19-07-2021, 11:09 AM
Comme apéro, nous avons droit à un cocktail maison. Bien entendu, pour l’alcool il y a juste ce qu’il faut, ni trop ni trop peu. Il y a aussi un cocktail « soft » pour ceux qui n’aiment pas l’alcool, ce qui n’est pas plus mal, il faut penser à tout le monde. Des petits-fours chauds sont apportés par ma tante Françoise et Josiane, c’est un régal ! Bien sûr il y a des chips, des rondelles de saucisson, des dés de fromage, des olives … etc.
Tous les invités affichent un large sourire qui se combine bien à celui de Julien. Je vois et je sens que mon chéri est enfin rétabli, qu’il peut maintenant vivre et profiter de chaque moment. Le fait d’avoir auprès de lui ses amies et ses amis qui lui montrent leur attachement est positif, car il sait qu’il pourra toujours compter sur eux. L’Amitié avec un grand « A » est quelque chose de merveilleux et précieux. Ce que j’apprécie c’est de voir comment Jacques a réagi après notre séparation et qu’il a gardé un tel lien d’amitié avec moi. Il a d’ailleurs aidé mon Juju durant sa revalidation. C’est le cas aussi pour Amandine et Joseph, mes deux amis de classe. C’est une forte amitié qui nous lie tous les quatre, je devrais dire tous les cinq !
Je me rends compte que mes parents et les deux filles ont bien bossé de même que mon grand frère Olivier et sa compagne Julie. Tout est nickel, les tables sont dressées, les boissons sont fraîches, … etc. Il est certain que maman et nos deux sœurs se sont débrouillées pour lancer les invitations et ce bien avant la fête. Elles ont tenu le secret jusqu’au bout. Je me demande comment nous allons faire pour les invités qui resteront loger ! Il est évident que ma tante Françoise, David, Nathan, Élisabeth et Manu ne vont pas reprendre la route à l’issue de la fête. Il ne faut pas oublier Olivier et Julie : vont-ils eux aussi rester ?
Je rejoins maman et lui demande :
Moi : « Au fait maman, comment as-tu organisé les chambres pour la nuit, sachant que certains invités, comme tante Françoise et mes cousins ne rentreront pas chez eux mais resteront bel et bien loger.
Mam : Tout est prévu mon fils, ne te fais pas de bile. Ta tante logera dans la chambre médicalisée, ton cousin David et Élisabeth iront dans ta chambre, ton frère et Julie dans la chambre d’amis ; pour Nathan et Manu, ils iront avec vous, Julien et toi, dans la garage où des couchages ont été disposés.
Moi : Tu as tout prévu, tu es une véritable fée du logis. Merci maman pour tout ce vous faites papa et toi pour Julien.
Mam : C’est tout à fait normal Phil, Julien et Stéphanie sont comme vous, nos enfants !
Moi : Oh, je le sais, mais c’est si … touchant, c’est … merveilleux.
Des larmes viennent s’écouler sur mes joues. Maman les essuie avec ses pouces. Ensuite elle me prend dans ses bras pour me faire un gros câlin. Nous restons quelques secondes ainsi.
Moi : Je t’aime Maman !
Mam : Je vous aime tous les six mes enfants ! »
Je donne un bisou à ma génitrice, celle qui m’a mis au monde, celle qui aime ses enfants et les compagnes ou compagnon de ses progénitures. Quelle ouverture d’esprit, quelle famille si ouverte et aimante. Je sais, je suis si sensible, mais je ne peux m’empêcher de penser que je suis « béni » d’avoir des parents comme les miens !
Je me demande ce que nous allons bien pouvoir manger, le barbecue n’est pas allumé et maman nous a interdit d’aller dans la cuisine où elle s’affaire avec ma tante Françoise et Josiane, la maman de Mathieu. Ce que je peux dire c’est que ça sent déjà très bon, les effluves qui nous parviennent sont prometteurs.
Papa aide régulièrement le kiné, Martin, derrière le bar improvisé. Je vois que des bouteilles de vin italien sont ouvertes, je sais donc que nous allons manger italien ! Je rejoins Julien qui discute avec Grégory. La conversation est axée sur ma famille et l’accueil qui lui a été réservé ainsi qu’à sa sœur. Julien ne tarit pas d’éloges sur mes parents, et bien sûr, envers moi. Je réponds alors que je n’ai pas fait grand-chose. À cet instant, Julien me toise et ajoute que sans moi il était perdu ! Grégory sait bien que nous nous aimons et que c’est une simple taquinerie entre nous, il sait aussi que je ferai tout pour mon chéri. Grégory ajoute que nous formons un très beau couple et il nous souhaite que nous restions longtemps, très longtemps ensemble !
Ce n’est pas le premier qui nous dire ça. Nous verrons « à l’usure du temps », mais de mon côté je souhaite vivre le reste de ma vie avec mon Juju d’amour. J’embrasse alors Julien durant dix secondes sous les yeux de ceux qui nous regardent !
Julien et moi nous n’avions pas eu un moment pour découvrir les tables qui ont été dressées. Avant de nous asseoir maman vient nous trouver et nous prend par la main. Nous découvrons alors les tables arrangées et ornées de fleurs sauvages probablement cueillies par nos sœurs : ce que maman confirme. Les assiettes, les couverts et les verres sont déjà disposés, des cœurs découpés en papier rouges tapissent les tables à côté de petits bougeoirs. Je n’en reviens pas et je vois que Julien rosi, ses yeux brillent de plus en plus, il est sur le point de verser une larme. Il se tourne vers maman et l’enlace. Ils se font un très gros câlin, pas besoin de parler, Julien par son geste résume tout ce qu’il peut dire ou penser ! Bref on reconnait le travail de nos deux sœurs et de maman.
C’est alors l’instant de passer à table, c’est papa qui invite les convives à prendre place, comme ils veulent, il n’y pas de place attribuée, sauf pour Julien et moi, qui sommes conviés à aller nous installer à la table centrale. Je m’en doutais. Je vois alors Amandine et Joseph nous rejoindre ainsi que Grégory, David et Élisabeth, Jacques et Dimitri, ensuite ma tante Françoise. Nous sommes heureux de les avoir à notre table. Nous savons que les autres membres de la famille et les amis sont tout près de nous.
Je remercie Amandine et Joseph, ainsi que Jacques de m’avoir gratifié de leur présence. Ils sont les trois amis de longue date qui comptent beaucoup pour moi. Je vois que Julien parle avec Grégory son ami de classe. Il y a des amitiés qui durent malgré le temps, les séparations momentanées et les aléas de la vie.
C’est le moment de manger, je vois maman et Josiane apporter les plats fumant sur la table du buffet. Je découvre qu’il s’agit d’un buffet de pâtes. Il y en a pour tous les goûts : des pâtes à la bolognaise, à la carbonara, au pesto, au jambon-fromage, et aussi aux fruits de mer ! Quelle superbe idée. Julien ouvre des yeux « comme des soucoupes » ne s’attendant pas vraiment à ça, lui qui adore les pâtes. Il me regarde dans les yeux et je peux y lire qu’il se sent comme sur un nuage, dans une sorte de paradis où il est l’élu. Je me penche vers lui et dépose sur ses lèvres un chaste baiser. Il se retient, il ne pleure pas, bien qu’il soit aux bord des larmes.
Julien fait signe à maman et il lui dit :
Jul : « Maman Fanny, puis-je te demander de laisser les invités se servir avant notre table !
Mam : Oh, oui, bien sûr, tu as raison, c’est un belle preuve de remerciement.
Jul : C’est tout à fait ça, j’ai eu tellement d’aides, de réconfort de leur part que je me dois de les laisser passer avant moi.
Mam : Pas de souci Julien, tu as un grand cœur toi aussi.
Jul : Merci maman Fanny.
Mam : Je t’aime Julien, comme j’aime Phil et vos sœurs ! »
Julien et maman s’enlacent un court instant.
Ensuite maman demande à chacun de se servir, table par table, en commençant donc par celles des invités pour ensuite finir par la nôtre. Les plats de pâtes sont succulents, « à tomber par terre » comme Nathan et Manu le disent ainsi que Didier et Xavier. Tous les convives sont enchantés. Papa de son côté, aidé par Martin, sert le vin rouge italien : un très bon chianti venant de chez le caviste habituel et bien connu du paternel.
Tous les invités affichent un large sourire qui se combine bien à celui de Julien. Je vois et je sens que mon chéri est enfin rétabli, qu’il peut maintenant vivre et profiter de chaque moment. Le fait d’avoir auprès de lui ses amies et ses amis qui lui montrent leur attachement est positif, car il sait qu’il pourra toujours compter sur eux. L’Amitié avec un grand « A » est quelque chose de merveilleux et précieux. Ce que j’apprécie c’est de voir comment Jacques a réagi après notre séparation et qu’il a gardé un tel lien d’amitié avec moi. Il a d’ailleurs aidé mon Juju durant sa revalidation. C’est le cas aussi pour Amandine et Joseph, mes deux amis de classe. C’est une forte amitié qui nous lie tous les quatre, je devrais dire tous les cinq !
Je me rends compte que mes parents et les deux filles ont bien bossé de même que mon grand frère Olivier et sa compagne Julie. Tout est nickel, les tables sont dressées, les boissons sont fraîches, … etc. Il est certain que maman et nos deux sœurs se sont débrouillées pour lancer les invitations et ce bien avant la fête. Elles ont tenu le secret jusqu’au bout. Je me demande comment nous allons faire pour les invités qui resteront loger ! Il est évident que ma tante Françoise, David, Nathan, Élisabeth et Manu ne vont pas reprendre la route à l’issue de la fête. Il ne faut pas oublier Olivier et Julie : vont-ils eux aussi rester ?
Je rejoins maman et lui demande :
Moi : « Au fait maman, comment as-tu organisé les chambres pour la nuit, sachant que certains invités, comme tante Françoise et mes cousins ne rentreront pas chez eux mais resteront bel et bien loger.
Mam : Tout est prévu mon fils, ne te fais pas de bile. Ta tante logera dans la chambre médicalisée, ton cousin David et Élisabeth iront dans ta chambre, ton frère et Julie dans la chambre d’amis ; pour Nathan et Manu, ils iront avec vous, Julien et toi, dans la garage où des couchages ont été disposés.
Moi : Tu as tout prévu, tu es une véritable fée du logis. Merci maman pour tout ce vous faites papa et toi pour Julien.
Mam : C’est tout à fait normal Phil, Julien et Stéphanie sont comme vous, nos enfants !
Moi : Oh, je le sais, mais c’est si … touchant, c’est … merveilleux.
Des larmes viennent s’écouler sur mes joues. Maman les essuie avec ses pouces. Ensuite elle me prend dans ses bras pour me faire un gros câlin. Nous restons quelques secondes ainsi.
Moi : Je t’aime Maman !
Mam : Je vous aime tous les six mes enfants ! »
Je donne un bisou à ma génitrice, celle qui m’a mis au monde, celle qui aime ses enfants et les compagnes ou compagnon de ses progénitures. Quelle ouverture d’esprit, quelle famille si ouverte et aimante. Je sais, je suis si sensible, mais je ne peux m’empêcher de penser que je suis « béni » d’avoir des parents comme les miens !
Je me demande ce que nous allons bien pouvoir manger, le barbecue n’est pas allumé et maman nous a interdit d’aller dans la cuisine où elle s’affaire avec ma tante Françoise et Josiane, la maman de Mathieu. Ce que je peux dire c’est que ça sent déjà très bon, les effluves qui nous parviennent sont prometteurs.
Papa aide régulièrement le kiné, Martin, derrière le bar improvisé. Je vois que des bouteilles de vin italien sont ouvertes, je sais donc que nous allons manger italien ! Je rejoins Julien qui discute avec Grégory. La conversation est axée sur ma famille et l’accueil qui lui a été réservé ainsi qu’à sa sœur. Julien ne tarit pas d’éloges sur mes parents, et bien sûr, envers moi. Je réponds alors que je n’ai pas fait grand-chose. À cet instant, Julien me toise et ajoute que sans moi il était perdu ! Grégory sait bien que nous nous aimons et que c’est une simple taquinerie entre nous, il sait aussi que je ferai tout pour mon chéri. Grégory ajoute que nous formons un très beau couple et il nous souhaite que nous restions longtemps, très longtemps ensemble !
Ce n’est pas le premier qui nous dire ça. Nous verrons « à l’usure du temps », mais de mon côté je souhaite vivre le reste de ma vie avec mon Juju d’amour. J’embrasse alors Julien durant dix secondes sous les yeux de ceux qui nous regardent !
Julien et moi nous n’avions pas eu un moment pour découvrir les tables qui ont été dressées. Avant de nous asseoir maman vient nous trouver et nous prend par la main. Nous découvrons alors les tables arrangées et ornées de fleurs sauvages probablement cueillies par nos sœurs : ce que maman confirme. Les assiettes, les couverts et les verres sont déjà disposés, des cœurs découpés en papier rouges tapissent les tables à côté de petits bougeoirs. Je n’en reviens pas et je vois que Julien rosi, ses yeux brillent de plus en plus, il est sur le point de verser une larme. Il se tourne vers maman et l’enlace. Ils se font un très gros câlin, pas besoin de parler, Julien par son geste résume tout ce qu’il peut dire ou penser ! Bref on reconnait le travail de nos deux sœurs et de maman.
C’est alors l’instant de passer à table, c’est papa qui invite les convives à prendre place, comme ils veulent, il n’y pas de place attribuée, sauf pour Julien et moi, qui sommes conviés à aller nous installer à la table centrale. Je m’en doutais. Je vois alors Amandine et Joseph nous rejoindre ainsi que Grégory, David et Élisabeth, Jacques et Dimitri, ensuite ma tante Françoise. Nous sommes heureux de les avoir à notre table. Nous savons que les autres membres de la famille et les amis sont tout près de nous.
Je remercie Amandine et Joseph, ainsi que Jacques de m’avoir gratifié de leur présence. Ils sont les trois amis de longue date qui comptent beaucoup pour moi. Je vois que Julien parle avec Grégory son ami de classe. Il y a des amitiés qui durent malgré le temps, les séparations momentanées et les aléas de la vie.
C’est le moment de manger, je vois maman et Josiane apporter les plats fumant sur la table du buffet. Je découvre qu’il s’agit d’un buffet de pâtes. Il y en a pour tous les goûts : des pâtes à la bolognaise, à la carbonara, au pesto, au jambon-fromage, et aussi aux fruits de mer ! Quelle superbe idée. Julien ouvre des yeux « comme des soucoupes » ne s’attendant pas vraiment à ça, lui qui adore les pâtes. Il me regarde dans les yeux et je peux y lire qu’il se sent comme sur un nuage, dans une sorte de paradis où il est l’élu. Je me penche vers lui et dépose sur ses lèvres un chaste baiser. Il se retient, il ne pleure pas, bien qu’il soit aux bord des larmes.
Julien fait signe à maman et il lui dit :
Jul : « Maman Fanny, puis-je te demander de laisser les invités se servir avant notre table !
Mam : Oh, oui, bien sûr, tu as raison, c’est un belle preuve de remerciement.
Jul : C’est tout à fait ça, j’ai eu tellement d’aides, de réconfort de leur part que je me dois de les laisser passer avant moi.
Mam : Pas de souci Julien, tu as un grand cœur toi aussi.
Jul : Merci maman Fanny.
Mam : Je t’aime Julien, comme j’aime Phil et vos sœurs ! »
Julien et maman s’enlacent un court instant.
Ensuite maman demande à chacun de se servir, table par table, en commençant donc par celles des invités pour ensuite finir par la nôtre. Les plats de pâtes sont succulents, « à tomber par terre » comme Nathan et Manu le disent ainsi que Didier et Xavier. Tous les convives sont enchantés. Papa de son côté, aidé par Martin, sert le vin rouge italien : un très bon chianti venant de chez le caviste habituel et bien connu du paternel.