Oui, volontiers. Merci à vous.
Yve : De rien André. En route bande de traînards ! »
Nous nous sommes tous mis à rire. Nous voilà en route pour le poumon d’air de la ville de Bruxelles. André marche entre Ben et moi. Nous parlons du passé, de mon cher Henri, de ses parents, de sa visite dans la chambre d’hôpital que nous occupions Ben et moi, etc. Après une bonne heure, André nous salue tous car il est temps pour lui de rentrer. Il nous donne rendez-vous mardi début d’après-midi chez lui pour préparer la messe de samedi. Avant de partir, André nous prend Ben et moi dans ses bras et nous fait un énorme câlin.
Arlette nous demande d’attendre car il est grand temps de songer à manger, oui, il se fait tard, il est passé neuf heures du soir. Les frites ont été précuites durant l’après-midi, la salade est au réfrigérateur, il ne reste plus qu’à y ajouter la vinaigrette et comme viande c’est du steak de bœuf. Nous passons à table et Yves revient de la cave avec deux bonnes bouteilles de vin, un « Côtes du Rhône » qu’il a découvert chez son caviste.
Nous mangeons avec appétit et dans la bonne humeur. C’est la même ritournelle dans nos deux familles, c’est à des moments particuliers que nous faisons un bon repas. C’est l’occasion de fêter ce qui s’est passé et de jeter un œil vers l’avenir. C’est aussi lors de ce genre de repas que les langues se délient mais souvent pour dire des choses positives, personne ne souhaite parler de ce qui fâche de peur de plomber l’ambiance !
Christine a préparé le dessert, une salade de fruits. Elle est délicieuse. Je remercie alors Arlette et Christine pour ce très bon repas, car je sais qu’elles y ont mis du cœur. Ben lui aussi est d’accord avec moi, il se lève et embrasse sa maman et sa sœur sur les joues.
Yves propose que nous passions tous au salon en vue d’entendre le résumé de nos trois semaines de travail dans le supermarché de M. Bonjean. Ben et moi, nous parlons l’un après l’autre, ajoutant parfois une anecdote ou un mot pour bien faire comprendre ce que nous avons vécu. Je parle aussi de l’incident de ma syncope. Bref nous avons passé un très bon moment en famille. Il d’ailleurs temps d’aller nous coucher. Nous passons par la salle de bain pour prendre une bonne douche après cette longue journée de labeur et aussi de bon temps passé ensemble, tant au travail qu’en famille. Nous sommes ensemble sous la douche et nous en profitons pour nous embrasser. Nos appendices se dressent déjà, mais nous restons sages, nous voulons nous aimés tendrement dans la chambre, isolés du monde.
Une fois couchés, nus, sur le lit de Ben, nous nous embrassons avec passion, nos langues se retrouvent et se lancent dans une folle chevauchée. Nos mains caressent nos deux corps délicatement, par des effleurements, des massages faits du bout des doigts. Puis une fois nos lèvres desserrées, ma bouche parcourt le torse de Ben, ma langue titille les mamelons de mon amour, embrasse son abdomen et son nombril. Je me laisse, moi aussi, prendre du plaisir lorsque Ben se met à me lécher les pectoraux, qu’il s’attarde ensuite à mon ventre nettement moins musclé que le sien. Puis nous nous embrassons une nouvelle fois. Nos regards se croisent et d’un commun accord, nous décidons de nous aimer. Ben sort des préservatifs et du gel du tiroir de sa table de nuit. Il enduit ses doigts pour venir préparer ma rondelle. Une fois bien préparé, il s’encapuchonne le sexe et vient se positionner entre mes deux fesses, le gland à l’entrée de ma caverne d’amour. Puis, comme à chaque fois Ben me pénètre doucement, avec amour et tendresse. Une fois bien ancré dans mon fondement il s’active en mouvements alternatifs et prononcés pour me faire ressentir tout l’amour qu’il me porte. Mon anus est si sensible qu’il ressent tous les passages de la colonne de chair de mon amour et après un temps difficile à estimer, Ben arrive au point culminant et jouit dans le latex en râlant de bonheur. Moi aussi je râle de bonheur d’avoir été aimé de la sorte.
Nous changeons les rôles. Après un moment de repos, je m’occupe de la rosette de Ben avec mes doigts enduits de gel. Je pose la capote sur mon phallus dressé et je me place de façon à honorer mon Ben d’amour. J’introduis lentement, sans à-coup mon vit turgescent jusqu’à la garde. Ben a murmuré de bonheur tout au long de l’introduction de ma virilité dans son anatomie. Puis, heureux d’avoir pénétré mon ami, je commence des mouvements de va et vient, d’abord lent et lascifs pour accélérer la cadence et mener mon Ben au septième ciel, il râle de plaisir, ce qui peut être entendu par le reste de la famille. Mais rien n’y fait, Ben est tellement heureux qu’il savoure ce moment particulier. Je sais que j’arrive à un point culminant, soit le moment où je vais jouir à mon tour, Ben s’en rends compte et attend que je décharge le trop plein de ma sève. Je jouis effectivement, râlant de bonheur et de plaisir. Je me retire de cette caverne si accueillante pour m’affaler à côté de mon amour. Nous haletons tous les deux, fatigués mais si heureux.
Nous restons comme ça étendus en nous regardant. Nos regards sont fixés l’un sur l’autre. Nous sommes plongés dans le regard de celui qui est très important, celui qui fait battre notre cœur. Mes yeux se noient dans le bleu des yeux de Ben, je suis entièrement absorbé par mes pensées amoureuses et aussi un peu dans les siennes. Nous nous aimons et nous nous endormons dans les bras l’un de l’autre.
Je suis réveillé par Ben qui me caresse le visage. Quand j’ouvre les yeux je ne vois que son sourire, ses deux yeux bleus ainsi que sa tignasse blonde comme les blés. J’avance mes lèvres vers les siennes pour l’embrasser. Nos langues se retrouvent et se lancent dans une tendre danse, enlacées et toutes heureuses de cette rencontre matinale. Une fois nos bouches séparées, je murmure à l’oreille de Ben : « Bonjour beau blond, je t’aime ». Ben scrute alors dans mon regard et il murmure : « Bonjour beau gosse, je t’aime aussi ».
Nous allons dans la salle de bain pour prendre une bonne douche. Nous sommes comme d’habitude collés l’un à l’autre sous le jet dans la douche italienne. Nous nous savonnons mutuellement le dos ainsi que les fesses. Nos sexes sont mi bandés, mais nous restons sages. Une fois séchés nous regagnons la chambre de Ben en croisant Denis qui lui aussi est nu et va dans la salle de bain pour prendre sa douche. Il est suivi de Christine. Nous leurs disons bonjour.
Au petit déjeuner nous sommes tous ensemble à la table de la salle à manger. Nous sommes dimanche et Yves est allé chercher des pistolets (petits-pains) à la boulangerie ainsi que des croissants et des petits-pains au chocolat. Une bonne odeur de café frais flotte dans l’air. Il y a du jus d’orange frais ainsi que du cacao pour ceux qui en veulent. Arlette propose du fromage pour ceux qui désirent autre chose que de la confiture. J’aime bien les petits-déjeuners en famille et je sais que pour Ben c’est la même chose.
A l’issue de très bon repas, nous décidons d’aller faire un tour en Forêt de Soignes vu le temps qu’il fait. Le soleil est présent, il y a environ vingt-deux degrés et c’est l’occasion de passer un peu de temps en famille. Nous mettons nos baskets aux pieds et nous prenons un petit sac à dos avec un bouteille d’eau et quelques biscuits en cas de fringale. Yves ouvre la porte d’entrée et il voit un jeune qui remonte l’allée. Yves le salue et lui dit :
Yve : « Bonjour jeune-homme, je pense que nous nous sommes déjà vus, mais je ne me souviens plus où !
And : Bonjour Monsieur, je suis André, un ami de Phil. Ah, le voilà.
Moi : André, que viens-tu faire si tôt ?
And : Je suis désolé de vous déranger. Bonjour madame, bonjour Ben.
Arl : Bonjour André, oui, je vois, tu es le frère d’Henri.
And : Oui, nous nous sommes déjà croisés plusieurs fois.
Ben : Bonjour André.
André s’avance, il m’embrasse ainsi que Ben. Il salue Arlette et Yves. Ensuite il serre la main à Christine et à Denis. Puis André me regarde ainsi que Ben. Il prend son courage à deux mains et me dit :
And : Phil, je n’en ai que pour quelques minutes. J’ai quelque chose à te demander.
Moi : Oui, tu veux que nous allions plus loin pour être à l’aise.
And : Non Phil, ce que je vais te demander, vous pouvez tous l’entendre. Il ne s’agit pas d’une affaire privée, que du contraire !
Moi : Je t’écoute.
And : Phil, ne te méprends pas, ce que je vais te demander sera peut-être difficile pour toi, mais j’y tiens.
Moi : Oui André, je suis prêt à entendre ce que tu veux que je fasse.
And : Cela va faire un an pour Henri, un an qu’il est parti rejoindre les anges du ciel. Je souhaite que tu viennes à une messe commémorative en sa mémoire et que tu y lises, c’est comme tu veux, une lecture ou les intentions.
Moi : Je…euh…oui, oui André, je serai là.
Des larmes se déversent sur mes joues, Ben me tient la main. Arlette, Yves et les deux amoureux me regardent. Ils comprennent l’importance de la demande formulée par André.
And : Merci Phil, oui merci.
Je vois que des larmes s’échappent aussi des yeux d’André. Nous nous enlaçons un moment. Personne ne dit un seul mot, c’est comme un moment hors du temps. Que de souvenirs, beaucoup d’images me reviennent en mémoire. Nous nous séparons et je vais rejoindre Ben.
Ben : André, si je peux me permettre, je veux aussi m’associer à l’hommage qui sera rendu à Henri. Tu sais que j’aime Phil et je sais qui était Henri pour lui.
And : Merci Ben, je ne savais pas que tu étais si ouvert.
Moi : André, tu sais, Ben et moi c’est une histoire actuelle, mais ce que j’ai vécu avec Henri est une histoire qui s’est tragiquement terminée et Ben connaît tout sur ce que j’ai vécu avec Henri. Je ne lui ai rien caché. Ben sait que je l’aime et je sais que Ben m’aime. Il sait que Henri est encore présent dans mon esprit et que cela ne changera jamais.
Ben : Oui André, ce que Phil a vécu avec Henri ne me rend pas jaloux, que du contraire. Les personnes qui ont du cœur peuvent comprendre qu’un lien tissé ne pas être détruit même par la mort et je l’accepte car nous nous aimons.
And : Vous êtes étonnants, vous êtes super les mecs. Merci.
Arl : Si tu veux André, viens avec nous faire un tour en forêt, comme ça, vous pourrez discuter entre vous.
And : Oui, volontiers. Merci à vous.
Yve : De rien André. En route bande de traînards ! »
Nous nous sommes tous mis à rire. Nous voilà en route pour le poumon d’air de la ville de Bruxelles. André marche entre Ben et moi. Nous parlons du passé, de mon cher Henri, de ses parents, de sa visite dans la chambre d’hôpital que nous occupions Ben et moi, etc. Après une bonne heure, André nous salue tous car il est temps pour lui de rentrer. Il nous donne rendez-vous mardi début d’après-midi chez lui pour préparer la messe de samedi. Avant de partir, André nous prend Ben et moi dans ses bras et nous fait un énorme câlin.