20-08-2021, 11:55 AM
Effectivement quand nous progressons sur la gauche de cette plage de sable fin, nous commençons à rencontrer des naturistes. Il y a beaucoup de familles avec des enfants de tous âges et aussi de jeunes couples. Nous poursuivons notre marche non sans avoir ôté notre short et notre tee-shirt. Nous arrivons à hauteur d’un groupe d’ados de notre âge, soit entre 16 et 20 ans. Il y a des jumeaux. Ils ont l’air de passer du bon temps, on les entend rire et s’amuser. Ils sont huit, trois filles et cinq garçons. Ben va poser son petit sac à dos à une quinzaine de mètres de ce groupe.
Nous plaçons nos draps de bain et nous nous couchons sur le dos. Après quelques minutes, je sens bien que le soleil est piquant. Je propose à Ben de me passer la crème solaire afin que je puisse m’en mettre pour éviter des coups de soleil. Ben approuve et dit qu’il va faire de même. Je me mets de la crème sur le torse, les jambes, les bras et bien entendu je n’oublie pas mon service trois pièces. Ben fait de même et se tartine de crème. Il me demande s’il peut m’en mettre sur le dos. Bien entendu que j’accepte et évidemment je fais de même pour lui.
Nous restons ainsi allongés un moment profitant du soleil et de la faible brise du littoral. Nous entendons au loin des enfants s’amuser au bord de l’eau, puis c’est le bruit d’une balle qui est frappée par des raquettes en bois, c’est un son assez particulier. Je regarde d’où proviens ce bruit, c’est un couple d’une quarantaine d’années qui joue. Je demande à Ben s’il n’a pas envie d’aller plonger une tête dans les vagues. Il est partant bien sûr. Nous nous levons et courons vers la mer. Une fois l’eau à hauteur de nos cuisses, nous plongeons dans la première grosse vague.
L’eau est bonne quoi qu’un peu fraîche. Nous nous amusons à plonger ainsi plusieurs fois de suite. Puis je prends Ben par la taille et je le projette à un bon mètre de moi. On s’amuse ainsi un moment. Voyant qu’il n’y a pas grand monde autour de nous, je prends Ben par la taille et j’approche mon visage du sien. Nos lèvres se rencontrent et s’unissent. Nos langues passent la barrière de nos dents et entrent dans une danse tant attendue. Nous nous séparons après une quinzaine de secondes. Il faut faire attention, car de la plage, si nous restons trop collés l’un à l’autre, nous pourrions être vus par un homophobe éventuel.
Nous décidons de sortir de l’eau. Une fois sur le sable dur, nous avançons en direction de nos draps de bain. A un moment un ballon de foot vient s’arrêter à deux mètres de nous. Nous regardons d’où il peut provenir, il vient du groupe de jeunes installés près nous ; ils jouent au foot. Je donne un coup de pied dans la balle pour la leur renvoyer. L’un des garçons me crie « merci ». Nous reprenons notre chemin vers notre endroit, lorsque nous entendons : « Ohé les gars, venez jouer avec nous ». Je regarde Ben, il semble d’accord. Nous nous dirigerons vers les huit jeunes. Nous les saluons, en nous présentant :
Moi : « Moi, c’est Phil.
Ben : Moi c’est Benoît, enfin Ben, c’est plus court !
Val : C’est sympa, moi c’est Valentin. C’est le plus âgé, il doit avoir 20 ans, un mètre quatre-vingt-cinq, cheveux châtain clair, carrure en « V », il doit être sportif.
Cla : (Un des jumeaux) Moi c’est Claude et mon frère c’est Camille. Ils sont roux tous les deux, ils doivent avoir environ 18 ans.
Cam : Voilà, je vous présente sa sœur Rose-Marie. Elle est aussi rousse. C’est une belle fille malgré la présence de taches de rousseur sur la figure. Elle a 16 ans.
Ant : Moi c’est Anthony et voici mon cousin Julien. C’est le plus petit des garçons Anthony doit avoir le même âge que nous, 17 ans, il est blond comme Ben. Julien a lui aussi 17 ans, cheveux noirs et une fine moustache, noire elle aussi.
Ant : Je vous présente ma sœur Coralie. Ils se ressemblent, c’est comme on dit, ils ont un air de famille.
Puis c’est la dernière fille qui se présente,
Ang : Moi c’est Angélique, mais on m’appelle « Ange » et je suis la cousine de Coralie et d’Anthony, mais aussi de Julien ».
Les présentations faites nous nous mettons chacun dans une équipe. Je suis avec Val, Cam, Cora et Antho. Ben, quant à lui, est avec les quatre autres jeunes, soit Julien, Rose-Marie, Ange et Claude. J’enfile une petite vareuse bleue comme ceux de mon équipe. Ben et ceux de son équipe restent nus. La partie est assez endiablée, il y a beaucoup de fair-play et des éclats de rires à n’en plus finir. Ils sont tous super sympas, nous nous sommes fait huit amis, le premier jour des vacances, c’est incroyable. Nous sommes restés ensemble plus de deux heures. Il commence à se faire tard, nous disons au revoir à nos nouveaux amis. Ils nous donnent rendez-vous demain après-midi, au même endroit, si nous le souhaitons. Ben et moi disons « oui » bien entendu.
Sur le trajet de retour vers la villa, Ben et moi discutons de cette rencontre. Nous les trouvons super sympathiques, ils sont très sociables et ils méritent d’être connus. Il faut que nous en parlions à Arlette et Yves, pour savoir si nous aurons l’opportunité d’aller à la plage chaque après-midi pour être avec eux.
De retour à Belz, nous rentrons directement à la villa. Nous déposons les vélos dans le remise. En entrant Ben aperçoit deux sacs de voyage. Il se dit que Christine et Denis sont arrivés. Effectivement sa sœur et son copain sont dans le séjour avec ses parents. Ben saute au cou de sa sœur et ensuite fait la bise à Denis. Je fais aussi la bise aux deux visiteurs. En fait ils viennent d’arriver depuis une heure. C’est Yves qui est allé les chercher à la gare.
Christine, soit Chris, regarde son frère et lui dit qu’il a déjà pris des couleurs. Elle le trouve changé, plus serein. Puis elle me regarde et me fait un clin d’œil, elle me sourit et me dit que je suis aussi plein de couleurs d’été. Nous nous mettons à rire. Puis Chris ajoute :
Chr : « Oh là, quel beau garçon avec cette barbe bien taillée !
Moi : Oui je sais, mais c’est pour plaire à ton frère.
Ben : Oui, c’est ça, pour me plaire. Tu sais Phil avec ou sans barbe, je t’aime comme tu es !
Moi : Merci Ben.
Chr : Et toi Ben, enfin ta tignasse est un peu plus arrangée, elle est un peu moins hirsute.
Ben : Merci Chris, je crois qu’il était temps d’y apporter un peu de légèreté.
Chr : Non ça te va très bien, ils tombent super bien comme ça tes cheveux.
Den : Oui c’est vrai, ça vous change les garçons. Vous êtres craquants. Si je n’aimais pas votre sœur et que je préférais les garçons, vous seriez en tête de liste !
Chr : Mais enfin Denis, tu es fou. Je te l’accorde ils sont beaux, mais je suis très bien avec toi.
Arl : Vous êtes incroyables tous les quatre. Bon, Yves il est temps de prendre l’apéro.
Yve : Très bonne idée. Allez les jeunes, préparez-vous, nous allons sur la terrasse. »
Nous nous sommes tous installés autour de la table. Yves a prévu du vin rosé, du mousseux et des limonades. Arlette a préparé des toasts et des rondelles de saucisson sec. Nous parlions du voyage en train pour les deux arrivants, puis du voyage en voiture pour ceux qui les précédaient. Ben parle ensuite de notre après-midi à la plage et de la rencontre avec les huit jeunes de nos âges. Arlette et Yves sont surpris, mais pas tant que ça : ils savent que nous sommes très ouverts Ben et moi. Puis je regarde Ben, sans artifice, il demande si nous pouvons retourner les après-midis revoir nos nouveaux amis de rencontre. Puis j’ajoute que Chris et Denis peuvent aussi, s’ils le veulent, venir avec nous. Ben ajoute que comme cela, nous laisserions à ses parents l’opportunité de faire ce qu’ils souhaitent.
Yves fait la moue. Il regarde Arlette. Puis il nous dit que c’est d’accord mais nous ferions une activité tous ensemble une journée. Nous étions enchantés de cette réponse. Chris et Denis sont eux aussi d’accord, mais ils ne seraient pas présents chaque après-midi.
Nous passons ensuite au souper. Arlette a préparé un repas pain – vin – fromage, comme nous l’avions suggéré Ben et moi. Je suis super content de cette attention. Puis je repense à ce que Yves a dit lors de l’apéro, je pourrai offrir un goûter crêpes, ou même un souper crêpes lors de la journée que nous allons faire tous ensemble. Je dis cela dans le creux de l’oreille de Ben. Puis c’est Chris qui dit :
Chr : « Pas de messe basse, nous voulons tout savoir.
Moi : (Je sens que je deviens rouge dans le visage.) Il s’agit d’une surprise et je ne veux pas encore dire de quoi il s’agit.
Ben : Oui Chris, je sais ce que c’est et Phil dois garder le secret. Maman sera mise au courant lorsque Phil fera sa surprise.
Arl : Très bien, je n’insiste pas. Phil, dès que tu le souhaites, viens me dire quoi.
Moi : Merci Arlette, je n’y manquerai pas. »
Nous terminons le repas avec une bonne macédoine de fruits frais comme dessert. C’est alors que Denis nous demande de raconter notre camp scout, il a entendu parler de choses et d’autres mais il souhaite avoir notre version. Ensemble et à tour de rôle, nous racontons tout ce qui s’est passé au camp ainsi que la suite, lorsque Gaby est rentré avec moi chez lui et les incidents qui en ont découlé. Denis est très surpris de ce qu’il entend. Par moment nous nous rendons compte qu’il a les yeux humides, même Chris a des larmes qui lui coulent sur les joues. Même du côté des parents de Ben, nous avons senti qu’ils se rendent compte de ce que nous avions vécu de très fort. A l’issue de ce résumé des moments importants, Chris s’est levée pour nous prendre tous les deux dans ses bras. Puis elle dit :
Chr : « Alors là je suis estomaquée de ce que je viens d’entendre. Vous êtes tous les deux des jeunes supers, qui font attention à leurs prochains et qui sont vrais, droits et serviables. Je comprends mieux les points de sutures aux lèvres de Phil.
Arl : Oui merci les garçons de nous avoir raconté vos péripéties. Vous êtes très courageux et très avenants envers les autres. Tu sais Benoît, tu as choisi ton ami Phil comme « compagnon », je peux te dire que c’est une perle et que toi aussi tu es « extraordinaire ». Vous allez très bien ensemble tous les deux.
Yve : Je ne vais pas ajouter grand-chose, mais je vous souhaite d’être heureux et de faire rayonner le bonheur autour de vous. La seule chose qui m’importe c’est que vous fassiez attention à ceux qui pourraient vous nuire.
Den : Je viens de découvrir deux jeunes qui sont des modèles pour les autres. Vous avez le don d’aimer les autres et bien entendu de vous aimer. Je suis éberlué par votre maturité. »
Nous nous sommes tous mis en rond, nous tenant par les épaules. Pas un mot, un silence reposant et pour certains les joues rouges et les yeux très humides, oui très, très humides !
Nous plaçons nos draps de bain et nous nous couchons sur le dos. Après quelques minutes, je sens bien que le soleil est piquant. Je propose à Ben de me passer la crème solaire afin que je puisse m’en mettre pour éviter des coups de soleil. Ben approuve et dit qu’il va faire de même. Je me mets de la crème sur le torse, les jambes, les bras et bien entendu je n’oublie pas mon service trois pièces. Ben fait de même et se tartine de crème. Il me demande s’il peut m’en mettre sur le dos. Bien entendu que j’accepte et évidemment je fais de même pour lui.
Nous restons ainsi allongés un moment profitant du soleil et de la faible brise du littoral. Nous entendons au loin des enfants s’amuser au bord de l’eau, puis c’est le bruit d’une balle qui est frappée par des raquettes en bois, c’est un son assez particulier. Je regarde d’où proviens ce bruit, c’est un couple d’une quarantaine d’années qui joue. Je demande à Ben s’il n’a pas envie d’aller plonger une tête dans les vagues. Il est partant bien sûr. Nous nous levons et courons vers la mer. Une fois l’eau à hauteur de nos cuisses, nous plongeons dans la première grosse vague.
L’eau est bonne quoi qu’un peu fraîche. Nous nous amusons à plonger ainsi plusieurs fois de suite. Puis je prends Ben par la taille et je le projette à un bon mètre de moi. On s’amuse ainsi un moment. Voyant qu’il n’y a pas grand monde autour de nous, je prends Ben par la taille et j’approche mon visage du sien. Nos lèvres se rencontrent et s’unissent. Nos langues passent la barrière de nos dents et entrent dans une danse tant attendue. Nous nous séparons après une quinzaine de secondes. Il faut faire attention, car de la plage, si nous restons trop collés l’un à l’autre, nous pourrions être vus par un homophobe éventuel.
Nous décidons de sortir de l’eau. Une fois sur le sable dur, nous avançons en direction de nos draps de bain. A un moment un ballon de foot vient s’arrêter à deux mètres de nous. Nous regardons d’où il peut provenir, il vient du groupe de jeunes installés près nous ; ils jouent au foot. Je donne un coup de pied dans la balle pour la leur renvoyer. L’un des garçons me crie « merci ». Nous reprenons notre chemin vers notre endroit, lorsque nous entendons : « Ohé les gars, venez jouer avec nous ». Je regarde Ben, il semble d’accord. Nous nous dirigerons vers les huit jeunes. Nous les saluons, en nous présentant :
Moi : « Moi, c’est Phil.
Ben : Moi c’est Benoît, enfin Ben, c’est plus court !
Val : C’est sympa, moi c’est Valentin. C’est le plus âgé, il doit avoir 20 ans, un mètre quatre-vingt-cinq, cheveux châtain clair, carrure en « V », il doit être sportif.
Cla : (Un des jumeaux) Moi c’est Claude et mon frère c’est Camille. Ils sont roux tous les deux, ils doivent avoir environ 18 ans.
Cam : Voilà, je vous présente sa sœur Rose-Marie. Elle est aussi rousse. C’est une belle fille malgré la présence de taches de rousseur sur la figure. Elle a 16 ans.
Ant : Moi c’est Anthony et voici mon cousin Julien. C’est le plus petit des garçons Anthony doit avoir le même âge que nous, 17 ans, il est blond comme Ben. Julien a lui aussi 17 ans, cheveux noirs et une fine moustache, noire elle aussi.
Ant : Je vous présente ma sœur Coralie. Ils se ressemblent, c’est comme on dit, ils ont un air de famille.
Puis c’est la dernière fille qui se présente,
Ang : Moi c’est Angélique, mais on m’appelle « Ange » et je suis la cousine de Coralie et d’Anthony, mais aussi de Julien ».
Les présentations faites nous nous mettons chacun dans une équipe. Je suis avec Val, Cam, Cora et Antho. Ben, quant à lui, est avec les quatre autres jeunes, soit Julien, Rose-Marie, Ange et Claude. J’enfile une petite vareuse bleue comme ceux de mon équipe. Ben et ceux de son équipe restent nus. La partie est assez endiablée, il y a beaucoup de fair-play et des éclats de rires à n’en plus finir. Ils sont tous super sympas, nous nous sommes fait huit amis, le premier jour des vacances, c’est incroyable. Nous sommes restés ensemble plus de deux heures. Il commence à se faire tard, nous disons au revoir à nos nouveaux amis. Ils nous donnent rendez-vous demain après-midi, au même endroit, si nous le souhaitons. Ben et moi disons « oui » bien entendu.
Sur le trajet de retour vers la villa, Ben et moi discutons de cette rencontre. Nous les trouvons super sympathiques, ils sont très sociables et ils méritent d’être connus. Il faut que nous en parlions à Arlette et Yves, pour savoir si nous aurons l’opportunité d’aller à la plage chaque après-midi pour être avec eux.
De retour à Belz, nous rentrons directement à la villa. Nous déposons les vélos dans le remise. En entrant Ben aperçoit deux sacs de voyage. Il se dit que Christine et Denis sont arrivés. Effectivement sa sœur et son copain sont dans le séjour avec ses parents. Ben saute au cou de sa sœur et ensuite fait la bise à Denis. Je fais aussi la bise aux deux visiteurs. En fait ils viennent d’arriver depuis une heure. C’est Yves qui est allé les chercher à la gare.
Christine, soit Chris, regarde son frère et lui dit qu’il a déjà pris des couleurs. Elle le trouve changé, plus serein. Puis elle me regarde et me fait un clin d’œil, elle me sourit et me dit que je suis aussi plein de couleurs d’été. Nous nous mettons à rire. Puis Chris ajoute :
Chr : « Oh là, quel beau garçon avec cette barbe bien taillée !
Moi : Oui je sais, mais c’est pour plaire à ton frère.
Ben : Oui, c’est ça, pour me plaire. Tu sais Phil avec ou sans barbe, je t’aime comme tu es !
Moi : Merci Ben.
Chr : Et toi Ben, enfin ta tignasse est un peu plus arrangée, elle est un peu moins hirsute.
Ben : Merci Chris, je crois qu’il était temps d’y apporter un peu de légèreté.
Chr : Non ça te va très bien, ils tombent super bien comme ça tes cheveux.
Den : Oui c’est vrai, ça vous change les garçons. Vous êtres craquants. Si je n’aimais pas votre sœur et que je préférais les garçons, vous seriez en tête de liste !
Chr : Mais enfin Denis, tu es fou. Je te l’accorde ils sont beaux, mais je suis très bien avec toi.
Arl : Vous êtes incroyables tous les quatre. Bon, Yves il est temps de prendre l’apéro.
Yve : Très bonne idée. Allez les jeunes, préparez-vous, nous allons sur la terrasse. »
Nous nous sommes tous installés autour de la table. Yves a prévu du vin rosé, du mousseux et des limonades. Arlette a préparé des toasts et des rondelles de saucisson sec. Nous parlions du voyage en train pour les deux arrivants, puis du voyage en voiture pour ceux qui les précédaient. Ben parle ensuite de notre après-midi à la plage et de la rencontre avec les huit jeunes de nos âges. Arlette et Yves sont surpris, mais pas tant que ça : ils savent que nous sommes très ouverts Ben et moi. Puis je regarde Ben, sans artifice, il demande si nous pouvons retourner les après-midis revoir nos nouveaux amis de rencontre. Puis j’ajoute que Chris et Denis peuvent aussi, s’ils le veulent, venir avec nous. Ben ajoute que comme cela, nous laisserions à ses parents l’opportunité de faire ce qu’ils souhaitent.
Yves fait la moue. Il regarde Arlette. Puis il nous dit que c’est d’accord mais nous ferions une activité tous ensemble une journée. Nous étions enchantés de cette réponse. Chris et Denis sont eux aussi d’accord, mais ils ne seraient pas présents chaque après-midi.
Nous passons ensuite au souper. Arlette a préparé un repas pain – vin – fromage, comme nous l’avions suggéré Ben et moi. Je suis super content de cette attention. Puis je repense à ce que Yves a dit lors de l’apéro, je pourrai offrir un goûter crêpes, ou même un souper crêpes lors de la journée que nous allons faire tous ensemble. Je dis cela dans le creux de l’oreille de Ben. Puis c’est Chris qui dit :
Chr : « Pas de messe basse, nous voulons tout savoir.
Moi : (Je sens que je deviens rouge dans le visage.) Il s’agit d’une surprise et je ne veux pas encore dire de quoi il s’agit.
Ben : Oui Chris, je sais ce que c’est et Phil dois garder le secret. Maman sera mise au courant lorsque Phil fera sa surprise.
Arl : Très bien, je n’insiste pas. Phil, dès que tu le souhaites, viens me dire quoi.
Moi : Merci Arlette, je n’y manquerai pas. »
Nous terminons le repas avec une bonne macédoine de fruits frais comme dessert. C’est alors que Denis nous demande de raconter notre camp scout, il a entendu parler de choses et d’autres mais il souhaite avoir notre version. Ensemble et à tour de rôle, nous racontons tout ce qui s’est passé au camp ainsi que la suite, lorsque Gaby est rentré avec moi chez lui et les incidents qui en ont découlé. Denis est très surpris de ce qu’il entend. Par moment nous nous rendons compte qu’il a les yeux humides, même Chris a des larmes qui lui coulent sur les joues. Même du côté des parents de Ben, nous avons senti qu’ils se rendent compte de ce que nous avions vécu de très fort. A l’issue de ce résumé des moments importants, Chris s’est levée pour nous prendre tous les deux dans ses bras. Puis elle dit :
Chr : « Alors là je suis estomaquée de ce que je viens d’entendre. Vous êtes tous les deux des jeunes supers, qui font attention à leurs prochains et qui sont vrais, droits et serviables. Je comprends mieux les points de sutures aux lèvres de Phil.
Arl : Oui merci les garçons de nous avoir raconté vos péripéties. Vous êtes très courageux et très avenants envers les autres. Tu sais Benoît, tu as choisi ton ami Phil comme « compagnon », je peux te dire que c’est une perle et que toi aussi tu es « extraordinaire ». Vous allez très bien ensemble tous les deux.
Yve : Je ne vais pas ajouter grand-chose, mais je vous souhaite d’être heureux et de faire rayonner le bonheur autour de vous. La seule chose qui m’importe c’est que vous fassiez attention à ceux qui pourraient vous nuire.
Den : Je viens de découvrir deux jeunes qui sont des modèles pour les autres. Vous avez le don d’aimer les autres et bien entendu de vous aimer. Je suis éberlué par votre maturité. »
Nous nous sommes tous mis en rond, nous tenant par les épaules. Pas un mot, un silence reposant et pour certains les joues rouges et les yeux très humides, oui très, très humides !