07-08-2020, 12:25 PM
Chapitre 4 : Retour à la civilisation
Le 4 x 4 est garé devant le bâtiment principal, le lieutenant et trois de ses hommes sont installés devant le petit bureau d’Antoine avec Okoumé et celui-ci en vis-à-vis.
- (Mbala stupéfié par ce qu’il vient d’entendre) C’est incroyable !!
- (Okoumé croyant qu’il met en doute son témoignage) Je n’ai dit que la vérité
- (Le père Antoine qui a déjà entendu le récit dans la soirée d’hier) Je pense qu’en effet il ne ment pas, d’ailleurs il aurait été plus simple pour lui de le faire car ce qu’il nous raconte prêterait plutôt à le traiter de menteur alors comme ce garçon n’est pas bête je ne lui en vois pas l’intérêt.
- (Mbala refermant son calepin dans lequel il a pris note mots pour mots le témoignage du jeune Massaï) Un tel animal porter secours à un enfant !! Reconnaissez mon père que c’est très dur à avaler.
- (Le père Antoine en se levant) C’est en effet la même réflexion que je me suis faite jusqu’à ce que je me rende compte d’une chose tout aussi anormale, attendez-moi deux secondes, je reviens. (En effet il va très vite, revenant avec l’enfant dans les bras ainsi que quelques photos qu’il tend au lieutenant) Tenez !! Regardez ces clichés pris hier quand l’enfant est arrivé
- (Mbala les regarde attentivement) Oui !! Et alors ?
- Regardez non !! Prenez-le plutôt !! (Il lui tend l’enfant) Vous ne remarquez rien ?
- (Le bébé babille doucement faisant de grands sourires à l’homme impressionnant qui le porte comme s’il était en porcelaine) Non !! Je ne vois pas où vous voulez en venir ?
- Regardez la photo de son torse !! (Il voit le changement d’expression du policier) Vous comprenez maintenant ?
- (Mbala passant le doigt incrédule sur le torse parfaitement sain de l’enfant) Comment est-ce possible ? (S’exclame-t-il) il n’y a plus aucunes traces !!
- (Le père souriant) Tout aussi incroyable que la panthère non ? Et regardez ses bras !! On ne voit déjà presque plus rien non plus, je pense que dans à peine quelques heures cet enfant sera complètement guéri.
- (Les quatre hommes en uniformes restent sans voix) ………..
- Je pense que nous pouvons laisser partir Okoumé maintenant, de toute façon vous n’en tireriez rien de plus.
- (Mbala retrouvant sa voix) Bien sûr !! Merci d’avoir rapporté cet enfant mon garçon C’était très courageux de ta part, j’en ferais part aux sages de ta tribu quand je passerais leur rendre ma visite annuelle.
- (Okoumé se rengorge fier d’entendre ses félicitations de la bouche de Mbala qui est très respecté dans son village) Merci beaucoup (Il se tourne vers Antoine en souriant) Au revoir mon père, je reviendrais bientôt avec un beau morceau de gibier cette fois.
- Au revoir Okoumé, et un conseil !! Reste évasif sur ce qu’il s’est réellement passé, je ne pense pas que les personnes de ton village croient en cette histoire et tu risquerais de passer pour un menteur ce qui ne serait pas très bon pour toi reconnaît le.
- (Okoumé réfléchi) Je vais y penser mon père mais vous avez sans doute raison, je repasserais avant la prochaine lune.
Quelques heures passent encore en discussion quand enfin les policiers décident de repartir, ils ont prévenu les autorités qui ont envoyé des équipes de sauveteurs dans la zone du crash et doivent remettre rapidement l’enfant qui doit passer des examens de santé avant d’être rendu à l’ambassade Française qui en a fait la demande quand ils ont appris qu’il était retrouvé vivant.
Une fois l’enfant pris en charge par le corps hospitalier, Mbala retourne à son bureau pour y faire son rapport ; il étale les photos prises la veille et dodeline de la tête en cherchant à en percer le mystère.
Il se décide quand même à reporter sur son rapport l’exacte vérité sachant bien les nombreuses questions que ça allait poser par la suite ; Aussi se met-il rapidement au travail, travail qui lui prend le reste de la journée quand enfin il se lève tenant une enveloppe où il joint les photos au rapport et qu’il scelle avant de la faire envoyer en soupirant à sa hiérarchie.
Le médecin de l’hôpital tient à la main les radios qu’il vient de faire passer à l’enfant rescapé, il les accroche sur le panneau lumineux suspendu au mur de son bureau, chausse ses lunettes et inspecte méticuleusement celles-ci cherchant de quelconques séquelles dues à l’accident dont il a été victime.
Il n’est pas franchement étonné de ne rien voir sur les radios car déjà lors de la palpation du bébé il n’avait remarqué ni écorchures ni traces d’hématomes ce qui l’avait réellement surpris suite au rapport reçu sur l’état de l’appareil qui a été retrouvé avec quatre personnes décédées à bord.
- Tu as eu une chance phénoménale petit, tu dois être né sous une sacrée bonne étoile
Il décroche son téléphone et compose le numéro inscrit sur le carnet près de lui.
Chapitre 5 : Retour en France
- Allô !! Ambassade de France ? Pouvez-vous me passer l’ambassadeur Dupuis s’il vous plaît de la part du docteur Paerson (il attend quelques secondes puis) allô !! Ambassadeur ? Lui-même !! Il va bien oui !! Demain ? Oui pas de soucis, il faudra juste que quelqu’un nous signe la décharge et vous pourrez le faire emmener. …. Entendu, je les préviendrai ……. Bonsoir monsieur l’ambassadeur, heureux d’avoir pu vous parler.
Le médecin raccroche et retourne dans la nursery regarder une dernière fois le nourrisson qui dort du sommeil du juste.
Le lendemain matin, l’infirmière en charge de l’enfant lui fait prendre son bain, elle s’amuse avec son zizi tout raide sachant pertinemment comment ça va se terminer et en effet ça ne rate pas, un jet d’urine s’échappe de l’engin tout dur en faisant gazouiller de joie le bébé dans la baignoire.
- Eh bien !! Ça promet mon garçon !! Déjà à ton âge ça te fait plaisir qu’on te touche la bistouquette ? Hein petit coquin !!
Elle rit de bon cœur devant les gentils sourires de l’enfant et doucement comme une maman qui elle l’a appris avec tristesse il n’aura jamais ; sa main vient doucement caresser le crâne du bambin essayant de plaquer cette petite mèche rebelle toute rousse qui est réfractaire à toute discipline.
Michel et Maryse s’étreignent depuis de longues minutes, ils viennent d’apprendre la mort de leur fils unique et de leur belle fille ; ils avaient déjà été avertis l’avant-veille de la disparition de leur avion au-dessus de la jungle et du peu de probabilité qu’ils aient pu en réchapper vivants.
- (Michel essuyant ses larmes et celles de sa femme) Calme toi maman !! Dis-toi qu’ils n’ont pas eu le temps de souffrir et que notre petit Florian en a réchappé
- (Maryse est encore sous le choc de la perte de son fils) Mourir si jeune, ça ne devrait pas être permis c’était à nous de partir les premiers pas à eux
- Allons !! Allons !! Pense au petit, il va falloir être forte pour lui
- Tu as pensé à notre âge papa ? J’ai soixante-douze ans et toi soixante-dix, comment pourrons-nous l’élever et combien de temps ?
- Tant que nous en aurons la force maman !! Tant que nous en aurons la force (Répète-t-il pour lui)
- Ils nous l’amènent quand ?
- Aujourd’hui, j’ai eu l’assistante sociale ce matin elle m’a assuré que nous serions aidés et puis ce n’est pas comme si nous n’avions pas les moyens d’adjoindre une nourrice pour nous aider pendant la journée
- Je sais mais je suis si fatigué Michel
- Pense à ton petit-fils allons !! Ressaisis-toi maman, ressaisis-toi.
Ils ont passé la matinée à recevoir des gens qui pour l’assurance vie, pour l’enfant, pour un journal, pour l’entreprise de leur fils, et ils sont épuisés tous les deux mais doivent encore attendre qu’on leur amène leur petit-fils ; il n’a pas d’autre famille qu’eux car leur belle fille étant orpheline n’a connu ni père ni mère et pour leur part ils n’ont eux non plus ni frères ni sœurs à qui se raccrocher.
Les voisins avec qui ils s’entendent bien leur ont proposé leurs aides qu’ils ont acceptées avec soulagement en attendant de trouver quelqu’un pour s’occuper du bébé à plein temps.
Une voiture freine devant chez eux et ils entendent les portes qui claquent puis les bruits de pas sur le gravier de la cour ; Michel se redresse, aide sa femme à s’asseoir sur son fauteuil et d’un pas lent se dirige vers la porte et l’ouvre juste au moment où le carillon résonne dans la maison.
Le couple devant lui a un sourire de circonstance qui sonne un peu faux, le bébé dort dans les bras de la femme qui précédé de l’homme entre dans la maison et une fois dans le salon cherche des yeux un endroit pour y déposer l’enfant.
Maryse elle, raccroche à l’instant le téléphone et s’approche d’eux d’un pas vacillant.
- Quelqu’un arrive pour s’en occuper pour ce soir
- (La femme) Nous ne sommes pas pressés (tout en elle indique pourtant le contraire)
- Assoyez-vous, ils ne devraient pas tarder
L’ambiance est plutôt tendu et le malaise que tous éprouvent est tangible, enfin !! La porte s’ouvre et une jeune femme souriante entre dans le salon ; Elle comprend tout de suite la situation car elle se précipite sur le bébé pour le prendre des bras de la femme guindée recevant de par son geste un sourire reconnaissant de Maryse qui se permet enfin de s’asseoir et de souffler un peu.
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