17-08-2021, 08:26 AM
Arl : « Bon je propose que nous allions faire quelques achats pour manger aujourd’hui et demain. Vous me direz ce qui vous plait. Nous irons dans les boutiques d’Etel et de Belz. Nous partons dans une heure.
Ben : Je suppose que nous allons prendre notre viande et notre pain dans le village durant le séjour.
Arl : Bien entendu Ben. Je n’aime pas trop les nouvelles grandes surfaces, cela tue le commerce local.
Moi : Nous trouverons peut-être un coiffeur ou un barbier pour ma barbe.
Ben : Mais oui mon loulou, on te fera aussi un toilettage complet.
Moi : Oui, c’est ça, c’est malin.
Ben : Mais c’est pour rire.
Moi : Je m’en doute bien Ben. Puis ta tignasse devrait peut-être être un peu égalisée elle aussi !
Ben : Et bien je vais le faire. On ira à deux. Chiche !
Moi : OK, chiche.
Yve : Pour moi il n’y a pas de problème les garçons. C’est comme vous voulez.
Ben et moi : Super !
Arl : Il est temps de songer à dresser une liste, Yves tu me dis ce que tu souhaites que j’achète. Puis Ben et Phil, réfléchissez aussi de votre côté pour que je puisse au moins noter, car si je ne note pas, nous allons oublier certaines choses qui vont alors nous manquer.
Ben : Très bien maman, on s’en charge. Tu viens Phil, on va faire ça sur la terrasse, il fait déjà très bon à l’extérieur.
Yve : Très bien les garçons. Pas de fantaisies non plus !
Ben : Non papa, on saura mettre le minimum. »
Nous nous sommes installés devant la table de la terrasse. Ben a un papier et un stylo-bille. Je dis alors à Ben que je voudrais manger des fruits de mer, mais je suppose qu’Arlette et Yves préfèrent manger ça dans un restaurant. Ben ne me donne pas tort. Je pense aussi que nous pourrions manger un petit buffet froid composé de produits de la mer, d’un peu de charcuterie de la région avec des baguettes et du beurre. Ben semble lui aussi assez emballé par cette idée. Puis il suggère qu’une fois nous mangions des pâtes, style spaghetti bolognaise. Je suis bien entendu partant. Puis il me revient en tête le fait que je me devais d’offrir un goûter crêpes ou autre chose à mes hôtes. J’en parle avec Ben qui me dit que des crêpes c’est sympa, il ajoute : « Oh oui, des crêpes avec du cidre ». Nous n’en parlons pas pour le moment, il faut que Christine soit là avec Denis. Ben m’approuve. Puis je pense qu’on peut faire un repas pain – vin – fromage et aussi de la charcuterie. Ben est ravi de ce que je propose. Cela nous permettra de manger des produits locaux.
Pendant ce temps-là, à Bruxelles, chez les parents de Phil.
Anne et Jean sont à la maison, mes parents sont partis. Papa est au travail et maman aux courses. Il est presque neuf heures quarante. On sonne à la porte de la maison. Jean est dans la cuisine, il prend son petit-déjeuner. Il se lève et va voir qui peut bien sonner à cette heure-ci. Il ouvre la porte et se trouve nez à nez avec André. Jean reste sans voix. Il fait signe à André d’entrer. Il monte jusqu’à la chambre de Anne pour l’avertir de cette visite impromptue.
Anne se lève et descend à la rencontre d’André. Cela fait déjà des mois, oui des mois qu’il n’était plus venu à la maison. Cela doit remonter à l’époque où j’avais tenté de mettre fin à mes jours. Elle lui fait la bise. Mon frère et ma sœur ainsi qu’André se rendent à la salle à manger pour parler un moment. Anne est sous le charme d’André. Il est venu pour me voir pour me demander quelque chose de particulier. Anne lui explique que je suis en vacances en Bretagne avec la famille de Ben. André est très heureux d’apprendre que je suis toujours en relation avec Ben. Il ajoute même que nous allons très bien ensemble. Bref Anne lui demande ce qu’il y a de particulier. Puis André, hésitant encore un peu, il dit qu’il s’agit d’une messe prévue en la mémoire d’Henri, fin du mois d’août et qu’il souhaite que je lise un mot et ou une lecture ce jour-là. Jean lui dit alors :
Jea : « Tu sais André, même si Phil n’est pas présent, je peux te dire qu’il dirait oui, sans hésiter une seconde. Ce n’est pas parce qu’il est avec Ben qu’il ne pense pas à Henri de temps à autre.
And : Merci Jean, je m’en doute tu sais.
Ann : C’est bien vrai, même s’il est avec Ben, Henri a une place dans son cœur.
Jea : Dès qu’il revient, dans une semaine, je lui dis que tu es passé et je lui parle de ta proposition. Je suis certain qu’il va accepter !
And : Merci Jean, merci Anne. Cela me fait du bien. Puis mes parents seront très heureux de cette cérémonie, d’autant plus si Phil y participe.
Ann : Pas de souci, on en parle à Phil dès qu’il revient.
And : Merci à vous. Je vais vous laisser. »
Anne raccompagne André jusqu’à la porte d’entrée. Jean a trouvé qu’Anne et André avaient un drôle d’air. Ils étaient tous les deux rouge-pivoine. Ils se regardaient l’un l’autre sans trop insister, mais c’était voyant. Jean se demande si ces deux-là ne sont pas tombés amoureux !
Jean retrouve sa sœur Anne. Il lui demande comment ça va. Anne ne répond pas, elle est comme sur un nuage. Jean n’insiste pas, mais il est certain qu’il y a eu comme un coup de foudre entre André et Anne. Il sourit et termine sa tasse de cacao chaud, qui est d’ailleurs tiède maintenant.
Sur la côte bretonne.
Nous sommes dans les rues d’Etel. Nous avons déjà parcouru celles de Belz, soit la boucherie et le boulanger. Le fromager était fermé aujourd’hui. Arlette voit un peu plus loin qu’il y a un coiffeur pour hommes. Elle nous fait signe et de suite j’accepte d’y aller. Ben lui aussi marque son accord. Nous pénétrons avec Arlette chez ce coiffeur. Arlette demande si c’est possible de tailler ma barbe et aussi de réduire un peu le volume de la toison de Ben. Le coiffeur accepte sans problème. Il appelle son garçon et donc nous nous installons dans les fauteuils ad hoc. Arlette s’installe sur une chaise et prend une revue. Yves quant à lui est allé à la librairie et a acheté quelques cartes postales pour envoyer à la famille, mes parents et ses amis.
C’est donc le garçon-coiffeur qui vient me tailler la barbe. Il a plus ou moins mon âge, peut-être un an de plus. Il est châtain très clair, ses yeux ont un reflet vert, il a une petite moustache très claire, elle aussi. Il est de taille moyenne, mesure un mètre quatre-vingts. Il porte une blouse de coiffeur et l’on devine sous celui-ci une chemise blanche avec le col ouvert. Il procède donc à la taille de ma barbe avec une paire de ciseaux et un rasoir. Au bout de cinq minutes, il termine. Il fait appel à son patron pour qu’il valide le travail. Une petite retouche reste à faire, pas grand-chose. Une fois ma barbe bien taillée, mon apprenti-coiffeur me libère du fauteuil. Je m’aperçois qu’il est rouge, ses pommettes sont carrément en feu. Je ne laisse rien paraître, mais je suis certain qu’il est homo. Ce n’est que quand sortant du salon de coiffure que j’en parle avec Ben. Lui aussi avait trouvé mon « apprenti-coiffeur » assez sexy et présentant des allures « d’homo ». Arlette n’a pas entendu ce que nous nous disions, elle constate que nous sommes bien mieux après ce passage chez le « coiffeur – barbier » !
Nous poursuivons les achats après avoir récupéré Yves qui buvait une tasse de café au bar situé juste en face du salon de coiffure.
Arlette demande à Yves s’il serait possible d’aller au port d’Etel pour trouver du poisson frais. C’est donc vers ce port que nous nous dirigeons. Nous allons pouvoir choisir de quoi faire un festin avec des produits frais de la mer. Nous sommes tous emballés par cette idée.
Nous rentrons donc à la villa avec tout ce qu’il faut pour se nourrir durant au moins deux jours. Nous déchargeons la voiture et ce fut vite fait ; à quatre c’est super rapide. Nous remplissons le frigo, bien satisfaits de cette matinée. Ensuite nous nous installons sur la terrasse. Il est temps de songer à profiter de l’endroit, c’est ainsi que Ben me demande si je ne veux pas piquer une tête dans la piscine. Je suis bien entendu partant. Je ne sais pas si Yves sera d’accord pour que nous nagions « in naturalibus », j’en fais part à Ben. Ben ne me dit rien et se déshabille entièrement. Je fais donc de même et nous sautons, nus dans l’eau. Yves ne dit rien, il sourit en nous regardant nous amuser.
Nous sommes restés une heure dans l’eau à très bonne température, profitant de ce moment vivifiant. Nous sommes par ailleurs rejoints par Yves qui lui non plus ne porte pas de maillot de bain. Arlette nous demande de sortir de l’eau et de mettre un short pour passer à table. C’est vrai qu’elle est un peu plus prude que mes parents.
Le repas est super. Nous mangeons du poisson qui a été préparé en papillote en vue de garder un maximum de son goût, il est accompagné de pomme de terre en chemise et d’une macédoine de légumes frais. Bien entendu Yves a ouvert une bonne bouteille de vin blanc achetée à l’épicerie du village. Les vacances commencent effectivement très bien. Nous venons de manger comme des rois et ce qui ne gâche rien, nous sommes dans une propriété qui nous permet de nous baigner nus. Que demander de plus.
Arlette et Yves comptent faire une bonne sieste après la vaisselle. Nous donnons Ben et moi un coup de main pour l’essuyer. Une fois cette tâche effectuée, Ben demande à ses parents si nous pouvons aller voir à la plage en prenant les vélos mis à notre disposition dans la remise de la propriété. Arlette est d’accord mais elle insiste pour que nous soyons attentifs à ne pas nous exhiber et à rester discrets. Nous savons ce qu’il faut faire, surtout moi, qui avait été pris à partie par ce groupe de trois jeunes lorsque nous venions de quitter la plage vendéenne, Henri et moi. Il est certain que je ne compte pas refaire pareille erreur.
Ben prépare deux draps de bain au cas où nous aurions envie de profiter de la mer et de ses vagues. C’est donc à vélo que nous allons à la plage d’Erdeven-Kerminithy. Il nous faut une bonne demi-heure pour l’atteindre. Nous plaçons les cadenas aux deux vélos avant de nous aventurer sur la plage en direction du blockhaus. Ben me signale que c’est une plage où la nudité est tolérée. C’est donc une plage naturiste. Il dit qu’il y a pensé pour me faire plaisir. Je reconnais bien là mon cher Ben.
Ben : Je suppose que nous allons prendre notre viande et notre pain dans le village durant le séjour.
Arl : Bien entendu Ben. Je n’aime pas trop les nouvelles grandes surfaces, cela tue le commerce local.
Moi : Nous trouverons peut-être un coiffeur ou un barbier pour ma barbe.
Ben : Mais oui mon loulou, on te fera aussi un toilettage complet.
Moi : Oui, c’est ça, c’est malin.
Ben : Mais c’est pour rire.
Moi : Je m’en doute bien Ben. Puis ta tignasse devrait peut-être être un peu égalisée elle aussi !
Ben : Et bien je vais le faire. On ira à deux. Chiche !
Moi : OK, chiche.
Yve : Pour moi il n’y a pas de problème les garçons. C’est comme vous voulez.
Ben et moi : Super !
Arl : Il est temps de songer à dresser une liste, Yves tu me dis ce que tu souhaites que j’achète. Puis Ben et Phil, réfléchissez aussi de votre côté pour que je puisse au moins noter, car si je ne note pas, nous allons oublier certaines choses qui vont alors nous manquer.
Ben : Très bien maman, on s’en charge. Tu viens Phil, on va faire ça sur la terrasse, il fait déjà très bon à l’extérieur.
Yve : Très bien les garçons. Pas de fantaisies non plus !
Ben : Non papa, on saura mettre le minimum. »
Nous nous sommes installés devant la table de la terrasse. Ben a un papier et un stylo-bille. Je dis alors à Ben que je voudrais manger des fruits de mer, mais je suppose qu’Arlette et Yves préfèrent manger ça dans un restaurant. Ben ne me donne pas tort. Je pense aussi que nous pourrions manger un petit buffet froid composé de produits de la mer, d’un peu de charcuterie de la région avec des baguettes et du beurre. Ben semble lui aussi assez emballé par cette idée. Puis il suggère qu’une fois nous mangions des pâtes, style spaghetti bolognaise. Je suis bien entendu partant. Puis il me revient en tête le fait que je me devais d’offrir un goûter crêpes ou autre chose à mes hôtes. J’en parle avec Ben qui me dit que des crêpes c’est sympa, il ajoute : « Oh oui, des crêpes avec du cidre ». Nous n’en parlons pas pour le moment, il faut que Christine soit là avec Denis. Ben m’approuve. Puis je pense qu’on peut faire un repas pain – vin – fromage et aussi de la charcuterie. Ben est ravi de ce que je propose. Cela nous permettra de manger des produits locaux.
Pendant ce temps-là, à Bruxelles, chez les parents de Phil.
Anne et Jean sont à la maison, mes parents sont partis. Papa est au travail et maman aux courses. Il est presque neuf heures quarante. On sonne à la porte de la maison. Jean est dans la cuisine, il prend son petit-déjeuner. Il se lève et va voir qui peut bien sonner à cette heure-ci. Il ouvre la porte et se trouve nez à nez avec André. Jean reste sans voix. Il fait signe à André d’entrer. Il monte jusqu’à la chambre de Anne pour l’avertir de cette visite impromptue.
Anne se lève et descend à la rencontre d’André. Cela fait déjà des mois, oui des mois qu’il n’était plus venu à la maison. Cela doit remonter à l’époque où j’avais tenté de mettre fin à mes jours. Elle lui fait la bise. Mon frère et ma sœur ainsi qu’André se rendent à la salle à manger pour parler un moment. Anne est sous le charme d’André. Il est venu pour me voir pour me demander quelque chose de particulier. Anne lui explique que je suis en vacances en Bretagne avec la famille de Ben. André est très heureux d’apprendre que je suis toujours en relation avec Ben. Il ajoute même que nous allons très bien ensemble. Bref Anne lui demande ce qu’il y a de particulier. Puis André, hésitant encore un peu, il dit qu’il s’agit d’une messe prévue en la mémoire d’Henri, fin du mois d’août et qu’il souhaite que je lise un mot et ou une lecture ce jour-là. Jean lui dit alors :
Jea : « Tu sais André, même si Phil n’est pas présent, je peux te dire qu’il dirait oui, sans hésiter une seconde. Ce n’est pas parce qu’il est avec Ben qu’il ne pense pas à Henri de temps à autre.
And : Merci Jean, je m’en doute tu sais.
Ann : C’est bien vrai, même s’il est avec Ben, Henri a une place dans son cœur.
Jea : Dès qu’il revient, dans une semaine, je lui dis que tu es passé et je lui parle de ta proposition. Je suis certain qu’il va accepter !
And : Merci Jean, merci Anne. Cela me fait du bien. Puis mes parents seront très heureux de cette cérémonie, d’autant plus si Phil y participe.
Ann : Pas de souci, on en parle à Phil dès qu’il revient.
And : Merci à vous. Je vais vous laisser. »
Anne raccompagne André jusqu’à la porte d’entrée. Jean a trouvé qu’Anne et André avaient un drôle d’air. Ils étaient tous les deux rouge-pivoine. Ils se regardaient l’un l’autre sans trop insister, mais c’était voyant. Jean se demande si ces deux-là ne sont pas tombés amoureux !
Jean retrouve sa sœur Anne. Il lui demande comment ça va. Anne ne répond pas, elle est comme sur un nuage. Jean n’insiste pas, mais il est certain qu’il y a eu comme un coup de foudre entre André et Anne. Il sourit et termine sa tasse de cacao chaud, qui est d’ailleurs tiède maintenant.
Sur la côte bretonne.
Nous sommes dans les rues d’Etel. Nous avons déjà parcouru celles de Belz, soit la boucherie et le boulanger. Le fromager était fermé aujourd’hui. Arlette voit un peu plus loin qu’il y a un coiffeur pour hommes. Elle nous fait signe et de suite j’accepte d’y aller. Ben lui aussi marque son accord. Nous pénétrons avec Arlette chez ce coiffeur. Arlette demande si c’est possible de tailler ma barbe et aussi de réduire un peu le volume de la toison de Ben. Le coiffeur accepte sans problème. Il appelle son garçon et donc nous nous installons dans les fauteuils ad hoc. Arlette s’installe sur une chaise et prend une revue. Yves quant à lui est allé à la librairie et a acheté quelques cartes postales pour envoyer à la famille, mes parents et ses amis.
C’est donc le garçon-coiffeur qui vient me tailler la barbe. Il a plus ou moins mon âge, peut-être un an de plus. Il est châtain très clair, ses yeux ont un reflet vert, il a une petite moustache très claire, elle aussi. Il est de taille moyenne, mesure un mètre quatre-vingts. Il porte une blouse de coiffeur et l’on devine sous celui-ci une chemise blanche avec le col ouvert. Il procède donc à la taille de ma barbe avec une paire de ciseaux et un rasoir. Au bout de cinq minutes, il termine. Il fait appel à son patron pour qu’il valide le travail. Une petite retouche reste à faire, pas grand-chose. Une fois ma barbe bien taillée, mon apprenti-coiffeur me libère du fauteuil. Je m’aperçois qu’il est rouge, ses pommettes sont carrément en feu. Je ne laisse rien paraître, mais je suis certain qu’il est homo. Ce n’est que quand sortant du salon de coiffure que j’en parle avec Ben. Lui aussi avait trouvé mon « apprenti-coiffeur » assez sexy et présentant des allures « d’homo ». Arlette n’a pas entendu ce que nous nous disions, elle constate que nous sommes bien mieux après ce passage chez le « coiffeur – barbier » !
Nous poursuivons les achats après avoir récupéré Yves qui buvait une tasse de café au bar situé juste en face du salon de coiffure.
Arlette demande à Yves s’il serait possible d’aller au port d’Etel pour trouver du poisson frais. C’est donc vers ce port que nous nous dirigeons. Nous allons pouvoir choisir de quoi faire un festin avec des produits frais de la mer. Nous sommes tous emballés par cette idée.
Nous rentrons donc à la villa avec tout ce qu’il faut pour se nourrir durant au moins deux jours. Nous déchargeons la voiture et ce fut vite fait ; à quatre c’est super rapide. Nous remplissons le frigo, bien satisfaits de cette matinée. Ensuite nous nous installons sur la terrasse. Il est temps de songer à profiter de l’endroit, c’est ainsi que Ben me demande si je ne veux pas piquer une tête dans la piscine. Je suis bien entendu partant. Je ne sais pas si Yves sera d’accord pour que nous nagions « in naturalibus », j’en fais part à Ben. Ben ne me dit rien et se déshabille entièrement. Je fais donc de même et nous sautons, nus dans l’eau. Yves ne dit rien, il sourit en nous regardant nous amuser.
Nous sommes restés une heure dans l’eau à très bonne température, profitant de ce moment vivifiant. Nous sommes par ailleurs rejoints par Yves qui lui non plus ne porte pas de maillot de bain. Arlette nous demande de sortir de l’eau et de mettre un short pour passer à table. C’est vrai qu’elle est un peu plus prude que mes parents.
Le repas est super. Nous mangeons du poisson qui a été préparé en papillote en vue de garder un maximum de son goût, il est accompagné de pomme de terre en chemise et d’une macédoine de légumes frais. Bien entendu Yves a ouvert une bonne bouteille de vin blanc achetée à l’épicerie du village. Les vacances commencent effectivement très bien. Nous venons de manger comme des rois et ce qui ne gâche rien, nous sommes dans une propriété qui nous permet de nous baigner nus. Que demander de plus.
Arlette et Yves comptent faire une bonne sieste après la vaisselle. Nous donnons Ben et moi un coup de main pour l’essuyer. Une fois cette tâche effectuée, Ben demande à ses parents si nous pouvons aller voir à la plage en prenant les vélos mis à notre disposition dans la remise de la propriété. Arlette est d’accord mais elle insiste pour que nous soyons attentifs à ne pas nous exhiber et à rester discrets. Nous savons ce qu’il faut faire, surtout moi, qui avait été pris à partie par ce groupe de trois jeunes lorsque nous venions de quitter la plage vendéenne, Henri et moi. Il est certain que je ne compte pas refaire pareille erreur.
Ben prépare deux draps de bain au cas où nous aurions envie de profiter de la mer et de ses vagues. C’est donc à vélo que nous allons à la plage d’Erdeven-Kerminithy. Il nous faut une bonne demi-heure pour l’atteindre. Nous plaçons les cadenas aux deux vélos avant de nous aventurer sur la plage en direction du blockhaus. Ben me signale que c’est une plage où la nudité est tolérée. C’est donc une plage naturiste. Il dit qu’il y a pensé pour me faire plaisir. Je reconnais bien là mon cher Ben.