08-10-2021, 08:47 AM
(Modification du message : 08-10-2021, 09:00 AM par Philou0033.)
Je le regarde dans les yeux. Je sais qu’il n’aime pas trop que je le regarde de cette façon, mais je devine qu’il n’ose pas dire ce qui le tracasse. Je lui demande alors :
Moi : « Dis Jean, je suis ton frère et tu sais que je t’aime et Ben aussi t’apprécie. Je sens qu’il y a quelque chose qui ne va pas !
Jea : Oh Phil, je sais que tu m’aimes et que Ben aussi, c’est comme un frère pour moi, mais je ne sais pas comment te dire…
Moi : Vas-y Jean, tu sais très bien que ce que tu me diras restera entre nous trois.
Jea : Je ne sais pas où j’en suis Phil. Je suis un peu perdu !
Moi : Explique ce qui te tourmente.
Jea : Voilà, j’ai une petite amie mais je ne l’ai pas encore dit aux parents. Je la vois depuis le début des vacances. C’est Marie-France, celle qui est dans ma classe.
Ben : Félicitations Jean !
Jea : Merci, enfin je l’aime bien. Vous n’allez pas vous foutre de moi !
Ben : Pourquoi on se foutrait de toi ?
Jea : Bon on s’est masturbé mutuellement, car nous ne sommes pas encore prêts à aller plus loin.
Moi : Mais c’est super frérot, ce sont les préliminaires avant une relation plus poussée !
Jea : Merci Phil, mais je suis embêté car la semaine dernière, c’était mercredi, j’ai été invité par Jean-Michel, aussi un copain de classe, à passer la journée chez lui.
Moi : Oui, je vois bien qui c’est, il est déjà venu à la maison.
Jea : Oui, donc je suis allé chez lui pour passer la journée. Ses parents n’étaient pas là. On a joué au matin avec un ballon de basket. Après avoir mangé une pizza et ensuite nous nous sommes baignés, nus, dans la piscine.
Moi : Oui, puis il n’y a pas de mal.
Jea : Mais je ne sais pas ce qui nous a pris, mais on s’est branlés ensemble et même embrassés !
Moi : Oh là, je vois où tu veux en venir, tu te demandes ce qui se passe, si tu es hétéro ou gay, ou même peut-être les deux !
Jea : Mais je suis perdu Phil, je me demande ce que je vais faire.
Ben : Avec Jean-Michel, c’est la première fois ?
Jea : Oui, il m’a dit qu’il croyait être homo.
Moi : Et avec Marie-France, c’était une seule fois ?
Jea : Non, on s’est donné trois fois du plaisir mutuellement.
Moi : Je pense que tu dois laisser un peu le temps passer. Tu n’as plus revu Jean-Michel depuis ?
Jea : Non, je ne sais pas si je vais le revoir. Tu sais que j’ai aimé ce qu’on a fait, c’est ça qui me chagrine, je ne sais plus quoi penser.
Ben : Ton frère a raison, laisse-toi le temps de faire le point. Tu verras comment ça se passe avec Marie-France.
Moi : Oui Jean, laisse un peu de temps au temps et tu verras vers où ton cœur balance. De toute façon, nous ne dirons rien aux parents, si tu veux leur en parler, c’est toi que ça regarde.
Jea : Merci Phil. Je vous aime mes deux frères !
Moi : allez, viens dans nos bras. »
Jean se blottit entre nous, des larmes coulent sur ses joues, larmes vite séchées par nos pouces à Ben et moi. Je suis heureux de voir que Jean se soit confié à moi, non, à nous. Ce ne devait pas être évident pour lui, mais il sait que je suis là pour lui tout comme il a été souvent là pour moi. Ben sait très bien que nous sommes Jean et moi assez fusionnels. Puis je sais que Ben adore mon petit frère. Comme Jean le dit, nous sommes ses grands frères. Il est temps de se lever pour le petit-déjeuner. Nous quittons ma chambre, direction la salle de bain pour une petite douche partagée à trois.
Après le petit-déjeuner, je téléphone à Marie pour prendre de ses nouvelles ainsi que des nouvelles d’Isabelle. Nous papotons durant un bon quart d’heure. Finalement nous décidons de nous retrouver le soir même pour le souper à la maison. J’avais demandé au préalable à maman si je pouvais inviter Marie et Isabelle. Maman m’avait aussi dit que Mamy et Papy seraient aussi présents et qu’elle serait très contente de revoir les deux filles.
Durant l’après-midi nous avons, Ben et moi, rendu visite à Jean-Pierre, le chef de la troupe pionnier. Il était chez lui. Nous avons reparlé du camp, de Christophe et de Gaby. Nous avons bu une limonade. Puis juste avant de partir, Christophe est rentré en compagnie de Gaby. Nos deux gars semblent très heureux. Gaby a le sourire jusqu’aux oreilles et il est très heureux de nous revoir. Concernant Christophe, il a l’air tout transformé, il rayonne, ce qui confirme bien les propos tenus par Jean-Pierre. Au moment de partir, Christophe et Gaby nous remercient de notre venue et de notre implication dans leur rencontre. Ils souhaitent nous revoir pour un souper. Nous les embrassons avant de rentrer à la maison.
Le souper se passe bien, Mamy et Papy sont heureux de nous revoir tous. Puis nos grands-parents nous demandent comment s’est déroulé le camp, puis si la semaine de vacances en Bretagne s’était bien passée et un tas de détails. J’en profite alors pour leur remettre les deux bols à leur nom. Mamy est très surprise par cette attention. Papy m’a fait un clin d’œil en affichant un très beau sourire. Maman ayant vu la scène semble très heureuse de voir Mamy et Papy très contents de leurs cadeaux. Puis je n’oublie pas Marie, je lui présente alors son cadeau, son bol à son prénom. Elle se doute de ce que c’est. Elle ouvre le paquet et ses yeux s’illuminent. Elle me remercie, je sens que ça vient du cœur. Je dis aussi à Isabelle que je n’ai rien pour elle, un oubli, mais que je me rattraperai la prochaine fois. Les deux amies viennent me faire un bisou sur la joue. Jean lui aussi est heureux, il est un peu « jouette » et s’amuse avec André. Bref tout se passe très bien, dans une belle ambiance.
La soirée se termine et les invités rentrent chez eux. Nous allons nous coucher relativement tôt car demain c’est « boulot, boulot ». En effet demain nous allons étrenner notre job de vacances, en tant qu’étudiants ; ce sera dans le supermarché du quartier. Nous devons nous présenter pour sept heures trente. C’est donc après la douche, bien entendu accompagnée de caresses et autres gâteries devenues habituelles, dont nous avons pris l’habitude de nous faire, que nous sommes allés nous coucher.
Chapitre 3.
Job d'étudiant.
C’est donc à six heures trente que maman est venue nous réveiller. Ben et moi sommes nus, comme d’habitude. Maman n’y prête plus attention. Nous passons par la salle de bain et ensuite nous avalons une tasse de café avec deux tartines chacun. Maman nous dépose alors devant l’entrée de service du supermarché, il est sept heures vingt-trois. Le patron, Monsieur Bonjean, nous ouvre la porte et il va saluer maman.
Une fois rentré, il nous invite à faire le tour du propriétaire en nous expliquant le travail à fournir. Nous commençons par le sous-sol où sont rangées les marchandises. Il nous montre les endroits où nous sommes susceptibles de venir prendre les articles en fonction des rayons à réapprovisionner, ensuite c’est le maniement du monte-charge et le système de tri des vidanges, etc. Puis enfin nous sommes dans le magasin. Je le connais bien car nous venons souvent en famille pour y faire nos achats. Ben est déjà venu quelquefois mais il s’y perd encore.
Notre travail consiste au réapprovisionnement des rayons, le tri des vidanges lorsque le chariot de récupération est plein, c’est aussi aller chercher certains articles qui restent en sous-sol vu le manque de place dans la surface de vente, soit des articles comme des chaises et tables de pique-nique, des fauteuils relax, des frigos-box et autres articles particuliers.
Nous croisons bien entendu certains employés du magasin et les deux bouchers. Ils nous saluent en nous souhaitant un bon séjour parmi eux. Enfin c’est l’arrivée des caissières. Elles aussi nous saluent. Dans son bureau Monsieur Bonjean nous remet à chacun un tablier de travail de couleur grise, un bloc-notes ainsi que deux stylos-billes.
Il est bientôt neuf heures. Nous allons commencer par le réassort du rayon fruits et légumes pour donner un coup de main à l’employé. Puis durant la journée nous sommes appelés pour aller chercher certains produits au sous-sol et les mettre à disposition des autres employés. Nous sommes bien sûr contents au moment où arrive l’heure de la pause de midi. Nous sommes en compagnie d’une dame que j’ai déjà vue autre part qu’au magasin, mais je ne sais plus où ! Puis en discutant avec elle, j’apprends que c’est la maman de Raphaël, notre ancien CP à la troupe.
Nous parlons alors des scouts, de notre camp pionnier. Elle nous demande si nous sommes remis des incidents lors de la randonnée en montagne. Nous lui disons que oui, très étonnés qu’elle soit au courant de cet épisode. Juste avant de reprendre notre travail, elle nous félicite pour notre comportement. Je me demande, tout comme Ben, pourquoi elle nous a dit cette dernière phrase. Puis je me pose la question de savoir si elle sait que nous sommes gays !
Nous poursuivons notre journée de travail, bien souvent nous sommes séparés, chacun a ses rayons et nous nous chargeons à tour de rôle de faire le tri des vidanges. Parfois, bien entendu, nous devons être deux pour certaines tâches. Il est dix-sept heures lorsque Monsieur Bonjean nous avertit qu’il ne compte pas payer d’heures supplémentaires et que nous avons fini notre première journée. Il faut avouer qu’il est temps que nous arrêtions, car nous sommes quand même fatigués. Nous sommes attendus demain pour huit heures tapantes. Nous saluons le patron et nous rentrons à pied à la maison. En effet c’est plus facile pour Ben de loger chez mes parents, car nous n’habitons pas loin du magasin.
Moi : « Dis Jean, je suis ton frère et tu sais que je t’aime et Ben aussi t’apprécie. Je sens qu’il y a quelque chose qui ne va pas !
Jea : Oh Phil, je sais que tu m’aimes et que Ben aussi, c’est comme un frère pour moi, mais je ne sais pas comment te dire…
Moi : Vas-y Jean, tu sais très bien que ce que tu me diras restera entre nous trois.
Jea : Je ne sais pas où j’en suis Phil. Je suis un peu perdu !
Moi : Explique ce qui te tourmente.
Jea : Voilà, j’ai une petite amie mais je ne l’ai pas encore dit aux parents. Je la vois depuis le début des vacances. C’est Marie-France, celle qui est dans ma classe.
Ben : Félicitations Jean !
Jea : Merci, enfin je l’aime bien. Vous n’allez pas vous foutre de moi !
Ben : Pourquoi on se foutrait de toi ?
Jea : Bon on s’est masturbé mutuellement, car nous ne sommes pas encore prêts à aller plus loin.
Moi : Mais c’est super frérot, ce sont les préliminaires avant une relation plus poussée !
Jea : Merci Phil, mais je suis embêté car la semaine dernière, c’était mercredi, j’ai été invité par Jean-Michel, aussi un copain de classe, à passer la journée chez lui.
Moi : Oui, je vois bien qui c’est, il est déjà venu à la maison.
Jea : Oui, donc je suis allé chez lui pour passer la journée. Ses parents n’étaient pas là. On a joué au matin avec un ballon de basket. Après avoir mangé une pizza et ensuite nous nous sommes baignés, nus, dans la piscine.
Moi : Oui, puis il n’y a pas de mal.
Jea : Mais je ne sais pas ce qui nous a pris, mais on s’est branlés ensemble et même embrassés !
Moi : Oh là, je vois où tu veux en venir, tu te demandes ce qui se passe, si tu es hétéro ou gay, ou même peut-être les deux !
Jea : Mais je suis perdu Phil, je me demande ce que je vais faire.
Ben : Avec Jean-Michel, c’est la première fois ?
Jea : Oui, il m’a dit qu’il croyait être homo.
Moi : Et avec Marie-France, c’était une seule fois ?
Jea : Non, on s’est donné trois fois du plaisir mutuellement.
Moi : Je pense que tu dois laisser un peu le temps passer. Tu n’as plus revu Jean-Michel depuis ?
Jea : Non, je ne sais pas si je vais le revoir. Tu sais que j’ai aimé ce qu’on a fait, c’est ça qui me chagrine, je ne sais plus quoi penser.
Ben : Ton frère a raison, laisse-toi le temps de faire le point. Tu verras comment ça se passe avec Marie-France.
Moi : Oui Jean, laisse un peu de temps au temps et tu verras vers où ton cœur balance. De toute façon, nous ne dirons rien aux parents, si tu veux leur en parler, c’est toi que ça regarde.
Jea : Merci Phil. Je vous aime mes deux frères !
Moi : allez, viens dans nos bras. »
Jean se blottit entre nous, des larmes coulent sur ses joues, larmes vite séchées par nos pouces à Ben et moi. Je suis heureux de voir que Jean se soit confié à moi, non, à nous. Ce ne devait pas être évident pour lui, mais il sait que je suis là pour lui tout comme il a été souvent là pour moi. Ben sait très bien que nous sommes Jean et moi assez fusionnels. Puis je sais que Ben adore mon petit frère. Comme Jean le dit, nous sommes ses grands frères. Il est temps de se lever pour le petit-déjeuner. Nous quittons ma chambre, direction la salle de bain pour une petite douche partagée à trois.
Après le petit-déjeuner, je téléphone à Marie pour prendre de ses nouvelles ainsi que des nouvelles d’Isabelle. Nous papotons durant un bon quart d’heure. Finalement nous décidons de nous retrouver le soir même pour le souper à la maison. J’avais demandé au préalable à maman si je pouvais inviter Marie et Isabelle. Maman m’avait aussi dit que Mamy et Papy seraient aussi présents et qu’elle serait très contente de revoir les deux filles.
Durant l’après-midi nous avons, Ben et moi, rendu visite à Jean-Pierre, le chef de la troupe pionnier. Il était chez lui. Nous avons reparlé du camp, de Christophe et de Gaby. Nous avons bu une limonade. Puis juste avant de partir, Christophe est rentré en compagnie de Gaby. Nos deux gars semblent très heureux. Gaby a le sourire jusqu’aux oreilles et il est très heureux de nous revoir. Concernant Christophe, il a l’air tout transformé, il rayonne, ce qui confirme bien les propos tenus par Jean-Pierre. Au moment de partir, Christophe et Gaby nous remercient de notre venue et de notre implication dans leur rencontre. Ils souhaitent nous revoir pour un souper. Nous les embrassons avant de rentrer à la maison.
Le souper se passe bien, Mamy et Papy sont heureux de nous revoir tous. Puis nos grands-parents nous demandent comment s’est déroulé le camp, puis si la semaine de vacances en Bretagne s’était bien passée et un tas de détails. J’en profite alors pour leur remettre les deux bols à leur nom. Mamy est très surprise par cette attention. Papy m’a fait un clin d’œil en affichant un très beau sourire. Maman ayant vu la scène semble très heureuse de voir Mamy et Papy très contents de leurs cadeaux. Puis je n’oublie pas Marie, je lui présente alors son cadeau, son bol à son prénom. Elle se doute de ce que c’est. Elle ouvre le paquet et ses yeux s’illuminent. Elle me remercie, je sens que ça vient du cœur. Je dis aussi à Isabelle que je n’ai rien pour elle, un oubli, mais que je me rattraperai la prochaine fois. Les deux amies viennent me faire un bisou sur la joue. Jean lui aussi est heureux, il est un peu « jouette » et s’amuse avec André. Bref tout se passe très bien, dans une belle ambiance.
La soirée se termine et les invités rentrent chez eux. Nous allons nous coucher relativement tôt car demain c’est « boulot, boulot ». En effet demain nous allons étrenner notre job de vacances, en tant qu’étudiants ; ce sera dans le supermarché du quartier. Nous devons nous présenter pour sept heures trente. C’est donc après la douche, bien entendu accompagnée de caresses et autres gâteries devenues habituelles, dont nous avons pris l’habitude de nous faire, que nous sommes allés nous coucher.
Chapitre 3.
Job d'étudiant.
C’est donc à six heures trente que maman est venue nous réveiller. Ben et moi sommes nus, comme d’habitude. Maman n’y prête plus attention. Nous passons par la salle de bain et ensuite nous avalons une tasse de café avec deux tartines chacun. Maman nous dépose alors devant l’entrée de service du supermarché, il est sept heures vingt-trois. Le patron, Monsieur Bonjean, nous ouvre la porte et il va saluer maman.
Une fois rentré, il nous invite à faire le tour du propriétaire en nous expliquant le travail à fournir. Nous commençons par le sous-sol où sont rangées les marchandises. Il nous montre les endroits où nous sommes susceptibles de venir prendre les articles en fonction des rayons à réapprovisionner, ensuite c’est le maniement du monte-charge et le système de tri des vidanges, etc. Puis enfin nous sommes dans le magasin. Je le connais bien car nous venons souvent en famille pour y faire nos achats. Ben est déjà venu quelquefois mais il s’y perd encore.
Notre travail consiste au réapprovisionnement des rayons, le tri des vidanges lorsque le chariot de récupération est plein, c’est aussi aller chercher certains articles qui restent en sous-sol vu le manque de place dans la surface de vente, soit des articles comme des chaises et tables de pique-nique, des fauteuils relax, des frigos-box et autres articles particuliers.
Nous croisons bien entendu certains employés du magasin et les deux bouchers. Ils nous saluent en nous souhaitant un bon séjour parmi eux. Enfin c’est l’arrivée des caissières. Elles aussi nous saluent. Dans son bureau Monsieur Bonjean nous remet à chacun un tablier de travail de couleur grise, un bloc-notes ainsi que deux stylos-billes.
Il est bientôt neuf heures. Nous allons commencer par le réassort du rayon fruits et légumes pour donner un coup de main à l’employé. Puis durant la journée nous sommes appelés pour aller chercher certains produits au sous-sol et les mettre à disposition des autres employés. Nous sommes bien sûr contents au moment où arrive l’heure de la pause de midi. Nous sommes en compagnie d’une dame que j’ai déjà vue autre part qu’au magasin, mais je ne sais plus où ! Puis en discutant avec elle, j’apprends que c’est la maman de Raphaël, notre ancien CP à la troupe.
Nous parlons alors des scouts, de notre camp pionnier. Elle nous demande si nous sommes remis des incidents lors de la randonnée en montagne. Nous lui disons que oui, très étonnés qu’elle soit au courant de cet épisode. Juste avant de reprendre notre travail, elle nous félicite pour notre comportement. Je me demande, tout comme Ben, pourquoi elle nous a dit cette dernière phrase. Puis je me pose la question de savoir si elle sait que nous sommes gays !
Nous poursuivons notre journée de travail, bien souvent nous sommes séparés, chacun a ses rayons et nous nous chargeons à tour de rôle de faire le tri des vidanges. Parfois, bien entendu, nous devons être deux pour certaines tâches. Il est dix-sept heures lorsque Monsieur Bonjean nous avertit qu’il ne compte pas payer d’heures supplémentaires et que nous avons fini notre première journée. Il faut avouer qu’il est temps que nous arrêtions, car nous sommes quand même fatigués. Nous sommes attendus demain pour huit heures tapantes. Nous saluons le patron et nous rentrons à pied à la maison. En effet c’est plus facile pour Ben de loger chez mes parents, car nous n’habitons pas loin du magasin.