16-07-2021, 09:04 AM
Gaby a cessé de pleurer. Nous reprenons nos places. Ben passe son bras dans l’ouverture de mon sac de couchage. Il pose sa main sur mon ventre, elle y reste, sans bouger. Je sens cependant mon pénis se redresser, prendre de l’ampleur. Je suis certain que celui de Ben est dressé et dur comme jamais. Je ne sais pas si Gaby est d’accord pour que nous nous fassions Ben et moi un peu plaisir. Je pense que nous pouvons nous limiter à une masturbation mutuelle. Puis Gaby sait ce que c’est, nous avons à notre âge une libido assez développée. Il n’y a pratiquement pas un jour qui passe sans que nous ne jouissions, que ce soit seul avec notre main ou alors ensemble, à deux, de diverses façons. Je me tourne alors vers Gaby et je lui demande si nous pouvons nous faire du bien. Gaby me dit qu’il va lui aussi se satisfaire car son sexe lui fait mal, tellement il est bandé après notre conversation.
Je place alors ma main sur le sexe bien raidi de Ben et je titille alors le prépuce qui laisse déjà le dessus de son gland dépasser. Ben lui aussi s’y met à me caresser. Finalement Ben et moi nous nous masturbons mutuellement alors que Gaby confie ce soin à sa propre main. Nous laissons Gaby qui pense probablement à un beau garçon tout en se masturbant. De notre côté, nous savons que nous sommes très heureux ensemble et que nous n’avons qu’un seul être en qui nous avons pleinement confiance, c’est notre âme sœur, c’est notre amour respectif. Gaby ne tarde pas à jouir en laissant entendre quelques râles de satisfaction. Entendant ça, Ben et moi avons envie de nous faire jouir ensemble. C’est devenu une habitude, nous savons calquer notre rythme en fonction du désir montant de chacun de nous. Nous contrôlons la montée de la jouissance pour pouvoir enfin laisser s’échapper nos liqueurs de vie ensemble. Je laisse six jets de sperme s’étaler sur mon ventre et les doigts de Ben, quant à ce dernier, il jouit presque en même temps que moi et laisse donc passer six jets de sa semence sur son ventre et mes doigts. Je ne peux m’empêcher de les lécher pour goûter à son sperme. Je vois que Ben fait la même chose : il goûte aussi ma semence. Puis nous nous embrassons avec fougue, heureux de nous être donné du plaisir mutuellement.
Gaby nous dit alors merci pour ce moment, une fois encore, il a pu se rendre compte qu’à plusieurs cela donne encore plus de sensation. Il nous avoue alors avoir lui aussi goûté à son sperme. Nous nous sommes alors mis à rire de bon cœur. Une fois nos ventres essuyés, nous nous sommes encore embrassés, Ben et moi, avant de nous lover dans les bras l’un de l’autre, pour nous endormir d’un sommeil tant attendu. Gaby quant à lui s’est endormi avant nous.
Au matin nous nous levons après cette bonne nuit de sommeil. À la suite du petit-déjeuner, nous partons sur le chantier en autocar, pour enfin voir les travaux terminés. Nous ne sommes que deux postes pionniers à avoir demandé cette faveur : l’autre poste étant bien entendu celui de nos amis suisses.
Je suis super heureux de voir le travail achevé. Tout est superbement bien arrangé, plus de trace des tranchées ni de monticules de terre. Tout est nickel. On peut voir trois massifs de plantes florales ont été implantés, donnant un beau cachet à l’entrée de la ferme. Nous sommes occupés à regarder l’allée et les alentours du hangar lorsque la fermière s’approche de nous. Tout de suite elle nous a reconnus et son visage s’illumine d’un large sourire. Simultanément, ses enfants se ruent vers nous et nous font la fête. Alex explique alors que nous arrivons à la fin de notre séjour et que nous voulions voir le travail terminé. Cette femme est sous le choc, elle ne s’attendait pas à notre arrivée. Des larmes de joie coulent sur ses joues. Le fils aîné vient voir chacun d’entre nous et nous fait une accolade appuyée. Il est très ému lui aussi. Puis nous saluons la fermière l’un après l’autre. Elle nous donne au bisou sur le front. Certains d’entre nous ont les larmes aux yeux. Quel moment rempli d’intensité, c’est un véritable partage d’amour et de bonté. Rien de tel pour sceller une belle réussite et une très belle rencontre. Jean-Pierre lui a remis une photo de notre groupe, photo prise avant notre départ en randonnée, ainsi qu’un bristol sur lequel nous avions tous signé en y ajoutant l’adresse de l’unité.
C’est le cœur gros que nous quittons la ferme. Les enfants et la fermière nous saluent les bras tendus vers le ciel tandis que nous leur faisons des signes de la main derrière les vitres de l’autocar. Une fois les au-revoir terminés, il règne un silence pesant. Une page se tourne et demain nous aurons quitté cette belle région.
L’après-midi est consacrée à l’achat de souvenirs au village. Puis nous apprenons que le souper sera une fondue de fromage avec du fendant. Ensuite ce sera la grande veillée de clôture du camp international.
En revenant du bourg, je vais voir Jean-Pierre pendant que Ben et Gaby remontent au campement. J’explique à J-P ce que Gaby nous a dit hier soir, qu’il est certain d’être homo. Nous discutons un moment et il me dit qu’il va voir Gaby pour parler simplement de la suite. J-P me remercie de l’avoir averti. J’en profite pour lui dire que je serai toujours disponible, avec Ben pour l’aider. J-P ajoute qu’il s’en est douté.
Je ne sais pas ce que J-P et Gaby se sont dit, mais j’ai vu à la tête de mon ami que tout ‘était passé pour le mieux. Je suis certain que Gaby se confiera à moi ou à Ben dans quelques jours. J’ai vraiment envie de l’aider, de lui apporter mon soutien, d’être pour lui un confident. Moi j’aime Ben et j’espère que c’est pour la vie. Je sais que je n’ai que dix-sept ans, mais je suis tellement amoureux de Ben !
Nous sommes réunis pour déguster ce délicieux repas accompagné de ce très bon vin blanc qu’est le fendant. L’ambiance est au rire, nous parlons de plus en plus, c’est probablement dû au vin. Nous sommes avec nos amis valaisans qui vont nous manquer. Christian et Raphaël sont auprès de nous. Gaby est plus relax, on sent bien qu’il est un peu mieux dans sa peau. Il a un large sourire qui éclaire son visage dont les pommettes sont bien rosies par la chaleur émanant de la dive bouteille mais aussi de l’atmosphère bon enfant que nous ressentons tous.
Une fois le repas terminé, nous allons nous installer sous le chapiteau pour la veillée. Gaby s’est placé entre Christian et Raphaël. Puis, chose que je ne pensais pas, Gaby leur apprend qu’il est gay. Il explique son cheminement, ses errements, sa découverte et ensuite l’acceptation. Il demande aux deux amis suisses de ne rien dire pour le moment.
Les chants s’enchainent les uns après les autres : « Debout les gars », « L’homme de Cro-Magnon », « Au 31 du mois d’août », « Le Marchand Pétrouchka », « Le Cantique des Etoiles » etc. Alexander prend ensuite la parole. Il remercie tous les postes pionnier pour le travail accompli et pour la très bonne ambiance qui a régné tout au long du camp. Nous entonnons alors le chant des adieux.
Nous remontons auprès de nos tentes. Nos amis valaisans se joignent à nous. Nous entonnons encore deux chants, « Il faut que je m’en aille » (Graeme Allwright) et le « Cantique des Patrouilles ». Je m’assure que nos deux amis suisses sont toujours en possession de nos adresses.
Moi : « Merci Christian, merci Raphaël, je suis très content d’avoir fait votre connaissance.
Chr : Moi aussi Phil. Je souhaite qu’on puisse se revoir tous les « cinq » maintenant !
Moi : Tu peux compter sur nous.
Raph : Tu es super avec ta barbe naissante, ça te donne un air assez particulier.
Moi : Oui, je sais, j’ai oublié de prendre un rasoir dans mon sac.
Chr : Mais ça te va très bien, tu es un très beau barbu.
Ben : Oui, il faut que je m’habitue, on verra si Phil la coupe ou pas.
Moi : Allez, soyez heureux mes amis et à très bientôt.
Chr et Raph : Merci, merci et vous aussi soyez heureux.
Chr : C’est la même chose pour toi Gaby : sois heureux mon gars !
Gab : Merci. Je… »
Des larmes de joie s’écoulent sur ses joues. Gaby rentre dans la tente après avoir fait un signe de la main. Il est toujours très sensible notre cher Gaby. Ben et moi nous le rejoignons après avoir fait un câlin à Christian et à Raphaël.
Demain nous serons sur le trajet de retour.
La nuit fut courte, j’ai eu du mal à trouver le sommeil. Je repensais à tout ce que j’avais pu vivre tout au long de ce camp : l’amitié entre Ben, Gaby et moi ; la rencontre avec les pionniers suisses ; ce chantier et la joie de cette mère de famille dans la peine ; cette randonnée épique en montagne ; etc. J’avais donc fermé l’œil en ayant l’esprit apaisé et la sensation du devoir accompli.
Je place alors ma main sur le sexe bien raidi de Ben et je titille alors le prépuce qui laisse déjà le dessus de son gland dépasser. Ben lui aussi s’y met à me caresser. Finalement Ben et moi nous nous masturbons mutuellement alors que Gaby confie ce soin à sa propre main. Nous laissons Gaby qui pense probablement à un beau garçon tout en se masturbant. De notre côté, nous savons que nous sommes très heureux ensemble et que nous n’avons qu’un seul être en qui nous avons pleinement confiance, c’est notre âme sœur, c’est notre amour respectif. Gaby ne tarde pas à jouir en laissant entendre quelques râles de satisfaction. Entendant ça, Ben et moi avons envie de nous faire jouir ensemble. C’est devenu une habitude, nous savons calquer notre rythme en fonction du désir montant de chacun de nous. Nous contrôlons la montée de la jouissance pour pouvoir enfin laisser s’échapper nos liqueurs de vie ensemble. Je laisse six jets de sperme s’étaler sur mon ventre et les doigts de Ben, quant à ce dernier, il jouit presque en même temps que moi et laisse donc passer six jets de sa semence sur son ventre et mes doigts. Je ne peux m’empêcher de les lécher pour goûter à son sperme. Je vois que Ben fait la même chose : il goûte aussi ma semence. Puis nous nous embrassons avec fougue, heureux de nous être donné du plaisir mutuellement.
Gaby nous dit alors merci pour ce moment, une fois encore, il a pu se rendre compte qu’à plusieurs cela donne encore plus de sensation. Il nous avoue alors avoir lui aussi goûté à son sperme. Nous nous sommes alors mis à rire de bon cœur. Une fois nos ventres essuyés, nous nous sommes encore embrassés, Ben et moi, avant de nous lover dans les bras l’un de l’autre, pour nous endormir d’un sommeil tant attendu. Gaby quant à lui s’est endormi avant nous.
Au matin nous nous levons après cette bonne nuit de sommeil. À la suite du petit-déjeuner, nous partons sur le chantier en autocar, pour enfin voir les travaux terminés. Nous ne sommes que deux postes pionniers à avoir demandé cette faveur : l’autre poste étant bien entendu celui de nos amis suisses.
Je suis super heureux de voir le travail achevé. Tout est superbement bien arrangé, plus de trace des tranchées ni de monticules de terre. Tout est nickel. On peut voir trois massifs de plantes florales ont été implantés, donnant un beau cachet à l’entrée de la ferme. Nous sommes occupés à regarder l’allée et les alentours du hangar lorsque la fermière s’approche de nous. Tout de suite elle nous a reconnus et son visage s’illumine d’un large sourire. Simultanément, ses enfants se ruent vers nous et nous font la fête. Alex explique alors que nous arrivons à la fin de notre séjour et que nous voulions voir le travail terminé. Cette femme est sous le choc, elle ne s’attendait pas à notre arrivée. Des larmes de joie coulent sur ses joues. Le fils aîné vient voir chacun d’entre nous et nous fait une accolade appuyée. Il est très ému lui aussi. Puis nous saluons la fermière l’un après l’autre. Elle nous donne au bisou sur le front. Certains d’entre nous ont les larmes aux yeux. Quel moment rempli d’intensité, c’est un véritable partage d’amour et de bonté. Rien de tel pour sceller une belle réussite et une très belle rencontre. Jean-Pierre lui a remis une photo de notre groupe, photo prise avant notre départ en randonnée, ainsi qu’un bristol sur lequel nous avions tous signé en y ajoutant l’adresse de l’unité.
C’est le cœur gros que nous quittons la ferme. Les enfants et la fermière nous saluent les bras tendus vers le ciel tandis que nous leur faisons des signes de la main derrière les vitres de l’autocar. Une fois les au-revoir terminés, il règne un silence pesant. Une page se tourne et demain nous aurons quitté cette belle région.
L’après-midi est consacrée à l’achat de souvenirs au village. Puis nous apprenons que le souper sera une fondue de fromage avec du fendant. Ensuite ce sera la grande veillée de clôture du camp international.
En revenant du bourg, je vais voir Jean-Pierre pendant que Ben et Gaby remontent au campement. J’explique à J-P ce que Gaby nous a dit hier soir, qu’il est certain d’être homo. Nous discutons un moment et il me dit qu’il va voir Gaby pour parler simplement de la suite. J-P me remercie de l’avoir averti. J’en profite pour lui dire que je serai toujours disponible, avec Ben pour l’aider. J-P ajoute qu’il s’en est douté.
Je ne sais pas ce que J-P et Gaby se sont dit, mais j’ai vu à la tête de mon ami que tout ‘était passé pour le mieux. Je suis certain que Gaby se confiera à moi ou à Ben dans quelques jours. J’ai vraiment envie de l’aider, de lui apporter mon soutien, d’être pour lui un confident. Moi j’aime Ben et j’espère que c’est pour la vie. Je sais que je n’ai que dix-sept ans, mais je suis tellement amoureux de Ben !
Nous sommes réunis pour déguster ce délicieux repas accompagné de ce très bon vin blanc qu’est le fendant. L’ambiance est au rire, nous parlons de plus en plus, c’est probablement dû au vin. Nous sommes avec nos amis valaisans qui vont nous manquer. Christian et Raphaël sont auprès de nous. Gaby est plus relax, on sent bien qu’il est un peu mieux dans sa peau. Il a un large sourire qui éclaire son visage dont les pommettes sont bien rosies par la chaleur émanant de la dive bouteille mais aussi de l’atmosphère bon enfant que nous ressentons tous.
Une fois le repas terminé, nous allons nous installer sous le chapiteau pour la veillée. Gaby s’est placé entre Christian et Raphaël. Puis, chose que je ne pensais pas, Gaby leur apprend qu’il est gay. Il explique son cheminement, ses errements, sa découverte et ensuite l’acceptation. Il demande aux deux amis suisses de ne rien dire pour le moment.
Les chants s’enchainent les uns après les autres : « Debout les gars », « L’homme de Cro-Magnon », « Au 31 du mois d’août », « Le Marchand Pétrouchka », « Le Cantique des Etoiles » etc. Alexander prend ensuite la parole. Il remercie tous les postes pionnier pour le travail accompli et pour la très bonne ambiance qui a régné tout au long du camp. Nous entonnons alors le chant des adieux.
Nous remontons auprès de nos tentes. Nos amis valaisans se joignent à nous. Nous entonnons encore deux chants, « Il faut que je m’en aille » (Graeme Allwright) et le « Cantique des Patrouilles ». Je m’assure que nos deux amis suisses sont toujours en possession de nos adresses.
Moi : « Merci Christian, merci Raphaël, je suis très content d’avoir fait votre connaissance.
Chr : Moi aussi Phil. Je souhaite qu’on puisse se revoir tous les « cinq » maintenant !
Moi : Tu peux compter sur nous.
Raph : Tu es super avec ta barbe naissante, ça te donne un air assez particulier.
Moi : Oui, je sais, j’ai oublié de prendre un rasoir dans mon sac.
Chr : Mais ça te va très bien, tu es un très beau barbu.
Ben : Oui, il faut que je m’habitue, on verra si Phil la coupe ou pas.
Moi : Allez, soyez heureux mes amis et à très bientôt.
Chr et Raph : Merci, merci et vous aussi soyez heureux.
Chr : C’est la même chose pour toi Gaby : sois heureux mon gars !
Gab : Merci. Je… »
Des larmes de joie s’écoulent sur ses joues. Gaby rentre dans la tente après avoir fait un signe de la main. Il est toujours très sensible notre cher Gaby. Ben et moi nous le rejoignons après avoir fait un câlin à Christian et à Raphaël.
Demain nous serons sur le trajet de retour.
La nuit fut courte, j’ai eu du mal à trouver le sommeil. Je repensais à tout ce que j’avais pu vivre tout au long de ce camp : l’amitié entre Ben, Gaby et moi ; la rencontre avec les pionniers suisses ; ce chantier et la joie de cette mère de famille dans la peine ; cette randonnée épique en montagne ; etc. J’avais donc fermé l’œil en ayant l’esprit apaisé et la sensation du devoir accompli.