06-08-2021, 10:26 AM
De retour à la maison, je vois papa qui attend sur le pas de la porte, il est avec Anne. Papa m’enlace tout en douceur, de peur de me faire mal. Il ne dit rien, ses yeux sont plantés dans les miens, puis il me donne un bisou sur le front. Anne a les yeux rouges, elle a dû craindre pour moi, elle aussi. Nous rentrons tous et nous allons dans le salon. Jean m’aide à m’asseoir, j’ai mal partout. J’explique ce qui s’est passé dans tous les détails, même l’épisode de la piscine et celui des vestiaires où Gaby et Chris se sont changés dans la même cabine, etc.
Une fois le récit terminé Papa fait la moue. Il est peiné d’apprendre que le papa de Gaby et de Damien est homophobe. Maman se lève pour préparer le souper, Anne elle aussi va l’aider. C’est à ce moment-là que la sonnette de la porte d’entrée retenti. Jean va ouvrir. J’entends parler dans le hall et ensuite je vois Ben entrer au salon. Il est livide, il ne sait pas quoi faire, doucement, le pas hésitant il se dirige vers moi et en me regardant il fond en larme. Il m’enlace et hésite à m’embrasser car il voit des fils de sutures au niveau des lèvres.
Maman est venue saluer Ben. Elle lui demande qui l’a prévenu de ce qui s’est passé. Ben dit que c’est la maman de Gaby qui a sonné chez lui. Il ajoute :
Ben : « J’ai eu si peur quand Danielle a téléphoné à la maison. J’avais un pressentiment, j’aurai dû venir avec toi Phil, mais j’avais rendez-vous chez le dentiste !
Moi : Ne t’en veux pas Ben, c’est comme ça, tu n’y peux rien, c’est la même chose pour Gaby, ce n’est pas sa faute.
Ben : Tu as mal Phil ?
Moi : Oui, mais ça va avec les médocs qui commencent à agir.
Ben : Tu ne peux pas t’imaginer comme j’ai eu peur quand j’ai su que le père de Gaby t’avait frappé. Je me demande ce que va faire Gaby maintenant que son père est au courant du fait qu’il est gay.
Moi : Tu sais Ben, il fera ce qu’il faut faire, se battre contre toute cette injustice. Puis sa maman et Damien sont de son côté.
Ben : Et nous aussi on sera là pour l’aider. Je me demande si Christophe est au courant. Je pense qu’il vaut mieux attendre demain matin pour le savoir.
Moi : Mais nous devions partir demain en Bretagne !
Ben : Oui, je sais, mais papa a dit que nous pouvons partir dans un jour ou deux.
Moi : Je gâche tes vacances Ben, excuse-moi !
Ben : Arrête de dire des conneries, tu n’es pas responsable. Tu t’es montré à la hauteur et je suis certain que moi aussi j’aurai réagi, alors relativise un peu.
Moi : Tu vois ça comme ça, mais ce n’est pas évident. J’ai parfois l’impression que tout est contre moi, contre nous !
Ben : Mais non, arrête un peu Phil.
Ann : C’est vrai ce que dit Ben, tu ne dois pas penser comme ça, ce qui est arrivé d’abord n’est pas ta faute et ensuite l’amitié c’est défendre un ami qui a besoin d’un coup de main, ce que tu as fait. Alors tu vas me faire le plaisir de ne plus penser qu’aux vacances qui vont arriver.
Moi : Oui Anne, mais ce n’est pas facile. Je vais penser à autre chose. Si nous prenions tous l’apéro pour commencer !
Ben : J’aime autant entendre ça.
Papa : Oui, c’est bien mieux. Bon qui veut un verre de vin rosé bien frais ? »
Nous avons pris l’apéro avant de passer à table. Ben est resté pour manger et bien entendu pour loger. Nous avons parlé de ce que nous allions faire en vacances, au bord de la mer. Nous voulions aller nager, faire de la voile, aller manger des crêpes, trouver d’autres jeunes pour faire des parties de volley sur le sable, et un tas de choses. Je ne pense plus à ce qui s’est passé en cette fin de journée. Ben a su me rendre le sourire, mais il faut que je fasse attention car sa tire avec les fils de sutures et puis pour s’embrasser ça ne va pas le faire.
Le repas est à peine terminé que quelqu’un sonne à la porte d’entrée. C’est une nouvelle fois Jean qui s’y colle. Trente seconde après c’est Gaby qui entre dans la salle à manger. Il est rouge, il ne sait pas où se mettre. Il s’approche de moi et me dit :
Gab : « Merci Phil. Je viens voir comment tu vas. Il ne t’a pas raté.
Moi : Ça va aller Gaby, ne t’inquiète pas pour moi. Mais toi, comment vas-tu ?
Gab : J’ai honte, j’ai comme un poids sur l’estomac. Je me sens trahi par mon père.
Moi : Tu ne dois pas avoir honte Gaby, tu n’es pas responsable de ce qui s’est produit chez toi tantôt.
Gab : Tu as beau dire, mais ça reste gravé dans ma tête.
Ben : Non Gaby ne pense pas comme ça, c’est seulement ton père qui est fautif, surement pas toi.
Ann : Bonjour Gaby, viens t’asseoir près de Phil, calme-toi et prend un grand bol d’air. Relax !
Gaby respire doucement et reprend son calme. Il est déjà un peu moins rouge. Maman l’observe ainsi que papa. Ils se rendent compte qu’il vient de vivre quelque chose de traumatisant. Jean et Anne ne disent rien, mais je suis certain qu’ils pensent la même chose. Ben lui à son regard qui passe de Gaby à moi et ainsi de suite. Et enfin, Gaby nous dit :
Gab : Merci, ça va un peu mieux.
Ann : Tu vois Gaby, maintenant tu sais que tes amis sont là pour toi et puis moi aussi je suis là de même que Jean et nos parents.
Mam : Notre porte te sera toujours ouverte.
Gab : Merci madame.
Mam : Tu peux m’appeler Fanny.
Gab : Oui Fanny, merci.
Moi : Tu sais si Christophe est au courant ?
Gab : Oui maman lui a téléphoné. J’ai tout dit à maman, que j’avais rencontré Chris à la piscine et que j’étais tombé amoureux de lui. Elle en a parlé à Jean-Pierre qui est au courant pour la réaction de mon père.
Gaby nous explique que son papa a été emmené au cachot. Qu’il ira déposer plainte avec sa maman demain à dix heures au bureau de police. Il signale que je serai entendu dans la journée semble-t-il. Maman lui signale que je serai aussi entendu vers dix heures.
On sonne à la porte, Jean va voir qui c’est. Il fait alors rentrer Jean-Pierre et Christophe. Chris à les yeux rouges, il a pleuré. Gaby se tourne vers Christophe. Il plonge ses yeux dans les siens. Plus besoin de parler, l’effet coup de foudre est encore là. On a beau leur parler, c’est peine perdue. Jean-Pierre vient près de moi. Il me félicite pour ma réaction et l’intérêt porté à son frère par Ben et moi. Puis il dit que cette rencontre est inattendue et incroyable. Il connaît Gaby et il sait qu’il sera un compagnon idéal pour son frère. J-P me dit aussi que si j’ai besoin de quoi que ce soit, qu’il sera disponible n’importe quand.
Il se fait tard et J-P voudrait rentrer. Je vois dans les yeux de Chris comme un éclat qui s’éteint petit à petit. Gaby lui aussi est là, les bras ballants, ne sachant que faire. Je vais près de mes parents et je leur demande si les deux amoureux peuvent loger dans la chambre d’amis. Maman semble d’accord, papa est plus réservé. Puis finalement c’est maman qui dit :
Mam : « Bon Gaby, si tu veux tu peux rester loger à la maison, dans la chambre d’amis. Bon pour toi Christophe, tu peux toi aussi rester loger, mais c’est ton frère qui doit prendre la décision !
J-P : Pour moi, pas de problème. Ils sont assez grands tous les deux et puis laissons-les décompresser. Merci pour votre invitation, j’espère que cela ne vous dérange pas.
Mam : Que du contraire, c’est moi qui le propose à la demande de Phil bien entendu.
Gaby : Oh merci Fanny, c’est très gentil. Merci Phil, tu es un véritable ami !
Gaby laisse passer des larmes de joie. Chris ne dit rien, il vient seulement enlacer maman et ensuite c’est à mon tour pour un câlin. J-P à le sourire aux lèvres. Il salue tout le monde et quitte alors la maison.
Mam : Gaby, veux-tu que je prévienne ta maman que tu restes loger.
Gab : Oui, je pense qu’elle sera rassurée. Merci, vous êtes formidable !
Moi : Bon, allez les mecs, venez que je vous montre votre chambre.
Chr : Merci Phil. C’est super sympa de ta part d’avoir proposé que nous restions loger.
Moi : Mais de rien Chris. Allez, suivez-moi. »
Nous sommes tous montés à l’étage. Gaby et Chris découvrent la chambre, ils sont charmés. Il y a un grand lit double. Je montre ensuite où se trouve la salle de bain et les toilettes. Puis j’invite Ben et les deux nouveaux logeurs à entrer dans ma chambre. Je mets un disque pour être un peu plus relax. Gaby et Chris se tiennent par la main. Nous discutons de musique, des derniers disques sortis, de notre après-midi piscine. Bref nous passons un très bon moment ensemble.
Il est tard et nous allons nous coucher. Gaby et Chris rejoignent la chambre d’amis après un bref passage à la salle de bain. Ben et moi nous allons nous doucher. Je fais attention à mes pansements et j’évite de me doucher la tête.
Enfin je me couche dans mon lit. Je suis fatigué de cette journée et surtout de ce qui s’est passé chez Gaby. Il va avoir besoin d’aide notre Gaby, un père homophobe, ce n’est absolument pas évident. Comprendra-t-il après un séjour derrière les barreaux que son fils a le droit de vivre sa vie et d’aimer qui il veut, même un garçon ! C’est Ben qui me ramène à la réalité, la vraie, celle où il me regarde et voit en moi son amour, sa raison de vivre. Oui, c’est ça, « une raison de vivre » !
Nous ne nous embrassons pas, j’ai mal aux lèvres. Je ne suis pas très en forme non plus. Ben tente de réveiller la bête qui trône entre mes cuisses, mais non, rien n’y fait. J’en suis désolé. Je ne sais pas ce qu’il se passe. Je pense que c’est l’accumulation de tout ce qui s’est passé durant cette journée, puis les coups reçus n’arrangent rien. Je m’en excuse auprès de mon Ben un peu désabusé. Mais il comprend, il me couvre de baisers en me disant que ce n’est pas grave, que demain cela ira bien mieux. Je repense alors à Gaby et Chris, je souhaite vraiment que ces deux gars-là puissent s’aimer et vivre un amour sans être pris à partie par des homophobes.
Je me lance alors dans des caresses un peu sensuelles sur le corps de Ben, je ne veux pas qu’il pâtisse de mon apathie passagère. Je m’applique à lui donner des sensations partout sur le corps en n’oubliant pas son appendice pénien. Je le masturbe donc avec volupté et délicatesse. Le simple fait de faire ce plaisir à Ben réveille mon popol. Ben s’en rend compte et lui aussi se met à me masturber avec délicatesse. Nous nous donnons donc du plaisir mutuellement. Nous nous faisons plaisir et ce n’est pas plus mal après cette journée. Nous éjaculons presque en même temps. Une fois la tension retombée, nous essuyons notre semence avant de nous lover l’un contre l’autre pour enfin nous endormir et rejoindre ainsi le pays des rêves, non sans avoir susurré à l’oreille de notre amour des « je t’aime » langoureux.
Une fois le récit terminé Papa fait la moue. Il est peiné d’apprendre que le papa de Gaby et de Damien est homophobe. Maman se lève pour préparer le souper, Anne elle aussi va l’aider. C’est à ce moment-là que la sonnette de la porte d’entrée retenti. Jean va ouvrir. J’entends parler dans le hall et ensuite je vois Ben entrer au salon. Il est livide, il ne sait pas quoi faire, doucement, le pas hésitant il se dirige vers moi et en me regardant il fond en larme. Il m’enlace et hésite à m’embrasser car il voit des fils de sutures au niveau des lèvres.
Maman est venue saluer Ben. Elle lui demande qui l’a prévenu de ce qui s’est passé. Ben dit que c’est la maman de Gaby qui a sonné chez lui. Il ajoute :
Ben : « J’ai eu si peur quand Danielle a téléphoné à la maison. J’avais un pressentiment, j’aurai dû venir avec toi Phil, mais j’avais rendez-vous chez le dentiste !
Moi : Ne t’en veux pas Ben, c’est comme ça, tu n’y peux rien, c’est la même chose pour Gaby, ce n’est pas sa faute.
Ben : Tu as mal Phil ?
Moi : Oui, mais ça va avec les médocs qui commencent à agir.
Ben : Tu ne peux pas t’imaginer comme j’ai eu peur quand j’ai su que le père de Gaby t’avait frappé. Je me demande ce que va faire Gaby maintenant que son père est au courant du fait qu’il est gay.
Moi : Tu sais Ben, il fera ce qu’il faut faire, se battre contre toute cette injustice. Puis sa maman et Damien sont de son côté.
Ben : Et nous aussi on sera là pour l’aider. Je me demande si Christophe est au courant. Je pense qu’il vaut mieux attendre demain matin pour le savoir.
Moi : Mais nous devions partir demain en Bretagne !
Ben : Oui, je sais, mais papa a dit que nous pouvons partir dans un jour ou deux.
Moi : Je gâche tes vacances Ben, excuse-moi !
Ben : Arrête de dire des conneries, tu n’es pas responsable. Tu t’es montré à la hauteur et je suis certain que moi aussi j’aurai réagi, alors relativise un peu.
Moi : Tu vois ça comme ça, mais ce n’est pas évident. J’ai parfois l’impression que tout est contre moi, contre nous !
Ben : Mais non, arrête un peu Phil.
Ann : C’est vrai ce que dit Ben, tu ne dois pas penser comme ça, ce qui est arrivé d’abord n’est pas ta faute et ensuite l’amitié c’est défendre un ami qui a besoin d’un coup de main, ce que tu as fait. Alors tu vas me faire le plaisir de ne plus penser qu’aux vacances qui vont arriver.
Moi : Oui Anne, mais ce n’est pas facile. Je vais penser à autre chose. Si nous prenions tous l’apéro pour commencer !
Ben : J’aime autant entendre ça.
Papa : Oui, c’est bien mieux. Bon qui veut un verre de vin rosé bien frais ? »
Nous avons pris l’apéro avant de passer à table. Ben est resté pour manger et bien entendu pour loger. Nous avons parlé de ce que nous allions faire en vacances, au bord de la mer. Nous voulions aller nager, faire de la voile, aller manger des crêpes, trouver d’autres jeunes pour faire des parties de volley sur le sable, et un tas de choses. Je ne pense plus à ce qui s’est passé en cette fin de journée. Ben a su me rendre le sourire, mais il faut que je fasse attention car sa tire avec les fils de sutures et puis pour s’embrasser ça ne va pas le faire.
Le repas est à peine terminé que quelqu’un sonne à la porte d’entrée. C’est une nouvelle fois Jean qui s’y colle. Trente seconde après c’est Gaby qui entre dans la salle à manger. Il est rouge, il ne sait pas où se mettre. Il s’approche de moi et me dit :
Gab : « Merci Phil. Je viens voir comment tu vas. Il ne t’a pas raté.
Moi : Ça va aller Gaby, ne t’inquiète pas pour moi. Mais toi, comment vas-tu ?
Gab : J’ai honte, j’ai comme un poids sur l’estomac. Je me sens trahi par mon père.
Moi : Tu ne dois pas avoir honte Gaby, tu n’es pas responsable de ce qui s’est produit chez toi tantôt.
Gab : Tu as beau dire, mais ça reste gravé dans ma tête.
Ben : Non Gaby ne pense pas comme ça, c’est seulement ton père qui est fautif, surement pas toi.
Ann : Bonjour Gaby, viens t’asseoir près de Phil, calme-toi et prend un grand bol d’air. Relax !
Gaby respire doucement et reprend son calme. Il est déjà un peu moins rouge. Maman l’observe ainsi que papa. Ils se rendent compte qu’il vient de vivre quelque chose de traumatisant. Jean et Anne ne disent rien, mais je suis certain qu’ils pensent la même chose. Ben lui à son regard qui passe de Gaby à moi et ainsi de suite. Et enfin, Gaby nous dit :
Gab : Merci, ça va un peu mieux.
Ann : Tu vois Gaby, maintenant tu sais que tes amis sont là pour toi et puis moi aussi je suis là de même que Jean et nos parents.
Mam : Notre porte te sera toujours ouverte.
Gab : Merci madame.
Mam : Tu peux m’appeler Fanny.
Gab : Oui Fanny, merci.
Moi : Tu sais si Christophe est au courant ?
Gab : Oui maman lui a téléphoné. J’ai tout dit à maman, que j’avais rencontré Chris à la piscine et que j’étais tombé amoureux de lui. Elle en a parlé à Jean-Pierre qui est au courant pour la réaction de mon père.
Gaby nous explique que son papa a été emmené au cachot. Qu’il ira déposer plainte avec sa maman demain à dix heures au bureau de police. Il signale que je serai entendu dans la journée semble-t-il. Maman lui signale que je serai aussi entendu vers dix heures.
On sonne à la porte, Jean va voir qui c’est. Il fait alors rentrer Jean-Pierre et Christophe. Chris à les yeux rouges, il a pleuré. Gaby se tourne vers Christophe. Il plonge ses yeux dans les siens. Plus besoin de parler, l’effet coup de foudre est encore là. On a beau leur parler, c’est peine perdue. Jean-Pierre vient près de moi. Il me félicite pour ma réaction et l’intérêt porté à son frère par Ben et moi. Puis il dit que cette rencontre est inattendue et incroyable. Il connaît Gaby et il sait qu’il sera un compagnon idéal pour son frère. J-P me dit aussi que si j’ai besoin de quoi que ce soit, qu’il sera disponible n’importe quand.
Il se fait tard et J-P voudrait rentrer. Je vois dans les yeux de Chris comme un éclat qui s’éteint petit à petit. Gaby lui aussi est là, les bras ballants, ne sachant que faire. Je vais près de mes parents et je leur demande si les deux amoureux peuvent loger dans la chambre d’amis. Maman semble d’accord, papa est plus réservé. Puis finalement c’est maman qui dit :
Mam : « Bon Gaby, si tu veux tu peux rester loger à la maison, dans la chambre d’amis. Bon pour toi Christophe, tu peux toi aussi rester loger, mais c’est ton frère qui doit prendre la décision !
J-P : Pour moi, pas de problème. Ils sont assez grands tous les deux et puis laissons-les décompresser. Merci pour votre invitation, j’espère que cela ne vous dérange pas.
Mam : Que du contraire, c’est moi qui le propose à la demande de Phil bien entendu.
Gaby : Oh merci Fanny, c’est très gentil. Merci Phil, tu es un véritable ami !
Gaby laisse passer des larmes de joie. Chris ne dit rien, il vient seulement enlacer maman et ensuite c’est à mon tour pour un câlin. J-P à le sourire aux lèvres. Il salue tout le monde et quitte alors la maison.
Mam : Gaby, veux-tu que je prévienne ta maman que tu restes loger.
Gab : Oui, je pense qu’elle sera rassurée. Merci, vous êtes formidable !
Moi : Bon, allez les mecs, venez que je vous montre votre chambre.
Chr : Merci Phil. C’est super sympa de ta part d’avoir proposé que nous restions loger.
Moi : Mais de rien Chris. Allez, suivez-moi. »
Nous sommes tous montés à l’étage. Gaby et Chris découvrent la chambre, ils sont charmés. Il y a un grand lit double. Je montre ensuite où se trouve la salle de bain et les toilettes. Puis j’invite Ben et les deux nouveaux logeurs à entrer dans ma chambre. Je mets un disque pour être un peu plus relax. Gaby et Chris se tiennent par la main. Nous discutons de musique, des derniers disques sortis, de notre après-midi piscine. Bref nous passons un très bon moment ensemble.
Il est tard et nous allons nous coucher. Gaby et Chris rejoignent la chambre d’amis après un bref passage à la salle de bain. Ben et moi nous allons nous doucher. Je fais attention à mes pansements et j’évite de me doucher la tête.
Enfin je me couche dans mon lit. Je suis fatigué de cette journée et surtout de ce qui s’est passé chez Gaby. Il va avoir besoin d’aide notre Gaby, un père homophobe, ce n’est absolument pas évident. Comprendra-t-il après un séjour derrière les barreaux que son fils a le droit de vivre sa vie et d’aimer qui il veut, même un garçon ! C’est Ben qui me ramène à la réalité, la vraie, celle où il me regarde et voit en moi son amour, sa raison de vivre. Oui, c’est ça, « une raison de vivre » !
Nous ne nous embrassons pas, j’ai mal aux lèvres. Je ne suis pas très en forme non plus. Ben tente de réveiller la bête qui trône entre mes cuisses, mais non, rien n’y fait. J’en suis désolé. Je ne sais pas ce qu’il se passe. Je pense que c’est l’accumulation de tout ce qui s’est passé durant cette journée, puis les coups reçus n’arrangent rien. Je m’en excuse auprès de mon Ben un peu désabusé. Mais il comprend, il me couvre de baisers en me disant que ce n’est pas grave, que demain cela ira bien mieux. Je repense alors à Gaby et Chris, je souhaite vraiment que ces deux gars-là puissent s’aimer et vivre un amour sans être pris à partie par des homophobes.
Je me lance alors dans des caresses un peu sensuelles sur le corps de Ben, je ne veux pas qu’il pâtisse de mon apathie passagère. Je m’applique à lui donner des sensations partout sur le corps en n’oubliant pas son appendice pénien. Je le masturbe donc avec volupté et délicatesse. Le simple fait de faire ce plaisir à Ben réveille mon popol. Ben s’en rend compte et lui aussi se met à me masturber avec délicatesse. Nous nous donnons donc du plaisir mutuellement. Nous nous faisons plaisir et ce n’est pas plus mal après cette journée. Nous éjaculons presque en même temps. Une fois la tension retombée, nous essuyons notre semence avant de nous lover l’un contre l’autre pour enfin nous endormir et rejoindre ainsi le pays des rêves, non sans avoir susurré à l’oreille de notre amour des « je t’aime » langoureux.