23-07-2021, 09:56 AM
Voilà, Gaby et sa maman viennent de quitter la maison. Je suis étonné, sans l’être non plus d’avoir eu la visite de la maman de Gaby. Je me doute bien qu’en apprenant la chute de son fils dans le torrent et son sauvetage par un gars de son équipe, elle avait eu envie de venir me remercier. Comme je l’ai dit, pour moi c’est tout à fait naturel.
Ben me regarde, il n’ose rien dire, il remarque que je suis dans mes pensées. Puis une fois revenu à la réalité, il me demande :
Ben : « Phil, tu étais parti dans un « autre monde » !
Moi : Oh désolé mon cher Ben, mais tu sais, je n’aime pas trop les remarques qui me mettent en avant. Ce que j’ai fait pour Gaby, c’est venu tout naturellement, sans réfléchir. Je ne vois pas ce qu’il y a d’extraordinaire !
Ben : Tu sais Phil, je commence à te connaître, tu es trop modeste. Puis je vais te dire que tu es « au top » en ce qui concerne l’amitié.
Moi : Arrête Ben, arrête de dire des conneries !
Ann : Désolé, mais je vous ai entendus parler. Tu sais Phil, Ben as raison, ce que tu as fait mérite non pas une médaille, mais bien le plus grand respect.
Mam : Tu sais Phil ta sœur a raison, ne te sous-estime pas comme ça tout le temps !
Moi : Mais, je ne cherche pas à me mettre en avant !
Mam : On n’a pas dit ça Phil, c’est juste que ton acte sort de l’ordinaire et que tu devrais en être fier.
Ben : Ecoutes ta maman, c’est exactement ça que je voulais te dire !
Moi : Bon, je ne vais rien dire de plus.
Jea : Tu sais Phil, tu as eu raison de sauver Gaby, mais tu dois parfois réfléchir aux conséquences qu’un tel geste aurait pu avoir sur ta santé et ta vie !
Moi : Oh Jean, je me rends compte que ça t’a bouleversé, tu as raison, mais c’est moi, je suis comme ça, il faut que je réagisse, je ne peux pas laisser un ami se noyer.
Ben : Je sais Phil, j’étais avec vous. Ce que je sais, c’est qu’en terme d’amitié, personne ne peut de donner de leçon. Il faudrait te tatouer le mot « amitié » en lettres majuscules sur ta poitrine, car Amitié, avec un grand « A », tu pourrais en donner des leçons !
Moi : Bon, je propose qu’on en reste là. Merci, je vous aime ! »
Je monte dans ma chambre, j’ai mes yeux humides, je ne comprends pas. C’est vrai que Ben a raison, je suis très fidèle en amitié. Même ma sœur et mon frère se rendent compte que je suis toujours partant pour les autres. Quel changement depuis quelques mois. Je suis enfin moi, un gars de dix-sept ans, gay, qui aime à la folie son Ben d’amour et qui est d’une fidélité en Amitié (avec un grand « A » comme le dit Ben). Je suis à nouveau dans mes pensées. Je me rappelle que nous devrions Ben et moi aller rendre visite à Christophe, nous l’avions promis à Jean-Pierre.
Ben : « Oh Phil, je ne te dérange pas ?
Moi : Non Ben, viens près de moi, embrasse-moi, je t’aime ! »
Ben vient se coucher sur mon lit à côté de moi. Nos regards se fondent entre eux. Nos yeux cherchent dans ceux de l’être aimé, ils trouvent beaucoup de belles choses, tel un grand bonheur partagé. Nos lèvres se rencontrent enfin. Nous nous donnons de petits bisous de plus en plus appuyés. Puis nos lèvres s’ouvrent, elles s’en donnent à cœur joie, pour enfin laisser nos langues entrer dans une folle farandole. Nous ne sommes plus en connexion avec la réalité, nous venons de monter dans les cieux, sur notre nuage de bonheur. Ce n’est qu’en entendant Jean nous appeler pour le dîner, que nous redescendons pour revenir à la réalité. Il a frappé à la porte de ma chambre et ensuite ouvert, car il n’entendait pas de réponse, nous trouvant Ben et moi collés l’un à l’autre dans un baiser fougueux. Jean s’est excusé de son indiscrétion.
Une fois à table, nous avons mangé en famille, seul papa n’est pas avec nous. Le repas est très bon. Maman voulait savoir si nous comptions faire quelque chose de notre après-midi. Je me dis qu’il serait bon d’aller voir Christophe. Ben accepte bien volontiers. Nous avons donc pris le chemin de la maison de Christophe. Nous ne savons pas si Jean-Pierre serait là ou pas.
Nous sommes devant l’habitation de Christophe. J’appuie sur le bouton de la sonnette. La porte s’ouvre, c’est Christophe. Il nous fait un large sourire, il semble très heureux de nous voir.
Nous nous installons au salon. Christophe nous offre un verre de limonade. Nous discutons ensemble. Chris nous parle du camp, J-P lui ayant raconté ce qu’il avait vécu et ce qui s’y était passé. Puis il parle du sauvetage de Gaby, il ne connait que nous, mais cette partie du récit de son frère J-P l’a fasciné. Nous parlons entre nous lorsque J-P rentre. Il est surpris de nous voir, mais très heureux aussi de savoir que nous n’avions pas oublié son frère. Bref nous discutons ensemble. Puis J-P s’éclipse pour nous laisser tranquilles. Chris nous propose d’aller dans sa chambre. C’est une chambre d’ado comme beaucoup d’autres avec plein de posters aux murs, Led Zeppelin, Slade, Rolling-stones, etc.
Je propose à Chris de venir un jour à la piscine avec nous, question de faire quelque chose ensemble. Il accepte tout de suite. Bref notre Chris semble moins renfermé qu’avant. Nous fixons l’après-midi piscine dans deux jours. Nous saluons Chris et J-P et nous rentrons à la maison.
Sur le chemin du retour Ben trouve que j’ai bien fait de l’inviter à la piscine. Il me glisse à l’oreille « Tu vois, l’amitié c’est très important pour toi ! » Je ne dis rien, je hausse seulement les épaules. Ben sait très bien qu’il est l’ami d’un gars qui s’ouvre de plus en plus aux autres.
Nous rentrons et Papa est lui aussi de retour. Nous parlons de ce que nous allons faire avant de partir en vacances avec les parents de Ben. Nous lui exposons nos projets, piscine, balade en forêt, etc. Le souper se passe très bien, nous ne revenons pas sur la visite de Danielle la maman de Gaby. Peine perdue, le téléphone sonne, c’est Danielle. Nous sommes Ben et moi invité à venir souper demain soir chez elle et la famille.
Il se fait tard, nous saluons la famille. Jean me fait un clin d’œil, je sais qu’il nous souhaite une bonne nuit en « amoureux ». Il est impayable le Jeannot, un frère comme lui, il faudrait l’inventer.
Nous allons directement à la salle de bain. Nous ôtons nos habits et hop, sous la douche. Nous nous caressons, nos lèvres sont jointes depuis le début et nos langues entrent une nouvelle fois en action dans une danse folle. Ensuite nous nous lavons mutuellement le dos. Sous l’eau chaude et avec nos caresses, nos sexes prennent des allures de mâts de cocagne dressés vers le ciel. Nous lavons chacun le sexe de l’autre sans trop insister. Un fois secs, nous allons directement dans ma chambre et la porte enfin fermée nous donne le top départ pour un long moment de câlins en tous genres !
Nos bouches se retrouvent et s’en donnent à cœur joie. Nos mains n’ont pas attendu pour entrer dans la danse, elles virevoltent sur le corps de l’être aimé. Je suis à nouveau dans un nuage merveilleux en compagnie de Ben. Nous nous aimons et nous allons pouvoir nous aimer une nouvelle fois.
Je prends le gel et des préservatifs dans le tiroir de la table de nuit. Je vois dans le regard de Ben que pour lui le gel sera suffisant. Je me rappelle cette première fois « naturelle », oui cette première fois où nous nous sommes aimés sans capote, dans ce refuge. Je prends l’initiative, je mets du gel sur la rondelle de Ben et je commence à la malaxer en y introduisant un et puis deux doigts. Ben est déjà parti, il est dans un autre monde, il gémit. J’enduis mon vit de gel et je le présente à l’entrée de sa grotte. Mon gland pénètre alors doucement, avec sensibilité l’anus de Ben. Je ressens tellement plus de sensations et Ben aussi semble apprécier cette intrusion tant attendue avec délectation. De petits cris retentissent dans ma chambre, nous sommes deux à émettre des râles de bonheur. Je commence des va et vient dans cet antre d’amour, ma colonne de chair est bandée au maximum et je me sens bien dans cet étui bien chaud qui me procure tant de bien. Nous nous embrassons avec fougue, nous nous délectons de nos salives et nos corps exultent de joie. Je sens bien qu’à ce rythme, je ne vais pas tenir longtemps avant de décharger ma sève de vie. Je demande à Ben s’il veut que je reste en lui pour l’éjaculation, il me fait signe que oui, ses yeux sont plongés dans les miens, sa tignasse blonde bouge sur l’oreiller comme un champ de blé au soleil battu par le vent. Je sens que je vais venir, mon corps se contacte, mes muscles se raidissent et dans un grognement de bonheur je laisse cinq jets s’échapper dans les entrailles de Ben, qui lui laisse entendre des gémissements de plénitude.
Enlacés, nous nous embrassons. Nos corps reprennent peu à peu le contrôle. C’est le calme qui suit la tempête. Mon regard est plongé dans celui de Ben, ou alors c’est l’inverse, non, nous nous parlons au travers de nos yeux. Je ne peux éviter de laisser partir une larme. Ben le voit et me dit :
Ben : « Alors Phil, ça ne va pas ?
Moi : Non Ben ce n’est pas ça, c’est juste que je t’aime et que je voudrai rester avec toi toute ma vie !
Ben : Et moi aussi Phil je t’aime. Je serai très heureux de passer ma vie avec toi.
Moi : Merci Ben, je t’aime à la folie !
Ben : Moi aussi Phil, viens je vais t’aimer ! »
Mon amour prend le gel et prépare ma collerette pour prendre possession de mon corps. Je sens son doigt pénétrer mon anus et élargir l’orifice d’entrée. Puis je sens qu’il y va avec deux doigts. Je sais qu’il ne va tarder à entrer en action, il va m’aimer. Je me place au milieu du lit, Ben soulève mes jambes, les place de chaque côté de sa tête, sur ses épaules. Puis il avance son phallus dressé pour le présenter à l’entrée tant désirée. Je sens alors son gland entrer doucement, sans brusquerie dans mon antre d’amour. Je sens son dard entrer et progresser dans mon étui protecteur. Puis, enfin, je sens les va et vient qui me font onduler de plaisir. Ben y va, il me donne de merveilleuses sensations. Mon ange blond s’empare de moi, il me possède et c’est pour moi un véritable bonheur. Ben s’applique et me donne de quoi être comblé, il sait s’y prendre. Je sens que sa respiration s’accélère, il n’est pas loin de l’extase, il va jouir dans quelques dizaines de secondes, ses mouvements de pénétration se font plus amples, il va bientôt venir, il se cabre, je sens que son pénis est bandé au maximum, puis d’un coup, tous les muscles tendus, Ben laisse partir ses jets de sperme dans ma cavité anale pour notre plus grand bien. Je ressens cette onde de bien-être m’envahir tout le corps, je sens sa semence qui tapisse mon fondement.
Puis une fois remis de cette explosion des sens, nous nous couchons l’un à côté de l’autre, après avoir essuyé notre anus avec un linge préparé à cet effet. Nos regards se croisent et puis restent fixés sur l’être tant aimé. Je suis envahi d’amour en regardant l’ange blond reprenant sa respiration, couché, comblé de bonheur, à mes côtés. Mes yeux lui crient : « Je t’aime, je t’aime ». Les siens me répondent : « Moi aussi, je t’aime, je t’aime » !
Nous restons comme cela, nus, heureux, ivre de bonheur durant des minutes et des minutes, bref assez longtemps pour nous dire qu’il est temps de dormir. Nous nous embrassons avant de sombrer dans les rêves les plus doux qui soient.
Ben me regarde, il n’ose rien dire, il remarque que je suis dans mes pensées. Puis une fois revenu à la réalité, il me demande :
Ben : « Phil, tu étais parti dans un « autre monde » !
Moi : Oh désolé mon cher Ben, mais tu sais, je n’aime pas trop les remarques qui me mettent en avant. Ce que j’ai fait pour Gaby, c’est venu tout naturellement, sans réfléchir. Je ne vois pas ce qu’il y a d’extraordinaire !
Ben : Tu sais Phil, je commence à te connaître, tu es trop modeste. Puis je vais te dire que tu es « au top » en ce qui concerne l’amitié.
Moi : Arrête Ben, arrête de dire des conneries !
Ann : Désolé, mais je vous ai entendus parler. Tu sais Phil, Ben as raison, ce que tu as fait mérite non pas une médaille, mais bien le plus grand respect.
Mam : Tu sais Phil ta sœur a raison, ne te sous-estime pas comme ça tout le temps !
Moi : Mais, je ne cherche pas à me mettre en avant !
Mam : On n’a pas dit ça Phil, c’est juste que ton acte sort de l’ordinaire et que tu devrais en être fier.
Ben : Ecoutes ta maman, c’est exactement ça que je voulais te dire !
Moi : Bon, je ne vais rien dire de plus.
Jea : Tu sais Phil, tu as eu raison de sauver Gaby, mais tu dois parfois réfléchir aux conséquences qu’un tel geste aurait pu avoir sur ta santé et ta vie !
Moi : Oh Jean, je me rends compte que ça t’a bouleversé, tu as raison, mais c’est moi, je suis comme ça, il faut que je réagisse, je ne peux pas laisser un ami se noyer.
Ben : Je sais Phil, j’étais avec vous. Ce que je sais, c’est qu’en terme d’amitié, personne ne peut de donner de leçon. Il faudrait te tatouer le mot « amitié » en lettres majuscules sur ta poitrine, car Amitié, avec un grand « A », tu pourrais en donner des leçons !
Moi : Bon, je propose qu’on en reste là. Merci, je vous aime ! »
Je monte dans ma chambre, j’ai mes yeux humides, je ne comprends pas. C’est vrai que Ben a raison, je suis très fidèle en amitié. Même ma sœur et mon frère se rendent compte que je suis toujours partant pour les autres. Quel changement depuis quelques mois. Je suis enfin moi, un gars de dix-sept ans, gay, qui aime à la folie son Ben d’amour et qui est d’une fidélité en Amitié (avec un grand « A » comme le dit Ben). Je suis à nouveau dans mes pensées. Je me rappelle que nous devrions Ben et moi aller rendre visite à Christophe, nous l’avions promis à Jean-Pierre.
Ben : « Oh Phil, je ne te dérange pas ?
Moi : Non Ben, viens près de moi, embrasse-moi, je t’aime ! »
Ben vient se coucher sur mon lit à côté de moi. Nos regards se fondent entre eux. Nos yeux cherchent dans ceux de l’être aimé, ils trouvent beaucoup de belles choses, tel un grand bonheur partagé. Nos lèvres se rencontrent enfin. Nous nous donnons de petits bisous de plus en plus appuyés. Puis nos lèvres s’ouvrent, elles s’en donnent à cœur joie, pour enfin laisser nos langues entrer dans une folle farandole. Nous ne sommes plus en connexion avec la réalité, nous venons de monter dans les cieux, sur notre nuage de bonheur. Ce n’est qu’en entendant Jean nous appeler pour le dîner, que nous redescendons pour revenir à la réalité. Il a frappé à la porte de ma chambre et ensuite ouvert, car il n’entendait pas de réponse, nous trouvant Ben et moi collés l’un à l’autre dans un baiser fougueux. Jean s’est excusé de son indiscrétion.
Une fois à table, nous avons mangé en famille, seul papa n’est pas avec nous. Le repas est très bon. Maman voulait savoir si nous comptions faire quelque chose de notre après-midi. Je me dis qu’il serait bon d’aller voir Christophe. Ben accepte bien volontiers. Nous avons donc pris le chemin de la maison de Christophe. Nous ne savons pas si Jean-Pierre serait là ou pas.
Nous sommes devant l’habitation de Christophe. J’appuie sur le bouton de la sonnette. La porte s’ouvre, c’est Christophe. Il nous fait un large sourire, il semble très heureux de nous voir.
Nous nous installons au salon. Christophe nous offre un verre de limonade. Nous discutons ensemble. Chris nous parle du camp, J-P lui ayant raconté ce qu’il avait vécu et ce qui s’y était passé. Puis il parle du sauvetage de Gaby, il ne connait que nous, mais cette partie du récit de son frère J-P l’a fasciné. Nous parlons entre nous lorsque J-P rentre. Il est surpris de nous voir, mais très heureux aussi de savoir que nous n’avions pas oublié son frère. Bref nous discutons ensemble. Puis J-P s’éclipse pour nous laisser tranquilles. Chris nous propose d’aller dans sa chambre. C’est une chambre d’ado comme beaucoup d’autres avec plein de posters aux murs, Led Zeppelin, Slade, Rolling-stones, etc.
Je propose à Chris de venir un jour à la piscine avec nous, question de faire quelque chose ensemble. Il accepte tout de suite. Bref notre Chris semble moins renfermé qu’avant. Nous fixons l’après-midi piscine dans deux jours. Nous saluons Chris et J-P et nous rentrons à la maison.
Sur le chemin du retour Ben trouve que j’ai bien fait de l’inviter à la piscine. Il me glisse à l’oreille « Tu vois, l’amitié c’est très important pour toi ! » Je ne dis rien, je hausse seulement les épaules. Ben sait très bien qu’il est l’ami d’un gars qui s’ouvre de plus en plus aux autres.
Nous rentrons et Papa est lui aussi de retour. Nous parlons de ce que nous allons faire avant de partir en vacances avec les parents de Ben. Nous lui exposons nos projets, piscine, balade en forêt, etc. Le souper se passe très bien, nous ne revenons pas sur la visite de Danielle la maman de Gaby. Peine perdue, le téléphone sonne, c’est Danielle. Nous sommes Ben et moi invité à venir souper demain soir chez elle et la famille.
Il se fait tard, nous saluons la famille. Jean me fait un clin d’œil, je sais qu’il nous souhaite une bonne nuit en « amoureux ». Il est impayable le Jeannot, un frère comme lui, il faudrait l’inventer.
Nous allons directement à la salle de bain. Nous ôtons nos habits et hop, sous la douche. Nous nous caressons, nos lèvres sont jointes depuis le début et nos langues entrent une nouvelle fois en action dans une danse folle. Ensuite nous nous lavons mutuellement le dos. Sous l’eau chaude et avec nos caresses, nos sexes prennent des allures de mâts de cocagne dressés vers le ciel. Nous lavons chacun le sexe de l’autre sans trop insister. Un fois secs, nous allons directement dans ma chambre et la porte enfin fermée nous donne le top départ pour un long moment de câlins en tous genres !
Nos bouches se retrouvent et s’en donnent à cœur joie. Nos mains n’ont pas attendu pour entrer dans la danse, elles virevoltent sur le corps de l’être aimé. Je suis à nouveau dans un nuage merveilleux en compagnie de Ben. Nous nous aimons et nous allons pouvoir nous aimer une nouvelle fois.
Je prends le gel et des préservatifs dans le tiroir de la table de nuit. Je vois dans le regard de Ben que pour lui le gel sera suffisant. Je me rappelle cette première fois « naturelle », oui cette première fois où nous nous sommes aimés sans capote, dans ce refuge. Je prends l’initiative, je mets du gel sur la rondelle de Ben et je commence à la malaxer en y introduisant un et puis deux doigts. Ben est déjà parti, il est dans un autre monde, il gémit. J’enduis mon vit de gel et je le présente à l’entrée de sa grotte. Mon gland pénètre alors doucement, avec sensibilité l’anus de Ben. Je ressens tellement plus de sensations et Ben aussi semble apprécier cette intrusion tant attendue avec délectation. De petits cris retentissent dans ma chambre, nous sommes deux à émettre des râles de bonheur. Je commence des va et vient dans cet antre d’amour, ma colonne de chair est bandée au maximum et je me sens bien dans cet étui bien chaud qui me procure tant de bien. Nous nous embrassons avec fougue, nous nous délectons de nos salives et nos corps exultent de joie. Je sens bien qu’à ce rythme, je ne vais pas tenir longtemps avant de décharger ma sève de vie. Je demande à Ben s’il veut que je reste en lui pour l’éjaculation, il me fait signe que oui, ses yeux sont plongés dans les miens, sa tignasse blonde bouge sur l’oreiller comme un champ de blé au soleil battu par le vent. Je sens que je vais venir, mon corps se contacte, mes muscles se raidissent et dans un grognement de bonheur je laisse cinq jets s’échapper dans les entrailles de Ben, qui lui laisse entendre des gémissements de plénitude.
Enlacés, nous nous embrassons. Nos corps reprennent peu à peu le contrôle. C’est le calme qui suit la tempête. Mon regard est plongé dans celui de Ben, ou alors c’est l’inverse, non, nous nous parlons au travers de nos yeux. Je ne peux éviter de laisser partir une larme. Ben le voit et me dit :
Ben : « Alors Phil, ça ne va pas ?
Moi : Non Ben ce n’est pas ça, c’est juste que je t’aime et que je voudrai rester avec toi toute ma vie !
Ben : Et moi aussi Phil je t’aime. Je serai très heureux de passer ma vie avec toi.
Moi : Merci Ben, je t’aime à la folie !
Ben : Moi aussi Phil, viens je vais t’aimer ! »
Mon amour prend le gel et prépare ma collerette pour prendre possession de mon corps. Je sens son doigt pénétrer mon anus et élargir l’orifice d’entrée. Puis je sens qu’il y va avec deux doigts. Je sais qu’il ne va tarder à entrer en action, il va m’aimer. Je me place au milieu du lit, Ben soulève mes jambes, les place de chaque côté de sa tête, sur ses épaules. Puis il avance son phallus dressé pour le présenter à l’entrée tant désirée. Je sens alors son gland entrer doucement, sans brusquerie dans mon antre d’amour. Je sens son dard entrer et progresser dans mon étui protecteur. Puis, enfin, je sens les va et vient qui me font onduler de plaisir. Ben y va, il me donne de merveilleuses sensations. Mon ange blond s’empare de moi, il me possède et c’est pour moi un véritable bonheur. Ben s’applique et me donne de quoi être comblé, il sait s’y prendre. Je sens que sa respiration s’accélère, il n’est pas loin de l’extase, il va jouir dans quelques dizaines de secondes, ses mouvements de pénétration se font plus amples, il va bientôt venir, il se cabre, je sens que son pénis est bandé au maximum, puis d’un coup, tous les muscles tendus, Ben laisse partir ses jets de sperme dans ma cavité anale pour notre plus grand bien. Je ressens cette onde de bien-être m’envahir tout le corps, je sens sa semence qui tapisse mon fondement.
Puis une fois remis de cette explosion des sens, nous nous couchons l’un à côté de l’autre, après avoir essuyé notre anus avec un linge préparé à cet effet. Nos regards se croisent et puis restent fixés sur l’être tant aimé. Je suis envahi d’amour en regardant l’ange blond reprenant sa respiration, couché, comblé de bonheur, à mes côtés. Mes yeux lui crient : « Je t’aime, je t’aime ». Les siens me répondent : « Moi aussi, je t’aime, je t’aime » !
Nous restons comme cela, nus, heureux, ivre de bonheur durant des minutes et des minutes, bref assez longtemps pour nous dire qu’il est temps de dormir. Nous nous embrassons avant de sombrer dans les rêves les plus doux qui soient.