15-07-2021, 09:59 AM
Alors que nous entrons dans ma rue, je vois sur le trottoir Amandine et Joseph qui déambulent vers la maison. Nous nous arrêtons à leur hauteur et nous nous saluons. Nous descendons de nos vélos pour poursuivre un bout de chemin ensemble. Julien demande ce qu’ils font dans le quartier. Amandine ne se démonte pas et dit qu’ils se baladent avant de rentrer souper. Moi de mon côté, je me doute bien qu’ils sont un peu en retard et je leur propose de passer boire un verre à la maison et de passer une demi-heure à papoter. Comme de bien entendu ils acceptent bien volontiers en me remerciant.
Nous poursuivons notre petit bonhomme de chemin, bien qu’il ne reste environ que quatre cents mètres à parcourir. Nous avançons à un train de sénateur, ce qui nous permet de ne pas être trop tôt à la maison. Nos amis se doutent bien que les préparatifs ont été faits en notre absence, raison pour laquelle ils avancent lentement en se tenant par la main.
Julien explique qu’il a passé un bel après-midi en ma compagnie, que nous sommes allés à la piscine pour faire des longueurs, que nous avons pris une collation avant d’aller faire un tour en forêt de Soignes ! Joseph lui dit qu’il le trouve en bonne forme malgré les exercices sportifs effectués durant l’après-midi. Mon chéri le remercie en souriant. Nous voilà arrivés. Je propose à nos amis de sonner à la porte pendant que mon Juju et moi rentrons les vélos dans l’annexe du garage.
Sachant que tous nos amis sont dans le living je décide de passer par la porte d’entrée principale : car inutile de passer par la cuisine qui doit être en pleine ébullition, ni même par la terrasse que je sais encombrées de tables et chaises. Julien me demande pourquoi je rentre par là. Je lui dis que comme ça nous pouvons monter directement à l’étage pour prendre une bonne douche. Il acquiesce et me suit !
Nous montons à l’étage et nous engouffrons dans la salle de bain. Nous nous dévêtons et passons sous la douche. Nous nous lavons mutuellement le dos. Nous restons sages, pas besoin de se donner du plaisir tout le temps, d’autant plus que nous sommes attendus pour le repas, sachant que nos deux amis sont déjà présents. Nous passons par notre chambre pour nous habiller, soit un slip, un short bleu marine et polo Lacoste blanc. Nous restons nu-pieds.
Nous arrivons dans le hall d’entrée, au pied de cage d’escalier lorsque mon frère Olivier fait son apparition sortant du living. Je marque un temps d’arrêt. J’ai une bouffée de chaleur qui m’envahit, mon grand frère, mon modèle qui est là devant nous. Julien lui aussi reste coi. J’ai mes yeux qui s’humidifient, mon frangin est lui aussi présent. Il ouvre les bras, Juju et moi avançons vers lui et nous nous faisons un gros câlin. Inutile de dire que ça commence bien, je suis certain que Julien va fondre en larme et que je vais suivre. Olivier se place entre nous et nous accompagne ainsi jusqu’au living en nous prenant par les épaules.
Nous voyons un tas de monde qui nous attend dans un silence religieux avant d’applaudir à tout rompre. Julien est tétanisé, il se demande de quoi il s’agit ! Je lui dis alors devant tous les invités :
Moi : « C’est pour toi mon Juju, pour marquer la fin de tes souffrances et le début d’une nouvelle vie. Veux-tu que je t’accompagne et que nous fassions un bout de chemin ensemble et peut-être une longue route, à deux !
Jul : (Des larmes coulent sur ses deux joues) Oui, je te suivrai jusqu’au bout du monde !
C’est à nouveau un tonnerre d’applaudissement qui se fait entendre. Julien me prend dans ses bras, il pleure à chaudes larmes et moi aussi. Nous allons mouiller nos polos si ça continue. C’est alors Maman et Papa qui s’approchent de nous pour nous donner un bisou sur le front.
Mam et Papa : Soyez heureux mes garçons. Vous pouvez maintenant aller de l’avant et découvrir le monde !
Nous deux : Merci, merci pour tout ! »
Nous saluons les invités sans oublier de leur faire l’accolade ou un bisou. Bien entendu il y a Olivier et Julie puis mes cousins David et Nathan accompagnés d’Élisabeth et Manu, Joseph et Amandine, nos deux amis, ensuite Jacques et Dimitri et encore Xavier et Didier les deux moniteurs d’auto-école, Mathieu et Lucas sans oublier nos sœurs Delphine et Stéphanie. Je regarde vers la cuisine et je vois que ma tante Françoise ainsi que Josiane, la maman de Mathieu, sont également présentes, elles donnent un coup de main. Enfin il y a Grégory, l’ami de classe de mon chéri, ce coquin se cachait.
Il est évident que le visage de Julien est rouge pivoine : voir tant de personnes présentes pour lui, pour fêter sa guérison, il n’en revient pas. Ses yeux pétillent de joie et de bonheur et parfois une larme vient encore ruisseler sur l’une de ses joues. Puis, chose inattendue, c’est la présence de Martin le kiné qui a remis sur pieds mon amour et qui s’occupe de préparer les boissons.
Alors que Julien discute avec l’un ou l’autre, je vais trouver mes parents et je les embrasse en leur disant qu’ils sont super géniaux pour avoir mis tout ça en place pour Julien et aussi, indirectement, pour moi.
Papa me regarde dans les yeux, je retrouve cette lueur qu’il avait lorsqu’il me demandait pardon pour les violences dont il avaient fait preuve lors de la découverte de mon orientation sexuelle. C’est cette lueur, vraie, sans artifice, que je revois maintenant, un regard franc et direct. Je sais que mon Papa m’aime et qu’il aime mon chéri, mon Juju, mon amour. Papa a été présent pour aider Julien à la suite de la perte de ses parents, tout comme il a aidé Stéphanie. Il n’a pas fait de différence entre ses enfants et les compagnons de ceux-ci, les considérant comme étant « ses enfants » à part entière. Il est super mon Papa !
Nous poursuivons notre petit bonhomme de chemin, bien qu’il ne reste environ que quatre cents mètres à parcourir. Nous avançons à un train de sénateur, ce qui nous permet de ne pas être trop tôt à la maison. Nos amis se doutent bien que les préparatifs ont été faits en notre absence, raison pour laquelle ils avancent lentement en se tenant par la main.
Julien explique qu’il a passé un bel après-midi en ma compagnie, que nous sommes allés à la piscine pour faire des longueurs, que nous avons pris une collation avant d’aller faire un tour en forêt de Soignes ! Joseph lui dit qu’il le trouve en bonne forme malgré les exercices sportifs effectués durant l’après-midi. Mon chéri le remercie en souriant. Nous voilà arrivés. Je propose à nos amis de sonner à la porte pendant que mon Juju et moi rentrons les vélos dans l’annexe du garage.
Sachant que tous nos amis sont dans le living je décide de passer par la porte d’entrée principale : car inutile de passer par la cuisine qui doit être en pleine ébullition, ni même par la terrasse que je sais encombrées de tables et chaises. Julien me demande pourquoi je rentre par là. Je lui dis que comme ça nous pouvons monter directement à l’étage pour prendre une bonne douche. Il acquiesce et me suit !
Nous montons à l’étage et nous engouffrons dans la salle de bain. Nous nous dévêtons et passons sous la douche. Nous nous lavons mutuellement le dos. Nous restons sages, pas besoin de se donner du plaisir tout le temps, d’autant plus que nous sommes attendus pour le repas, sachant que nos deux amis sont déjà présents. Nous passons par notre chambre pour nous habiller, soit un slip, un short bleu marine et polo Lacoste blanc. Nous restons nu-pieds.
Nous arrivons dans le hall d’entrée, au pied de cage d’escalier lorsque mon frère Olivier fait son apparition sortant du living. Je marque un temps d’arrêt. J’ai une bouffée de chaleur qui m’envahit, mon grand frère, mon modèle qui est là devant nous. Julien lui aussi reste coi. J’ai mes yeux qui s’humidifient, mon frangin est lui aussi présent. Il ouvre les bras, Juju et moi avançons vers lui et nous nous faisons un gros câlin. Inutile de dire que ça commence bien, je suis certain que Julien va fondre en larme et que je vais suivre. Olivier se place entre nous et nous accompagne ainsi jusqu’au living en nous prenant par les épaules.
Nous voyons un tas de monde qui nous attend dans un silence religieux avant d’applaudir à tout rompre. Julien est tétanisé, il se demande de quoi il s’agit ! Je lui dis alors devant tous les invités :
Moi : « C’est pour toi mon Juju, pour marquer la fin de tes souffrances et le début d’une nouvelle vie. Veux-tu que je t’accompagne et que nous fassions un bout de chemin ensemble et peut-être une longue route, à deux !
Jul : (Des larmes coulent sur ses deux joues) Oui, je te suivrai jusqu’au bout du monde !
C’est à nouveau un tonnerre d’applaudissement qui se fait entendre. Julien me prend dans ses bras, il pleure à chaudes larmes et moi aussi. Nous allons mouiller nos polos si ça continue. C’est alors Maman et Papa qui s’approchent de nous pour nous donner un bisou sur le front.
Mam et Papa : Soyez heureux mes garçons. Vous pouvez maintenant aller de l’avant et découvrir le monde !
Nous deux : Merci, merci pour tout ! »
Nous saluons les invités sans oublier de leur faire l’accolade ou un bisou. Bien entendu il y a Olivier et Julie puis mes cousins David et Nathan accompagnés d’Élisabeth et Manu, Joseph et Amandine, nos deux amis, ensuite Jacques et Dimitri et encore Xavier et Didier les deux moniteurs d’auto-école, Mathieu et Lucas sans oublier nos sœurs Delphine et Stéphanie. Je regarde vers la cuisine et je vois que ma tante Françoise ainsi que Josiane, la maman de Mathieu, sont également présentes, elles donnent un coup de main. Enfin il y a Grégory, l’ami de classe de mon chéri, ce coquin se cachait.
Il est évident que le visage de Julien est rouge pivoine : voir tant de personnes présentes pour lui, pour fêter sa guérison, il n’en revient pas. Ses yeux pétillent de joie et de bonheur et parfois une larme vient encore ruisseler sur l’une de ses joues. Puis, chose inattendue, c’est la présence de Martin le kiné qui a remis sur pieds mon amour et qui s’occupe de préparer les boissons.
Alors que Julien discute avec l’un ou l’autre, je vais trouver mes parents et je les embrasse en leur disant qu’ils sont super géniaux pour avoir mis tout ça en place pour Julien et aussi, indirectement, pour moi.
Papa me regarde dans les yeux, je retrouve cette lueur qu’il avait lorsqu’il me demandait pardon pour les violences dont il avaient fait preuve lors de la découverte de mon orientation sexuelle. C’est cette lueur, vraie, sans artifice, que je revois maintenant, un regard franc et direct. Je sais que mon Papa m’aime et qu’il aime mon chéri, mon Juju, mon amour. Papa a été présent pour aider Julien à la suite de la perte de ses parents, tout comme il a aidé Stéphanie. Il n’a pas fait de différence entre ses enfants et les compagnons de ceux-ci, les considérant comme étant « ses enfants » à part entière. Il est super mon Papa !