22-07-2021, 11:24 AM
L’ambiance est au beau fixe, tous les convives sont très contents d’être auprès de nous, les sourires sont omniprésents sur les visages et des rires se font entendre. Que demander de mieux. Julien est souvent interpellé par nos amis pour savoir s’il est heureux de « revivre » comme les autres. Bien entendu mon chéri est aux anges, il se sent soutenu et même porté par toutes les personnes présentes !
Les invités profitent du moment de pause entre le repas et le dessert pour discuter par petits groupes. Julien fait le tour de chaque groupe et je l’imite. Il est souvent question de l’évolution de l’état de santé de Julien mais également de nos futures études. La rentrée c’est pour dans deux jours. C’est donc un cap qui sera franchi mais aussi une page qui se tourne pour ne pas dire un long et difficile chapitre qui se termine.
Je vois que Papa et Martin préparent les bouteilles de champagne. Ça va être le moment du dessert. Je vois aussi que papa relit un petit texte griffonné sur un bout de papier. Il est certain qu’il va dire quelques mots à l’occasion de cette fête. Je vois maman et Josiane s’affairer en cuisine. Je me demande bien quelle est la surprise qui sera apportée en guise de dessert. Je sens comme une odeur de chocolat chaud envahir toute la pièce. J’ai bien l’impression que nous allons avoir des choux à la crème glacés avec un nappage de chocolat chaud par-dessus.
Les flûtes de champagne sont remplies et enfin le dessert tant attendu est présenté à la table qui nous occupons. Julien est impressionné par ce qu’il découvre devant lui. Je suis certain que nous salivons tous avant même d’être servis. Julien retient ses larmes, il ne s’attendait pas à pareil festin. Il se lève et va embrasser Maman et fait de même avec Josiane.
Voilà ce succulent dessert dans les assiettes. Nous "mangeons" d’abord avec les yeux pour ensuite goûter ces choux à la crème. Quel délice, on entend à chaque table des éloges à l’intention de la ou des cuisinières qui ont préparé ce fabuleux régal. C’est en fait maman avec l’aide de Josiane et de nos sœurs. Un tonnerre d’applaudissement se fait entendre.
Les flûtes sont une nouvelles fois remplies et c’est semble-t-il le moment où papa va faire son petit laïus.
Voilà papa attrape son bout de papier et s’apprête à prendre la parole. Il n’y a plus de bruit, sommes tous prêts à l’écouter.
Papa : Il range son papier en poche.
« Merci à vous tous d’être venus ce soir pour cette fête improvisée, pas pour tous, car il y a eu du boulot pour y arriver. Cette fête est organisée pour Julien à l’occasion de sa guérison !
Tout d’abord je rappelle que notre famille et celle de Stéphanie et Julien, sont passées par des épreuves qui ont laissé des traces. Rien ne sera plus comme avant. Le principal est que nous soyons réunis pour soutenir Stéphanie et Julien et aussi Delphine et Phil. Ils sont presque des adultes et ils prennent un nouveau départ.
Pour moi, Stéphanie et Julien, vous êtes nos enfants à Fanny et moi. Vous faites partie de la famille. Vous vous aimez : « deux elles » et « deux ils », et cela nous comble de bonheur. Je vous souhaite de garder cette part d’insouciance qui reste dans notre esprit, cette part d’enfance qui est dans vos cœurs. Soutenez-vous les uns les autres, gardez une place pour vos amies et vos amis, gardez à l’esprit que « l’amitié, c’est la joie de l’autre ».
Ensuite je suis très touché, après avoir vu toutes les marques de soutiens pour Julien à la suite du calvaire qu’il a enduré, tout comme Stéphanie qui tentait de garder la tête haute et hors de l’eau malgré tout le poids qui reposait sur ses frêles épaules. C’est là que vous, amies et amis, avez pris votre rôle à cœur. Vous avez apporté beaucoup de joie à toute la famille, par votre présence, vos gentils mots et par l’amour du prochain qui émane de vous ! Merci.
(Applaudissements)
Maintenant la vie continue. Vous allez, les garçons, entamer des études universitaires et je vous souhaite de vous épanouir dans les voies que vous avez choisies. Mes deux filles, vous poursuivez aussi vos études et restez telles que vous êtes : deux filles merveilleuses. Soyez, vous aussi, très heureuses.
Les deux garçons, vous avez votre permis de conduire, vous allez avoir plus d’autonomie, vous devez faire très attention lorsque vous serez au volant, vous n’êtes pas seuls sur la route.
Je vais conclure par une bonne nouvelle : mes deux fils, Julien et Phil, nous irons choisir la semaine prochaine une voiture d’occasion pour vous. Soyez heureux, aimez-vous et ne laissez pas de malentendus s’insinuer entre vous.
Maman et moi nous vous aimons trous les six, Olivier et Julie, Delphine et Stéphanie, Phil et Julien, nous vous embrassons. Vous êtes notre plus grande fierté. »
Tous les convives applaudissent. Je regarde Julien, je vois des larmes qui coulent sur ses joues, tout comme moi et c’est la même chose pour nos sœurs. Nous, les quatre enfants nous rejoignons papa et maman pour faire un gros câlin à six. À un moment je sens que nous sommes rejoints, c’est Olivier et Julie qui nous font eux aussi un câlin partagé. Toute la famille est réunie et soudée, prête à affronter, s’il le faut, les futurs ennuis inhérents à la vie quotidienne.
Quelle évolution depuis bientôt un an. Il est certain que nous avons des parents en « or ». Tout est fait pour que nous puissions entrer dans la vie d’adulte, sans stress, avec amour et soutien.
Je me sens privilégié. Il va falloir maintenant être à la hauteur, réussir mes études et ensuite entrer dans la vie active. Il y a encore au moins quatre ans avant d’arriver à cette échéance, c’est long et court à la fois. Après tout ce qui s’est passé, je pense bien que nous allons Julien et moi, ainsi que les filles, pouvoir souffler et vivre sans trop d’appréhension. Nous savons aussi que mon grand frère Olivier sera là aussi pour nous guider avec l’aide de Julie.
Je suis sorti de mes pensées par Stéphanie qui me remercie pour tout le soutien apporté à son frère, à mon chéri. Elle sait que je l’aime et que je serai toujours présent pour lui. Elle ajoute qu’il fera de même envers moi dès qu’il aura terminé tout à fait son deuil.
Elle est super Stéphanie, elle trouve le mots qu’il faut. Je suis très heureux que ma sœur soit amoureuse et en couple avec elle ; je sais qu’elles s’aiment et qu’elles feront tout pour que nous, les deux garçons, soyons, nous aussi très heureux.
Comme le repas est terminé, je mets des disques sur le chaine Hifi du salon. J’ai pris certains vinyles de ma chambre et il y a de quoi passer la soirée. Bien entendu je n’ai pas oublier les Beatles, Yes, Niel Young, Genesis, Slade mais aussi de la chanson française comme Georges Brassens et Jacques Brel, … etc.
La soirée se passe très calmement, les discussions vont bon train dans une ambiance feutrée, pas un mot plus haut que l’autre. Certains de nos amis écoutent l’un ou l’autre morceaux qu’ils ne connaissent pas ou très peu. Je me sens vachement bien. Je prends mon Juju d’amour par les épaules et lui demande :
Moi : « Comment te sens-tu ?
Jul : Je me sens bien, je suis si heureux d’avoir une si belle famille et bien sûr un super ami, un compagnon en ta personne !
Moi : Je suis moi aussi très heureux avec toi mon chéri. Nous allons passer à une nouvelle étape, les études supérieurs.
Jul : Oui, j’ai hâte de commencer. Au fait tu savais que « papa » allait nous offrir notre voiture ?
Moi : Non Juju, c’est pour moi aussi une surprise !
Jul : Nous nous accorderons pour son usage, mais je pense que nous devrions privilégier les transports en commun, il y a assez de trams et de bus pour nous rendre au campus.
Moi : Tu as entièrement raison, nous pourrons profiter de la voiture en cas d’urgence, pour les loisirs et les activités sportives.
Jul : C’est incroyable comme nous sommes sur la même longueur d’onde.
Moi : Je sais Juju, c’est pour ça que nous nous aimons !
Jul : Si nous avons des désaccords, ce qui risque d’arriver, il serait souhaitable d’en parler et de ne pas nous prendre la tête, nous trouverons bien une solution et un terrain d’entente.
Moi : Tu es incroyable, tu te projettes dans l’avenir, ça me fait plaisir de te voir comme ça. »
Nous nous embrassons sans retenue, heureux de pouvoir entrer ensemble dans notre vie d’adultes.
Les invités profitent du moment de pause entre le repas et le dessert pour discuter par petits groupes. Julien fait le tour de chaque groupe et je l’imite. Il est souvent question de l’évolution de l’état de santé de Julien mais également de nos futures études. La rentrée c’est pour dans deux jours. C’est donc un cap qui sera franchi mais aussi une page qui se tourne pour ne pas dire un long et difficile chapitre qui se termine.
Je vois que Papa et Martin préparent les bouteilles de champagne. Ça va être le moment du dessert. Je vois aussi que papa relit un petit texte griffonné sur un bout de papier. Il est certain qu’il va dire quelques mots à l’occasion de cette fête. Je vois maman et Josiane s’affairer en cuisine. Je me demande bien quelle est la surprise qui sera apportée en guise de dessert. Je sens comme une odeur de chocolat chaud envahir toute la pièce. J’ai bien l’impression que nous allons avoir des choux à la crème glacés avec un nappage de chocolat chaud par-dessus.
Les flûtes de champagne sont remplies et enfin le dessert tant attendu est présenté à la table qui nous occupons. Julien est impressionné par ce qu’il découvre devant lui. Je suis certain que nous salivons tous avant même d’être servis. Julien retient ses larmes, il ne s’attendait pas à pareil festin. Il se lève et va embrasser Maman et fait de même avec Josiane.
Voilà ce succulent dessert dans les assiettes. Nous "mangeons" d’abord avec les yeux pour ensuite goûter ces choux à la crème. Quel délice, on entend à chaque table des éloges à l’intention de la ou des cuisinières qui ont préparé ce fabuleux régal. C’est en fait maman avec l’aide de Josiane et de nos sœurs. Un tonnerre d’applaudissement se fait entendre.
Les flûtes sont une nouvelles fois remplies et c’est semble-t-il le moment où papa va faire son petit laïus.
Voilà papa attrape son bout de papier et s’apprête à prendre la parole. Il n’y a plus de bruit, sommes tous prêts à l’écouter.
Papa : Il range son papier en poche.
« Merci à vous tous d’être venus ce soir pour cette fête improvisée, pas pour tous, car il y a eu du boulot pour y arriver. Cette fête est organisée pour Julien à l’occasion de sa guérison !
Tout d’abord je rappelle que notre famille et celle de Stéphanie et Julien, sont passées par des épreuves qui ont laissé des traces. Rien ne sera plus comme avant. Le principal est que nous soyons réunis pour soutenir Stéphanie et Julien et aussi Delphine et Phil. Ils sont presque des adultes et ils prennent un nouveau départ.
Pour moi, Stéphanie et Julien, vous êtes nos enfants à Fanny et moi. Vous faites partie de la famille. Vous vous aimez : « deux elles » et « deux ils », et cela nous comble de bonheur. Je vous souhaite de garder cette part d’insouciance qui reste dans notre esprit, cette part d’enfance qui est dans vos cœurs. Soutenez-vous les uns les autres, gardez une place pour vos amies et vos amis, gardez à l’esprit que « l’amitié, c’est la joie de l’autre ».
Ensuite je suis très touché, après avoir vu toutes les marques de soutiens pour Julien à la suite du calvaire qu’il a enduré, tout comme Stéphanie qui tentait de garder la tête haute et hors de l’eau malgré tout le poids qui reposait sur ses frêles épaules. C’est là que vous, amies et amis, avez pris votre rôle à cœur. Vous avez apporté beaucoup de joie à toute la famille, par votre présence, vos gentils mots et par l’amour du prochain qui émane de vous ! Merci.
(Applaudissements)
Maintenant la vie continue. Vous allez, les garçons, entamer des études universitaires et je vous souhaite de vous épanouir dans les voies que vous avez choisies. Mes deux filles, vous poursuivez aussi vos études et restez telles que vous êtes : deux filles merveilleuses. Soyez, vous aussi, très heureuses.
Les deux garçons, vous avez votre permis de conduire, vous allez avoir plus d’autonomie, vous devez faire très attention lorsque vous serez au volant, vous n’êtes pas seuls sur la route.
Je vais conclure par une bonne nouvelle : mes deux fils, Julien et Phil, nous irons choisir la semaine prochaine une voiture d’occasion pour vous. Soyez heureux, aimez-vous et ne laissez pas de malentendus s’insinuer entre vous.
Maman et moi nous vous aimons trous les six, Olivier et Julie, Delphine et Stéphanie, Phil et Julien, nous vous embrassons. Vous êtes notre plus grande fierté. »
Tous les convives applaudissent. Je regarde Julien, je vois des larmes qui coulent sur ses joues, tout comme moi et c’est la même chose pour nos sœurs. Nous, les quatre enfants nous rejoignons papa et maman pour faire un gros câlin à six. À un moment je sens que nous sommes rejoints, c’est Olivier et Julie qui nous font eux aussi un câlin partagé. Toute la famille est réunie et soudée, prête à affronter, s’il le faut, les futurs ennuis inhérents à la vie quotidienne.
Quelle évolution depuis bientôt un an. Il est certain que nous avons des parents en « or ». Tout est fait pour que nous puissions entrer dans la vie d’adulte, sans stress, avec amour et soutien.
Je me sens privilégié. Il va falloir maintenant être à la hauteur, réussir mes études et ensuite entrer dans la vie active. Il y a encore au moins quatre ans avant d’arriver à cette échéance, c’est long et court à la fois. Après tout ce qui s’est passé, je pense bien que nous allons Julien et moi, ainsi que les filles, pouvoir souffler et vivre sans trop d’appréhension. Nous savons aussi que mon grand frère Olivier sera là aussi pour nous guider avec l’aide de Julie.
Je suis sorti de mes pensées par Stéphanie qui me remercie pour tout le soutien apporté à son frère, à mon chéri. Elle sait que je l’aime et que je serai toujours présent pour lui. Elle ajoute qu’il fera de même envers moi dès qu’il aura terminé tout à fait son deuil.
Elle est super Stéphanie, elle trouve le mots qu’il faut. Je suis très heureux que ma sœur soit amoureuse et en couple avec elle ; je sais qu’elles s’aiment et qu’elles feront tout pour que nous, les deux garçons, soyons, nous aussi très heureux.
Comme le repas est terminé, je mets des disques sur le chaine Hifi du salon. J’ai pris certains vinyles de ma chambre et il y a de quoi passer la soirée. Bien entendu je n’ai pas oublier les Beatles, Yes, Niel Young, Genesis, Slade mais aussi de la chanson française comme Georges Brassens et Jacques Brel, … etc.
La soirée se passe très calmement, les discussions vont bon train dans une ambiance feutrée, pas un mot plus haut que l’autre. Certains de nos amis écoutent l’un ou l’autre morceaux qu’ils ne connaissent pas ou très peu. Je me sens vachement bien. Je prends mon Juju d’amour par les épaules et lui demande :
Moi : « Comment te sens-tu ?
Jul : Je me sens bien, je suis si heureux d’avoir une si belle famille et bien sûr un super ami, un compagnon en ta personne !
Moi : Je suis moi aussi très heureux avec toi mon chéri. Nous allons passer à une nouvelle étape, les études supérieurs.
Jul : Oui, j’ai hâte de commencer. Au fait tu savais que « papa » allait nous offrir notre voiture ?
Moi : Non Juju, c’est pour moi aussi une surprise !
Jul : Nous nous accorderons pour son usage, mais je pense que nous devrions privilégier les transports en commun, il y a assez de trams et de bus pour nous rendre au campus.
Moi : Tu as entièrement raison, nous pourrons profiter de la voiture en cas d’urgence, pour les loisirs et les activités sportives.
Jul : C’est incroyable comme nous sommes sur la même longueur d’onde.
Moi : Je sais Juju, c’est pour ça que nous nous aimons !
Jul : Si nous avons des désaccords, ce qui risque d’arriver, il serait souhaitable d’en parler et de ne pas nous prendre la tête, nous trouverons bien une solution et un terrain d’entente.
Moi : Tu es incroyable, tu te projettes dans l’avenir, ça me fait plaisir de te voir comme ça. »
Nous nous embrassons sans retenue, heureux de pouvoir entrer ensemble dans notre vie d’adultes.