11-10-2021, 09:42 AM
J’ouvre les yeux, il fait déjà bien clair, le soleil commence à bien éclairer les abords du chalet. Je me tourne vers Julien, il dort encore. J’aime l’observer et le regarder dormir, il est beau, il est mon soleil, ma raison de vivre. Je repense encore à tout ce qui s’est passé depuis que nous nous sommes remis ensemble. C’est déjà derrière nous, nous avançons sans nous retourner, cela ne sert à rien. Je suis si content de voir que Juju ait pu aller de l’avant et de positiver, ne pensant qu’à ses études et à vivre enfin sa vie de jeune homme amoureux d’un garçon : moi.
J’entends du bruit dans le couloir de nuit, on frappe à la porte, je dis « entrez ». C’est Adrien qui ouvre la porte, il est nu et vient voir si nous sommes réveillés car le petit-déjeuner va être servi dans une petite demi-heure. Je lui dis que je vais réveiller Julien et que nous serons prêts après une bonne douche.
Doucement, avec délicatesse, je caresse les cheveux de mon chéri. Il commence à bouger et je vois qu’il ouvre petit à petit les yeux. Il me voit et un sourire vient alors illuminer son beau visage. Moi aussi j’ai le sourire aux lèvres ! J’entends alors : « Bonjour mon chou », je lui réponds : « Bonjour mon amour ». J’avance mon visage vers celui de mon amour, nos lèvres se frôlent, se retirent et enfin se posent les unes sur les autres. Nous nous embrassons en laissant à nos langues la liberté de batifoler ensemble quelques minutes. Nous nous séparons à regret, mais il est temps de nous lever.
Après une bonne douche et nous êtres habillés, nous nous présentons dans la salle à manger. Anne et Roger sont déjà à table, de même que Yang. Nous venons saluer les parents d’Adrien en leur faisant la bise, nous faisons de même envers Yang. Adrien arrive alors avec une cafetière fumante. Il vient nous faire la bise. La table est couverte de bonnes choses, des baguettes, des croissants, des pains au chocolat, de la confiture, du fromage, du jambon fumé, des fruits. Il y a aussi du lait et cacao. J’oublie de mentionner le miel !
Nous mangeons de bon appétit et nous parlons de la journée à venir. Il est question d’aller faire un tour à Munster en Alsace. Nous sommes tous partants. Anne prend alors la parole :
Ann : « J’ai entendu quelques bruits et murmures hier soir au moment du coucher. Je sais que vous avez passé un bon moments les garçons.
Adr : (rouge comme une pivoine) Maman, heu … c’est gênant !
Ann : Ne sois pas gêné mon grand, je sais que tu aimes Yang et j’en suis ravie.
Adr : Merci, nous ferons moins de bruit la prochaine fois.
Moi : Je pense aussi que nous n’avons pas été discrets hier soir !
Rog : Pas de soucis Phil, je suis déjà très heureux de savoir que vous êtes des jeunes gens très ouverts et que vous êtes des exemples pour mon fils et pour Yang.
Moi : Heureux de vous entendre dire ces belles paroles. C’est exact que nous pouvons conseiller Adrien et Yang pour leurs éviter de se perdre et d’aller à l’essentiel, le bonheur de l’un et de l’autre. Cela s’entretient car rien n’est jamais acquis, il faut chaque jour évoluer pour être encore plus heureux.
Rog : Merci pour ces belles paroles Phil.
Jul : C’est vrai, je peux en parler, avec ce que j’ai vécu je peux vous dire que Phil a été à chaque fois le moteur de ma rééducation, par son attitude, par l’amour qu’il m’apportait.
Adr : Je comprends ce que tu veux dire. Nous allons Yang et moi faire tout pour que nous soyons toujours attentifs l’un à l’autre !
Ann : Je ne m’attendais pas à une telle discussion ce matin, j’en suis ravie. »
Nous poursuivons ce repas en parlant de choses et d’autres. Nous débarrassons la table et nous nous apprêtons à partir pour Munster.
Quelle joie de découvrir Munster et surtout ses cigognes ! Quel spectacle autour de cette place, presque sur chaque immeuble on peut voir un nid et des cigognes. Ce qui est particulier c’est entendre les claquements de becs de ces majestueux oiseaux. Nous marchons de-ci de-là avec la tête tournée vers les toits. C’est un régal pour les yeux.
Nous nous arrêtons pour prendre une collation en vue de nous réchauffer car il fait un peu frais ce matin. C’est autour d’un bon café ou d’un bon chocolat chaud que nous regardons encore ces belles cigognes.
Nous embarquons dans la camionnette en vue de poursuivre notre visite de la région. Roger nous informe que nous allons à Colmar, pour visiter la ville mais aussi pour nous restaurer. Le trajet ne dure pas longtemps et nous en profitons pour regarder le paysage, assis couple par couple sur les deux banquettes arrière. Nous nous tenons par la main et parfois nous nous déposons un baiser sur les lèvres.
Nous sommes à destination, nous trouvons de la place pour parquer le véhicule à proximité des rues commerçantes. Nous faisons attention de ne pas attirer le regard d’éventuels homophobes que nous croiserions.
Les rues sont toutes superbes. Les bâtiments et les commerces sont typiques de la région, les façades en colombage, les fleurs qui commencent à décorer les balcons et les fenêtres. Nous découvrons aussi les canaux de la Petite Venise qui coulent dans la ville, entourés de murs et de quais. On peut y voir des cygnes mais aussi des canards. Le centre-ville est très pittoresque d’autant plus que le soleil est maintenant de la partie.
Roger a dégoté un restaurant qui fera l’affaire pour nous restaurer. Nous nous installons à une table près d’un canal, entre deux ponts. L’endroit est très sympathique et le cadre est à la hauteur de notre attente.
Nous prenons tous les six une bonne choucroute alsacienne. Bien entendu Roger a demandé le vin blanc qui s’accorde avec le plat : un Riesling Sonnenglanz. Quel délice ! Nous sommes ravis de manger ce plat typique et dans sa région qui plus est.
Nous savions que Roger allait payer ce repas, je ne dis rien, ni Julien non plus. Je glisse à l’oreille de mon chéri que nous allions offrir le goûter dans l’après-midi, il acquiesce. Lors de notre balade digestive je m’arrange pour être auprès de Anne pour lui soumettre ma proposition d’offrir le goûter. Elle comprend très bien que nous sommes gênés d’avoir été invités pour le dîner et que nous avons envie à notre tour de faire plaisir à tout notre petit groupe.
C’est lors du trajet de retour vers le chalet que Roger s’arrête dans les environs de Munster. Nous découvrons de beaux paysages qui nous donnent envie de faire une petite balade. C’est donc le long d’un petit ruisseau que nous débutons une balade fléchée d’environ une heure quinze. Nous nous lançons donc dans cette découverte de la nature des Vosges alsaciennes. Il n’y a personne et nous nous tenons par la main, même les parents d’Adrien font de même.
C’est lors du passage à Munster que nous faisons une halte pour le goûter, il est déjà dix-sept heures, mais cela ne change rien : nous avons faim après avoir déambulé durant tout l’après-midi. C’est dans une pâtisserie que nous portons notre dévolu. Ce sera le moment de déguster les pâtisseries locales. Nous nous arrangeons pour faire goûter l’un à l’autre ce que nous dégustons. C’est donc moi qui paie l’addition comme souhaité.
Roger et Anne me remercient et je précise que c’est de notre part à Julien et moi. Nous sommes heureux de voir comme nous sommes accueillis par la famille d’Adrien.
Roger en profite pour rentrer dans un commerce alimentaire et effectuer quelques achats. Je vois qu’il prend du fromage dont un « Munster », de la charcuterie et du pain artisanal. Je pense que nous allons bien manger ce soir, soit le dernier soir de notre séjour. J’en ai déjà l’eau à la bouche.
J’entends du bruit dans le couloir de nuit, on frappe à la porte, je dis « entrez ». C’est Adrien qui ouvre la porte, il est nu et vient voir si nous sommes réveillés car le petit-déjeuner va être servi dans une petite demi-heure. Je lui dis que je vais réveiller Julien et que nous serons prêts après une bonne douche.
Doucement, avec délicatesse, je caresse les cheveux de mon chéri. Il commence à bouger et je vois qu’il ouvre petit à petit les yeux. Il me voit et un sourire vient alors illuminer son beau visage. Moi aussi j’ai le sourire aux lèvres ! J’entends alors : « Bonjour mon chou », je lui réponds : « Bonjour mon amour ». J’avance mon visage vers celui de mon amour, nos lèvres se frôlent, se retirent et enfin se posent les unes sur les autres. Nous nous embrassons en laissant à nos langues la liberté de batifoler ensemble quelques minutes. Nous nous séparons à regret, mais il est temps de nous lever.
Après une bonne douche et nous êtres habillés, nous nous présentons dans la salle à manger. Anne et Roger sont déjà à table, de même que Yang. Nous venons saluer les parents d’Adrien en leur faisant la bise, nous faisons de même envers Yang. Adrien arrive alors avec une cafetière fumante. Il vient nous faire la bise. La table est couverte de bonnes choses, des baguettes, des croissants, des pains au chocolat, de la confiture, du fromage, du jambon fumé, des fruits. Il y a aussi du lait et cacao. J’oublie de mentionner le miel !
Nous mangeons de bon appétit et nous parlons de la journée à venir. Il est question d’aller faire un tour à Munster en Alsace. Nous sommes tous partants. Anne prend alors la parole :
Ann : « J’ai entendu quelques bruits et murmures hier soir au moment du coucher. Je sais que vous avez passé un bon moments les garçons.
Adr : (rouge comme une pivoine) Maman, heu … c’est gênant !
Ann : Ne sois pas gêné mon grand, je sais que tu aimes Yang et j’en suis ravie.
Adr : Merci, nous ferons moins de bruit la prochaine fois.
Moi : Je pense aussi que nous n’avons pas été discrets hier soir !
Rog : Pas de soucis Phil, je suis déjà très heureux de savoir que vous êtes des jeunes gens très ouverts et que vous êtes des exemples pour mon fils et pour Yang.
Moi : Heureux de vous entendre dire ces belles paroles. C’est exact que nous pouvons conseiller Adrien et Yang pour leurs éviter de se perdre et d’aller à l’essentiel, le bonheur de l’un et de l’autre. Cela s’entretient car rien n’est jamais acquis, il faut chaque jour évoluer pour être encore plus heureux.
Rog : Merci pour ces belles paroles Phil.
Jul : C’est vrai, je peux en parler, avec ce que j’ai vécu je peux vous dire que Phil a été à chaque fois le moteur de ma rééducation, par son attitude, par l’amour qu’il m’apportait.
Adr : Je comprends ce que tu veux dire. Nous allons Yang et moi faire tout pour que nous soyons toujours attentifs l’un à l’autre !
Ann : Je ne m’attendais pas à une telle discussion ce matin, j’en suis ravie. »
Nous poursuivons ce repas en parlant de choses et d’autres. Nous débarrassons la table et nous nous apprêtons à partir pour Munster.
Quelle joie de découvrir Munster et surtout ses cigognes ! Quel spectacle autour de cette place, presque sur chaque immeuble on peut voir un nid et des cigognes. Ce qui est particulier c’est entendre les claquements de becs de ces majestueux oiseaux. Nous marchons de-ci de-là avec la tête tournée vers les toits. C’est un régal pour les yeux.
Nous nous arrêtons pour prendre une collation en vue de nous réchauffer car il fait un peu frais ce matin. C’est autour d’un bon café ou d’un bon chocolat chaud que nous regardons encore ces belles cigognes.
Nous embarquons dans la camionnette en vue de poursuivre notre visite de la région. Roger nous informe que nous allons à Colmar, pour visiter la ville mais aussi pour nous restaurer. Le trajet ne dure pas longtemps et nous en profitons pour regarder le paysage, assis couple par couple sur les deux banquettes arrière. Nous nous tenons par la main et parfois nous nous déposons un baiser sur les lèvres.
Nous sommes à destination, nous trouvons de la place pour parquer le véhicule à proximité des rues commerçantes. Nous faisons attention de ne pas attirer le regard d’éventuels homophobes que nous croiserions.
Les rues sont toutes superbes. Les bâtiments et les commerces sont typiques de la région, les façades en colombage, les fleurs qui commencent à décorer les balcons et les fenêtres. Nous découvrons aussi les canaux de la Petite Venise qui coulent dans la ville, entourés de murs et de quais. On peut y voir des cygnes mais aussi des canards. Le centre-ville est très pittoresque d’autant plus que le soleil est maintenant de la partie.
Roger a dégoté un restaurant qui fera l’affaire pour nous restaurer. Nous nous installons à une table près d’un canal, entre deux ponts. L’endroit est très sympathique et le cadre est à la hauteur de notre attente.
Nous prenons tous les six une bonne choucroute alsacienne. Bien entendu Roger a demandé le vin blanc qui s’accorde avec le plat : un Riesling Sonnenglanz. Quel délice ! Nous sommes ravis de manger ce plat typique et dans sa région qui plus est.
Nous savions que Roger allait payer ce repas, je ne dis rien, ni Julien non plus. Je glisse à l’oreille de mon chéri que nous allions offrir le goûter dans l’après-midi, il acquiesce. Lors de notre balade digestive je m’arrange pour être auprès de Anne pour lui soumettre ma proposition d’offrir le goûter. Elle comprend très bien que nous sommes gênés d’avoir été invités pour le dîner et que nous avons envie à notre tour de faire plaisir à tout notre petit groupe.
C’est lors du trajet de retour vers le chalet que Roger s’arrête dans les environs de Munster. Nous découvrons de beaux paysages qui nous donnent envie de faire une petite balade. C’est donc le long d’un petit ruisseau que nous débutons une balade fléchée d’environ une heure quinze. Nous nous lançons donc dans cette découverte de la nature des Vosges alsaciennes. Il n’y a personne et nous nous tenons par la main, même les parents d’Adrien font de même.
C’est lors du passage à Munster que nous faisons une halte pour le goûter, il est déjà dix-sept heures, mais cela ne change rien : nous avons faim après avoir déambulé durant tout l’après-midi. C’est dans une pâtisserie que nous portons notre dévolu. Ce sera le moment de déguster les pâtisseries locales. Nous nous arrangeons pour faire goûter l’un à l’autre ce que nous dégustons. C’est donc moi qui paie l’addition comme souhaité.
Roger et Anne me remercient et je précise que c’est de notre part à Julien et moi. Nous sommes heureux de voir comme nous sommes accueillis par la famille d’Adrien.
Roger en profite pour rentrer dans un commerce alimentaire et effectuer quelques achats. Je vois qu’il prend du fromage dont un « Munster », de la charcuterie et du pain artisanal. Je pense que nous allons bien manger ce soir, soit le dernier soir de notre séjour. J’en ai déjà l’eau à la bouche.