04-10-2021, 09:10 PM
Chapitre 10 - Vacances aux Pays-Bas (3)
Dimanche 16 août 1964, en train entre Interlaken et Amsterdam
— Je ne suis pas sûr d’avoir bien compris, fit Koen.
— La dame aimerait voir ton zizi, dit Frédéric, hilare.
— Madame la comtesse, objecta le conducteur, cela ne se fait pas, d’autres voyageurs peuvent passer dans le couloir.
— Monsieur Vanderbruggen, vous ne vous gênez pas pour mater vos clients nus dans les compartiments, comme vous l’avez fait tout à l’heure avec ces jeunes gens.
— C’était pour le service, ils avaient sonné, d’ailleurs je n’ai même pas pris garde à leur nudité.
— Vous nous avez pourtant dit que nous avions de belles queues, fit Frédéric.
— Raison de plus pour me les montrer, dit la comtesse. Mon mari n’avait qu’une toute petite, heureusement qu’il a eu l’élégance de nous quitter rapidement en me laissant sa fortune, paix à son âme.
— Et vous n’avez pas eu d’amants depuis ? demanda Bert.
— Si, quelques dizaines… mais ils ne s’intéressaient qu’à mon fric. Désolée, je vais vous laisser.
— Attendez, fit Koen, je suis d’accord, j’ai compris maintenant, je suis aussi très curieux de voir des bites. Je vais rentrer dans le compartiment et oublier de fermer la porte.
— Vous êtes un ange, j’aurais bien aimé avoir un fils comme vous, hélas mon mari était stérile, en plus d’avoir une petite bite.
La comtesse fit la bise à Koen. Celui-ci entra dans le compartiment et baissa son slip.
— Pas mal, dit-elle. Vous ne voulez vraiment pas passer la nuit avec moi ? Je vous sucerai.
— Madame la comtesse, je crains de ne pas pouvoir bander, comme vous l’avez deviné je suis un inverti.
— Vraiment dommage.
Bert et Frédéric entrèrent aussi et se déshabillèrent entièrement. La dame ne fit pas de commentaire. Bijou grogna.
— Tu es fatigué, dit-elle, nous allons nous retirer. Bonne nuit, Messieurs, et merci. Je penserai à vous en me touchant si je n’arrive pas à dormir.
— Bonne nuit, Madame.
Bert ferma la porte.
— Elle m’a fait pitié, dit-il, si je ne m’étais pas branlé avec vous je serais allé vers elle.
— Tu peux encore le faire, dit Frédéric.
— Je dois me réserver pour ma copine, sinon elle se demandera avec qui j’ai passé la nuit.
— Tu n’as qu’à le lui dire : une vieille dame de 90 ans.
— Elle ne me croirait pas.
— Et si tu lui dis que tu as couché avec des jeunes hommes de 18 ans, elle te croira ?
— Oui, elle sait que les compartiments ne sont pas mixtes.
Ils se répartirent les lits, Koen prit celui du haut, Frédéric celui du milieu et Bert celui du bas. Ils pissèrent dans le pot de chambre et se couchèrent nus. Ils dormirent mieux qu’ils ne l’avaient pensé.
Lundi 17 août 1964, gare d’Amsterdam Centraal
La nuit fut courte, le conducteur les réveilla à six heures, une demi-heure avant l’arrivée en gare d’Amsterdam Centraal. Ils se débarbouillèrent sommairement sans même se masturber et s’habillèrent.
L’amie de Bert l’attendait sur le quai, ils s’embrassèrent fougueusement.
— On fait la même chose ? demanda Frédéric. Comme si l’on ne s’était pas vus depuis des mois ?
— Ce n’est pas possible, hélas.
— Cela viendra un jour, ne perds pas espoir. Tu as dit à tes parents à quelle heure tu arrivais ?
— Non, mon père travaille et ma mère ne pourra pas venir nous chercher à la gare, elle n’a pas de permis de conduire. On prendra le bus, je n’ai pas de chauffeur privé comme toi. À moins que tu m’offres le taxi, avec les bagages…
— On a le temps de prendre un petit déjeuner avant le départ du train ?
— Nous avons un horaire cadencé, il y en a très souvent. D’accord pour le p’tit déj’.
Ils s’installèrent au buffet de la gare et Koen commanda le repas, du café, du pain, du beurre, du fromage et de la charcuterie. Ils mangèrent avec appétit.
— Il est de quel parti ton père ? demanda Frédéric (NDA Le père de Koen est imaginaire et ne correspond pas au premier ministre en poste à cette époque, le nom du parti l’est aussi, il me semble que les Néerlandais sont réputés pour avoir beaucoup de partis politiques, 37 aux dernières élections)
— Démocrate-chrétien, il a fait des études de théologie et il était pasteur avant de faire de la politique.
— Pasteur ? Tu m’as dit que tu ne croyais pas en Dieu.
— Oui, ce serait plus difficile de l’avouer à mon père que de lui dire que je suis homosexuel.
— Tu leur diras que nous sommes ensemble ?
— Je préfère ne pas aborder ce sujet.
— Ils le prendraient mal ?
— Non, mais j’aimerais qu’ils le découvrent eux-mêmes.
— On ne pourra pas coucher ensemble ?
— Si, ma mère m’a écrit que la chambre d’amis sera occupée par ma grand-mère. Elle est veuve et elle passe souvent quelques jours chez nous. Je pense qu’elle avait envie de me revoir pendant les vacances. Elle sait que je vais poursuivre mes études en Suisse.
— Parfait.
— On devra rester discrets.
— Pas de souci. On ira dans le quartier rouge à Amsterdam se défouler.
— Tu le connais ? Il n’y a que des femmes.
— Tu es sûr ? On le visitera quand même, après le Rijksmuseum.
— J’aime bien le Rijksmuseum, je connais toutes les œuvres avec des hommes nus.
Frédéric paya le petit déjeuner avec les florins qu’il avait échangés dans une banque d’Interlaken, il se remémora le jeune caissier charmant et sexy. Ils prirent le train pour Gouda, une automotrice Hondekop, tête de chien traduisit Koen.
Dimanche 16 août 1964, en train entre Interlaken et Amsterdam
— Je ne suis pas sûr d’avoir bien compris, fit Koen.
— La dame aimerait voir ton zizi, dit Frédéric, hilare.
— Madame la comtesse, objecta le conducteur, cela ne se fait pas, d’autres voyageurs peuvent passer dans le couloir.
— Monsieur Vanderbruggen, vous ne vous gênez pas pour mater vos clients nus dans les compartiments, comme vous l’avez fait tout à l’heure avec ces jeunes gens.
— C’était pour le service, ils avaient sonné, d’ailleurs je n’ai même pas pris garde à leur nudité.
— Vous nous avez pourtant dit que nous avions de belles queues, fit Frédéric.
— Raison de plus pour me les montrer, dit la comtesse. Mon mari n’avait qu’une toute petite, heureusement qu’il a eu l’élégance de nous quitter rapidement en me laissant sa fortune, paix à son âme.
— Et vous n’avez pas eu d’amants depuis ? demanda Bert.
— Si, quelques dizaines… mais ils ne s’intéressaient qu’à mon fric. Désolée, je vais vous laisser.
— Attendez, fit Koen, je suis d’accord, j’ai compris maintenant, je suis aussi très curieux de voir des bites. Je vais rentrer dans le compartiment et oublier de fermer la porte.
— Vous êtes un ange, j’aurais bien aimé avoir un fils comme vous, hélas mon mari était stérile, en plus d’avoir une petite bite.
La comtesse fit la bise à Koen. Celui-ci entra dans le compartiment et baissa son slip.
— Pas mal, dit-elle. Vous ne voulez vraiment pas passer la nuit avec moi ? Je vous sucerai.
— Madame la comtesse, je crains de ne pas pouvoir bander, comme vous l’avez deviné je suis un inverti.
— Vraiment dommage.
Bert et Frédéric entrèrent aussi et se déshabillèrent entièrement. La dame ne fit pas de commentaire. Bijou grogna.
— Tu es fatigué, dit-elle, nous allons nous retirer. Bonne nuit, Messieurs, et merci. Je penserai à vous en me touchant si je n’arrive pas à dormir.
— Bonne nuit, Madame.
Bert ferma la porte.
— Elle m’a fait pitié, dit-il, si je ne m’étais pas branlé avec vous je serais allé vers elle.
— Tu peux encore le faire, dit Frédéric.
— Je dois me réserver pour ma copine, sinon elle se demandera avec qui j’ai passé la nuit.
— Tu n’as qu’à le lui dire : une vieille dame de 90 ans.
— Elle ne me croirait pas.
— Et si tu lui dis que tu as couché avec des jeunes hommes de 18 ans, elle te croira ?
— Oui, elle sait que les compartiments ne sont pas mixtes.
Ils se répartirent les lits, Koen prit celui du haut, Frédéric celui du milieu et Bert celui du bas. Ils pissèrent dans le pot de chambre et se couchèrent nus. Ils dormirent mieux qu’ils ne l’avaient pensé.
Lundi 17 août 1964, gare d’Amsterdam Centraal
La nuit fut courte, le conducteur les réveilla à six heures, une demi-heure avant l’arrivée en gare d’Amsterdam Centraal. Ils se débarbouillèrent sommairement sans même se masturber et s’habillèrent.
L’amie de Bert l’attendait sur le quai, ils s’embrassèrent fougueusement.
— On fait la même chose ? demanda Frédéric. Comme si l’on ne s’était pas vus depuis des mois ?
— Ce n’est pas possible, hélas.
— Cela viendra un jour, ne perds pas espoir. Tu as dit à tes parents à quelle heure tu arrivais ?
— Non, mon père travaille et ma mère ne pourra pas venir nous chercher à la gare, elle n’a pas de permis de conduire. On prendra le bus, je n’ai pas de chauffeur privé comme toi. À moins que tu m’offres le taxi, avec les bagages…
— On a le temps de prendre un petit déjeuner avant le départ du train ?
— Nous avons un horaire cadencé, il y en a très souvent. D’accord pour le p’tit déj’.
Ils s’installèrent au buffet de la gare et Koen commanda le repas, du café, du pain, du beurre, du fromage et de la charcuterie. Ils mangèrent avec appétit.
— Il est de quel parti ton père ? demanda Frédéric (NDA Le père de Koen est imaginaire et ne correspond pas au premier ministre en poste à cette époque, le nom du parti l’est aussi, il me semble que les Néerlandais sont réputés pour avoir beaucoup de partis politiques, 37 aux dernières élections)
— Démocrate-chrétien, il a fait des études de théologie et il était pasteur avant de faire de la politique.
— Pasteur ? Tu m’as dit que tu ne croyais pas en Dieu.
— Oui, ce serait plus difficile de l’avouer à mon père que de lui dire que je suis homosexuel.
— Tu leur diras que nous sommes ensemble ?
— Je préfère ne pas aborder ce sujet.
— Ils le prendraient mal ?
— Non, mais j’aimerais qu’ils le découvrent eux-mêmes.
— On ne pourra pas coucher ensemble ?
— Si, ma mère m’a écrit que la chambre d’amis sera occupée par ma grand-mère. Elle est veuve et elle passe souvent quelques jours chez nous. Je pense qu’elle avait envie de me revoir pendant les vacances. Elle sait que je vais poursuivre mes études en Suisse.
— Parfait.
— On devra rester discrets.
— Pas de souci. On ira dans le quartier rouge à Amsterdam se défouler.
— Tu le connais ? Il n’y a que des femmes.
— Tu es sûr ? On le visitera quand même, après le Rijksmuseum.
— J’aime bien le Rijksmuseum, je connais toutes les œuvres avec des hommes nus.
Frédéric paya le petit déjeuner avec les florins qu’il avait échangés dans une banque d’Interlaken, il se remémora le jeune caissier charmant et sexy. Ils prirent le train pour Gouda, une automotrice Hondekop, tête de chien traduisit Koen.
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