07-08-2020, 09:56 AM
Une bonne minute de blanc, on entendait vaguement parler à l’écouteur du combiné. Puis Jacques repris la parole.
Jac : Merci maman, merci, je t’aime, je t’embrasse.
Maman avait pris le combiné et parlait à la maman de Jacques.
Je n’ai plus écouté ce que maman disait. Jacques m’avait dit que c’était OK. Je me trouvais dans ses bras pleurant de joie et de bonheur. Mon ami Jacques allait être mon sauveur ou plus tôt sa maman. Delphine avait la larme à l’œil en nous voyant ainsi. Puis sans y réfléchir Jacques avait avancé ses lèvres vers les miennes et m’avait embrassé sur la bouche. Nos langues s’étaient trouvées. J’avais mal à ma lèvre inférieure mais cela n’avait aucune importance. J’étais heureux.
Une fois notre baiser terminé, Delphine était venue nous enlacer. On voyait à sa tête qu’elle était heureuse pour nous. Elle nous disait :
Del : Alors là les gars, si vous ne vous aimez pas, je ne sais pas ce que c’est. Vous êtes craquant et je vous aime tous les deux.
Delphine déposa un bisou sur le front de Jacques et ensuite sur le mien.
Maman avait clôturé la conversation. Elle s’est approchée de nous et nous a enlacés. Elle avait regardé Jacques dans les yeux et puis elle m’avait regardé aussi dans les yeux. Puis elle avait dit :
Mam : Oh là, mais qu’ils sont beaux. Je vous aime mes deux lascars. Je suis heureuse pour vous. Je ne sais pas si ta maman sait quelque chose à propos de ton orientation sexuelle Jacques, mais je pense qu’elle doit s’en douter.
Jac : Vous croyez Fanny.
Mam : Mais tu peux me tutoyer, je ne vais pas te manger.
Jac : Je ne sais pas quoi en penser. Maman est-elle aussi ouverte que vous tous ?
Mam : De toute façon, je vais vous amener en voiture avec quelques effets pour que Phil puisse se changer. La seule chose que je veux, c’est que vous soyez les plus discrets possibles et bien entendu à l’école. Pas d’exubérance s’il vous plait !
Moi : Oui maman !
Jac : Oui Fanny.
J’allais loger chez Jacques. J’étais heureux qu’il ait proposé d’appeler sa maman pour trouver une solution. Jacques était pour moi comme mon âme sœur.
Maman nous avait pris en voiture. J’avais au préalable fait un sac avec des effets pour me changer. J’avais pris également mes affaires pour retourner à l’école.
Je ne voulais pas penser à mon retour à l’école, je me concentrais sur le présent, j’allais aller chez Jaques et j’allais peut-être trouver un peu de réconfort. J’avais toujours aussi peur de me retrouver devant mon père. Je savais que j’allais enfin pourvoir dormir sans m’inquiéter.
Nous arrivions devant la maison de Jacques. Nous avions pris mes affaires et nous étions directement rentrés dans le hall, Jacques nous ayant ouvert la porte.
Directement Béatrice, la maman de Jacques nous a accueilli maman et moi. Béatrice et maman se connaissait à force d’être aux mêmes activités en suivant leurs fils.
Maman avait remercié Béatrice de m’accueillir chez elle pour au moins une nuit. Maman avait commencé l’explication du pourquoi.
Mam : Voilà, Phil a été quelque peu molesté par son père ce matin et j’ai peur qu’il ne s’en prenne une nouvelle fois à lui. C’est donc pour cela que je te demande de bien vouloir prendre soin de lui pour cette nuit au moins.
Béa : Mais il n’y a pas de problème, Phil est le bienvenu.
Mam : Merci, car honnêtement, j’ai peur pour la suite.
A ce moment-là Alexis, le frère de Jacques était descendu de sa chambre. Il est venu me saluer en me donnant une bise sur la joue.
Moi : Maman, il faut que je dise exactement de quoi il retourne. Je ne souhaite pas faire cachotterie, je me dois d’être honnête vis-à-vis de Béatrice et d’Alexis. Tu m’excuseras, mais je dois le faire. J’espère que tu ne m’en veux pas Jacques et j’espère aussi que tu me comprends.
Jac : Vas-y Phil, je suis de tout cœur avec toi. Maman, ce n’est pas facile à entendre, mais je suis d’accord avec mon ami Phil.
Moi : Eh bien voilà, ce matin mon père m’a poussé à bout et je lui ai dit que j’étais homosexuel.
Des larmes perlaient à mes yeux. Je m’étais ensuite repris.
Moi : Sa réaction a été de me lancer un gifle en pleine figure, d’une telle force que j’ai eu la lèvre inférieure blessée. Maman et ma sœur ont tout fait pour me consoler, mais j’ai peur de mon père, j’ai peur qu’il me retrouve et qu’il s’en prenne une nouvelle fois à moi. Désolé Jacques, mais Jacques est au courant de mon orientation sexuelle depuis quelque temps. J’en ai marre de me cacher. Je m’excuse de tout cet embarras Béatrice, mais j’ai peur.
Béa : Oh Phil, ne dis pas ça. Je ne t’en veux absolument pas. Tu es très gentil et tu es un garçon charmant. Je ne comprends pas pourquoi ton père a agi de la sorte envers toi. Tu sais que je te connais depuis pas mal de temps et je t’apprécie. Tu sais Phil, tu es gay, et alors, pour moi ça ne change rien, tu es le copain de mon fils Jacques, et que tu sois homo, hétéro, cela ne me regarde pas, tu es comme tu es, et je suis contente que tu l’assumes
Moi : Merci Béatrice.
Mam : Oh oui, merci pour Phil.
Jac : Phil, merci d’être ce que tu es, merci d’être mon ami. Maman, je suis désolé, mais il faut que je t’avoue quelque chose.
Béa : Oh Jacques, je sais ce que tu vas me dire. Tu vas me dire que tu es toi aussi homosexuel, je m’en doutais. Tu as trouvé Phil comme ami, maintenant comme petit ami, et peut-être plus, je ne t’en veux pas. Je t’aime tel que tu es. Tu es mon fils adoré de même que ton frère Alexis. Alors ne t’inquiète pas, je suis là pour toi et aussi pour Phil.
Jacques s’était effondré en larmes. Il s’était blotti dans mes bras. Moi de mon côté je pleurais aussi. Béatrice était venue nous enlacer à son tour. Je voyais Alexis qui lui de son côté s’essuyait les yeux, il était lui aussi très ému. Maman de son côté ne savait où se mettre pour écraser une larme avec son mouchoir.
Une fois les larmes séchées, maman avait une nouvelle fois remercié Béatrice. Maman quitta alors la maison.
Alexis était venu près de moi et il m’avait susurré à l’oreille : « Voilà, je suis content, j’ai un nouveau frère » Alexis me donnait alors une bise sur la joue.
Béatrice voyant ça ne put s’empêcher de dire :
Béa : Alors Alexis, tu savais.
Alex : Oui maman, je savais que Jacques et Phil étaient amoureux.
Béa : Tu as bien tenu ta langue à ce que je vois.
Alex : Oui, je suis désolé, mais je ne voulais pas faire de peine à Jacques et puis j’apprécie Phi»
Béa : Ah, je vois, et tout ça dans mon dos.
Nous nous étions tous mis à rire.
Béa : Bon les jeunes, si nous pensions à préparer à manger. Phil, as-tu envie de quelque chose.
Moi : Alors là, je mangerai n’importe quoi, car je pense que je n’ai pas avalé grand-chose aujourd’hui. Peu m’importe, j’ai tellement faim. Merci Béatrice.
Béa : Tu n’as pas à me remercier, je te considère comme un de mes enfants, tu es mon troisième fils. Oh là là, trois garçons à la maison ! Dit-elle en riant.
Une nouvelle fois je me suis mis à pleurer. J’étais anéanti, j’étais fatigué par cette journée, fatigué de n’avoir pas pu me raccrocher à quelque chose, j’avais honte de moi de ce que j’étais, j’avais la rage contre mon père, j’avais tellement de sentiments mêlés.
Béa : Oh non Phil, ne pleur plus. Tu es en sécurité ici.
Jacques m’avait pris dans ses bras et je voyais qu’Alexis était lui aussi sur le point de pleurer.
Alex : Dit maman, pourquoi le papa de Phil s’est-il comporté comme ça. Mais ce n’est pas possible, je ne comprends pas Phil est si gentil. C’est dégueulasse.
Béa : Oui Alexis, tu as raison ce n’est pas bien. Il n’a pas compris, il n’a pas accepté que Phil soit différend. Voilà tout.
Alex : Je veux bien, il n’a pas compris, mais c’est son fils, merde alors !
Béa : Je sais Alexis, mais il y a des gens que ne comprennent pas et c’est le cas du papa de Phil.
Alex : Tu sais maman, je me doutais que Jacques était homo, mais je n’ai jamais rien dit car je l’aime, c’est mon frère et je ne veux pas le perdre.
Jac : Merci Alex, merci, moi je t’aime aussi mon petit frère adoré.
Voilà que c’est Jacques qui se met à pleurer. Il n’en fallu pas plus pour moi aussi je laisse encore des larmes couler sur mes joues.
Béa : Allez, venez dans mes bras mes loulous.
Béatrice nous a enlacé, elle était super et très à l’écoute de ses enfants et de moi aussi.
Une fois toutes les effusions terminées, je m’étais proposé pour donner un coup de main pour le repas du soir.
J’avais épluché les pommes de terre, j’avais préparé les haricots-princesses, alors que Jacques avait passé le potage.
J’étais heureux d’avoir trouvé un foyer pour m’accueillir quelques jours. J’étais heureux d’avoir un ami aussi prévenant que Jacques. Je ne pouvais pas le décevoir. Il fallait que je sois à la hauteur, il fallait que je reprenne du poil de la bête comme on dit.
Nous avions dîné dans une très bonne ambiance. Jacques était heureux de m’avoir proposé de m’héberger et que sa maman avait accepté de me recevoir et en plus d’accepter notre relation et l’homosexualité de son fils. J’avais pu rire avec les blagues qu’Alexis n’arrêtait pas de raconter. Enfin un peu de chaleur humaine.
J’avais été étonné qu’Alexis se soit montré très tolérant vis-à-vis de moi et de Jacques. Alexis ne comprenait pas l’attitude homophobe de mon père, ça le dépassait.
Une fois le repas terminé, nous avions débarrassé la table pour tout mettre dans le lave-vaisselle. Nous avions regardé la télévision. Puis je m’étais mis à penser à ce que mon père allait dire en rentrant à la maison. Je n’étais pas là, il allait fulminer. J’avais peur pour maman et ma sœur Delphine. J’ai commencé à avoir peur, j’étais angoissé. Au fur et à mesure que les minutes passaient, je me sentais de plus en plus mal. Jacques l’avait remarqué et il m’avait demandé :
Jac : Phil, ça ne va pas !
Moi : Non, j’ai peur, j’ai peur de la réaction de mon père ce soir à la maison. J’ai peur qu’il ne s’en prenne à maman ou à Delphine.
Béa : Phil, calme-toi. Je suis certaine que ton père n’oserait pas s’en prendre ainsi à ta maman et à ta sœur.
Moi : Je n’en sais rien, mais je ne le sens pas. J’ai peur d’un malheur.
Jac : Non Phil, ne pense pas à mal, il n’y aura rien, j’en suis sûr.
Je m’étais mis à pleurer et à trembler.
Jacques m’avait pris la main et tentait de me consoler. Alexis ne savait pas quoi faire ni quoi dire, il était inquiet de ma réaction.
Béatrice tentait elle aussi de son côté de me calmer. Elle me donna un verre d’eau. Puis il m‘avait fallu plus d’un quatre d’heure pour retrouver mon calme. J’étais livide tellement je m’étais inquiété.
Béatrice nous avait proposé d’aller nous coucher. Elle avait demandé à Jacques de dormir avec moi dans le même lit pour avoir un œil. Elle nous proposait d’occuper le lit de la chambre d’ami car c’était un lit double. Elle avait aussi demandé de rester discret et de ne pas faire de bêtises.
Jacques avait bien entendu promis d’être sage et de dormir car il voyait que j’avais besoin de sommeil.
Nous étions montés dans la chambre d’ami. J’avais pris mon sac. Jacques m’a proposé d’aller prendre une douche avant de se mettre au lit. Nous nous étions dirigés vers la salle de bain, nus en passant par le hall de nuit. Alexis était déjà dans la douche. Jacques s’était excusé d’entrer comme ça. Alexis lui avait répondu que la douche est assez grande et que nous pouvions bien nous serrer pour être à trois. Nous avions donc rejoint Alexis sous le jet de la douche.
J’avais remarqué que le pénis d’Alexis prenait de l’ampleur. Je fis un signe à Jacques qui ne l’avait pas remarqué. Jacques dit alors :
Jac : Et frérot, c’est moi qui te fait cet effet-là.
Alex : Non, ça ne te va pas. Mais tu sais je n’ai pas l’habitude d’être si proche de deux beaux mecs bien membrés.
Moi : Alors c’est moi qui te fait cet effet-là Alex !
Jac : Et frérot, Phil c’est mon mec.
Alex : Oui, je le sais, mais j’ai des yeux pour voir et je ne vais pas m’en priver.
Moi : Oh le petit cochon.
Alexis avait maintenant le sexe bandé, Jacques et moi également. Puis, sans se laisser démonté, Alexis ayant mis une main sur son membre s’était mis à faire quelques mouvements de va et vient. J’avais regardé Jacques dans les yeux et j’avais posé une main sur son pénis bandé. Jacques m’avait répondu par un clin d’œil et lui aussi mis une main sur ma virilité bandante. Nous nous étions masturbés mutuellement pendant qu’Alexis se branlait seul de son côté.
Cette scène était très spéciale, Alexis n’avait d’œil que sur nos sexes et nos corps presque collés. Nous avions joui tous les trois en même temps. Nos jets de spermes s’étaient étalés sur nos mains et nos ventres.
Puis peu après Alexis nous avait dit :
Alex : Alors là les mecs, je n’ai jamais autant joui que maintenant !
Jac : J’ai vu frérot, mais que tout ça reste entre nous bien sûr.
Alex : Ne t’inquiète pas, ce n’est pas la peine d’avoir peur, je ne dirai rien.
Moi : Merci Alex. Tu es un mec extra.
Nous nous étions alors séchés avant de nous rendre dans la chambre. Nous avions salué Alexis en lui souhaitant une bonne nuit.
Jacques enfilait son pyjama. Moi, ayant l’habitude de dormir nu, je l’avais regardé et je lui ai alors dit :
Moi : Tu sais Jacques, je n’ai pas de pyjama. Normalement chez moi je dors à poil.
Jac : Ah, OK, tu fais comme tu veux, mais si tu veux je peux te passer un de mes pyjama.
Moi : Merci, je veux bien, je ne voudrais pas t’embêter et bousculer tes habitudes.
Jac : Mais cela ne me dérange pas. OK, je vais t’en passer un.
Jacques m’avait passé un pyjama, il était en coton de couleur bleu. Il était presque ma taille. Nous nous étions couchés. Nous nous étions roulé une pelle avant d’éteindre la lumière. Je m’étais endormi assez vite.
J’étais éveillé vers 06h15, et je regardais Jacques dormir à mon côté. Il avait un visage d’ange. J’avais l’impression qu’il me souriait. Je pense qu’il devait rêver à quelque chose de beau et de bien.
Vers 07h00 Béatrice avait frappé à la porte de la chambre. J’avais dit d’enter. Elle m’sourit. Je lui ai rendu son sourire. J’avais alors réveillé Jacques doucement en lui susurrant à l’oreille qu’il était temps de se lever.
Nous étions vite allés prendre notre douche et nous habiller. Nous étions descendus prendre notre petit déjeuner. Alexis était déjà à table et mangeait ses céréales. Pour ma part je préférais un bout de baguette avec une tasse de café. Jacques fit comme moi.
Nous quittions la maison de Jacques pour nous rendre à l’arrêt de bus. Nous n’avions attendu que maximum cinq minutes avant que le bus n’arrive. Hop nous montions dedans. Arrivé près de l’école, j’ai demandé à Jacques d’aller en avant car je ne souhaitais pas qu’on nous voit ensemble pour le moment. Jacques l’avait très bien pris.
J’étais entré dans la cours de l’école en vue de rejoindre Amandine et Joseph qui étaient déjà là à attendre. Jacques venait de les rejoindre. Amandine affichait déjà un large sourire en me voyant arriver. Moi-même je me forçais à sourire pour donner le change.
D’un coup, j’ai été plaqué au sol. J’ai reçu des coups sur tout le corps. Puis en retournant j’ai vu que c’était mon père qui s’en prenait à moi. Les élèves criaient et un professeur arrivait en courant. J’ai reçu un coup de poing à la figure et j’ai perdu connaissance.
Jean, qui venait d’arriver, et Joseph étaient intervenus pour maintenir mon père. Un homme était lui aussi intervenu.
Je m’étais réveillé à l’infirmerie de l’école. Jacques était à mes côtés, blanc comme un linge, il y avait aussi Amandine. J’avais mal partout. Je saignais au niveau de la lèvre supérieure et à l’arcade sourcilière droite. Je m’étais ensuite rendu compte que je m’étais pissé dessus. Le directeur était aussi à mes côtés.
Amandine m’a dit alors que mon père avait été maitrisé par un parent d’élève qui était policier. Et que des collègues à lui l’on arrêté et embarqué. C’était donc l’homme que je ne connaissais pas.
Aman : Phil, ça va ? Dit, pourquoi ton père t’a-t-il agressé de la sorte ?
Moi : Amandine, je ne peux pas te le dire, du moins pas ici.
Jac : Phil, il n’y a que nous et le directeur, il faut que tu le dises ou alors c’est moi qui le dirai à ta place.
Direc : Philippe, il faut que je sache ce qu’il se passe. Tu n’étais pas présent hier aux cours et puis ce matin tu es agressé par ton propre père, je voudrais bien comprendre.
Moi : Jacques, tu peux le dire, vas-y.
Jac : Bien voilà Phil a eu une altercation avec son père hier matin, durant laquelle il avouait être … homosexuel. Son père l’a alors frappé. Phil est resté chez lui toute la journée avec sa maman. Puis hier soir Phil est venu dormir chez moi, de peur de représailles de son père. Puis vous connaissez la suite de ce matin.
Aman : Phil, ce n’est pas vrai il ne t’a pas fait ça, ce n’est pas possible pour un père.
Amandine sanglotait. Des larmes coulaient sur ses joues.
Direc : Oh là, je comprends mieux ce qui s’est passé. Ce que je viens d’entendre restera entre nous.
Jac : Monsieur, je dois vous avouer que c’est moi le petit ami de Phil.
Direc : Bon, mais cela ne me pose aucun problème. Si vous savez vous tenir, je serai là pour vous épauler s’il le faut.
Aman : Merci Jacques, mais je m’en doutais. Vous êtes super mes deux petits mecs.
Direc : Bon, j’ai déjà fait appel à votre maman, elle ne devait plus tarder à venir. Elle vous conduira chez le médecin ou à l’hôpital pour vous faire soigner.
Moi : Merci à vous tous.
Direc : Bon, Amandine et Jacques, allez aux cours, je reste avec Philippe pour attendre sa maman. Je vous tiendrais au courant durant la journée.
Aman et Jac : Merci monsieur.
Jac : Merci maman, merci, je t’aime, je t’embrasse.
Maman avait pris le combiné et parlait à la maman de Jacques.
Je n’ai plus écouté ce que maman disait. Jacques m’avait dit que c’était OK. Je me trouvais dans ses bras pleurant de joie et de bonheur. Mon ami Jacques allait être mon sauveur ou plus tôt sa maman. Delphine avait la larme à l’œil en nous voyant ainsi. Puis sans y réfléchir Jacques avait avancé ses lèvres vers les miennes et m’avait embrassé sur la bouche. Nos langues s’étaient trouvées. J’avais mal à ma lèvre inférieure mais cela n’avait aucune importance. J’étais heureux.
Une fois notre baiser terminé, Delphine était venue nous enlacer. On voyait à sa tête qu’elle était heureuse pour nous. Elle nous disait :
Del : Alors là les gars, si vous ne vous aimez pas, je ne sais pas ce que c’est. Vous êtes craquant et je vous aime tous les deux.
Delphine déposa un bisou sur le front de Jacques et ensuite sur le mien.
Maman avait clôturé la conversation. Elle s’est approchée de nous et nous a enlacés. Elle avait regardé Jacques dans les yeux et puis elle m’avait regardé aussi dans les yeux. Puis elle avait dit :
Mam : Oh là, mais qu’ils sont beaux. Je vous aime mes deux lascars. Je suis heureuse pour vous. Je ne sais pas si ta maman sait quelque chose à propos de ton orientation sexuelle Jacques, mais je pense qu’elle doit s’en douter.
Jac : Vous croyez Fanny.
Mam : Mais tu peux me tutoyer, je ne vais pas te manger.
Jac : Je ne sais pas quoi en penser. Maman est-elle aussi ouverte que vous tous ?
Mam : De toute façon, je vais vous amener en voiture avec quelques effets pour que Phil puisse se changer. La seule chose que je veux, c’est que vous soyez les plus discrets possibles et bien entendu à l’école. Pas d’exubérance s’il vous plait !
Moi : Oui maman !
Jac : Oui Fanny.
J’allais loger chez Jacques. J’étais heureux qu’il ait proposé d’appeler sa maman pour trouver une solution. Jacques était pour moi comme mon âme sœur.
Maman nous avait pris en voiture. J’avais au préalable fait un sac avec des effets pour me changer. J’avais pris également mes affaires pour retourner à l’école.
Je ne voulais pas penser à mon retour à l’école, je me concentrais sur le présent, j’allais aller chez Jaques et j’allais peut-être trouver un peu de réconfort. J’avais toujours aussi peur de me retrouver devant mon père. Je savais que j’allais enfin pourvoir dormir sans m’inquiéter.
Nous arrivions devant la maison de Jacques. Nous avions pris mes affaires et nous étions directement rentrés dans le hall, Jacques nous ayant ouvert la porte.
Directement Béatrice, la maman de Jacques nous a accueilli maman et moi. Béatrice et maman se connaissait à force d’être aux mêmes activités en suivant leurs fils.
Maman avait remercié Béatrice de m’accueillir chez elle pour au moins une nuit. Maman avait commencé l’explication du pourquoi.
Mam : Voilà, Phil a été quelque peu molesté par son père ce matin et j’ai peur qu’il ne s’en prenne une nouvelle fois à lui. C’est donc pour cela que je te demande de bien vouloir prendre soin de lui pour cette nuit au moins.
Béa : Mais il n’y a pas de problème, Phil est le bienvenu.
Mam : Merci, car honnêtement, j’ai peur pour la suite.
A ce moment-là Alexis, le frère de Jacques était descendu de sa chambre. Il est venu me saluer en me donnant une bise sur la joue.
Moi : Maman, il faut que je dise exactement de quoi il retourne. Je ne souhaite pas faire cachotterie, je me dois d’être honnête vis-à-vis de Béatrice et d’Alexis. Tu m’excuseras, mais je dois le faire. J’espère que tu ne m’en veux pas Jacques et j’espère aussi que tu me comprends.
Jac : Vas-y Phil, je suis de tout cœur avec toi. Maman, ce n’est pas facile à entendre, mais je suis d’accord avec mon ami Phil.
Moi : Eh bien voilà, ce matin mon père m’a poussé à bout et je lui ai dit que j’étais homosexuel.
Des larmes perlaient à mes yeux. Je m’étais ensuite repris.
Moi : Sa réaction a été de me lancer un gifle en pleine figure, d’une telle force que j’ai eu la lèvre inférieure blessée. Maman et ma sœur ont tout fait pour me consoler, mais j’ai peur de mon père, j’ai peur qu’il me retrouve et qu’il s’en prenne une nouvelle fois à moi. Désolé Jacques, mais Jacques est au courant de mon orientation sexuelle depuis quelque temps. J’en ai marre de me cacher. Je m’excuse de tout cet embarras Béatrice, mais j’ai peur.
Béa : Oh Phil, ne dis pas ça. Je ne t’en veux absolument pas. Tu es très gentil et tu es un garçon charmant. Je ne comprends pas pourquoi ton père a agi de la sorte envers toi. Tu sais que je te connais depuis pas mal de temps et je t’apprécie. Tu sais Phil, tu es gay, et alors, pour moi ça ne change rien, tu es le copain de mon fils Jacques, et que tu sois homo, hétéro, cela ne me regarde pas, tu es comme tu es, et je suis contente que tu l’assumes
Moi : Merci Béatrice.
Mam : Oh oui, merci pour Phil.
Jac : Phil, merci d’être ce que tu es, merci d’être mon ami. Maman, je suis désolé, mais il faut que je t’avoue quelque chose.
Béa : Oh Jacques, je sais ce que tu vas me dire. Tu vas me dire que tu es toi aussi homosexuel, je m’en doutais. Tu as trouvé Phil comme ami, maintenant comme petit ami, et peut-être plus, je ne t’en veux pas. Je t’aime tel que tu es. Tu es mon fils adoré de même que ton frère Alexis. Alors ne t’inquiète pas, je suis là pour toi et aussi pour Phil.
Jacques s’était effondré en larmes. Il s’était blotti dans mes bras. Moi de mon côté je pleurais aussi. Béatrice était venue nous enlacer à son tour. Je voyais Alexis qui lui de son côté s’essuyait les yeux, il était lui aussi très ému. Maman de son côté ne savait où se mettre pour écraser une larme avec son mouchoir.
Une fois les larmes séchées, maman avait une nouvelle fois remercié Béatrice. Maman quitta alors la maison.
Alexis était venu près de moi et il m’avait susurré à l’oreille : « Voilà, je suis content, j’ai un nouveau frère » Alexis me donnait alors une bise sur la joue.
Béatrice voyant ça ne put s’empêcher de dire :
Béa : Alors Alexis, tu savais.
Alex : Oui maman, je savais que Jacques et Phil étaient amoureux.
Béa : Tu as bien tenu ta langue à ce que je vois.
Alex : Oui, je suis désolé, mais je ne voulais pas faire de peine à Jacques et puis j’apprécie Phi»
Béa : Ah, je vois, et tout ça dans mon dos.
Nous nous étions tous mis à rire.
Béa : Bon les jeunes, si nous pensions à préparer à manger. Phil, as-tu envie de quelque chose.
Moi : Alors là, je mangerai n’importe quoi, car je pense que je n’ai pas avalé grand-chose aujourd’hui. Peu m’importe, j’ai tellement faim. Merci Béatrice.
Béa : Tu n’as pas à me remercier, je te considère comme un de mes enfants, tu es mon troisième fils. Oh là là, trois garçons à la maison ! Dit-elle en riant.
Une nouvelle fois je me suis mis à pleurer. J’étais anéanti, j’étais fatigué par cette journée, fatigué de n’avoir pas pu me raccrocher à quelque chose, j’avais honte de moi de ce que j’étais, j’avais la rage contre mon père, j’avais tellement de sentiments mêlés.
Béa : Oh non Phil, ne pleur plus. Tu es en sécurité ici.
Jacques m’avait pris dans ses bras et je voyais qu’Alexis était lui aussi sur le point de pleurer.
Alex : Dit maman, pourquoi le papa de Phil s’est-il comporté comme ça. Mais ce n’est pas possible, je ne comprends pas Phil est si gentil. C’est dégueulasse.
Béa : Oui Alexis, tu as raison ce n’est pas bien. Il n’a pas compris, il n’a pas accepté que Phil soit différend. Voilà tout.
Alex : Je veux bien, il n’a pas compris, mais c’est son fils, merde alors !
Béa : Je sais Alexis, mais il y a des gens que ne comprennent pas et c’est le cas du papa de Phil.
Alex : Tu sais maman, je me doutais que Jacques était homo, mais je n’ai jamais rien dit car je l’aime, c’est mon frère et je ne veux pas le perdre.
Jac : Merci Alex, merci, moi je t’aime aussi mon petit frère adoré.
Voilà que c’est Jacques qui se met à pleurer. Il n’en fallu pas plus pour moi aussi je laisse encore des larmes couler sur mes joues.
Béa : Allez, venez dans mes bras mes loulous.
Béatrice nous a enlacé, elle était super et très à l’écoute de ses enfants et de moi aussi.
Une fois toutes les effusions terminées, je m’étais proposé pour donner un coup de main pour le repas du soir.
J’avais épluché les pommes de terre, j’avais préparé les haricots-princesses, alors que Jacques avait passé le potage.
J’étais heureux d’avoir trouvé un foyer pour m’accueillir quelques jours. J’étais heureux d’avoir un ami aussi prévenant que Jacques. Je ne pouvais pas le décevoir. Il fallait que je sois à la hauteur, il fallait que je reprenne du poil de la bête comme on dit.
Nous avions dîné dans une très bonne ambiance. Jacques était heureux de m’avoir proposé de m’héberger et que sa maman avait accepté de me recevoir et en plus d’accepter notre relation et l’homosexualité de son fils. J’avais pu rire avec les blagues qu’Alexis n’arrêtait pas de raconter. Enfin un peu de chaleur humaine.
J’avais été étonné qu’Alexis se soit montré très tolérant vis-à-vis de moi et de Jacques. Alexis ne comprenait pas l’attitude homophobe de mon père, ça le dépassait.
Une fois le repas terminé, nous avions débarrassé la table pour tout mettre dans le lave-vaisselle. Nous avions regardé la télévision. Puis je m’étais mis à penser à ce que mon père allait dire en rentrant à la maison. Je n’étais pas là, il allait fulminer. J’avais peur pour maman et ma sœur Delphine. J’ai commencé à avoir peur, j’étais angoissé. Au fur et à mesure que les minutes passaient, je me sentais de plus en plus mal. Jacques l’avait remarqué et il m’avait demandé :
Jac : Phil, ça ne va pas !
Moi : Non, j’ai peur, j’ai peur de la réaction de mon père ce soir à la maison. J’ai peur qu’il ne s’en prenne à maman ou à Delphine.
Béa : Phil, calme-toi. Je suis certaine que ton père n’oserait pas s’en prendre ainsi à ta maman et à ta sœur.
Moi : Je n’en sais rien, mais je ne le sens pas. J’ai peur d’un malheur.
Jac : Non Phil, ne pense pas à mal, il n’y aura rien, j’en suis sûr.
Je m’étais mis à pleurer et à trembler.
Jacques m’avait pris la main et tentait de me consoler. Alexis ne savait pas quoi faire ni quoi dire, il était inquiet de ma réaction.
Béatrice tentait elle aussi de son côté de me calmer. Elle me donna un verre d’eau. Puis il m‘avait fallu plus d’un quatre d’heure pour retrouver mon calme. J’étais livide tellement je m’étais inquiété.
Béatrice nous avait proposé d’aller nous coucher. Elle avait demandé à Jacques de dormir avec moi dans le même lit pour avoir un œil. Elle nous proposait d’occuper le lit de la chambre d’ami car c’était un lit double. Elle avait aussi demandé de rester discret et de ne pas faire de bêtises.
Jacques avait bien entendu promis d’être sage et de dormir car il voyait que j’avais besoin de sommeil.
Nous étions montés dans la chambre d’ami. J’avais pris mon sac. Jacques m’a proposé d’aller prendre une douche avant de se mettre au lit. Nous nous étions dirigés vers la salle de bain, nus en passant par le hall de nuit. Alexis était déjà dans la douche. Jacques s’était excusé d’entrer comme ça. Alexis lui avait répondu que la douche est assez grande et que nous pouvions bien nous serrer pour être à trois. Nous avions donc rejoint Alexis sous le jet de la douche.
J’avais remarqué que le pénis d’Alexis prenait de l’ampleur. Je fis un signe à Jacques qui ne l’avait pas remarqué. Jacques dit alors :
Jac : Et frérot, c’est moi qui te fait cet effet-là.
Alex : Non, ça ne te va pas. Mais tu sais je n’ai pas l’habitude d’être si proche de deux beaux mecs bien membrés.
Moi : Alors c’est moi qui te fait cet effet-là Alex !
Jac : Et frérot, Phil c’est mon mec.
Alex : Oui, je le sais, mais j’ai des yeux pour voir et je ne vais pas m’en priver.
Moi : Oh le petit cochon.
Alexis avait maintenant le sexe bandé, Jacques et moi également. Puis, sans se laisser démonté, Alexis ayant mis une main sur son membre s’était mis à faire quelques mouvements de va et vient. J’avais regardé Jacques dans les yeux et j’avais posé une main sur son pénis bandé. Jacques m’avait répondu par un clin d’œil et lui aussi mis une main sur ma virilité bandante. Nous nous étions masturbés mutuellement pendant qu’Alexis se branlait seul de son côté.
Cette scène était très spéciale, Alexis n’avait d’œil que sur nos sexes et nos corps presque collés. Nous avions joui tous les trois en même temps. Nos jets de spermes s’étaient étalés sur nos mains et nos ventres.
Puis peu après Alexis nous avait dit :
Alex : Alors là les mecs, je n’ai jamais autant joui que maintenant !
Jac : J’ai vu frérot, mais que tout ça reste entre nous bien sûr.
Alex : Ne t’inquiète pas, ce n’est pas la peine d’avoir peur, je ne dirai rien.
Moi : Merci Alex. Tu es un mec extra.
Nous nous étions alors séchés avant de nous rendre dans la chambre. Nous avions salué Alexis en lui souhaitant une bonne nuit.
Jacques enfilait son pyjama. Moi, ayant l’habitude de dormir nu, je l’avais regardé et je lui ai alors dit :
Moi : Tu sais Jacques, je n’ai pas de pyjama. Normalement chez moi je dors à poil.
Jac : Ah, OK, tu fais comme tu veux, mais si tu veux je peux te passer un de mes pyjama.
Moi : Merci, je veux bien, je ne voudrais pas t’embêter et bousculer tes habitudes.
Jac : Mais cela ne me dérange pas. OK, je vais t’en passer un.
Jacques m’avait passé un pyjama, il était en coton de couleur bleu. Il était presque ma taille. Nous nous étions couchés. Nous nous étions roulé une pelle avant d’éteindre la lumière. Je m’étais endormi assez vite.
J’étais éveillé vers 06h15, et je regardais Jacques dormir à mon côté. Il avait un visage d’ange. J’avais l’impression qu’il me souriait. Je pense qu’il devait rêver à quelque chose de beau et de bien.
Vers 07h00 Béatrice avait frappé à la porte de la chambre. J’avais dit d’enter. Elle m’sourit. Je lui ai rendu son sourire. J’avais alors réveillé Jacques doucement en lui susurrant à l’oreille qu’il était temps de se lever.
Nous étions vite allés prendre notre douche et nous habiller. Nous étions descendus prendre notre petit déjeuner. Alexis était déjà à table et mangeait ses céréales. Pour ma part je préférais un bout de baguette avec une tasse de café. Jacques fit comme moi.
Nous quittions la maison de Jacques pour nous rendre à l’arrêt de bus. Nous n’avions attendu que maximum cinq minutes avant que le bus n’arrive. Hop nous montions dedans. Arrivé près de l’école, j’ai demandé à Jacques d’aller en avant car je ne souhaitais pas qu’on nous voit ensemble pour le moment. Jacques l’avait très bien pris.
J’étais entré dans la cours de l’école en vue de rejoindre Amandine et Joseph qui étaient déjà là à attendre. Jacques venait de les rejoindre. Amandine affichait déjà un large sourire en me voyant arriver. Moi-même je me forçais à sourire pour donner le change.
D’un coup, j’ai été plaqué au sol. J’ai reçu des coups sur tout le corps. Puis en retournant j’ai vu que c’était mon père qui s’en prenait à moi. Les élèves criaient et un professeur arrivait en courant. J’ai reçu un coup de poing à la figure et j’ai perdu connaissance.
Jean, qui venait d’arriver, et Joseph étaient intervenus pour maintenir mon père. Un homme était lui aussi intervenu.
Je m’étais réveillé à l’infirmerie de l’école. Jacques était à mes côtés, blanc comme un linge, il y avait aussi Amandine. J’avais mal partout. Je saignais au niveau de la lèvre supérieure et à l’arcade sourcilière droite. Je m’étais ensuite rendu compte que je m’étais pissé dessus. Le directeur était aussi à mes côtés.
Amandine m’a dit alors que mon père avait été maitrisé par un parent d’élève qui était policier. Et que des collègues à lui l’on arrêté et embarqué. C’était donc l’homme que je ne connaissais pas.
Aman : Phil, ça va ? Dit, pourquoi ton père t’a-t-il agressé de la sorte ?
Moi : Amandine, je ne peux pas te le dire, du moins pas ici.
Jac : Phil, il n’y a que nous et le directeur, il faut que tu le dises ou alors c’est moi qui le dirai à ta place.
Direc : Philippe, il faut que je sache ce qu’il se passe. Tu n’étais pas présent hier aux cours et puis ce matin tu es agressé par ton propre père, je voudrais bien comprendre.
Moi : Jacques, tu peux le dire, vas-y.
Jac : Bien voilà Phil a eu une altercation avec son père hier matin, durant laquelle il avouait être … homosexuel. Son père l’a alors frappé. Phil est resté chez lui toute la journée avec sa maman. Puis hier soir Phil est venu dormir chez moi, de peur de représailles de son père. Puis vous connaissez la suite de ce matin.
Aman : Phil, ce n’est pas vrai il ne t’a pas fait ça, ce n’est pas possible pour un père.
Amandine sanglotait. Des larmes coulaient sur ses joues.
Direc : Oh là, je comprends mieux ce qui s’est passé. Ce que je viens d’entendre restera entre nous.
Jac : Monsieur, je dois vous avouer que c’est moi le petit ami de Phil.
Direc : Bon, mais cela ne me pose aucun problème. Si vous savez vous tenir, je serai là pour vous épauler s’il le faut.
Aman : Merci Jacques, mais je m’en doutais. Vous êtes super mes deux petits mecs.
Direc : Bon, j’ai déjà fait appel à votre maman, elle ne devait plus tarder à venir. Elle vous conduira chez le médecin ou à l’hôpital pour vous faire soigner.
Moi : Merci à vous tous.
Direc : Bon, Amandine et Jacques, allez aux cours, je reste avec Philippe pour attendre sa maman. Je vous tiendrais au courant durant la journée.
Aman et Jac : Merci monsieur.