06-08-2020, 11:49 AM
Je me réveillais le lendemain alors qu'un pâle soleil pénétrait dans la chambre, que l'homme inconnu arrivait avec un plateau sur lequel un copieux petit déjeuner était préparer
- H/ je crois que tu as bien dormi, tranquillement, et tu m'as l'air nettement plus en forme ce matin. Tu vas profiter de ce petit déjeuner et je pense qu'après, si je t'aide, tu pourras aller prendre une douche ou un bain dont tu dois avoir bien besoin car tu as tellement transpiré !
- A/ Mais avant, il faut absolument que j'aille pisser, je ne peux plus me retenir mais je vais y aller seul, laissez-moi car je suis nu !
- H/ D'accord, mais je reste à côté de toi en me tournant car je ne suis pas certain que tu puisses y aller seul sans risquer de tomber et, à force, tu risques de te casser quelque chose et ce n'est vraiment pas le moment !
A peine avoir posé les deux pieds sur le sol, tout s'est mis à tourner et je me suis rac-croché sur l'appui le plus proche, c'est-à-dire toujours l'homme inconnu ! Je mis mon bras autour de son épaule, il mit son bras autour de ma taille et, brinqueballant, j'arri-vais, non sans peine, aux toilettes
- H/ Je te laisse tu m'appelles si nécessaire
- A/ {D'une petite voix] non restez, je ne tiens pas debout, il faut m'aider s'il vous plait !
Après un essai seul, il me dit qu'il allait effectivement m'aider, il prit mon sexe dans sa main, j'étais toujours nu, et le dirigea vers la cuvette où je pus enfin me soulager ; lors-que le jet fut tari, il secoua a doucement mon sexe pour faire tomber les dernières gouttes. Il me montra un boxer assez large sur un petit meuble mais je fus incapable de l'enfiler tout seul, je m'assis sur un petit siège rond et c'est lui qui m'enfila la jambe gauche, puis la jambe droite et enfin, après m'être levé, remonta le boxer à son empla-cement final mais il dut encore se saisir de mes testicules qui refusaient de passer l'obstacle de l'élastique.
De retour dans la chambre, je retrouvais le lit avec joie, j'étais épuisé après tous ces ef-forts tant physiques que psychologiques : ce n'était pas rien que de se laisser habiller par quelqu'un dont on ne sait rien et qui avait la figure à quelques centimètres seule-ment de mon intimité dont il dût tout découvrir, ou presque.
Je m'endormis et ce n'est que le fumet d'un repas qui me réveilla, il faut dire qu'il y avait longtemps que je n'avais pas fait un vrai repas, et quel repas, des pommes de terre bouillies qui dataient d'au moins trois jours. Avec prudence, je m'assis dans le lit et constatais que mon équilibre était encore fragile mais qu'apparemment je pouvais me tenir debout. Je m'assis sur le bord du lit, les jambes en bas, avec le boxer qu'il m'avait donné le matin et en me mettant debout je fis tomber un petit récipient en métal ce qui eut le don de faire venir immédiatement cet homme dont je ne connaissais toujours pas le prénom, ni même qui il était vraiment : un prédateur avide de jolis et jeunes garçons ou au contraire, quelqu'un qui apparemment n'avait aucune mauvaise intention, ce que j'avais de la peine à croire vu le cadre où je l'avais rencontré, même s'il m'avait sorti de ce lieu avec une autorité certaine. Ce qu'il était advenu après, je n'en avais pas vraiment souvenir, jusqu'au moment où je m'étais retrouvé dans ce lit.
- H/ Ah, cela fait plaisir, tu as l'air d'aller un peu mieux, même si tu as toujours une mine à faire peur. Est-ce que tu te rappelles de moi et ce que nous avons fait en-semble ?
La panique me ressaisit aussitôt, qu'avions-nous bien pu faire ensemble, qu'avait-il bien pu faire avec moi si ce n'est jouer avec moi.
- A/ je n'en ai aucune idée et je pense qu'il vaut mieux que je ne le sache pas, don-nez-moi mes habits, il faut que je rentre, je…
- H/ D'abord tu es beaucoup trop faible pour sortir, ensuite tes habits étaient tellement usés et sales que j'ai tout jeté, pantalon, T-shirt, et même ton slip qui était peu ragou-tant. Nous avons à peu près la même taille et je te prêterai des vêtements jusqu'à ce que tu sois suffisamment rétabli pour que nous allions t'équiper de neuf.
- Mais…
- Il n'y a pas de mis, et j'ai déjà préparé sur une chaise les effets nécessaires pour que tu cesses de te promener à moitié nu, même si c'est un plaisir de regarder un beau garçon comme toi. Mais n'aie pas de crainte, c'est vrai que j'aime les garçons mais je ne suis ni un violeur, ni un désaxé sexuel, je respecte toujours les per-sonnes à qui j'ai à faire : tu n'as donc aucune raison de t'inquiéter ou d'avoir peur de moi, je ne te ferai aucun mal, je ne te toucherai pas tant que tu ne l'accepteras ou le souhaiteras.
A propos, je m'appelle Henri, appelle-moi par mon prénom, cela sera plus simple et surtout plus sympathique.
En disant ces paroles plutôt rassurantes, je constatais néanmoins que Henri, puisque c'est son nom, me regardait avec une certaine insistance, non pas gênante mais avec une gentillesse réconfortante, avec une attention bienveillante et, soudain, j'eu la certi-tude que je ne risquais rien avec cet homme, qu'il ne tenterait rien que je ne sois prêt à accepter, à vrai dire je ne savais pas véritablement quoi. Mon expérience des hommes se limitait aux quelques attouchements qui m'avaient paniqué si violement qu'ils m'avaient conduit sur les bords du fleuve, aux solutions que j'avais envisagées dans mon dénuement et auxquelles je n'excluais pas de devoir recourir selon la tournure que prendrait les événements, même si, là encore, je ne savais pas vraiment ce qui m'attendrait.
Pour l'instant, j'étais bien, j'avais un lit douillet dans un bel appartement, un repas qui sentait merveilleusement bon et un homme, cet Henri, qui me regardait avec une évi-dente bonté. Je décidais de mettre mes inquiétudes de côté et même de faire con-fiance, au moins provisoirement, et c'est avec précaution que je me mis à table pour faire honneur à ce qui me parut être un véritable festin. Je ne mangeais pas, je dévo-rais et au fur et à mesure que j'avalais la nourriture je sentais mes forces qui revenaient : la principale cause de ma faiblesse était due à la façon désastreuse avec laquelle je m'étais nourri ces dernières semaines, par manque évident de moyens. L'après-midi, je me recouchais et dormis jusqu'à l'heure du dîner où, de nouveau, je me régalais sous l'œil réjouis de mon gardien qui ressemblait de plus en plus à un ange gardien.
Après le repas, nous installâmes au salon pour écouter sur Mezzo le Requiem de Fau-ré, une musique merveilleuse de beauté sonore et qui me plongea dans une somno-lence béate. A un moment, je réalisais que j'avais ma tête sur l'épaule d'Henri, qu'il avait son bras sur mon épaule et que sa main, dans un mouvement très doux, me ca-ressait les cheveux. Je n'avais pas peur, j'étais bien, je profitais de ce moment pour me laisser aller, il y avait si longtemps que je n'avais pas eu droit à un moment de ten-dresse dans le respect. Je restais parfaitement immobile pour ne pas rompre la magie du moment, de ces instants où je sentais la chaleur d'un corps contre le mien.
La pièce était désormais dans une demi-pénombre, la musique c'était tue, on entendait le vent qui sifflait dehors et qui, par moment, faisait trembler les vitres. J'étais toujours blotti contre Henri mais j'avais glissé et ma tête reposait maintenant sur sa poitrine alors que sa main était posée à la hauteur de mes seins qu'il caressait avec une extrême dé-licatesse au point qu'il fallait être attentif pour remarquer le mouvement autour de mon téton, très légèrement érigé. J'étais dans un état de sommeil à moitié conscient.
C'est un léger baiser sur le front qui me fit sortir de ma torpeur et j'esquissais un sourire
- H/ je crois qu'il est temps que tu ailles te coucher, il est tard maintenant et une bonne nuit de sommeil te fera du bien. Demain, nous discuterons sérieusement de ton avenir immédiat et à terme, mais sois rassuré, on trouvera une solution.
- A/ Merci Henri, je me sens effectivement déjà beaucoup mieux et… j'ai aimé ce mo-ment chez toi.
En me levant, je sentis que j'avais un légère érection qui ne me gêna pas véritable-ment, même si j'espérais qu'Henri ne s'en était pas rendu compte ; mais vu ma position et le pantalon de training assez léger que je portais, il était probable que cette manifes-tation ne pouvait guère lui avoir échappé et je me posais, très brièvement, la question de savoir si lui aussi avait ressenti la même réaction que moi. Je n'eu pas le temps d'approfondir cette hypothèse car déjà j'avais sombré dans les bras de Morphée…
Le lendemain, c'était lundi le jour où je devais régler mon loyer en retard et je n'avais pas le premier centime pour me mettre en ordre. Je me réveillais relativement tôt, l'ap-partement était silencieux lorsque je me levais avec l'intention d'aller à la cuisine boire un verre d'eau et de soulager ma vessie en passant. Alors que je dégustais mon verre d'eau en regardant pas la fenêtre la neige qui tombait et couvrait les toits, j'entendis un léger bruit qui me fit me retourner brusquement : Henri, en robe de chambre, était sur le seuil de la porte et, avec un sourire malicieux, me regardait
- H/ je crois que tu as bien dormi, tranquillement, et tu m'as l'air nettement plus en forme ce matin. Tu vas profiter de ce petit déjeuner et je pense qu'après, si je t'aide, tu pourras aller prendre une douche ou un bain dont tu dois avoir bien besoin car tu as tellement transpiré !
- A/ Mais avant, il faut absolument que j'aille pisser, je ne peux plus me retenir mais je vais y aller seul, laissez-moi car je suis nu !
- H/ D'accord, mais je reste à côté de toi en me tournant car je ne suis pas certain que tu puisses y aller seul sans risquer de tomber et, à force, tu risques de te casser quelque chose et ce n'est vraiment pas le moment !
A peine avoir posé les deux pieds sur le sol, tout s'est mis à tourner et je me suis rac-croché sur l'appui le plus proche, c'est-à-dire toujours l'homme inconnu ! Je mis mon bras autour de son épaule, il mit son bras autour de ma taille et, brinqueballant, j'arri-vais, non sans peine, aux toilettes
- H/ Je te laisse tu m'appelles si nécessaire
- A/ {D'une petite voix] non restez, je ne tiens pas debout, il faut m'aider s'il vous plait !
Après un essai seul, il me dit qu'il allait effectivement m'aider, il prit mon sexe dans sa main, j'étais toujours nu, et le dirigea vers la cuvette où je pus enfin me soulager ; lors-que le jet fut tari, il secoua a doucement mon sexe pour faire tomber les dernières gouttes. Il me montra un boxer assez large sur un petit meuble mais je fus incapable de l'enfiler tout seul, je m'assis sur un petit siège rond et c'est lui qui m'enfila la jambe gauche, puis la jambe droite et enfin, après m'être levé, remonta le boxer à son empla-cement final mais il dut encore se saisir de mes testicules qui refusaient de passer l'obstacle de l'élastique.
De retour dans la chambre, je retrouvais le lit avec joie, j'étais épuisé après tous ces ef-forts tant physiques que psychologiques : ce n'était pas rien que de se laisser habiller par quelqu'un dont on ne sait rien et qui avait la figure à quelques centimètres seule-ment de mon intimité dont il dût tout découvrir, ou presque.
Je m'endormis et ce n'est que le fumet d'un repas qui me réveilla, il faut dire qu'il y avait longtemps que je n'avais pas fait un vrai repas, et quel repas, des pommes de terre bouillies qui dataient d'au moins trois jours. Avec prudence, je m'assis dans le lit et constatais que mon équilibre était encore fragile mais qu'apparemment je pouvais me tenir debout. Je m'assis sur le bord du lit, les jambes en bas, avec le boxer qu'il m'avait donné le matin et en me mettant debout je fis tomber un petit récipient en métal ce qui eut le don de faire venir immédiatement cet homme dont je ne connaissais toujours pas le prénom, ni même qui il était vraiment : un prédateur avide de jolis et jeunes garçons ou au contraire, quelqu'un qui apparemment n'avait aucune mauvaise intention, ce que j'avais de la peine à croire vu le cadre où je l'avais rencontré, même s'il m'avait sorti de ce lieu avec une autorité certaine. Ce qu'il était advenu après, je n'en avais pas vraiment souvenir, jusqu'au moment où je m'étais retrouvé dans ce lit.
- H/ Ah, cela fait plaisir, tu as l'air d'aller un peu mieux, même si tu as toujours une mine à faire peur. Est-ce que tu te rappelles de moi et ce que nous avons fait en-semble ?
La panique me ressaisit aussitôt, qu'avions-nous bien pu faire ensemble, qu'avait-il bien pu faire avec moi si ce n'est jouer avec moi.
- A/ je n'en ai aucune idée et je pense qu'il vaut mieux que je ne le sache pas, don-nez-moi mes habits, il faut que je rentre, je…
- H/ D'abord tu es beaucoup trop faible pour sortir, ensuite tes habits étaient tellement usés et sales que j'ai tout jeté, pantalon, T-shirt, et même ton slip qui était peu ragou-tant. Nous avons à peu près la même taille et je te prêterai des vêtements jusqu'à ce que tu sois suffisamment rétabli pour que nous allions t'équiper de neuf.
- Mais…
- Il n'y a pas de mis, et j'ai déjà préparé sur une chaise les effets nécessaires pour que tu cesses de te promener à moitié nu, même si c'est un plaisir de regarder un beau garçon comme toi. Mais n'aie pas de crainte, c'est vrai que j'aime les garçons mais je ne suis ni un violeur, ni un désaxé sexuel, je respecte toujours les per-sonnes à qui j'ai à faire : tu n'as donc aucune raison de t'inquiéter ou d'avoir peur de moi, je ne te ferai aucun mal, je ne te toucherai pas tant que tu ne l'accepteras ou le souhaiteras.
A propos, je m'appelle Henri, appelle-moi par mon prénom, cela sera plus simple et surtout plus sympathique.
En disant ces paroles plutôt rassurantes, je constatais néanmoins que Henri, puisque c'est son nom, me regardait avec une certaine insistance, non pas gênante mais avec une gentillesse réconfortante, avec une attention bienveillante et, soudain, j'eu la certi-tude que je ne risquais rien avec cet homme, qu'il ne tenterait rien que je ne sois prêt à accepter, à vrai dire je ne savais pas véritablement quoi. Mon expérience des hommes se limitait aux quelques attouchements qui m'avaient paniqué si violement qu'ils m'avaient conduit sur les bords du fleuve, aux solutions que j'avais envisagées dans mon dénuement et auxquelles je n'excluais pas de devoir recourir selon la tournure que prendrait les événements, même si, là encore, je ne savais pas vraiment ce qui m'attendrait.
Pour l'instant, j'étais bien, j'avais un lit douillet dans un bel appartement, un repas qui sentait merveilleusement bon et un homme, cet Henri, qui me regardait avec une évi-dente bonté. Je décidais de mettre mes inquiétudes de côté et même de faire con-fiance, au moins provisoirement, et c'est avec précaution que je me mis à table pour faire honneur à ce qui me parut être un véritable festin. Je ne mangeais pas, je dévo-rais et au fur et à mesure que j'avalais la nourriture je sentais mes forces qui revenaient : la principale cause de ma faiblesse était due à la façon désastreuse avec laquelle je m'étais nourri ces dernières semaines, par manque évident de moyens. L'après-midi, je me recouchais et dormis jusqu'à l'heure du dîner où, de nouveau, je me régalais sous l'œil réjouis de mon gardien qui ressemblait de plus en plus à un ange gardien.
Après le repas, nous installâmes au salon pour écouter sur Mezzo le Requiem de Fau-ré, une musique merveilleuse de beauté sonore et qui me plongea dans une somno-lence béate. A un moment, je réalisais que j'avais ma tête sur l'épaule d'Henri, qu'il avait son bras sur mon épaule et que sa main, dans un mouvement très doux, me ca-ressait les cheveux. Je n'avais pas peur, j'étais bien, je profitais de ce moment pour me laisser aller, il y avait si longtemps que je n'avais pas eu droit à un moment de ten-dresse dans le respect. Je restais parfaitement immobile pour ne pas rompre la magie du moment, de ces instants où je sentais la chaleur d'un corps contre le mien.
La pièce était désormais dans une demi-pénombre, la musique c'était tue, on entendait le vent qui sifflait dehors et qui, par moment, faisait trembler les vitres. J'étais toujours blotti contre Henri mais j'avais glissé et ma tête reposait maintenant sur sa poitrine alors que sa main était posée à la hauteur de mes seins qu'il caressait avec une extrême dé-licatesse au point qu'il fallait être attentif pour remarquer le mouvement autour de mon téton, très légèrement érigé. J'étais dans un état de sommeil à moitié conscient.
C'est un léger baiser sur le front qui me fit sortir de ma torpeur et j'esquissais un sourire
- H/ je crois qu'il est temps que tu ailles te coucher, il est tard maintenant et une bonne nuit de sommeil te fera du bien. Demain, nous discuterons sérieusement de ton avenir immédiat et à terme, mais sois rassuré, on trouvera une solution.
- A/ Merci Henri, je me sens effectivement déjà beaucoup mieux et… j'ai aimé ce mo-ment chez toi.
En me levant, je sentis que j'avais un légère érection qui ne me gêna pas véritable-ment, même si j'espérais qu'Henri ne s'en était pas rendu compte ; mais vu ma position et le pantalon de training assez léger que je portais, il était probable que cette manifes-tation ne pouvait guère lui avoir échappé et je me posais, très brièvement, la question de savoir si lui aussi avait ressenti la même réaction que moi. Je n'eu pas le temps d'approfondir cette hypothèse car déjà j'avais sombré dans les bras de Morphée…
Le lendemain, c'était lundi le jour où je devais régler mon loyer en retard et je n'avais pas le premier centime pour me mettre en ordre. Je me réveillais relativement tôt, l'ap-partement était silencieux lorsque je me levais avec l'intention d'aller à la cuisine boire un verre d'eau et de soulager ma vessie en passant. Alors que je dégustais mon verre d'eau en regardant pas la fenêtre la neige qui tombait et couvrait les toits, j'entendis un léger bruit qui me fit me retourner brusquement : Henri, en robe de chambre, était sur le seuil de la porte et, avec un sourire malicieux, me regardait