07-08-2020, 01:18 PM
SEPTEMBRE 1ere ANNEE : (1/5) (Un problème d’éducation)
Une lumière forte me fait plisser les yeux et me retourner dans mon lit, après la journée d’hier je me suis écroulé très tôt car la fatigue du voyage et la soirée passée à apprendre à se connaître m’a lessivé. Aujourd’hui j’ai encore mille choses à régler et si je ne me sors pas les doigts du cul pour me lever ça va pas être possible de tout faire.
Prenant mon courage à deux mains, je m’emploie comme chaque matin à faire le plus difficile, j’ouvre une paupière. Après c’est le miracle, comme toujours une fois cet énorme effort réalisé je pète la santé et c’est en sautant du lit que je me rends vraiment compte que ce n’est pas ma chambre habituelle.
Déjà dans la mienne il n’y a pas un mec qui dort dans le lit d’à côté, qui dort ???? Ça, ça ne va pas !! Je m’approche de lui et lui saute dessus ; Putain !! Le bond qu’il fait !! Trop drôle !!
- Qu’est ce qui te prend !! T’es ouf mec !!
- T’aime pas ?
- Mais !! T’es malade !! C’est pas une façon de réveiller les gens ça !!
- (Je m’approche de lui en souriant) Tu préfères un bisou ? (Voyant que l’idée le déride et étant toujours sur lui, je lui fais un gros « smack » baveux sur la joue) Comme ça, c’est mieux ?
- (Il rit) T’es vraiment un grand malade toi, quelle heure il est au fait ?
- (Je regarde ma montre en profitant pour me la mettre au poignet) Huit heures
- (Il me regarde, puis se mord les lèvres l’œil rieur) Ok va vite déjeuner tu vas être à la bourre et m’man n’aime pas ça, tu dis que j’arrive.
Comme à mon habitude je fonce vers la cuisine, il y a déjà Aurélien et Damien qui sont installés pendant qu’Annie s’occupe des toasts. Quand il me voit Damien crache sa biscotte et tousse comme un malade, Aurélien lève nonchalamment les yeux et un sourire surpris éclaire son visage. Quant à Annie elle lâche sa tartine en poussant un oh !! Sonore.
- (Annie) Florian ? Tu ne t’habilles jamais le matin ?
- (Je la regarde surpris) Mais !! J’ai un boxer !!
- (Damien mort de rire) C’est pas le boxer, c’est ce qu’il y a dedans.
- (Je regarde mon sous-vêtement n’y voyant rien d’anormal) Je suis toujours habillé comme ça le matin
- (Voyant que sa mère ne sait quoi dire, Aurélien en plaisantant) Et c’est toujours aussi tendu sur le devant ?
- (Mais à quoi ils jouent là) Bah oui !! Pourquoi ? Pas vous ?
- (Annie remarque Guillaume au coin du couloir qui est mort de rire) Guillaume !! C’est toi qui l’envoies comme ça ?
- (Entre deux spasmes) C’est lui qui a commencé m’man, je te jure !!
Frédéric entendant tous ses rires vient voir ce qu’il se passe dans cette maison pour qu’il ne puisse travailler tranquillement dans son bureau. Il voit sa femme rouge comme une tomate et les visages écroulés de rire de ses fils devant le petit Florian qui apparemment ne comprend pas la raison de tout ça.
- Si quelqu’un voulait m’expliquer ?
- (Aurélien montre du doigt la cause manifeste qui d’ailleurs montre toujours une raideur exemplaire) C’est « Flo » p’pa, paraît qu’il se balade comme ça tous les matins et il ne voit pas ce qu’il peut y avoir de drôle.
- (Frédéric retient difficilement son envie de rire) Viens avec moi Florian, il y a quelques règles de pudeur dans cette famille qu’il faut que je t’explique.
- Comme quoi par exemple ?
- (Frédéric se mord les lèvres pour rester sérieux) Comme avoir une érection même matinale devant les autres.
C’est ça qui les choque ? Je baisse les yeux sur mon bas-ventre et je contrôle en écartant mon boxer avec les deux mains que c’est bien de mon sexe tout raide qu’ils parlent et qui les fait rire depuis tout à l’heure. En faisant ce geste celui-ci sort à l’extérieur devant la famille médusée.
Damien se tient soudainement le bas ventre et court en vitesse vers les toilettes pour ne pas recommencer l’exploit de la veille, Aurélien et Guillaume sont en larmes et Annie ne sait plus où se mettre à la fois extrêmement gênée et aussi avec une forte envie de rire.
- (Frédéric y va également de son fou rire et me prend par la main pour m’emmener dans ma chambre) Evite ce genre d’exhibition ici Florian, je sais bien que c’est la nature mais nous ne sommes pas éduqués avec cette liberté de se montrer ainsi devant les autres tu comprends ?
- Ça vous choque ? Pourtant chez moi personne n’y a jamais fait attention.
- Attends !! Tu ne vas pas me dire que tu te montres comme ça devant tous tes amis ?
- Non bien sûr c’est juste à la maison.
- Ouf !!! Tu me rassures là, jure-moi de faire attention maintenant.
- (Je deviens rouge de honte comprenant que pour eux ce n’est pas décent) Excuse moi je ne savais pas que ça vous choquerait comme ça
- (Il sourit gentiment) Maintenant tu le sais, aller !! Habille-toi et viens déjeuner.
SEPTEMBRE 1ere ANNEE : (2/5) (Découverte de la vraie vie)
L’incident est clos quoique quand il apprend que c’est Guillaume qui m’a laissé et même poussé à sortir dans cette tenue, Frédéric lui remonte sévèrement les bretelles lui conseillant vivement d’éviter à l’avenir ce genre de plaisanteries douteuses.
C’est vers dix heures que nous décidons les frangins et moi d’aller faire un tour pour visiter le quartier, je m’étais muni d’un plan de la ville et c’est tranquillement sur un banc au milieu de la place où se trouvent les commerces que nous cherchons chacun où va se situer nos différents lieux d’études. Je repère assez facilement la fac de médecine et je m’imprègne du trajet que j’aurais à faire une fois par jour car c’est quand même pas tout près et je préfère déjeuner sur place le midi.
Aurélien repère facilement son futur lycée ainsi que Guillaume et Damien le leur, nous décidons de passer une partie de l’après-midi à nous y rendre pour apprendre les bonnes correspondances.
- (Damien surpris) Mais !! Le bus s’arrête juste devant chez nous, papa disait qu’il y avait au moins cinq cents mètres à se taper à pince !!
- (Guillaume regardant son petit frère amusé) Et toi gros naze tu l’as cru ? Au moins je n’aurais pas à trimballer ton sac !!
- (Aurélien) C’est pas en restant le cul sur un banc qu’on va visiter, aller les gars on se bouge !!
Un groupe de garçons arrivent dans notre direction et nous regardent attentivement, en nous croisant le plus âgé s’arrête et me dévisage curieusement. Nous faisons comme si de rien était et quelques mètres plus loin je tourne la tête et vois qu’il a toujours le regard braqué sur moi à me fixer bizarrement.
- Vous avez vu le gars ? Qu’est-ce qu’il me veut ?
- (Guillaume) Il n’aime peut-être pas les rouquins
- (Damien en riant) Ou peut être trop !!
- Ça veut dire quoi ça ?
- (Aurélien s’arrête et me dévisage) Mais tu sors d’où toi ? Déjà tu te balades avec la gaule devant tout le monde et là tu ne comprends pas les allusions qu’un gamin de dix ans aurait parfaitement pigées.
- Bon !! Ok !! J’avoue que j’ai passé plus de temps à étudier qu’à sortir avec des garçons de mon âge et que je suis un peu dépassé par certaines choses.
- (Guillaume me prenant par l’épaule) Bon !! Alors il y a du taf, nous avons à peine une semaine pour déniaiser un peu notre « Flo » les gars.
- (Aurélien) C’est pas gagné d’avance
- (Damien) Déjà va falloir qu’on se rende compte des sujets où tu pêches le plus, même si j’en ai déjà une petite idée.
- (Guillaume) aller les gars on rentre et conseil de guerre dans notre chambre.
Pendant ce temps chez les Viala, Philippe est prêt à partir ; l’histoire du petit-déjeuner ne l’a pas surpris et c’est d’ailleurs une des raisons pour qu’il ait préféré la solution vie en famille pour Florian.
Il tend une enveloppe à Annie qui la prend d’un air étonné ne sachant pas ce qu’elle contient.
- (Philippe) Dans l’enveloppe il y a plusieurs choses, une carte bleue pour Florian, elle est pré-chargée mais comme la somme maxi n’est que de trois cents Euros, vous lui direz que je regarderai toutes les semaines pour la compléter, ensuite il y a une somme en liquide pour vous (Il voit qu’ils vont protester) Prenez la !! J’ai oublié de vous préciser une chose sur la famille de Florian, il est l’héritier de ses parents et grands-parents qui sont très riches (Il voit leur suspicion dans les yeux) Je vous assure que c’est la vérité, Florian est le propriétaire d’une immense entreprise qui est actuellement tenue en gérance par un ami de son père qui était également son bras droit et qui lui reviendra de pleins droits à sa majorité, il n’est pas au courant alors je vous prie de garder ce secret pour vous.
- (Annie qui à compter la somme pendant que Philippe donnait ses explications) Il y a cinq mille Euros là-dedans !!
- (Philippe) Je vous demanderai simplement un RIB pour vous faire transférer régulièrement une somme identique.
- (Frédéric abasourdi) Nous n’avons jamais dit que nous voulions être rémunérés ? Nous gagnons suffisamment bien notre vie pour prendre en charge ce garçon, rappelez-vous que c’est en remerciement de l’aide que m’a apporté Claude que je vous ai fait cette proposition alors reprenez votre argent.
- (Philippe très sérieux) Déjà une ce n’est pas mon argent !! Et de deux si vous refusez je repars avec « Flo »
- (Annie surprise de l’ultimatum) Mais enfin pourquoi ?
- (Philippe) c’est comme ça !! Et puis vous en faites ce que vous voulez, placez-la pour vos enfants ou donnez-la à un pauvre !! Mais chaque trimestre vous recevrez cette somme, suis-je assez clair ?
- (Frédéric) Il est si riche que ça ?
- (Philippe amusé) Beaucoup plus croyez-moi, beaucoup plus.
SEPTEMBRE 1ère ANNEE : (3/5) (Heureuse surprise chez les Dufour)
Mélanie est toute heureuse en entrant dans sa belle chambre, son grand frère comme il le lui avait promis a passé plusieurs jours à la lui refaire entièrement ; les couleurs roses pastelles assorties aux nouveaux rideaux donnent à la chambre un air de fraîcheur où il fera bon vivre.
Sylvain n’a pas trouvé les arc-en-ciels demandés, où pour être honnête il est passé devant sans s’y arrêter car sa petite sœur à dix ans s’en serait vite lassée. Aussi a-t-il préféré demander l’avis de la jeune vendeuse qui l’a si bien conseillé vu le sourire béat de remerciement de Mélanie.
Tout son dossier fac étant à jour, il passe le plus clair de son temps à chercher un emploi étudiant pour ne pas être trop à la charge de ses parents.
Il n’est donc pas chez lui cet après-midi-là quand la sonnette de la porte retentit ; Fabienne pose son livre de mots croisés et va ouvrir se demandant qui cela peut bien être.
- (Elle ouvre et reconnaît aussitôt les visiteurs avec un sursaut de surprise) Carole ? « Seb » ? Eh bien ça alors !! Si je m’attendais ? Mais entrez les enfants.
Elle les fait s’installer dans le salon puis les laissant un instant elle va prévenir sa fille et préparer un goûter. Quand elle retourne au salon, ceux-ci sont en pleine discussion avec la petite fille ravie.
- M’man !! Tu sais quoi ? « Seb » et Carole vont vivre à Reims !!
- (Surprise) Ah bon !! Mais je croyais que vous alliez à Paris pour vos études de médecine ?
- (Carole) Eh bien nous avons changé d’avis et nous avons été acceptés à la fac de Reims
- (Fabienne en souriant) J’en connais un qui va sauter de joie quand il va l’apprendre.
- (Sébastien) Il n’est pas là Sylvain ?
- (Fabienne) Non mais il ne devrait pas rentrer trop tard, il est à Reims pour trouver un emploi.
- (Carole) Va falloir qu’on s’y mette aussi !!
L’heure suivante passe en discussions sur les futures études et comment ils comptent s’organiser dans cette ville encore inconnue pour eux.
- (Fabienne) Vous allez loger où les enfants ?
- (Carole pas très enthousiaste) Pour l’instant nous avons fait une demande en cité U, après si nous trouvons un emploi j’espère que nous trouverons un meublé pour mieux nous loger.
- (Mélanie) Mais m’man !! Il reste une chambre chez nous !!
- (Fabienne réfléchit quelques secondes) Bien sûr les enfants, si cela vous convient vous pourriez venir vivre avec nous. Carole tu pourrais prendre la chambre libre et toi Sébastien si Sylvain est d’accord tu pourrais partager sa chambre avec lui.
- (Mélanie regarde ses amies et remarque le sourire de Carole et la rougeur dont se teintent les joues de Sébastien) Oh oui !! Ça serait super !! Dites oui s’il vous plaît !! (Elle prend une petite voix suppliante) S’il vous plaît.
- (Carole regarde son jumeau et capte aussitôt ses rougeurs révélatrices) Si votre mari et votre fils sont d’accord alors oui !! Ce serait avec joie, mais nous paierons une pension.
- (Fabienne) trouvez déjà un boulot après nous verrons, pour ce qui est des hommes je pense qu’ils seront ravis de vous accueillir. Mais toi « Seb » tu ne dis rien ?
- (Sébastien sort de ses pensées brusquement comprenant que c’est à lui qu’on s’adresse) Comment !! Je ne sais pas quoi dire, c’est trop gentil de votre part de nous prendre chez vous.
- (Fabienne) Allons !! Pas de gêne entre nous, où sont vos affaires ?
- (Carole) Nous avons pris une chambre d’hôtel en attendant, ils sont là-bas.
- (Fabienne) Alors ne vous ruinez pas plus, allez les chercher maintenant.
Il ne faut pas leur dire deux fois et c’est avec un grand sourire aux lèvres qu’ils partent reprendre leurs valises.
- (Mélanie) Tu ne dis rien à Sylvain m’man, j’aimerais bien voir sa tête quand il va les voir tout à l’heure.
- (Fabienne en souriant) Entendu ma puce, je suis sûr que ça va valoir le coup quand il va savoir que sa « copine » va vivre chez nous.
- (Mélanie avec un petit sourire) Sûrement m’man elle lui manquait déjà beaucoup tu sais (Mais dans sa tête c’est surtout à son Sébastien qu’elle pense).
SEPTEMBRE 1ère ANNEE : (4/5) (Pendant ce temps chez les Lemont)
Henriette ne sait plus quoi faire, l’absence de son grand fils est un tel vide dans la maison qu’elle pleure très souvent. Bien sûr pas devant son mari ni surtout devant Ludovic mais en sont-ils dupes ?
Ludovic dessine, il est en classe et la maîtresse leur a demandé de dessiner quelque chose qui leur tient à cœur. Aussi dessine-t-il un bonhomme censé représenter Flavien qui lui manque tellement que même en classe les larmes brillent trop souvent dans ses yeux.
La maîtresse est au courant de ce qui perturbe à ce point ce petit garçon si gentil et rieur d’habitude, même ses ami(e)s le regardent souvent comprenant pour certains et se demandant pourquoi pour d’autres leur copain a tellement changé depuis la rentrée.
Bastien n’a pas meilleur moral même s’il le cache un peu mieux que le reste de la famille, son travail s’en ressent et il a déjà été convoqué dans le bureau de son chef pour savoir ce qui n’allait pas. Celui-ci apprenant ce qui perturbe à ce point son employé lui propose amicalement de prendre quelques jours de repos.
- (Chef) Bastien, prends ta famille et allez le voir. Quand vous serez rassurés sur son installation cela ira mieux tu verras.
- Merci Charles mais je ne crois pas que ce soit une bonne chose tu sais, Flavien se sentirait coupable et je ne suis pas sûr qu’il veuille rester après ça. Non !! Il faut juste qu’on s’habitue à son absence, mais ce n’est vraiment pas évident surtout pour « Ludo » et sa mère.
- (Sourire amical) Ouaih !! C’est ça !! Et pas le père peut être ?
- (Bastien sourit faiblement) Ça se voit tant que ça ?
- (Charles en se levant) Je te connais bien maintenant et je vois bien que c’est pas le top non plus, fais comme tu veux mais si tu as besoin de quelques jours n’hésite pas à demander.
- Merci Charles, ça me touche beaucoup (Il se lève également et serre la main à son chef qui est aussi un ami) je vais y penser, merci encore.
Flavien lui est dans sa chambre allonger sur son lit, il pense lui aussi à ses parents et surtout son petit frère qui lui manque vraiment trop. Il sourit en repensant à lui déboulant comme un fou dans sa chambre pour lui sauter dessus en braillant comme un malade.
C’est à ce moment précis de ses pensées que la porte s’ouvre brusquement et que machinalement il tend les bras pour y recevoir le boulet de canon qui surgit habituellement. Il se retrouve comme un imbécile devant un Marc qui à l’entrée de la porte se rend compte de son geste en se demandant quoi.
- (Marc) Je t’ai surpris on dirait ?
- (Flavien regarde ses mains et éclate de rire) Tu viens juste d’échapper à un tour d’avion.
- (Marc amusé) oh oui !! St’eu plaît !! (Redevenant sérieux) Tu penses encore à ton petit frère ?
- (En rebaissant les bras) Il me manque tellement tu sais.
- (Marc amical) Les cours ne débutent que la semaine prochaine, tu devrais leur rendre visite, je suis sûr qu’ils en seraient vraiment heureux.
- (Il regarde son voisin celui qui de jour en jour il considère de plus en plus comme un ami) Je crois que si j’y vais, je n’aurai pas la force de revenir.
- (Marc a les yeux qui brillent de voir ce géant au cœur si tendre et vient s’asseoir près de lui en posant sa main sur son épaule) Ça va passer Flavien, laisse-toi un peu de temps
Ils restent un long moment ainsi, l’un près de l’autre sans une parole sachant le bienfait qu’apporte la présence d’un ami.
- (Flavien) Merci Marc
- (Marc) Non Flavien, c’est moi qui te dis merci ; Merci de m’accepter comme ami et merci d’être là avec moi dans cette ville, si loin de chez nous.
- (Flavien le fixe intensément, se rendant compte de l’importance de sa présence, son sourire revient) Une petite bière bien fraîche ça te dit ?
- Banco !!
Les deux copains quittent alors la cité U et marchent côte à côte souriants, ne remarquant pas les gens qui se retournent sur eux, curieux de voir ses deux garçons si dissemblables qui discutent sourires aux lèvres.
Eux ne voient que leur amitié toute récente mais déjà si forte.
Une lumière forte me fait plisser les yeux et me retourner dans mon lit, après la journée d’hier je me suis écroulé très tôt car la fatigue du voyage et la soirée passée à apprendre à se connaître m’a lessivé. Aujourd’hui j’ai encore mille choses à régler et si je ne me sors pas les doigts du cul pour me lever ça va pas être possible de tout faire.
Prenant mon courage à deux mains, je m’emploie comme chaque matin à faire le plus difficile, j’ouvre une paupière. Après c’est le miracle, comme toujours une fois cet énorme effort réalisé je pète la santé et c’est en sautant du lit que je me rends vraiment compte que ce n’est pas ma chambre habituelle.
Déjà dans la mienne il n’y a pas un mec qui dort dans le lit d’à côté, qui dort ???? Ça, ça ne va pas !! Je m’approche de lui et lui saute dessus ; Putain !! Le bond qu’il fait !! Trop drôle !!
- Qu’est ce qui te prend !! T’es ouf mec !!
- T’aime pas ?
- Mais !! T’es malade !! C’est pas une façon de réveiller les gens ça !!
- (Je m’approche de lui en souriant) Tu préfères un bisou ? (Voyant que l’idée le déride et étant toujours sur lui, je lui fais un gros « smack » baveux sur la joue) Comme ça, c’est mieux ?
- (Il rit) T’es vraiment un grand malade toi, quelle heure il est au fait ?
- (Je regarde ma montre en profitant pour me la mettre au poignet) Huit heures
- (Il me regarde, puis se mord les lèvres l’œil rieur) Ok va vite déjeuner tu vas être à la bourre et m’man n’aime pas ça, tu dis que j’arrive.
Comme à mon habitude je fonce vers la cuisine, il y a déjà Aurélien et Damien qui sont installés pendant qu’Annie s’occupe des toasts. Quand il me voit Damien crache sa biscotte et tousse comme un malade, Aurélien lève nonchalamment les yeux et un sourire surpris éclaire son visage. Quant à Annie elle lâche sa tartine en poussant un oh !! Sonore.
- (Annie) Florian ? Tu ne t’habilles jamais le matin ?
- (Je la regarde surpris) Mais !! J’ai un boxer !!
- (Damien mort de rire) C’est pas le boxer, c’est ce qu’il y a dedans.
- (Je regarde mon sous-vêtement n’y voyant rien d’anormal) Je suis toujours habillé comme ça le matin
- (Voyant que sa mère ne sait quoi dire, Aurélien en plaisantant) Et c’est toujours aussi tendu sur le devant ?
- (Mais à quoi ils jouent là) Bah oui !! Pourquoi ? Pas vous ?
- (Annie remarque Guillaume au coin du couloir qui est mort de rire) Guillaume !! C’est toi qui l’envoies comme ça ?
- (Entre deux spasmes) C’est lui qui a commencé m’man, je te jure !!
Frédéric entendant tous ses rires vient voir ce qu’il se passe dans cette maison pour qu’il ne puisse travailler tranquillement dans son bureau. Il voit sa femme rouge comme une tomate et les visages écroulés de rire de ses fils devant le petit Florian qui apparemment ne comprend pas la raison de tout ça.
- Si quelqu’un voulait m’expliquer ?
- (Aurélien montre du doigt la cause manifeste qui d’ailleurs montre toujours une raideur exemplaire) C’est « Flo » p’pa, paraît qu’il se balade comme ça tous les matins et il ne voit pas ce qu’il peut y avoir de drôle.
- (Frédéric retient difficilement son envie de rire) Viens avec moi Florian, il y a quelques règles de pudeur dans cette famille qu’il faut que je t’explique.
- Comme quoi par exemple ?
- (Frédéric se mord les lèvres pour rester sérieux) Comme avoir une érection même matinale devant les autres.
C’est ça qui les choque ? Je baisse les yeux sur mon bas-ventre et je contrôle en écartant mon boxer avec les deux mains que c’est bien de mon sexe tout raide qu’ils parlent et qui les fait rire depuis tout à l’heure. En faisant ce geste celui-ci sort à l’extérieur devant la famille médusée.
Damien se tient soudainement le bas ventre et court en vitesse vers les toilettes pour ne pas recommencer l’exploit de la veille, Aurélien et Guillaume sont en larmes et Annie ne sait plus où se mettre à la fois extrêmement gênée et aussi avec une forte envie de rire.
- (Frédéric y va également de son fou rire et me prend par la main pour m’emmener dans ma chambre) Evite ce genre d’exhibition ici Florian, je sais bien que c’est la nature mais nous ne sommes pas éduqués avec cette liberté de se montrer ainsi devant les autres tu comprends ?
- Ça vous choque ? Pourtant chez moi personne n’y a jamais fait attention.
- Attends !! Tu ne vas pas me dire que tu te montres comme ça devant tous tes amis ?
- Non bien sûr c’est juste à la maison.
- Ouf !!! Tu me rassures là, jure-moi de faire attention maintenant.
- (Je deviens rouge de honte comprenant que pour eux ce n’est pas décent) Excuse moi je ne savais pas que ça vous choquerait comme ça
- (Il sourit gentiment) Maintenant tu le sais, aller !! Habille-toi et viens déjeuner.
SEPTEMBRE 1ere ANNEE : (2/5) (Découverte de la vraie vie)
L’incident est clos quoique quand il apprend que c’est Guillaume qui m’a laissé et même poussé à sortir dans cette tenue, Frédéric lui remonte sévèrement les bretelles lui conseillant vivement d’éviter à l’avenir ce genre de plaisanteries douteuses.
C’est vers dix heures que nous décidons les frangins et moi d’aller faire un tour pour visiter le quartier, je m’étais muni d’un plan de la ville et c’est tranquillement sur un banc au milieu de la place où se trouvent les commerces que nous cherchons chacun où va se situer nos différents lieux d’études. Je repère assez facilement la fac de médecine et je m’imprègne du trajet que j’aurais à faire une fois par jour car c’est quand même pas tout près et je préfère déjeuner sur place le midi.
Aurélien repère facilement son futur lycée ainsi que Guillaume et Damien le leur, nous décidons de passer une partie de l’après-midi à nous y rendre pour apprendre les bonnes correspondances.
- (Damien surpris) Mais !! Le bus s’arrête juste devant chez nous, papa disait qu’il y avait au moins cinq cents mètres à se taper à pince !!
- (Guillaume regardant son petit frère amusé) Et toi gros naze tu l’as cru ? Au moins je n’aurais pas à trimballer ton sac !!
- (Aurélien) C’est pas en restant le cul sur un banc qu’on va visiter, aller les gars on se bouge !!
Un groupe de garçons arrivent dans notre direction et nous regardent attentivement, en nous croisant le plus âgé s’arrête et me dévisage curieusement. Nous faisons comme si de rien était et quelques mètres plus loin je tourne la tête et vois qu’il a toujours le regard braqué sur moi à me fixer bizarrement.
- Vous avez vu le gars ? Qu’est-ce qu’il me veut ?
- (Guillaume) Il n’aime peut-être pas les rouquins
- (Damien en riant) Ou peut être trop !!
- Ça veut dire quoi ça ?
- (Aurélien s’arrête et me dévisage) Mais tu sors d’où toi ? Déjà tu te balades avec la gaule devant tout le monde et là tu ne comprends pas les allusions qu’un gamin de dix ans aurait parfaitement pigées.
- Bon !! Ok !! J’avoue que j’ai passé plus de temps à étudier qu’à sortir avec des garçons de mon âge et que je suis un peu dépassé par certaines choses.
- (Guillaume me prenant par l’épaule) Bon !! Alors il y a du taf, nous avons à peine une semaine pour déniaiser un peu notre « Flo » les gars.
- (Aurélien) C’est pas gagné d’avance
- (Damien) Déjà va falloir qu’on se rende compte des sujets où tu pêches le plus, même si j’en ai déjà une petite idée.
- (Guillaume) aller les gars on rentre et conseil de guerre dans notre chambre.
Pendant ce temps chez les Viala, Philippe est prêt à partir ; l’histoire du petit-déjeuner ne l’a pas surpris et c’est d’ailleurs une des raisons pour qu’il ait préféré la solution vie en famille pour Florian.
Il tend une enveloppe à Annie qui la prend d’un air étonné ne sachant pas ce qu’elle contient.
- (Philippe) Dans l’enveloppe il y a plusieurs choses, une carte bleue pour Florian, elle est pré-chargée mais comme la somme maxi n’est que de trois cents Euros, vous lui direz que je regarderai toutes les semaines pour la compléter, ensuite il y a une somme en liquide pour vous (Il voit qu’ils vont protester) Prenez la !! J’ai oublié de vous préciser une chose sur la famille de Florian, il est l’héritier de ses parents et grands-parents qui sont très riches (Il voit leur suspicion dans les yeux) Je vous assure que c’est la vérité, Florian est le propriétaire d’une immense entreprise qui est actuellement tenue en gérance par un ami de son père qui était également son bras droit et qui lui reviendra de pleins droits à sa majorité, il n’est pas au courant alors je vous prie de garder ce secret pour vous.
- (Annie qui à compter la somme pendant que Philippe donnait ses explications) Il y a cinq mille Euros là-dedans !!
- (Philippe) Je vous demanderai simplement un RIB pour vous faire transférer régulièrement une somme identique.
- (Frédéric abasourdi) Nous n’avons jamais dit que nous voulions être rémunérés ? Nous gagnons suffisamment bien notre vie pour prendre en charge ce garçon, rappelez-vous que c’est en remerciement de l’aide que m’a apporté Claude que je vous ai fait cette proposition alors reprenez votre argent.
- (Philippe très sérieux) Déjà une ce n’est pas mon argent !! Et de deux si vous refusez je repars avec « Flo »
- (Annie surprise de l’ultimatum) Mais enfin pourquoi ?
- (Philippe) c’est comme ça !! Et puis vous en faites ce que vous voulez, placez-la pour vos enfants ou donnez-la à un pauvre !! Mais chaque trimestre vous recevrez cette somme, suis-je assez clair ?
- (Frédéric) Il est si riche que ça ?
- (Philippe amusé) Beaucoup plus croyez-moi, beaucoup plus.
SEPTEMBRE 1ère ANNEE : (3/5) (Heureuse surprise chez les Dufour)
Mélanie est toute heureuse en entrant dans sa belle chambre, son grand frère comme il le lui avait promis a passé plusieurs jours à la lui refaire entièrement ; les couleurs roses pastelles assorties aux nouveaux rideaux donnent à la chambre un air de fraîcheur où il fera bon vivre.
Sylvain n’a pas trouvé les arc-en-ciels demandés, où pour être honnête il est passé devant sans s’y arrêter car sa petite sœur à dix ans s’en serait vite lassée. Aussi a-t-il préféré demander l’avis de la jeune vendeuse qui l’a si bien conseillé vu le sourire béat de remerciement de Mélanie.
Tout son dossier fac étant à jour, il passe le plus clair de son temps à chercher un emploi étudiant pour ne pas être trop à la charge de ses parents.
Il n’est donc pas chez lui cet après-midi-là quand la sonnette de la porte retentit ; Fabienne pose son livre de mots croisés et va ouvrir se demandant qui cela peut bien être.
- (Elle ouvre et reconnaît aussitôt les visiteurs avec un sursaut de surprise) Carole ? « Seb » ? Eh bien ça alors !! Si je m’attendais ? Mais entrez les enfants.
Elle les fait s’installer dans le salon puis les laissant un instant elle va prévenir sa fille et préparer un goûter. Quand elle retourne au salon, ceux-ci sont en pleine discussion avec la petite fille ravie.
- M’man !! Tu sais quoi ? « Seb » et Carole vont vivre à Reims !!
- (Surprise) Ah bon !! Mais je croyais que vous alliez à Paris pour vos études de médecine ?
- (Carole) Eh bien nous avons changé d’avis et nous avons été acceptés à la fac de Reims
- (Fabienne en souriant) J’en connais un qui va sauter de joie quand il va l’apprendre.
- (Sébastien) Il n’est pas là Sylvain ?
- (Fabienne) Non mais il ne devrait pas rentrer trop tard, il est à Reims pour trouver un emploi.
- (Carole) Va falloir qu’on s’y mette aussi !!
L’heure suivante passe en discussions sur les futures études et comment ils comptent s’organiser dans cette ville encore inconnue pour eux.
- (Fabienne) Vous allez loger où les enfants ?
- (Carole pas très enthousiaste) Pour l’instant nous avons fait une demande en cité U, après si nous trouvons un emploi j’espère que nous trouverons un meublé pour mieux nous loger.
- (Mélanie) Mais m’man !! Il reste une chambre chez nous !!
- (Fabienne réfléchit quelques secondes) Bien sûr les enfants, si cela vous convient vous pourriez venir vivre avec nous. Carole tu pourrais prendre la chambre libre et toi Sébastien si Sylvain est d’accord tu pourrais partager sa chambre avec lui.
- (Mélanie regarde ses amies et remarque le sourire de Carole et la rougeur dont se teintent les joues de Sébastien) Oh oui !! Ça serait super !! Dites oui s’il vous plaît !! (Elle prend une petite voix suppliante) S’il vous plaît.
- (Carole regarde son jumeau et capte aussitôt ses rougeurs révélatrices) Si votre mari et votre fils sont d’accord alors oui !! Ce serait avec joie, mais nous paierons une pension.
- (Fabienne) trouvez déjà un boulot après nous verrons, pour ce qui est des hommes je pense qu’ils seront ravis de vous accueillir. Mais toi « Seb » tu ne dis rien ?
- (Sébastien sort de ses pensées brusquement comprenant que c’est à lui qu’on s’adresse) Comment !! Je ne sais pas quoi dire, c’est trop gentil de votre part de nous prendre chez vous.
- (Fabienne) Allons !! Pas de gêne entre nous, où sont vos affaires ?
- (Carole) Nous avons pris une chambre d’hôtel en attendant, ils sont là-bas.
- (Fabienne) Alors ne vous ruinez pas plus, allez les chercher maintenant.
Il ne faut pas leur dire deux fois et c’est avec un grand sourire aux lèvres qu’ils partent reprendre leurs valises.
- (Mélanie) Tu ne dis rien à Sylvain m’man, j’aimerais bien voir sa tête quand il va les voir tout à l’heure.
- (Fabienne en souriant) Entendu ma puce, je suis sûr que ça va valoir le coup quand il va savoir que sa « copine » va vivre chez nous.
- (Mélanie avec un petit sourire) Sûrement m’man elle lui manquait déjà beaucoup tu sais (Mais dans sa tête c’est surtout à son Sébastien qu’elle pense).
SEPTEMBRE 1ère ANNEE : (4/5) (Pendant ce temps chez les Lemont)
Henriette ne sait plus quoi faire, l’absence de son grand fils est un tel vide dans la maison qu’elle pleure très souvent. Bien sûr pas devant son mari ni surtout devant Ludovic mais en sont-ils dupes ?
Ludovic dessine, il est en classe et la maîtresse leur a demandé de dessiner quelque chose qui leur tient à cœur. Aussi dessine-t-il un bonhomme censé représenter Flavien qui lui manque tellement que même en classe les larmes brillent trop souvent dans ses yeux.
La maîtresse est au courant de ce qui perturbe à ce point ce petit garçon si gentil et rieur d’habitude, même ses ami(e)s le regardent souvent comprenant pour certains et se demandant pourquoi pour d’autres leur copain a tellement changé depuis la rentrée.
Bastien n’a pas meilleur moral même s’il le cache un peu mieux que le reste de la famille, son travail s’en ressent et il a déjà été convoqué dans le bureau de son chef pour savoir ce qui n’allait pas. Celui-ci apprenant ce qui perturbe à ce point son employé lui propose amicalement de prendre quelques jours de repos.
- (Chef) Bastien, prends ta famille et allez le voir. Quand vous serez rassurés sur son installation cela ira mieux tu verras.
- Merci Charles mais je ne crois pas que ce soit une bonne chose tu sais, Flavien se sentirait coupable et je ne suis pas sûr qu’il veuille rester après ça. Non !! Il faut juste qu’on s’habitue à son absence, mais ce n’est vraiment pas évident surtout pour « Ludo » et sa mère.
- (Sourire amical) Ouaih !! C’est ça !! Et pas le père peut être ?
- (Bastien sourit faiblement) Ça se voit tant que ça ?
- (Charles en se levant) Je te connais bien maintenant et je vois bien que c’est pas le top non plus, fais comme tu veux mais si tu as besoin de quelques jours n’hésite pas à demander.
- Merci Charles, ça me touche beaucoup (Il se lève également et serre la main à son chef qui est aussi un ami) je vais y penser, merci encore.
Flavien lui est dans sa chambre allonger sur son lit, il pense lui aussi à ses parents et surtout son petit frère qui lui manque vraiment trop. Il sourit en repensant à lui déboulant comme un fou dans sa chambre pour lui sauter dessus en braillant comme un malade.
C’est à ce moment précis de ses pensées que la porte s’ouvre brusquement et que machinalement il tend les bras pour y recevoir le boulet de canon qui surgit habituellement. Il se retrouve comme un imbécile devant un Marc qui à l’entrée de la porte se rend compte de son geste en se demandant quoi.
- (Marc) Je t’ai surpris on dirait ?
- (Flavien regarde ses mains et éclate de rire) Tu viens juste d’échapper à un tour d’avion.
- (Marc amusé) oh oui !! St’eu plaît !! (Redevenant sérieux) Tu penses encore à ton petit frère ?
- (En rebaissant les bras) Il me manque tellement tu sais.
- (Marc amical) Les cours ne débutent que la semaine prochaine, tu devrais leur rendre visite, je suis sûr qu’ils en seraient vraiment heureux.
- (Il regarde son voisin celui qui de jour en jour il considère de plus en plus comme un ami) Je crois que si j’y vais, je n’aurai pas la force de revenir.
- (Marc a les yeux qui brillent de voir ce géant au cœur si tendre et vient s’asseoir près de lui en posant sa main sur son épaule) Ça va passer Flavien, laisse-toi un peu de temps
Ils restent un long moment ainsi, l’un près de l’autre sans une parole sachant le bienfait qu’apporte la présence d’un ami.
- (Flavien) Merci Marc
- (Marc) Non Flavien, c’est moi qui te dis merci ; Merci de m’accepter comme ami et merci d’être là avec moi dans cette ville, si loin de chez nous.
- (Flavien le fixe intensément, se rendant compte de l’importance de sa présence, son sourire revient) Une petite bière bien fraîche ça te dit ?
- Banco !!
Les deux copains quittent alors la cité U et marchent côte à côte souriants, ne remarquant pas les gens qui se retournent sur eux, curieux de voir ses deux garçons si dissemblables qui discutent sourires aux lèvres.
Eux ne voient que leur amitié toute récente mais déjà si forte.
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