24-09-2021, 11:30 AM
Nous sommes réunis autour d’un bon petit-déjeuner. Nous sommes tous restés nus, nous en avions pris l’habitude et je suis certain que les parents de Ben ont pris la mesure de ce qu’est le naturisme familial. Arlette et Christine ne sont nullement gênées de voir tous les garçons qui sont là autour de la table, nus !
Nos derniers invités sont ravis d’avoir passé une très belle soirée et aussi une excellente nuit. Arlette et Yves sont heureux de voir qu’ils sont si ouverts. Nos amis nous quittent pour rentrer chez leurs parents, ils embrassent Arlette et Yves et ils nous donnent rendez-vous vers quatorze heures sur la plage.
Une fois nos amis partis, nous nous regardons Ben et moi. Nous nous posons quelques questions :
Moi : « Dis-moi Ben, tu as vu les jumeaux, ils m’ont étonné !
Ben : Oui, je ne pensais pas que des frères jumeaux puissent ainsi se masturber mutuellement !
Moi : Tu sais Ben, ils sont tellement fusionnels que cela ne me trouble pas du tout.
Ben : Puis tu as vu P-A. et Marco se donner tant de plaisir, ils sont vraiment super.
Moi : Ben, tu sais il faut que cela reste entre nous. Je ne sais pas si les autres sont si ouverts qu’ils puissent accepter ce que les deux frères ont fait.
Ben : Je m’en doute, mais laissons-leur le loisir d’en parler ou pas !
Moi : Très bien, c’est la meilleure solution. »
Ben et moi allons faire les courses avec Arlette et Yves, question de laisser Christine et Denis tranquilles. C’est jour de marché, nous déambulons au milieu des étals. Arlette achète des fruits et des légumes. Puis c’est le rayon poissons, elle achète des filets de lieus noirs, puis des crustacés. Nous poursuivons par les légumes et autres fruits. Sur ce trajet au milieu du marcher, parfois Ben et moi nous nous tenons par la main. Quelle erreur. Deux gars d’une vingtaine d’année nous apostrophent. Ils veulent s’en prendre à nous par le seul fait que nous nous tenons par la main. Yves intervient, il leur demande de passer leur chemin. Nos deux lascars n’en démordent pas.
D’un coup ils se lancent sur nous, Ben, Yves et moi. Nous recevons des coups, puis j’entends un cri, une ruade imprévue, trois jeunes hommes se ruent sur nos assaillants. Je reconnais Valentin, Jérôme et Anthony. Il n’en faut pas plus pour les deux gars partent la queue entre les jambes. (J’aime bien cette expression)
Nos trois sauveurs sont accompagnés de Rose-Marie et de Coralie. Ils sont tous stupéfaits d’avoir vu ce qui s’est passé. Ils n’en reviennent pas. Je m’attends toujours à être pris à partie comme ça, mais je ne sais pas si Ben va en garder des séquelles. « Merde, merde, on ne sera jamais tranquille », c’est ce que j’ai crié juste après. Il y a presque un an que j’ai été attaqué par trois cons alors que j’étais avec Henri. Merde, merde, pas encore, non pas encore !
Yves a attrapé un gars et Valentin est à la poursuite de l’autre gars. Celui que Yves a attrapé n’en mène pas large, il ne s’attendait pas à une telle réaction. Je me demande ce que Valentin va faire s’il rattrape l’autre gars. Cinq minutes après Val revient avec l’autre con. Entre temps Arlette a appelé la police. Il a fallu attendre plus d’un quart d’heure avant leur arrivée. Les policiers étaient occupés sur une autre intervention. Les deux gars ont été emmenés menottés au bureau de police. Nous sommes conviés à nous y présenter à treize heures.
Arlette était sous le choc de ce qu’elle avait pu voir. Puis je sais que Rose-Marie et Coralie avaient pris contact avec des témoins et elles avaient leurs identités. Certains commerçants se plaignaient de ce genre d’agissements de la part de certains jeunes, homophobes. La réaction de nos amis allait peut-être mettre un terme aux agissements cette bande d’imbéciles !
Nous rentrons à la maison avec nos amis. Pour marquer le coup nous prenons l’apéro. C’est Valentin qui vient auprès de moi et de Ben. Il sait que j’avais déjà été victime d’agressions. Mais Ben, il n’a jamais subi ça. Il nous parle et tente de rassurer Ben. Nous parlons pendant une bonne demi-heure. Yves sait que c’est important de nous laisser décanter l’affaire.
Arlette demande aux jeunes s’ils veulent rester pour le repas. Tous remercient cette invitation, qu’ils déclinent. Ils partent, non sans avoir donné rendez-vous à Ben et moi sur la plage à quatorze heures.
Je vois que Ben est encore choqué. Il a les larmes qui lui montent aux yeux. Il me regarde et inonde ses joues de larmes ! Je le prends dans mes bras, Arlette reste près de nous tandis que Yves et Denis fulminent. Christine reste en retrait. Ben me dit alors :
Ben : « Oh Phil, ce n’est pas possible ! Tu as déjà vécu ça en pire et là je me rends enfin compte de ce que c’est !
Moi : Arrête Ben, je suis là, je suis avec toi. Calme-toi !
Yve : Oui Benoît, tu dois te calmer, c’est fini !
Ben : J’ai eu si peur !
Moi : Je sais Ben, mais comme dit ton papa, « c’est fini » !
Yve : Oui Benoît, c’est fini, calme-toi !
Ben : Mais comment peut-on se comporter de la sorte, on n’a rien fait de particulier !
Moi : Tu sais Ben je me suis posé la même question il y a un an !
Ben : Oui, je sais Phil, mais c’est incroyable !
Arl : Viens près de moi Benoît, viens dans mes bras !
Ben se love dans les bras de sa maman. Il pleure, il râle. Moi aussi je râle, mais dans mon for intérieur ! J’ai un tas de souvenirs qui remontent à la surface ! Ce n’est pas évident. Mais je sais une chose, c’est que la vie continue et qu’eux, tous ces connards, tous ces homophobes, n’aurons pas le dernier mot !
Nous mangeons un morceau, en nous forçant ! C’est plus difficile pour Arlette et Christine, elles sont toujours un peu retournées par ce qui s’est passé. Arlette était au premier rang, mais Christine a vu l’état dans lequel son frère se trouvait en rentrant à la villa !
Il est presque treize heures et nous sommes Ben, Yves, Arlette et moi dans la salle d’attente du bureau de police. Nous avons été reçus par un lieutenant de police. Il nous a tout de suite mis à l’aise. J’ai immédiatement fait un rapprochement avec les incidents que j’avais subis il y a un an, en Vendée. Bref il avait demandé à deux agents de nous entendre séparément, Ben et moi. Les parents de Ben étant auditionnés par le lieutenant de police.
J’étais face une dame, inspecteur de police. Elle m’a immédiatement mis bien à l’aise. J’ai raconté ce que j’avais vu, ce que j’avais subi comme coups. Finalement à part une ou deux rougeurs sur les bras et le torse, je n’avais pas de blessures. Une fois ma déposition terminée, elle a attendu que les parents de Ben aient terminé pour leurs soumettre ma déposition avant signature. Oui, je suis toujours mineur. Pendant ce temps-là, nous avons parlé de choses et d’autres. Puis elle m’a demandé si j’avais déjà subi d’autre faits similaires. J’ai donc parlé de ce qui s’était passé il y a un an avec Henri. C’est en parlant du viol qu’elle a très bien compris que j’avais la rage envers les deux jeunes qui nous avaient attaqué au matin, faits moins grave que ce qui s’était passé un an plus tôt, mais faits toujours inadmissibles !
Nous quittons les lieux à quatorze heures quarante. Yves avait communiqué les renseignements concernant Valentin et les autres témoins, en vue qu’ils soient entendus dans cette affaire.
Nous rentrons à la villa. Ben se prépare pour aller à la plage, je fais de même. Christine et Denis se préparent aussi. Ils avaient l’intention de faire autre chose mais ils ont voulu nous accompagner. C’est donc à quinze heures vingt que nous rejoignons les autres jeunes. Ils sont heureux de nous voir arriver. Il est certain que Valentin, Jérôme, Anthony, Rose-Marie et Coralie avaient mis les autres au courant de ce qui s’est passé en matinée.
Directement P-A et Marc viennent à notre rencontre, bien que nous ne soyons qu’à dix mètres du groupe. Ils sont eux aussi tout retournés par ce qu’ils ont appris. Ils nous font l’accolade, sans dire un mot. Ils ne savent pas quoi dire et puis dire quoi ! C’est un sentiment tellement intérieur, qui prend aux tripes.
En arrivant auprès du reste du groupe, Claude et Camille, les jumeaux restent sans voix. On sent très bien que ce qu’ils ont appris les bouleverse. C’est Valentin qui nous insuffle l’énergie nécessaire pour nous jeter dans la mer et profiter d’un moment en toute quiétude, avec des amis ! Nous nous ruons alors dans les vagues en nous forçant de penser à autre chose. Au bout de cinq minutes, ce ne sont plus que rires et cris de joie.
Vers dix-sept heures, au moment où nous voulions quitter la plage, Valentin qui nous dit que ce soir, il y a un feu de camp à la villa des parents des jumeaux et que nous sommes tous invités, de même que les parents de Ben. Il y aura un barbecue improvisé ainsi que des boissons à volonté, sans compter sur l’ambiance avec des chants. C’est Claude qui nous remet l’adresse. Nous sommes tous les quatre étonnés et nous lui disons que normalement c’est OK pour nous.
Nous revenons à la villa et Ben expose à ses parents l’invitation faite pour cette soirée. Arlette est emballée. Elle semble déjà dans l’ambiance des chants scouts et autres chants populaires. Yves est content de cette invitation et aussi de pouvoir être là pour le retour, en cas d’abus de boissons spiritueuses.
Nous allons à la douche pour retirer le sable et le sel qui nous couvrent le corps après ce bain de mer. Nous nous habillons relax pour cette soirée. Yves et Arlette s’étaient rendus dans la supérette locale pour y prendre quelques boissons et autres amuse-gueules pour la soirée. Il y avait aussi deux cadeaux pour les parents des jumeaux. Ben savait très bien que ses parents avaient pensé à tout !
Je demande à Ben de préparer son chansonnier pour que nous puissions en profiter lors de cette soirée pour reprendre l’un ou l’autre des chants. Je vois que Yves prépare son appareil photo. Je n’y ai même pas pensé, j’ai un appareil photo « jetable » dans mon sac et je ne l’ai jamais utilisé, quel « con » je suis !
Nous voilà en route pour la maison de vacances de Camille et Claude les jumeaux si sympathiques de cette super bande de jeunes. Nous avons de la chance d’avoir pu rencontrer tous ces jeunes si ouverts et accueillants. Ils sont devenus au fil des jours de véritables amis. Il suffit de voir la réaction qu’ils ont eu lorsque nous nous sommes fait attaquer Ben et moi.
Nos derniers invités sont ravis d’avoir passé une très belle soirée et aussi une excellente nuit. Arlette et Yves sont heureux de voir qu’ils sont si ouverts. Nos amis nous quittent pour rentrer chez leurs parents, ils embrassent Arlette et Yves et ils nous donnent rendez-vous vers quatorze heures sur la plage.
Une fois nos amis partis, nous nous regardons Ben et moi. Nous nous posons quelques questions :
Moi : « Dis-moi Ben, tu as vu les jumeaux, ils m’ont étonné !
Ben : Oui, je ne pensais pas que des frères jumeaux puissent ainsi se masturber mutuellement !
Moi : Tu sais Ben, ils sont tellement fusionnels que cela ne me trouble pas du tout.
Ben : Puis tu as vu P-A. et Marco se donner tant de plaisir, ils sont vraiment super.
Moi : Ben, tu sais il faut que cela reste entre nous. Je ne sais pas si les autres sont si ouverts qu’ils puissent accepter ce que les deux frères ont fait.
Ben : Je m’en doute, mais laissons-leur le loisir d’en parler ou pas !
Moi : Très bien, c’est la meilleure solution. »
Ben et moi allons faire les courses avec Arlette et Yves, question de laisser Christine et Denis tranquilles. C’est jour de marché, nous déambulons au milieu des étals. Arlette achète des fruits et des légumes. Puis c’est le rayon poissons, elle achète des filets de lieus noirs, puis des crustacés. Nous poursuivons par les légumes et autres fruits. Sur ce trajet au milieu du marcher, parfois Ben et moi nous nous tenons par la main. Quelle erreur. Deux gars d’une vingtaine d’année nous apostrophent. Ils veulent s’en prendre à nous par le seul fait que nous nous tenons par la main. Yves intervient, il leur demande de passer leur chemin. Nos deux lascars n’en démordent pas.
D’un coup ils se lancent sur nous, Ben, Yves et moi. Nous recevons des coups, puis j’entends un cri, une ruade imprévue, trois jeunes hommes se ruent sur nos assaillants. Je reconnais Valentin, Jérôme et Anthony. Il n’en faut pas plus pour les deux gars partent la queue entre les jambes. (J’aime bien cette expression)
Nos trois sauveurs sont accompagnés de Rose-Marie et de Coralie. Ils sont tous stupéfaits d’avoir vu ce qui s’est passé. Ils n’en reviennent pas. Je m’attends toujours à être pris à partie comme ça, mais je ne sais pas si Ben va en garder des séquelles. « Merde, merde, on ne sera jamais tranquille », c’est ce que j’ai crié juste après. Il y a presque un an que j’ai été attaqué par trois cons alors que j’étais avec Henri. Merde, merde, pas encore, non pas encore !
Yves a attrapé un gars et Valentin est à la poursuite de l’autre gars. Celui que Yves a attrapé n’en mène pas large, il ne s’attendait pas à une telle réaction. Je me demande ce que Valentin va faire s’il rattrape l’autre gars. Cinq minutes après Val revient avec l’autre con. Entre temps Arlette a appelé la police. Il a fallu attendre plus d’un quart d’heure avant leur arrivée. Les policiers étaient occupés sur une autre intervention. Les deux gars ont été emmenés menottés au bureau de police. Nous sommes conviés à nous y présenter à treize heures.
Arlette était sous le choc de ce qu’elle avait pu voir. Puis je sais que Rose-Marie et Coralie avaient pris contact avec des témoins et elles avaient leurs identités. Certains commerçants se plaignaient de ce genre d’agissements de la part de certains jeunes, homophobes. La réaction de nos amis allait peut-être mettre un terme aux agissements cette bande d’imbéciles !
Nous rentrons à la maison avec nos amis. Pour marquer le coup nous prenons l’apéro. C’est Valentin qui vient auprès de moi et de Ben. Il sait que j’avais déjà été victime d’agressions. Mais Ben, il n’a jamais subi ça. Il nous parle et tente de rassurer Ben. Nous parlons pendant une bonne demi-heure. Yves sait que c’est important de nous laisser décanter l’affaire.
Arlette demande aux jeunes s’ils veulent rester pour le repas. Tous remercient cette invitation, qu’ils déclinent. Ils partent, non sans avoir donné rendez-vous à Ben et moi sur la plage à quatorze heures.
Je vois que Ben est encore choqué. Il a les larmes qui lui montent aux yeux. Il me regarde et inonde ses joues de larmes ! Je le prends dans mes bras, Arlette reste près de nous tandis que Yves et Denis fulminent. Christine reste en retrait. Ben me dit alors :
Ben : « Oh Phil, ce n’est pas possible ! Tu as déjà vécu ça en pire et là je me rends enfin compte de ce que c’est !
Moi : Arrête Ben, je suis là, je suis avec toi. Calme-toi !
Yve : Oui Benoît, tu dois te calmer, c’est fini !
Ben : J’ai eu si peur !
Moi : Je sais Ben, mais comme dit ton papa, « c’est fini » !
Yve : Oui Benoît, c’est fini, calme-toi !
Ben : Mais comment peut-on se comporter de la sorte, on n’a rien fait de particulier !
Moi : Tu sais Ben je me suis posé la même question il y a un an !
Ben : Oui, je sais Phil, mais c’est incroyable !
Arl : Viens près de moi Benoît, viens dans mes bras !
Ben se love dans les bras de sa maman. Il pleure, il râle. Moi aussi je râle, mais dans mon for intérieur ! J’ai un tas de souvenirs qui remontent à la surface ! Ce n’est pas évident. Mais je sais une chose, c’est que la vie continue et qu’eux, tous ces connards, tous ces homophobes, n’aurons pas le dernier mot !
Nous mangeons un morceau, en nous forçant ! C’est plus difficile pour Arlette et Christine, elles sont toujours un peu retournées par ce qui s’est passé. Arlette était au premier rang, mais Christine a vu l’état dans lequel son frère se trouvait en rentrant à la villa !
Il est presque treize heures et nous sommes Ben, Yves, Arlette et moi dans la salle d’attente du bureau de police. Nous avons été reçus par un lieutenant de police. Il nous a tout de suite mis à l’aise. J’ai immédiatement fait un rapprochement avec les incidents que j’avais subis il y a un an, en Vendée. Bref il avait demandé à deux agents de nous entendre séparément, Ben et moi. Les parents de Ben étant auditionnés par le lieutenant de police.
J’étais face une dame, inspecteur de police. Elle m’a immédiatement mis bien à l’aise. J’ai raconté ce que j’avais vu, ce que j’avais subi comme coups. Finalement à part une ou deux rougeurs sur les bras et le torse, je n’avais pas de blessures. Une fois ma déposition terminée, elle a attendu que les parents de Ben aient terminé pour leurs soumettre ma déposition avant signature. Oui, je suis toujours mineur. Pendant ce temps-là, nous avons parlé de choses et d’autres. Puis elle m’a demandé si j’avais déjà subi d’autre faits similaires. J’ai donc parlé de ce qui s’était passé il y a un an avec Henri. C’est en parlant du viol qu’elle a très bien compris que j’avais la rage envers les deux jeunes qui nous avaient attaqué au matin, faits moins grave que ce qui s’était passé un an plus tôt, mais faits toujours inadmissibles !
Nous quittons les lieux à quatorze heures quarante. Yves avait communiqué les renseignements concernant Valentin et les autres témoins, en vue qu’ils soient entendus dans cette affaire.
Nous rentrons à la villa. Ben se prépare pour aller à la plage, je fais de même. Christine et Denis se préparent aussi. Ils avaient l’intention de faire autre chose mais ils ont voulu nous accompagner. C’est donc à quinze heures vingt que nous rejoignons les autres jeunes. Ils sont heureux de nous voir arriver. Il est certain que Valentin, Jérôme, Anthony, Rose-Marie et Coralie avaient mis les autres au courant de ce qui s’est passé en matinée.
Directement P-A et Marc viennent à notre rencontre, bien que nous ne soyons qu’à dix mètres du groupe. Ils sont eux aussi tout retournés par ce qu’ils ont appris. Ils nous font l’accolade, sans dire un mot. Ils ne savent pas quoi dire et puis dire quoi ! C’est un sentiment tellement intérieur, qui prend aux tripes.
En arrivant auprès du reste du groupe, Claude et Camille, les jumeaux restent sans voix. On sent très bien que ce qu’ils ont appris les bouleverse. C’est Valentin qui nous insuffle l’énergie nécessaire pour nous jeter dans la mer et profiter d’un moment en toute quiétude, avec des amis ! Nous nous ruons alors dans les vagues en nous forçant de penser à autre chose. Au bout de cinq minutes, ce ne sont plus que rires et cris de joie.
Vers dix-sept heures, au moment où nous voulions quitter la plage, Valentin qui nous dit que ce soir, il y a un feu de camp à la villa des parents des jumeaux et que nous sommes tous invités, de même que les parents de Ben. Il y aura un barbecue improvisé ainsi que des boissons à volonté, sans compter sur l’ambiance avec des chants. C’est Claude qui nous remet l’adresse. Nous sommes tous les quatre étonnés et nous lui disons que normalement c’est OK pour nous.
Nous revenons à la villa et Ben expose à ses parents l’invitation faite pour cette soirée. Arlette est emballée. Elle semble déjà dans l’ambiance des chants scouts et autres chants populaires. Yves est content de cette invitation et aussi de pouvoir être là pour le retour, en cas d’abus de boissons spiritueuses.
Nous allons à la douche pour retirer le sable et le sel qui nous couvrent le corps après ce bain de mer. Nous nous habillons relax pour cette soirée. Yves et Arlette s’étaient rendus dans la supérette locale pour y prendre quelques boissons et autres amuse-gueules pour la soirée. Il y avait aussi deux cadeaux pour les parents des jumeaux. Ben savait très bien que ses parents avaient pensé à tout !
Je demande à Ben de préparer son chansonnier pour que nous puissions en profiter lors de cette soirée pour reprendre l’un ou l’autre des chants. Je vois que Yves prépare son appareil photo. Je n’y ai même pas pensé, j’ai un appareil photo « jetable » dans mon sac et je ne l’ai jamais utilisé, quel « con » je suis !
Nous voilà en route pour la maison de vacances de Camille et Claude les jumeaux si sympathiques de cette super bande de jeunes. Nous avons de la chance d’avoir pu rencontrer tous ces jeunes si ouverts et accueillants. Ils sont devenus au fil des jours de véritables amis. Il suffit de voir la réaction qu’ils ont eu lorsque nous nous sommes fait attaquer Ben et moi.