10-09-2021, 12:33 PM
Voici une nouvelle suite pour occuper votre weekend, agréablement j'espère !
J'avais remarqué à plusieurs reprises un jeune candidat au sacerdoce ou à l'administration ecclésiastique ce dont je doutais car il portait une petite soutane. Il ne devait pas avoir vingt ans et je me demandais comment à cet âge il était possible de s'engager dans une forme de vie si éloignée du monde, de renoncer à la sexualité, l'un des grands plaisir sur Terre. Il avait une tignasse blond-foncé, un regard très doux mais qui me semblait empreint d'une certaine mélancolie ; il n'était pas très grand et possédait un corps filiforme plaisant à regarder. Il paraissait assez solitaire, je ne l'avais quasiment jamais vu s'amuser avec la bande de jeunes qui nous entourait. À certains moments lors des douches communes j'avais l'impression qu'il s'approchait de moi, comme s'il voulait me dire ou me demander quelque chose et chaque fois il partait dans une autre direction. Il est vrai que notre nudité n'incitait peut-être pas à la discussion. Un jour toutefois, alors que nous nous rhabillions, il m'a semblé qu'il traînait alors que d'habitude il était l'un des premiers à regagner sa chambre. J'étais à peu près certain qu'il se coordonnait avec mon propre rythme. En quittant le vestiaire je l'aperçus qui montait lentement vers sa chambre qui était à mon étage. Je le dépassais et je vis qu'il me surveillait alors que sa clé était déjà dans sa serrure. Lorsque j'ouvris ma porte, il disparut dans la sienne. Il savait désormais où j'habitais. J'appris qu'il s'appelait Stefano.
Une ou deux fois je me suis rendu dans une zone réputée pour une vie facile, notamment pour les homos, à proximité du Colisées ou de la gare. Il y avait beaucoup de monde, les gens paraissaient se connaître et les offres de rencontre nombreuses, souvent insistantes et même provocantes. À plusieurs reprises, je me suis retrouvé avec une main plaquée sur mon entre-jambe ou même se glissant dans mon slip pour caresser mes fesses ce que favorisait un éclairage public assez restreint. Je n'appréciais pas du tout cette promiscuité malsaine qui était vraiment à l'opposé de ma conception des relations humaines, même entre garçons. Il est vrai que je n'étais pas encore au stade où je m'acceptais pleinement en tant qu'homo. L'influence de mon éducation dans l'internat n'était pas étrangère à cette réticence que j'éprouvais. Mais depuis mon arrivée dans mon palazzo romain je me rendais de plus en plus compte que même au sein de l'Eglise catholique les règles de la chasteté n'étaient pas observées par tout le monde et pas de manière aussi stricte que je l'imaginais naïvement depuis mes montagnes même si c'est là-haut que j'ai éprouvé mes premiers doutes. Ce que nous faisions Gino et moi, c'était parfaitement innocent, un jeu de touche-pipi auquel s'adonne l'immense majorité des garçons. Par contre ce que j'avais réalisé avec Ludovico était tout-à-fait différent en ce sens qu'il y avait une volonté manifeste de ma part de voir le corps nu d'un homme même si je ne crois pas me souvenir de l'avoir physiquement touché. Et lui, en pleine conscience, malgré ses engagements à venir et un temps de réflexion qu'il s'était accordé, n'avait pas résisté à la tentation de se montrer dans le plus simple appareil. Au fond, c'était bien innocent aussi mais ce n'était pas l'instinct comme avec Gino mais bien un objectif précis.
Dans mes promenades nocturnes dans Rome, j'avais pu constater qu'il y avait de nombreux ecclésiastiques, en soutane ou en civil mais qu'on repérait aisément à leur façon particulière de se promener en cherchant à ne pas se faire remarquer tout en scrutant les passants… Je fis comme eux, je me promenais en dévisageant les personnes en soutane. Parfois, l'un d'entre eux me souriait, je me retournais pour voir s'il me suivait. Un soir, un homme qui m'avait souri avait fait demi-tour puis m'avait dépassé tout en vérifiant que je le suivais ce qui était bien le cas car c'était tout simplement mon chemin pour rentrer chez moi. À un moment donné, il s'était engagé dans une petite rue et après hésitation j'ai également tourné à gauche. La curiosité, l'envie de revivre une aventure, la pression de mes hormones avaient été plus fortes que ma peur car j'avais peur. J'aperçus l'homme à la soutane qui s'était arrêté et qui reprit sa marche jusqu'à un petit bar où quelques consommateurs buvaient un verre. Le local était tout en longueur, il s'assit et m'attendait alors que j'étais sur le seuil de porte hésitant encore à faire le pas qui m'engagerait. Je surpris un sourire chez le prêtre et un geste m'incitant à entrer. Personne ne fit attention à moi, j'avançais et m'arrêtais devant la table. Il me prit la main et m'attira doucement vers lui pour me faire asseoir à côté de lui. Le garçon de service prit la commande, une bière pour moi, un whisky pour lui ce qui m'incita à faire comme lui, cela me donnerait du courage. L'homme devait avoir une bonne quarantaine d'années ce qui me rassura, il avait un visage sérieux avec un regard sans provocation. Il me tenait toujours la main avec juste un doigt qui exerçait une très légère caresse. Lorsque le serveur arriva avec nos whiskys bien tassés je voulus retirer ma main mais Carlo murmura à mon oreille "ne t'inquiète pas, il a l'habitude, il nous connaît". Je regardais les clients et je constatais que la plupart portait un col romain sous leur veston. Nous n'avions pratiquement échangé aucune parole, ce n'était pas véritablement le lieu pour de longs échanges verbaux. Je sentis que sa main s'était déplacée à la hauteur de mon genou, je sentais la chaleur de cette main au travers de mon léger pantalon de toile, je n'ai pu empêcher un frisson de me secouer le corps ce que mon partenaire remarqua immédiatement "tu as peur ou tu apprécies ?" et moi de lui murmurer "les deux". La pression de sa main s'accentua immédiatement et celle-ci entama une lente progression vers le haut de ma jambe, se rapprochant dangereusement de mon entre-jambe. Je sentais que mon sexe était dur. Je regardais l'homme qui était avec moi, je portais mon regard vers son bas-ventre et je vis que les boutons du bas de son vêtement étaient défaits, laissant entrevoir un slip blanc bien rempli. J'eus un deuxième frisson, plus marqué que le premier. Sa main était sur le point d'atteindre son premier objectif, il ne pouvait pas encore remarquer l'humidité qui s'était emparée de ma queue. Il me semblait sentir mon odeur intime à moins que ce fut la sienne. La progression était telle que sa main était plaquée sur ma braguette, je n'eus pas de troisième frisson mais je m'entendis pousser un soupir de bien-être. La main s'agitait délicatement fortifiant ma rigidité. Je ne résistais plus, je glissais ma main entre les boutons ouverts pour rencontrer son slip. Sa situation était beaucoup plus avancée car je sentais une forte érection alors que je voyais clairement la forme du sexe que je devinais dans l'étoffe, celle-ci clairement mouillée, il était tout simplement en train d'éjaculer quasiment dans ma main, je sentais les jets vigoureux de sperme qui envahissaient son vêtement. Il était rouge écarlate, ces gémissements qu'il ne parvenait pas à complètement réprimer avaient attiré des sourires sympathiques de nos plus proches voisins. C'est alors qu'il me dit, d'une voix encore tremblante d'émotion, "Excuse-moi, mais c'est la première fois, j'avais tellement envie que je n'ai pas pu me retenir". Tout en éjaculant et se confessant, sa main ne m'avait pas lâché et me massait vigoureusement. Je sentis un remue-ménage dans mon intimité et je poussais à mon tour une sorte de rugissement qui attira les deux occupants de la table voisine qui se penchèrent sur moi pour assister à un écoulement massif de sperme qui transperça mon boxer pour laisser une large auréole sur le devant de mon pantalon. Les deux "voyeurs" étaient retournés à leurs places et quelques instants plus tard c'était de nouvelles manifestations de satisfaction qui déclenchèrent les rires du bar. Avant de quitter ce local, Carlo me donna un bout de papier sur lequel il y avait un numéro de téléphone et où il était écrit "cela serait sympathique de se revoir". Il était tard lorsque j'arrivais chez moi et heureusement je n'avais croisé personne dans l'escalier car mon pantalon m'aurait immédiatement trahi. Il y avait juste Stefano qui sortait à poil des douches pour regagner sa chambre. Il me regarda et esquissa un sourire. Dans ma chambre, je ne pus m'empêcher de toucher mon sexe. J'éjaculais pour la deuxième fois de la soirée.
Cette première expérience romaine de la vie nocturne me perturba car je n'avais jamais été confronté à cette promiscuité, à ces regards concupiscents, à ces gestes pour moi audacieux. Ma rencontre et mon aventure avec Carlo me dérangeaient également du fait qu'un prêtre ait pu se livrer à une activité qui devait lui être interdite. Moi-même j'avais honte de m'être laissé aller avec un inconnu. Le pire c'est qu'indiscutablement j'y avais pris du plaisir, en me masturbant il m'arrivait d'évoquer non pas la personne elle-même mais ce que j'avais tenu dans ma main, un organe que je n'avais pas vu mais qui était chaud et vivant au point qu'il s'était répandu sur ma main. Je détestais ce que j'avais fait mais j'avais aimé et plus les jours passaient plus j'avais envie de recommencer, avec lui ou, pourquoi pas avec un autre.
Je commençais à bien connaître la ville éternelle avec ses musées, ses monuments antiques et ses multiples églises triomphantes sous les ors de leurs décorations ou au contraire toutes modestes, cachées et presque introuvables mais pour certaines avec des fresques très anciennes, remontant parfois au 12ème siècle. Et bien sûr il y avait la Cité du Vatican, le cœur vivant de l'Eglise catholique avec toute son administration et ses ramifications dans le monde entier. Ce n'est que tardivement que je me suis rendu dans cet endroit si particulier, à la fois fermé et secret tout en étant ouvert. J'aimais particulièrement les quelques petites rues, en-dehors de la place Saint-Pierre, entourées de palais administratifs mais également de demeures, parfois fastueuses, où logent non seulement le gratin de l'Eglise mais également des petites mains laborieuses mais indispensables au bon fonctionnement de ce minuscule état. C'est dans ces lieux que j'ai pris conscience, au fil de mes promenades, que j'attirais volontiers les regards de certains hommes en soutane, jeunes et surtout moins jeunes voire franchement âgés. Certains me suivaient, d'autres après m'avoir dépassé se retournaient discrètement ou avec insistance. Certains m'abordaient carrément en me demandant s'ils pouvaient m'aider, si je cherchais quelque chose.
En fin d'après-midi j'étais entré par une porte-cochère ouverte donnant sur une très belle cour intérieure que j'admirais avec un plaisir et un intérêt évident. Un homme âgé en soutane me donna quelques explications sur ce lieu normalement fermé au public et au vu de mes questions souvent précises il me proposa de me faire visiter quelques pièces de réception. Mon guide devait avoir au moins soixante-dix ans, il avait dû être un bel homme, il portait une chevelure blanche, affichait un visage quasiment sans rides un peu poupon, comme s'il s'était maquillé. Son vêtement était impeccable et ses souliers vernis brillaient. Il s'exprimait dans un français parfait mais teinté d'un très léger accent qui contribuait à le rendre sympathique. Ses commentaires étaient passionnants dénotant un grand connaisseur, très érudit aussi est-ce avec grand plaisir que j'acceptais sa proposition de venir prendre un apéritif dans son appartement où il pourrait me montrer quelques livres qui appuieraient ce qu'il m'avait longuement expliqué, en particulier sur un sujet où je n'étais pas d'accord avec lui. L'appartement était somptueux tant par les fresques qui ornaient le plafond que les tableaux de maître qui garnissaient les murs. Canapé et fauteuils contrastaient par leur modernité mais le tout donnait une impression d'intimité qu'accentuaient les rideaux assez lourds mais non écrasants. Incontestablement, le concepteur de cette pièce avait un goût parfait et son occupant devait certainement occuper un poste important dans la gestion de l'Eglise.
Nous étions assis depuis quelques instants sur le confortable canapé lorsqu'un jeune prêtre fit son apparition
- Jeune prêtre / Que puis-je vous offrir ? Pour S.E.. je pense que c'est comme d'habitude ?
- S.E. / Jeune homme, je vous recommande un whisky d'une vingtaine d'années, il descend dans la gorge de manière suave. Et apportez-nous aussi quelques canapés au saumon et crevettes, ce sont les meilleurs
- S.E. / Au fait, nous avons beaucoup parlé et j'ai beaucoup apprécié votre grande connaissance mais je ne connais même pas votre prénom ni ce que vous faîtes dans la vie.
Je me présentais et je lui fis un bref résumé de ce que fut ma vie jusqu'à ce jour et de ce que j'ambitionnais de faire de mon existence. Il parut impressionné par mes études et les projets de doctorat qui m'attendaient. Le thème sur "La sexualité dans les religions chrétiennes depuis Jean-Baptiste" sembla particulièrement l'intéresser et il me posa de nombreuses questions auxquelles je m'efforçais de répondre le mieux possible tout en lui faisant remarquer que j'avais à peine commencé mes recherches.
Entre temps le jeune secrétaire avait apporté un flacon en cristal contenant un liquide ambré qui se révéla être merveilleux. Il me sembla que le jeune homme qui nous avait servi avait un regard appuyé sur mon entre-jambe. Sylvio, c'était le prénom du jeune curé-serveur, nous servait le troisième whisky et S.E. lui proposa de s'asseoir à côté de nous et de se servir un verre de ce nectar. Était-ce le fait du whisky ou l'aspect plaisant de Sylvio, je pris plaisir à le sentir très près de moi au point que je sentais la chaleur de son corps mais soudain la présence de S.E. et surtout sa manière de nous regarder éveilla chez moi un certain malaise.
La situation était surréaliste : j'étais dans un palais du Vatican en train de déguster un vieux whisky, assis sur un canapé ancien même si je n'en connaissais pas le style avec un presque vieillard qui ne nous lâchait pas des yeux, à côté d'un charmant jeune homme qui portait une soutane et je ne sais ni quand ni comment, mais dont la tête reposait sur mon cou et mon bras entourait ses épaules. Le temps passait et je me sentais bien. Je remarquais que sa soutane était ouverte et laissait entrevoir ses jambes cachées jusqu'au genou par des chaussettes noires. Le temps continuait à s'écouler et je pouvais maintenant admirer jusqu'à mi-cuisse la finesse d'une des jambes. S.E. semblait dans une espèce de béatitude qui ne l'empêchait pas d'absorber de temps à autre une gorgée de whisky. Moi également. J'étais conscient que je ne contrôlais plus vraiment ma volonté ni même mes sens mais je me sentais dans une douce euphorie des plus agréable. Je sentais qu'un début d'érection était en train de s'installer mais je me rassurais en constatant que Sylvio portait un très joli slip bleu ciel. Je me demandais ce qu'il y avait dedans. Quelques boutons de la soutane avaient encore sauté. Sylvio me regardait d'un air très intéressé, ses yeux verts me fascinaient mais pas autant qu'un certain slip auquel mon regard revenait sans cesse, que je le veuille ou non. Sylvio continuait à me regarde avec cette fois un sourire attirant, nos corps se sont collés l'un à l'autre. Je vois tout le slip et un bâton se dessine sous le tissu. J'ai fermé les yeux quelques instants et quand je les rouvre, je vois que ma main est posée sur ce bâton que je sens sous l'étoffe. Je vois également que ma braguette est descendue. S.E. a les yeux entrouverts, deux boutons de sa soutane laissent passer une main. Dehors il fait nuit, l'orage gronde.
J'avais remarqué à plusieurs reprises un jeune candidat au sacerdoce ou à l'administration ecclésiastique ce dont je doutais car il portait une petite soutane. Il ne devait pas avoir vingt ans et je me demandais comment à cet âge il était possible de s'engager dans une forme de vie si éloignée du monde, de renoncer à la sexualité, l'un des grands plaisir sur Terre. Il avait une tignasse blond-foncé, un regard très doux mais qui me semblait empreint d'une certaine mélancolie ; il n'était pas très grand et possédait un corps filiforme plaisant à regarder. Il paraissait assez solitaire, je ne l'avais quasiment jamais vu s'amuser avec la bande de jeunes qui nous entourait. À certains moments lors des douches communes j'avais l'impression qu'il s'approchait de moi, comme s'il voulait me dire ou me demander quelque chose et chaque fois il partait dans une autre direction. Il est vrai que notre nudité n'incitait peut-être pas à la discussion. Un jour toutefois, alors que nous nous rhabillions, il m'a semblé qu'il traînait alors que d'habitude il était l'un des premiers à regagner sa chambre. J'étais à peu près certain qu'il se coordonnait avec mon propre rythme. En quittant le vestiaire je l'aperçus qui montait lentement vers sa chambre qui était à mon étage. Je le dépassais et je vis qu'il me surveillait alors que sa clé était déjà dans sa serrure. Lorsque j'ouvris ma porte, il disparut dans la sienne. Il savait désormais où j'habitais. J'appris qu'il s'appelait Stefano.
Une ou deux fois je me suis rendu dans une zone réputée pour une vie facile, notamment pour les homos, à proximité du Colisées ou de la gare. Il y avait beaucoup de monde, les gens paraissaient se connaître et les offres de rencontre nombreuses, souvent insistantes et même provocantes. À plusieurs reprises, je me suis retrouvé avec une main plaquée sur mon entre-jambe ou même se glissant dans mon slip pour caresser mes fesses ce que favorisait un éclairage public assez restreint. Je n'appréciais pas du tout cette promiscuité malsaine qui était vraiment à l'opposé de ma conception des relations humaines, même entre garçons. Il est vrai que je n'étais pas encore au stade où je m'acceptais pleinement en tant qu'homo. L'influence de mon éducation dans l'internat n'était pas étrangère à cette réticence que j'éprouvais. Mais depuis mon arrivée dans mon palazzo romain je me rendais de plus en plus compte que même au sein de l'Eglise catholique les règles de la chasteté n'étaient pas observées par tout le monde et pas de manière aussi stricte que je l'imaginais naïvement depuis mes montagnes même si c'est là-haut que j'ai éprouvé mes premiers doutes. Ce que nous faisions Gino et moi, c'était parfaitement innocent, un jeu de touche-pipi auquel s'adonne l'immense majorité des garçons. Par contre ce que j'avais réalisé avec Ludovico était tout-à-fait différent en ce sens qu'il y avait une volonté manifeste de ma part de voir le corps nu d'un homme même si je ne crois pas me souvenir de l'avoir physiquement touché. Et lui, en pleine conscience, malgré ses engagements à venir et un temps de réflexion qu'il s'était accordé, n'avait pas résisté à la tentation de se montrer dans le plus simple appareil. Au fond, c'était bien innocent aussi mais ce n'était pas l'instinct comme avec Gino mais bien un objectif précis.
Dans mes promenades nocturnes dans Rome, j'avais pu constater qu'il y avait de nombreux ecclésiastiques, en soutane ou en civil mais qu'on repérait aisément à leur façon particulière de se promener en cherchant à ne pas se faire remarquer tout en scrutant les passants… Je fis comme eux, je me promenais en dévisageant les personnes en soutane. Parfois, l'un d'entre eux me souriait, je me retournais pour voir s'il me suivait. Un soir, un homme qui m'avait souri avait fait demi-tour puis m'avait dépassé tout en vérifiant que je le suivais ce qui était bien le cas car c'était tout simplement mon chemin pour rentrer chez moi. À un moment donné, il s'était engagé dans une petite rue et après hésitation j'ai également tourné à gauche. La curiosité, l'envie de revivre une aventure, la pression de mes hormones avaient été plus fortes que ma peur car j'avais peur. J'aperçus l'homme à la soutane qui s'était arrêté et qui reprit sa marche jusqu'à un petit bar où quelques consommateurs buvaient un verre. Le local était tout en longueur, il s'assit et m'attendait alors que j'étais sur le seuil de porte hésitant encore à faire le pas qui m'engagerait. Je surpris un sourire chez le prêtre et un geste m'incitant à entrer. Personne ne fit attention à moi, j'avançais et m'arrêtais devant la table. Il me prit la main et m'attira doucement vers lui pour me faire asseoir à côté de lui. Le garçon de service prit la commande, une bière pour moi, un whisky pour lui ce qui m'incita à faire comme lui, cela me donnerait du courage. L'homme devait avoir une bonne quarantaine d'années ce qui me rassura, il avait un visage sérieux avec un regard sans provocation. Il me tenait toujours la main avec juste un doigt qui exerçait une très légère caresse. Lorsque le serveur arriva avec nos whiskys bien tassés je voulus retirer ma main mais Carlo murmura à mon oreille "ne t'inquiète pas, il a l'habitude, il nous connaît". Je regardais les clients et je constatais que la plupart portait un col romain sous leur veston. Nous n'avions pratiquement échangé aucune parole, ce n'était pas véritablement le lieu pour de longs échanges verbaux. Je sentis que sa main s'était déplacée à la hauteur de mon genou, je sentais la chaleur de cette main au travers de mon léger pantalon de toile, je n'ai pu empêcher un frisson de me secouer le corps ce que mon partenaire remarqua immédiatement "tu as peur ou tu apprécies ?" et moi de lui murmurer "les deux". La pression de sa main s'accentua immédiatement et celle-ci entama une lente progression vers le haut de ma jambe, se rapprochant dangereusement de mon entre-jambe. Je sentais que mon sexe était dur. Je regardais l'homme qui était avec moi, je portais mon regard vers son bas-ventre et je vis que les boutons du bas de son vêtement étaient défaits, laissant entrevoir un slip blanc bien rempli. J'eus un deuxième frisson, plus marqué que le premier. Sa main était sur le point d'atteindre son premier objectif, il ne pouvait pas encore remarquer l'humidité qui s'était emparée de ma queue. Il me semblait sentir mon odeur intime à moins que ce fut la sienne. La progression était telle que sa main était plaquée sur ma braguette, je n'eus pas de troisième frisson mais je m'entendis pousser un soupir de bien-être. La main s'agitait délicatement fortifiant ma rigidité. Je ne résistais plus, je glissais ma main entre les boutons ouverts pour rencontrer son slip. Sa situation était beaucoup plus avancée car je sentais une forte érection alors que je voyais clairement la forme du sexe que je devinais dans l'étoffe, celle-ci clairement mouillée, il était tout simplement en train d'éjaculer quasiment dans ma main, je sentais les jets vigoureux de sperme qui envahissaient son vêtement. Il était rouge écarlate, ces gémissements qu'il ne parvenait pas à complètement réprimer avaient attiré des sourires sympathiques de nos plus proches voisins. C'est alors qu'il me dit, d'une voix encore tremblante d'émotion, "Excuse-moi, mais c'est la première fois, j'avais tellement envie que je n'ai pas pu me retenir". Tout en éjaculant et se confessant, sa main ne m'avait pas lâché et me massait vigoureusement. Je sentis un remue-ménage dans mon intimité et je poussais à mon tour une sorte de rugissement qui attira les deux occupants de la table voisine qui se penchèrent sur moi pour assister à un écoulement massif de sperme qui transperça mon boxer pour laisser une large auréole sur le devant de mon pantalon. Les deux "voyeurs" étaient retournés à leurs places et quelques instants plus tard c'était de nouvelles manifestations de satisfaction qui déclenchèrent les rires du bar. Avant de quitter ce local, Carlo me donna un bout de papier sur lequel il y avait un numéro de téléphone et où il était écrit "cela serait sympathique de se revoir". Il était tard lorsque j'arrivais chez moi et heureusement je n'avais croisé personne dans l'escalier car mon pantalon m'aurait immédiatement trahi. Il y avait juste Stefano qui sortait à poil des douches pour regagner sa chambre. Il me regarda et esquissa un sourire. Dans ma chambre, je ne pus m'empêcher de toucher mon sexe. J'éjaculais pour la deuxième fois de la soirée.
Cette première expérience romaine de la vie nocturne me perturba car je n'avais jamais été confronté à cette promiscuité, à ces regards concupiscents, à ces gestes pour moi audacieux. Ma rencontre et mon aventure avec Carlo me dérangeaient également du fait qu'un prêtre ait pu se livrer à une activité qui devait lui être interdite. Moi-même j'avais honte de m'être laissé aller avec un inconnu. Le pire c'est qu'indiscutablement j'y avais pris du plaisir, en me masturbant il m'arrivait d'évoquer non pas la personne elle-même mais ce que j'avais tenu dans ma main, un organe que je n'avais pas vu mais qui était chaud et vivant au point qu'il s'était répandu sur ma main. Je détestais ce que j'avais fait mais j'avais aimé et plus les jours passaient plus j'avais envie de recommencer, avec lui ou, pourquoi pas avec un autre.
Je commençais à bien connaître la ville éternelle avec ses musées, ses monuments antiques et ses multiples églises triomphantes sous les ors de leurs décorations ou au contraire toutes modestes, cachées et presque introuvables mais pour certaines avec des fresques très anciennes, remontant parfois au 12ème siècle. Et bien sûr il y avait la Cité du Vatican, le cœur vivant de l'Eglise catholique avec toute son administration et ses ramifications dans le monde entier. Ce n'est que tardivement que je me suis rendu dans cet endroit si particulier, à la fois fermé et secret tout en étant ouvert. J'aimais particulièrement les quelques petites rues, en-dehors de la place Saint-Pierre, entourées de palais administratifs mais également de demeures, parfois fastueuses, où logent non seulement le gratin de l'Eglise mais également des petites mains laborieuses mais indispensables au bon fonctionnement de ce minuscule état. C'est dans ces lieux que j'ai pris conscience, au fil de mes promenades, que j'attirais volontiers les regards de certains hommes en soutane, jeunes et surtout moins jeunes voire franchement âgés. Certains me suivaient, d'autres après m'avoir dépassé se retournaient discrètement ou avec insistance. Certains m'abordaient carrément en me demandant s'ils pouvaient m'aider, si je cherchais quelque chose.
En fin d'après-midi j'étais entré par une porte-cochère ouverte donnant sur une très belle cour intérieure que j'admirais avec un plaisir et un intérêt évident. Un homme âgé en soutane me donna quelques explications sur ce lieu normalement fermé au public et au vu de mes questions souvent précises il me proposa de me faire visiter quelques pièces de réception. Mon guide devait avoir au moins soixante-dix ans, il avait dû être un bel homme, il portait une chevelure blanche, affichait un visage quasiment sans rides un peu poupon, comme s'il s'était maquillé. Son vêtement était impeccable et ses souliers vernis brillaient. Il s'exprimait dans un français parfait mais teinté d'un très léger accent qui contribuait à le rendre sympathique. Ses commentaires étaient passionnants dénotant un grand connaisseur, très érudit aussi est-ce avec grand plaisir que j'acceptais sa proposition de venir prendre un apéritif dans son appartement où il pourrait me montrer quelques livres qui appuieraient ce qu'il m'avait longuement expliqué, en particulier sur un sujet où je n'étais pas d'accord avec lui. L'appartement était somptueux tant par les fresques qui ornaient le plafond que les tableaux de maître qui garnissaient les murs. Canapé et fauteuils contrastaient par leur modernité mais le tout donnait une impression d'intimité qu'accentuaient les rideaux assez lourds mais non écrasants. Incontestablement, le concepteur de cette pièce avait un goût parfait et son occupant devait certainement occuper un poste important dans la gestion de l'Eglise.
Nous étions assis depuis quelques instants sur le confortable canapé lorsqu'un jeune prêtre fit son apparition
- Jeune prêtre / Que puis-je vous offrir ? Pour S.E.. je pense que c'est comme d'habitude ?
- S.E. / Jeune homme, je vous recommande un whisky d'une vingtaine d'années, il descend dans la gorge de manière suave. Et apportez-nous aussi quelques canapés au saumon et crevettes, ce sont les meilleurs
- S.E. / Au fait, nous avons beaucoup parlé et j'ai beaucoup apprécié votre grande connaissance mais je ne connais même pas votre prénom ni ce que vous faîtes dans la vie.
Je me présentais et je lui fis un bref résumé de ce que fut ma vie jusqu'à ce jour et de ce que j'ambitionnais de faire de mon existence. Il parut impressionné par mes études et les projets de doctorat qui m'attendaient. Le thème sur "La sexualité dans les religions chrétiennes depuis Jean-Baptiste" sembla particulièrement l'intéresser et il me posa de nombreuses questions auxquelles je m'efforçais de répondre le mieux possible tout en lui faisant remarquer que j'avais à peine commencé mes recherches.
Entre temps le jeune secrétaire avait apporté un flacon en cristal contenant un liquide ambré qui se révéla être merveilleux. Il me sembla que le jeune homme qui nous avait servi avait un regard appuyé sur mon entre-jambe. Sylvio, c'était le prénom du jeune curé-serveur, nous servait le troisième whisky et S.E. lui proposa de s'asseoir à côté de nous et de se servir un verre de ce nectar. Était-ce le fait du whisky ou l'aspect plaisant de Sylvio, je pris plaisir à le sentir très près de moi au point que je sentais la chaleur de son corps mais soudain la présence de S.E. et surtout sa manière de nous regarder éveilla chez moi un certain malaise.
La situation était surréaliste : j'étais dans un palais du Vatican en train de déguster un vieux whisky, assis sur un canapé ancien même si je n'en connaissais pas le style avec un presque vieillard qui ne nous lâchait pas des yeux, à côté d'un charmant jeune homme qui portait une soutane et je ne sais ni quand ni comment, mais dont la tête reposait sur mon cou et mon bras entourait ses épaules. Le temps passait et je me sentais bien. Je remarquais que sa soutane était ouverte et laissait entrevoir ses jambes cachées jusqu'au genou par des chaussettes noires. Le temps continuait à s'écouler et je pouvais maintenant admirer jusqu'à mi-cuisse la finesse d'une des jambes. S.E. semblait dans une espèce de béatitude qui ne l'empêchait pas d'absorber de temps à autre une gorgée de whisky. Moi également. J'étais conscient que je ne contrôlais plus vraiment ma volonté ni même mes sens mais je me sentais dans une douce euphorie des plus agréable. Je sentais qu'un début d'érection était en train de s'installer mais je me rassurais en constatant que Sylvio portait un très joli slip bleu ciel. Je me demandais ce qu'il y avait dedans. Quelques boutons de la soutane avaient encore sauté. Sylvio me regardait d'un air très intéressé, ses yeux verts me fascinaient mais pas autant qu'un certain slip auquel mon regard revenait sans cesse, que je le veuille ou non. Sylvio continuait à me regarde avec cette fois un sourire attirant, nos corps se sont collés l'un à l'autre. Je vois tout le slip et un bâton se dessine sous le tissu. J'ai fermé les yeux quelques instants et quand je les rouvre, je vois que ma main est posée sur ce bâton que je sens sous l'étoffe. Je vois également que ma braguette est descendue. S.E. a les yeux entrouverts, deux boutons de sa soutane laissent passer une main. Dehors il fait nuit, l'orage gronde.