01-10-2021, 09:33 AM
Ben a parlé durant près d’une heure avec sa maman. Ils reviennent ensuite vers nous et je vois que Ben affiche un sourire timide, mais un sourire quand même. Il vient vers moi et dépose ses lèvres sur les miennes. Nous nous embrassons gentiment, sans excès. Je vois que Arlette fait un clin d’œil à Christine, à Denis et à Yves. Ben a semble-t-il pris la résolution de consulter un psychologue dès notre retour au pays.
Nous partons tous ensemble faire un tour près du port, question de prendre l’air et de ne pas rester là sans trop savoir quoi faire. Les valises seront vite prêtes et cela ne prendra que quelques minutes en début de soirée. Il faudra aussi tout remettre en ordre et bien entendu songer au nettoyage des chambres et des pièces utilisées au rez-de-chaussée. Nous profitons de ce moment de quiétude pour regarder les bateaux de pêche qui rentrent au port. Certains pêcheurs déchargent leurs prises en vue de vendre les poissons et autres crustacés sur des étals placés au bord du quai, juste au niveau des bateaux.
Ensuite, Yves fait le tour des restaurants en vue de choisir celui où nous irons manger. Arlette n’a plus envie de cuisiner, surtout la veille du retour. Il semble que Yves a jeté son dévolu sur un établissement qui propose du poisson et des fruits de mer dans trois menus différents. Une table est réservée pour douze heures trente. Nous poursuivons notre balade. Je pense alors à acheter l’un ou l’autre des souvenirs à offrir à ma famille. Je demande à Ben de venir avec moi en vue de dénicher l’un ou l’autre cadeau. Nous visitons plusieurs boutiques de souvenirs. Ne sachant pas trop quoi prendre Ben me suggère de prendre des bols bretons en faïence de Quimper sur lesquels sont mentionnés les prénoms ou les surnoms des membres de la famille. Ben me laisse alors avec la vendeuse car de son côté il souhaite rapporter quelque chose à sa grand-mère.
J’ai donc acheté dix bols avec les mentions suivantes : Papy, Mamy, Papa, Maman, Jean, Anne, Marie, Pierre, Benoît et Philippe. Oui, je ne me suis pas oublié, il ne manquerait plus que ça ! Je me devais de songer à Marie, mon amie et confidente et à l’oncle Pierre. Puis il y a Ben et je voulais qu’il puisse lui aussi avoir son bol pour boire un café ou un chocolat chaud lors des petits-déjeuners à la maison. J’espère qu’il y aura assez de place dans la voiture d’Yves pour rapporter tout ce que nous avions pris pour ce séjour en y ajoutant les cadeaux.
En sortant de la boutique, je croise l’inspectrice de police qui a pris ma déposition hier. Elle me reconnaît. Je vais la saluer. Elle me dit sans ambages que les auteurs devront en répondre devant le juge pour enfants du fait qu’ils sont tous mineurs d’âge de moins de dix-huit ans ! Elle me demande comment je me sens et si j’ai pu avoir un peu de recul pour commencer à me reconstruire. Je lui confie que pour moi, ça devrait aller mais que j’ai des doutes concernant Benoît, car il vient de découvrir ce que peut donner une attaque homophobe sur des ados comme nous. J’ajoute que nous allons prendre contact avec un psychologue pour pouvoir aller de l’avant et digérer ce que nous avons vécu. Elle nous souhaite d’aller mieux et de prendre notre vie en main et passer à autre chose.
Au moment où j’allais quitter l’inspectrice, Arlette vient nous rejoindre. La policière lui explique ce qu’elle m’a dit. Arlette la remercie aussi pour son travail et le suivi apporté. La policière nous souhaite alors un très bon retour.
Ben revient après avoir visité une autre boutique. Il a un paquet relativement petit, il ne dit rien. Il a aussi un autre paquet sur lequel la mention « Pour Mamie » est indiquée. Je n’en sais pas plus mais je vois que le regard de Ben est rempli de malice et pétillant au possible. Je me demande si Ben n’a pas acheté quelque chose pour ma famille.
Nous allons ensuite déguster un excellent repas qui nous réjouis tous. Nous avons pris des fruits de mer arrosés d'un vin blanc sec, un excellent muscadet frais à point. Puis nous n’avons pas fait l’impasse sur le dessert, c’est mousse au chocolat pour certains et pour les autres une part de tarte tatin, le tout accompagné de cafés.
Le reste de l’après-midi s’est déroulé en famille sur la plage naturiste. Nos amis n’étaient pas présents, ce qui ne nous a pas empêchés de nous amuser dans les vagues et sur la plage avec un ballon.
Au soir nous avons fait les bagages et procédé au nettoyage du gîte. Nous avons une dernière fois profité de la piscine avant d’aller dormir. Nous avions passé une très belle journée en famille. Ben semblait être mieux dans sa peau. Après avoir salué tout le monde, nous avons Ben et moi rejoint notre chambre à coucher. Nous étions nus, comme nous en avions l’habitude.
A peine couché, j’enlace Ben et je l’embrasse avec fougue, nos langues dansent une folle farandole toutes heureuses de se retrouver. Nos mains ne sont pas en reste : elles cajolent nos corps enlacés et nous procurent de belles sensations. Elles s’attardent à certains endroits plus sensibles que d’autres. Puis enfin nos verges pointent vers le plafond. Nos regards sont plongés de celui de l’être aimé. Sans un mot, nous savons ce que le partenaire souhaite, nous nous retrouvons très vite tête bêche pour ainsi enfourner le pénis tendu de notre amant. C’est dans une symbiose partagée que nous nous suçons mutuellement. Nous sommes une nouvelle fois dans notre bulle et rien ne vient nous déranger. Nous profitons de ce moment tant attendu pour enfin nous libérer de toutes les tensions des derniers jours, savourant le moment présent, cet instant de complicité partagé entre deux êtres qui s’aiment d’un amour de plus en plus fort. Nous avons éjaculé presque en même temps au fond du palais de notre amour, goûtant ainsi la sève de vie de l’être aimé. Puis enfin, une fois remis de nos émotions, nous nous sommes embrassés, partageant alors un peu de nos semences mélangées dans nos bouches. Après ce baiser d’amour, nous nous sommes enlacés pour nous retrouver finalement dans les bras de Morphée.
Ben et moi nous sommes réveillés par Christine. Il est en fait sept heures trente. Nous étions encore endormis lorsqu‘elle avait ouvert la porte de notre chambre. Elle nous trouve encore partiellement enlacés, nus au-dessus des draps, à la suite de cette nuit relativement chaude. Elle s’est excusée de nous avoir vus en tenue d’Adam. Pour nous cela n’a aucune importance. Toujours nus, nous allons dans la salle de bain croisant Arlette. Elle nous envoie un beau sourire et nous fait la bise en nous demandant si nous avons bien dormi.
Une fois notre douche prise et habillés, nous allons dans la salle à manger pour prendre le petit-déjeuner. Une bonne odeur de café et viennoiseries flotte dans l’air. Il n’en faut pas plus pour nous ouvrir l’appétit. Nous sommes rejoints par Christine et Denis. Yves nous demande si nos bagages sont faits, il veut charger au plus vite la voiture pour bien équilibrer les charges dans le coffre. Nous lui disons qu’il ne reste que quelques babioles à ranger dans les valises et que nous allons lui apporter tous les bagages juste après ce premier repas.
Voilà, nous sommes tous prêts à partir. Un denier aurevoir à la charmante dame qui nous a loué sa maison de vacances. Nous sommes installés dans le véhicule Citroën DS break pour rejoindre la Belgique. Un dernier salut à Valentin et aux jumeaux qui étaient venus nous souhaiter un bon voyage de retour.
Le trajet s’est très bien déroulé, aucun incident. C’est vers dix-sept heures que nous sommes arrivés à la maison de la famille de Ben. Nous avons déchargé les bagages pour les entreposer dans le hall d’entrée. A peine arrivé, j’ai demandé si je pouvais appeler mes parents pour leur annoncer mon retour. Bien entendu Arlette a accepté de bon cœur.
J’ai pris contact avec maman, elle semble très heureuse de savoir que je suis rentré. Nous parlons deux minutes et elle me demande si Arlette est près de moi, car elle souhaite lui dire quelques mots. Je passe donc le combiné à ma « belle-mère ». Maman et Arlette discutent quelques minutes. Puis, après avoir raccroché, la maman de Ben vient nous dire que nous sommes tous conviés pour le souper chez mes parents. Je m’en doutais, je l’avais dit à Ben juste avant que nous prenions la route du retour. Je regarde Ben qui lève son bras droit et avec sa main, il lève son pouce en signe de victoire ! Je sais que mes parents ont bon cœur et qu’il est de coutume de faire un repas lors d’une rentrée de vacances. C’est en l’honneur de mes hôtes Arlette et Yves que mes parents voulaient les inviter pour les remercier de m’avoir permis de passer un séjour en Bretagne avec eux et mon Ben d’amour.
Encore une fois, nous nous engouffrons tous dans la voiture et parvenons peu après chez mes parents A peine arrivé dans l’allée de garage, que la porte d’entrée s’ouvre et que Jean se précipite vers la voiture. Il embrasse tous les passagers et pour finir il me prend dans ses bras. Il me fait un énorme câlin. Ça c’est Jean, il est très protecteur bien qu’il fût plus jeune que moi. Je l’aime mon frangin, c’est un super gars, attentif aux autres, un peu comme moi ; c’est un « mini-moi » !
Puis je vois mes parents, tout sourire. Ils semblent très heureux de me voir revenir. Ils s’approchent de la voiture, ils saluent Arlette et Yves et enfin ils m’embrassent. Puis c’est Ben et le couple Christine et Denis. Je regarde, je ne vois pas ma sœur Anne. Maman voit bien que je cherche après ma sœur et elle me fait signe d’aller dans le hall d’entrée. Je suis perturbé, car j’ai comme une peur, légère, mais une peur quand même qu’il lui soit arrivé quelque chose. Je prends Ben par la main car je n’ai pas envie d’être seul pour savoir ce qui se passe.
Lorsque j’avance vers la porte d’entrée, je me retourne et je vois Jean qui rigole à gorge déployée. Je sais donc qu’il n’y a rien de grave. Ben est à mes côtés et en entrant je vois Anne avec André. Je reste coi ! Puis Anne dépose ses lèvres sur celle d’André. Je comprends alors que ma chère sœur est amoureuse d’André, le frère de mon premier amour. J’ai les larmes qui me montent aux yeux, des larmes de joie et de bonheur. Je ne m’y attendais pas, quel choc plein de bonheur et de douceur. Ben se rend compte qu’il se passe quelque chose de particulier. Il reste muet, à côté de moi. Je m’avance vers Anne et je l’embrasse sur la joue avant de lui faire un câlin. Puis je vais vers André, je lui fais la bise et je lui dis :
Moi : « Bonjour André. Je suis très heureux de te voir. Je suis tout aussi heureux de voir que tu aimes ma sœur, prend soin d’elle et soyez heureux !
And : Merci Phil. Tu sais, tu peux compter sur moi pour chérir ta sœur et aussi pour t’aider ainsi que ton ami Benoît dans la vie.
Moi : Tu sais André, Henri reste dans mon cœur et Ben le sait, je l’aime mais j’aurai toujours une part d’Henri dans un coin de mon cerveau.
And : Je le sais Phil, puisses-tu trouver la paix intérieure. Je sais que tu étais tout pour mon frère Henri et je t’en suis reconnaissant. Puis tu vois la vie nous réserve parfois de belles surprises.
Moi : Oh oui, c’est une très belle surprise. Soyez heureux. »
Je prends alors Anne et André dans mes bras, je les enlace et je les couvre de baisers. Ben a les larmes aux yeux, il a compris ce qui se passe. Arlette, Yves, Christine et Denis sont interloqués, mais maman leur explique l’histoire.
La vie nous réserve souvent de belles choses à vivre. Je le sais et je comprends qu’il est important d’ouvrir son cœur et d’être à l’écoute des autres et que s’enfermer dans une bulle pensant être à l’abris du monde extérieur, n’est vraiment pas la solution.
Nous partons tous ensemble faire un tour près du port, question de prendre l’air et de ne pas rester là sans trop savoir quoi faire. Les valises seront vite prêtes et cela ne prendra que quelques minutes en début de soirée. Il faudra aussi tout remettre en ordre et bien entendu songer au nettoyage des chambres et des pièces utilisées au rez-de-chaussée. Nous profitons de ce moment de quiétude pour regarder les bateaux de pêche qui rentrent au port. Certains pêcheurs déchargent leurs prises en vue de vendre les poissons et autres crustacés sur des étals placés au bord du quai, juste au niveau des bateaux.
Ensuite, Yves fait le tour des restaurants en vue de choisir celui où nous irons manger. Arlette n’a plus envie de cuisiner, surtout la veille du retour. Il semble que Yves a jeté son dévolu sur un établissement qui propose du poisson et des fruits de mer dans trois menus différents. Une table est réservée pour douze heures trente. Nous poursuivons notre balade. Je pense alors à acheter l’un ou l’autre des souvenirs à offrir à ma famille. Je demande à Ben de venir avec moi en vue de dénicher l’un ou l’autre cadeau. Nous visitons plusieurs boutiques de souvenirs. Ne sachant pas trop quoi prendre Ben me suggère de prendre des bols bretons en faïence de Quimper sur lesquels sont mentionnés les prénoms ou les surnoms des membres de la famille. Ben me laisse alors avec la vendeuse car de son côté il souhaite rapporter quelque chose à sa grand-mère.
J’ai donc acheté dix bols avec les mentions suivantes : Papy, Mamy, Papa, Maman, Jean, Anne, Marie, Pierre, Benoît et Philippe. Oui, je ne me suis pas oublié, il ne manquerait plus que ça ! Je me devais de songer à Marie, mon amie et confidente et à l’oncle Pierre. Puis il y a Ben et je voulais qu’il puisse lui aussi avoir son bol pour boire un café ou un chocolat chaud lors des petits-déjeuners à la maison. J’espère qu’il y aura assez de place dans la voiture d’Yves pour rapporter tout ce que nous avions pris pour ce séjour en y ajoutant les cadeaux.
En sortant de la boutique, je croise l’inspectrice de police qui a pris ma déposition hier. Elle me reconnaît. Je vais la saluer. Elle me dit sans ambages que les auteurs devront en répondre devant le juge pour enfants du fait qu’ils sont tous mineurs d’âge de moins de dix-huit ans ! Elle me demande comment je me sens et si j’ai pu avoir un peu de recul pour commencer à me reconstruire. Je lui confie que pour moi, ça devrait aller mais que j’ai des doutes concernant Benoît, car il vient de découvrir ce que peut donner une attaque homophobe sur des ados comme nous. J’ajoute que nous allons prendre contact avec un psychologue pour pouvoir aller de l’avant et digérer ce que nous avons vécu. Elle nous souhaite d’aller mieux et de prendre notre vie en main et passer à autre chose.
Au moment où j’allais quitter l’inspectrice, Arlette vient nous rejoindre. La policière lui explique ce qu’elle m’a dit. Arlette la remercie aussi pour son travail et le suivi apporté. La policière nous souhaite alors un très bon retour.
Ben revient après avoir visité une autre boutique. Il a un paquet relativement petit, il ne dit rien. Il a aussi un autre paquet sur lequel la mention « Pour Mamie » est indiquée. Je n’en sais pas plus mais je vois que le regard de Ben est rempli de malice et pétillant au possible. Je me demande si Ben n’a pas acheté quelque chose pour ma famille.
Nous allons ensuite déguster un excellent repas qui nous réjouis tous. Nous avons pris des fruits de mer arrosés d'un vin blanc sec, un excellent muscadet frais à point. Puis nous n’avons pas fait l’impasse sur le dessert, c’est mousse au chocolat pour certains et pour les autres une part de tarte tatin, le tout accompagné de cafés.
Le reste de l’après-midi s’est déroulé en famille sur la plage naturiste. Nos amis n’étaient pas présents, ce qui ne nous a pas empêchés de nous amuser dans les vagues et sur la plage avec un ballon.
Au soir nous avons fait les bagages et procédé au nettoyage du gîte. Nous avons une dernière fois profité de la piscine avant d’aller dormir. Nous avions passé une très belle journée en famille. Ben semblait être mieux dans sa peau. Après avoir salué tout le monde, nous avons Ben et moi rejoint notre chambre à coucher. Nous étions nus, comme nous en avions l’habitude.
A peine couché, j’enlace Ben et je l’embrasse avec fougue, nos langues dansent une folle farandole toutes heureuses de se retrouver. Nos mains ne sont pas en reste : elles cajolent nos corps enlacés et nous procurent de belles sensations. Elles s’attardent à certains endroits plus sensibles que d’autres. Puis enfin nos verges pointent vers le plafond. Nos regards sont plongés de celui de l’être aimé. Sans un mot, nous savons ce que le partenaire souhaite, nous nous retrouvons très vite tête bêche pour ainsi enfourner le pénis tendu de notre amant. C’est dans une symbiose partagée que nous nous suçons mutuellement. Nous sommes une nouvelle fois dans notre bulle et rien ne vient nous déranger. Nous profitons de ce moment tant attendu pour enfin nous libérer de toutes les tensions des derniers jours, savourant le moment présent, cet instant de complicité partagé entre deux êtres qui s’aiment d’un amour de plus en plus fort. Nous avons éjaculé presque en même temps au fond du palais de notre amour, goûtant ainsi la sève de vie de l’être aimé. Puis enfin, une fois remis de nos émotions, nous nous sommes embrassés, partageant alors un peu de nos semences mélangées dans nos bouches. Après ce baiser d’amour, nous nous sommes enlacés pour nous retrouver finalement dans les bras de Morphée.
Ben et moi nous sommes réveillés par Christine. Il est en fait sept heures trente. Nous étions encore endormis lorsqu‘elle avait ouvert la porte de notre chambre. Elle nous trouve encore partiellement enlacés, nus au-dessus des draps, à la suite de cette nuit relativement chaude. Elle s’est excusée de nous avoir vus en tenue d’Adam. Pour nous cela n’a aucune importance. Toujours nus, nous allons dans la salle de bain croisant Arlette. Elle nous envoie un beau sourire et nous fait la bise en nous demandant si nous avons bien dormi.
Une fois notre douche prise et habillés, nous allons dans la salle à manger pour prendre le petit-déjeuner. Une bonne odeur de café et viennoiseries flotte dans l’air. Il n’en faut pas plus pour nous ouvrir l’appétit. Nous sommes rejoints par Christine et Denis. Yves nous demande si nos bagages sont faits, il veut charger au plus vite la voiture pour bien équilibrer les charges dans le coffre. Nous lui disons qu’il ne reste que quelques babioles à ranger dans les valises et que nous allons lui apporter tous les bagages juste après ce premier repas.
Voilà, nous sommes tous prêts à partir. Un denier aurevoir à la charmante dame qui nous a loué sa maison de vacances. Nous sommes installés dans le véhicule Citroën DS break pour rejoindre la Belgique. Un dernier salut à Valentin et aux jumeaux qui étaient venus nous souhaiter un bon voyage de retour.
Le trajet s’est très bien déroulé, aucun incident. C’est vers dix-sept heures que nous sommes arrivés à la maison de la famille de Ben. Nous avons déchargé les bagages pour les entreposer dans le hall d’entrée. A peine arrivé, j’ai demandé si je pouvais appeler mes parents pour leur annoncer mon retour. Bien entendu Arlette a accepté de bon cœur.
J’ai pris contact avec maman, elle semble très heureuse de savoir que je suis rentré. Nous parlons deux minutes et elle me demande si Arlette est près de moi, car elle souhaite lui dire quelques mots. Je passe donc le combiné à ma « belle-mère ». Maman et Arlette discutent quelques minutes. Puis, après avoir raccroché, la maman de Ben vient nous dire que nous sommes tous conviés pour le souper chez mes parents. Je m’en doutais, je l’avais dit à Ben juste avant que nous prenions la route du retour. Je regarde Ben qui lève son bras droit et avec sa main, il lève son pouce en signe de victoire ! Je sais que mes parents ont bon cœur et qu’il est de coutume de faire un repas lors d’une rentrée de vacances. C’est en l’honneur de mes hôtes Arlette et Yves que mes parents voulaient les inviter pour les remercier de m’avoir permis de passer un séjour en Bretagne avec eux et mon Ben d’amour.
Encore une fois, nous nous engouffrons tous dans la voiture et parvenons peu après chez mes parents A peine arrivé dans l’allée de garage, que la porte d’entrée s’ouvre et que Jean se précipite vers la voiture. Il embrasse tous les passagers et pour finir il me prend dans ses bras. Il me fait un énorme câlin. Ça c’est Jean, il est très protecteur bien qu’il fût plus jeune que moi. Je l’aime mon frangin, c’est un super gars, attentif aux autres, un peu comme moi ; c’est un « mini-moi » !
Puis je vois mes parents, tout sourire. Ils semblent très heureux de me voir revenir. Ils s’approchent de la voiture, ils saluent Arlette et Yves et enfin ils m’embrassent. Puis c’est Ben et le couple Christine et Denis. Je regarde, je ne vois pas ma sœur Anne. Maman voit bien que je cherche après ma sœur et elle me fait signe d’aller dans le hall d’entrée. Je suis perturbé, car j’ai comme une peur, légère, mais une peur quand même qu’il lui soit arrivé quelque chose. Je prends Ben par la main car je n’ai pas envie d’être seul pour savoir ce qui se passe.
Lorsque j’avance vers la porte d’entrée, je me retourne et je vois Jean qui rigole à gorge déployée. Je sais donc qu’il n’y a rien de grave. Ben est à mes côtés et en entrant je vois Anne avec André. Je reste coi ! Puis Anne dépose ses lèvres sur celle d’André. Je comprends alors que ma chère sœur est amoureuse d’André, le frère de mon premier amour. J’ai les larmes qui me montent aux yeux, des larmes de joie et de bonheur. Je ne m’y attendais pas, quel choc plein de bonheur et de douceur. Ben se rend compte qu’il se passe quelque chose de particulier. Il reste muet, à côté de moi. Je m’avance vers Anne et je l’embrasse sur la joue avant de lui faire un câlin. Puis je vais vers André, je lui fais la bise et je lui dis :
Moi : « Bonjour André. Je suis très heureux de te voir. Je suis tout aussi heureux de voir que tu aimes ma sœur, prend soin d’elle et soyez heureux !
And : Merci Phil. Tu sais, tu peux compter sur moi pour chérir ta sœur et aussi pour t’aider ainsi que ton ami Benoît dans la vie.
Moi : Tu sais André, Henri reste dans mon cœur et Ben le sait, je l’aime mais j’aurai toujours une part d’Henri dans un coin de mon cerveau.
And : Je le sais Phil, puisses-tu trouver la paix intérieure. Je sais que tu étais tout pour mon frère Henri et je t’en suis reconnaissant. Puis tu vois la vie nous réserve parfois de belles surprises.
Moi : Oh oui, c’est une très belle surprise. Soyez heureux. »
Je prends alors Anne et André dans mes bras, je les enlace et je les couvre de baisers. Ben a les larmes aux yeux, il a compris ce qui se passe. Arlette, Yves, Christine et Denis sont interloqués, mais maman leur explique l’histoire.
La vie nous réserve souvent de belles choses à vivre. Je le sais et je comprends qu’il est important d’ouvrir son cœur et d’être à l’écoute des autres et que s’enfermer dans une bulle pensant être à l’abris du monde extérieur, n’est vraiment pas la solution.