02-07-2021, 09:35 AM
Nous nous levons. Gaby prend alors en charge les deux duvets pour les faire sécher sur le devant du refuge. Nous sommes encore nus. Nous restons comme ça pour le petit-déjeuner. Je prépare de quoi manger. Je coupe des rondelles de saucisson et je prépare des fruits secs ainsi qu’une bonne tasse de thé avec l’eau chaude, enfin presque tiède. Nous n’avons presque plus de nourriture. Puis Ben se rappelle qu’il a encore un morceau de fromage en bloc dans une des poches de son sac. Il semble qu’il s’agisse d’un morceau de tomme. Nous mangeons ce qui reste, il faut prendre des forces pour redescendre dans la vallée.
Une fois ce repas quelque peu frugal englouti, nous restons assis sur la pierre située devant l’entrée du refuge. Le soleil commence à réchauffer l’ensemble des lieux ainsi que nos corps un peu alanguis. Gaby est assis à notre droite et il nous regarde. Il a l’air interrogateur ! Je sais ce que ce regard veut nous dire : « je ne sais pas ce qui m’a pris hier soir, pour vous … ». Oui Gaby se pose la question ! Pourquoi nous a-t-il masturbés hier soir ? Je lui laisse encore un peu de temps pour qu’il pose enfin lui-même la question. Bien sûr qu’il n’est pas facile pour Gaby de dire ce qu’il ressent. Puis je remarque qu’il essaye de prendre sur lui. Puis enfin il dit :
Gab : « Phil, Ben, je suis désolé de ce qui s’est passé hier soir. Je ne sais pas pourquoi je me suis comporté de la sorte.
Moi : Tu sais Gaby, j’ai moi aussi été étonné de ce que tu nous aies fait à Ben et à moi !
Gab : Je m’en doute, mais vous étiez mes sauveurs. Je pensais vous récompenser de cette façon.
Ben : Non Gaby, il y a autre chose, ne raconte pas n’importe quoi, pas à moi !
Moi : Je ne te cache pas que j’ai des doutes, moi aussi !
Gab : Je suis, enfin, j’ai honte de vous dire que…, enfin vous êtes tellement…
Moi : A croquer !
Gab : Je ne voulais pas le dire, mais oui, vous êtes bandants. Pourtant je ne pense pas être gay !
Ben : Mais Gaby, que tu sois gay, hétéro ou bi, peut nous importe !
Gab : Je sais Ben, mais, enfin il y a quelques mois, avec mon cousin, on s’est branlé mutuellement et je dois dire que j’ai bien aimé. Nous l’avons fait trois fois !
Moi : Et alors, tu as voulu réitérer l’expérience ?
Gab : C’était tellement tentant, je ne savais plus quoi, vous étiez collés à moi et bon, je n’ai pas pu m’empêcher de vous masturber. Je suis désolé.
Moi : Ne soit pas désolé Gaby, je ne te cache pas que j’ai bien aimé, mais venant de toi !
Ben : C’est la même chose pour moi. Tu sais que j’aime Phil, alors je me suis posé pas mal de questions !
Gab : Je m’en doute, mais le mal est fait !
Moi : Non Gaby. Je suppose que tu te cherches encore. Je sais que ce n’est pas évident.
Gab : Mais je m’en veux, je n’avais pas le droit de faire ce que j’ai fait, d’autant plus que vous m’avez sauvé ! »
Des larmes coulent sur les joues de Gaby. On peut sentir toute l’ambigüité qui hante notre ami ! Gaby découvre-il qu’il est gay, ou alors y a-t-il autre chose. Il est possible qu’il aime autant les filles que les garçons ! Je regarde Ben et sans rien nous dire nous avons décidé de ne rien dire de plus. Nous restons assis au soleil pour profiter de ses rayons qui nous réchauffent.
Après une bonne demi-heure Gaby nous dit :
Gab : Je ne veux pas être de trop, mais je vous laisse le temps qu’il faut pour vous aimer. Rentrez dans le refuge, je vais attendre ici, dehors !
Moi : Tu es sûr Gaby. Tu sais on peut attendre.
Gab : Non Phil, je vous dois bien un moment d’intimité !
Ben : Merci mon pote, tu es super !
Moi : Merci Gaby, cela ne te dérange pas ?
Gab : Non Phil, tu as bien le droit d’être heureux avec Ben !
Moi : Merci Gaby.
Ben : Merci Gaby.
Gab : Je vous adore les gars ! »
Nous sommes rentrés dans le refuge, Ben et moi. Nous avons laissé Gaby assis sur le seuil. Nous nous sommes couchés, nus dans la paille. Je regarde Ben dans les yeux, dans ses yeux bleu azur, et ensuite sa tignasse blonde aux reflets dorés, elle titille mes pupilles. Sa bouche, ses lèvres vermeilles sont si attirantes que je ne peux résister et j’y dépose mes lèvres. Nos deux bouches se sont enfin libérées, elles laissent nos langues passer de l’une à l’autre. Nos mains sont actives, elles virevoltent sur le corps de l’être aimé. Je sais que le gel et les préservatifs sont dans mon sac. J’en fais part à Ben. Il me dit de prendre ce qu’il faut.
Je vais alors prendre les dit objets dans mon sac. Je reviens vers mon amour. Nous nous embrassons à nouveau. Nos pénis sont déjà dressés, tels des mâts de cocagne prêts à affronter la tempête, oui la tempête des corps amoureux.
Je prépare la rosette de Ben avec du gel. Il gémit déjà. Puis j’introduis un et ensuite deux doigts. Mon Ben est prêt, il n’attend plus que je prenne possession de son anatomie anale. Il me dit alors à l’oreille qu’il souhaite que je ne mette pas de préservatif. Je le regarde dans le blanc des yeux, et il me fait signe qu’il souhaite m’avoir tel que je suis, sans artifice. Je sais que nous n’avons pas d’autre relation que nous. Je ne me pose pas plus de questions et je présente mon sexe bandé devant l’entrée de sa grotte d’amour. C’est une première, c’est la première fois que je vais faire l’amour sans capote. Mon gland entre dans cette caverne sans problème, le gel aidant. J’investis donc la cavité anale de Ben doucement, petit à petit, laissant à Ben le temps d’apprécier ce moment partagé. Je lime donc mon ami Ben durant quelques minutes, alternant les mouvements lents et rapides. J’entends Ben soupirer de bonheur. De mon côté je sens bien que je ne suis pas loin d’arriver à l’extase. Puis, enfin, au bout de ces longues minutes, tout mon corps se cabre, mes testicules se rétrécissent et je sens monter le sperme dans ma verge, je laisse alors partir six jets de ma semence dans l’anus de mon amour. C’est la première fois que je ressens autant de sensations. Je m’étale de tout mon long sur la paille qui recouvre le sol de ce refuge, à côté de mon amour.
Ben me regarde, il est aux anges. Il a savouré ce moment très, très intime. Il attend que je reprenne des forces pour m’aimer.
Cinq bonnes minutes plus tard, c’est mon amoureux qui me prépare la rosette. Il y va avec ses doigts recouverts de gel. Il laisse deux doigts fleureter dans mon anus. Il sait que lui aussi peut investir mon corps sans avoir à poser de préservatif sur son membre dressé. Nous savons l’un et l’autre que nous sommes fidèles. Je sens le gland de Ben se présenter à l’entrée de mon antre d’amour. Doucement, lentement, avec délicatesse, Ben me pénètre de son sexe. Il entre dans ma cavité anale. Je sens bien son phallus progresser dans mon anatomie. J’émets déjà de petits râles de bonheur. Il sait y faire le Ben, nous nous aimons tellement. Ben accentue les mouvements tantôt lents et langoureux et les mouvements plus rapides. Je sais que mon ami va bientôt arriver à l’extase. Il respire de plus en plus fort. Puis, je sens qu’il se cabre, ses muscles se raidissent et enfin il éjacule six jets de sperme dans le fond de mon fondement. Nous sommes tous les deux en nage. Nous nous séparons, heureux une nouvelle fois de nous être aimés de la sorte. Nous restons couchés côte à côte, te temps de descendre de notre petit nuage.
C’est la première fois que nous nous aimons sans artifice. Nous avons entièrement confiance l’un dans l’autre. C’est un acte d’amour très fort que nous venons de poser. Nous sommes restés allongés dix bonnes minutes côte à côte, le temps de reprendre nos esprits.
Une fois reposé, je me lève. Je vais voir si Gaby est toujours assis devant le refuge. Effectivement notre ami est assis, silencieux. Il a l’air prostré, je pense qu’il gamberge, il se pose un tas de questions. Je viens m’asseoir à côté de lui. Je le regarde, je vois de traces sur ses joues, des traces laissées par des larmes. Je me rends compte qu’il n’est pas bien dans sa peau. Je ne dis rien, je passe mon bras par-dessus ses épaules et je le serre tout contre mon buste. Il place sa tête dans le creux de mon épaule. Nous restons dans cette position durant cinq bonnes minutes, sans un mot, sans aucun regard.
Ben vient de sortir, il se tient debout derrière nous. Il reste là, sans bouger. Le soleil chauffe le versant où nous nous trouvons. Cette chaleur agréable envahi tous les alentours, les oiseaux chantent. Je sens que Gaby frissonne encore. Je le redresse et je le regarde dans les yeux. Je lui demande :
Moi : « Gaby, as-tu encore froid ?
Gab : (après deux minutes) Oui, un peu, mais ça va !
Moi : Il faut que tu te réchauffes.
Gab : Mais pourquoi es-tu si gentil avec moi, alors que j’ai été si vache au début de l’année ?
Moi : Heu, … (Je ne sais rien dire, je reste coi !)
Gab : Je ne te comprends pas Phil, je ne mérite pas ton aide, ta sollicitude, je ne suis pas digne d’être aidé par toi ni même par Ben !
Moi : Arrête Gaby, tu dis des bêtises.
Gab : Non Phil, je suis sincère.
Moi : Non, je ne te crois pas. Je sais que tu avais parlé à Emmanuel qui était dans ma classe, mais cette histoire est oubliée !
Gab : Tu crois, mais pour moi, c’est comme si c’était hier !
Moi : Je te le dis, je t’ai pardonné Gaby, tu es mon ami !
Gab : Non je ne le mérite pas.
Ben : Gaby, arrête, nous sommes là pour toi, peu importe ce qui s’est passé avant, c’est maintenant que tu as besoin d’aide et je te le jure, nous t’aiderons, même s’il faut te porter !
Gab : Oui, bien parlé, mais je ne peux accepter.
Ben : Tu délires Gaby. Coûte que coûte, nous te descendrons jusqu’au camp de base.
Moi : Ce que dit Ben est vrai, tu peux faire ce que tu veux, mais nous rentrerons à trois, que tu le veuilles ou pas !
Gab : Oui monsieur le Saint-Bernard. Tu dois toujours avoir raison, tout comme Ben. Vous faites la paire !
Moi : Gaby, arrête. Je ne te connaissais pas comme ça.
Gab : Mais tu ne comprends pas que je ne sais plus où j’en suis ! Je ne suis qu’une grosse merde !
Ben : Non Gaby, tu ne dois pas dire ça. Tu sais qu’on t’aime, tu es notre ami.
Gab : Oui, c’est ça, tu m’as bien vu, je ne suis qu’une loque !
Moi : Je suis désolé que tu penses cela de toi. Pour moi et pour Ben tu resteras un ami pour nous. Nous sommes une équipe et comme une équipe on affronte tous les événements, les meilleurs comme les pires. Tu sais Gaby, chez les scouts, l’amitié c’est sacré, alors je te demande d’en tenir compte. Tu es mon ami et je veux que cela reste ainsi.
Ben : Pour moi c’est identiquement la même chose Gaby. Tu es mon ami et un ami, on ne le laisse pas tomber. »
Ben et moi nous remarquons que Gaby pleure, en silence. Il n’est vraiment pas bien. C’est la première fois qu’on le voit dans cet état et aussi l’entendre tenir de tels propos. Je me penche vers lui et je l’enlace dans mes bras. Ben nous rejoint et il enlace également notre ami. Je me rends compte qu’il a encore froid. Je décide de l’emmener dans le refuge et de l’habiller. Il est temps de prendre le chemin du retour. Nous bouclons Ben et moi les sacs. Je donne à Gaby une pilule contre le mal de l’altitude. Nous sommes prêts et nous décidons de quitter le refuge après avoir tout remis en ordre.
Gaby est docile. Il nous écoute enfin. Il se place entre nous. Je suis devant et j’ouvre la marche. Ben est à côté de Gaby pour le soutenir lors du passage de certains endroits un peu plus délicats. Nous descendons à notre rythme, au train de sénateur. Il ne faut pas que Gaby chute une nouvelle fois.
Une fois ce repas quelque peu frugal englouti, nous restons assis sur la pierre située devant l’entrée du refuge. Le soleil commence à réchauffer l’ensemble des lieux ainsi que nos corps un peu alanguis. Gaby est assis à notre droite et il nous regarde. Il a l’air interrogateur ! Je sais ce que ce regard veut nous dire : « je ne sais pas ce qui m’a pris hier soir, pour vous … ». Oui Gaby se pose la question ! Pourquoi nous a-t-il masturbés hier soir ? Je lui laisse encore un peu de temps pour qu’il pose enfin lui-même la question. Bien sûr qu’il n’est pas facile pour Gaby de dire ce qu’il ressent. Puis je remarque qu’il essaye de prendre sur lui. Puis enfin il dit :
Gab : « Phil, Ben, je suis désolé de ce qui s’est passé hier soir. Je ne sais pas pourquoi je me suis comporté de la sorte.
Moi : Tu sais Gaby, j’ai moi aussi été étonné de ce que tu nous aies fait à Ben et à moi !
Gab : Je m’en doute, mais vous étiez mes sauveurs. Je pensais vous récompenser de cette façon.
Ben : Non Gaby, il y a autre chose, ne raconte pas n’importe quoi, pas à moi !
Moi : Je ne te cache pas que j’ai des doutes, moi aussi !
Gab : Je suis, enfin, j’ai honte de vous dire que…, enfin vous êtes tellement…
Moi : A croquer !
Gab : Je ne voulais pas le dire, mais oui, vous êtes bandants. Pourtant je ne pense pas être gay !
Ben : Mais Gaby, que tu sois gay, hétéro ou bi, peut nous importe !
Gab : Je sais Ben, mais, enfin il y a quelques mois, avec mon cousin, on s’est branlé mutuellement et je dois dire que j’ai bien aimé. Nous l’avons fait trois fois !
Moi : Et alors, tu as voulu réitérer l’expérience ?
Gab : C’était tellement tentant, je ne savais plus quoi, vous étiez collés à moi et bon, je n’ai pas pu m’empêcher de vous masturber. Je suis désolé.
Moi : Ne soit pas désolé Gaby, je ne te cache pas que j’ai bien aimé, mais venant de toi !
Ben : C’est la même chose pour moi. Tu sais que j’aime Phil, alors je me suis posé pas mal de questions !
Gab : Je m’en doute, mais le mal est fait !
Moi : Non Gaby. Je suppose que tu te cherches encore. Je sais que ce n’est pas évident.
Gab : Mais je m’en veux, je n’avais pas le droit de faire ce que j’ai fait, d’autant plus que vous m’avez sauvé ! »
Des larmes coulent sur les joues de Gaby. On peut sentir toute l’ambigüité qui hante notre ami ! Gaby découvre-il qu’il est gay, ou alors y a-t-il autre chose. Il est possible qu’il aime autant les filles que les garçons ! Je regarde Ben et sans rien nous dire nous avons décidé de ne rien dire de plus. Nous restons assis au soleil pour profiter de ses rayons qui nous réchauffent.
Après une bonne demi-heure Gaby nous dit :
Gab : Je ne veux pas être de trop, mais je vous laisse le temps qu’il faut pour vous aimer. Rentrez dans le refuge, je vais attendre ici, dehors !
Moi : Tu es sûr Gaby. Tu sais on peut attendre.
Gab : Non Phil, je vous dois bien un moment d’intimité !
Ben : Merci mon pote, tu es super !
Moi : Merci Gaby, cela ne te dérange pas ?
Gab : Non Phil, tu as bien le droit d’être heureux avec Ben !
Moi : Merci Gaby.
Ben : Merci Gaby.
Gab : Je vous adore les gars ! »
Nous sommes rentrés dans le refuge, Ben et moi. Nous avons laissé Gaby assis sur le seuil. Nous nous sommes couchés, nus dans la paille. Je regarde Ben dans les yeux, dans ses yeux bleu azur, et ensuite sa tignasse blonde aux reflets dorés, elle titille mes pupilles. Sa bouche, ses lèvres vermeilles sont si attirantes que je ne peux résister et j’y dépose mes lèvres. Nos deux bouches se sont enfin libérées, elles laissent nos langues passer de l’une à l’autre. Nos mains sont actives, elles virevoltent sur le corps de l’être aimé. Je sais que le gel et les préservatifs sont dans mon sac. J’en fais part à Ben. Il me dit de prendre ce qu’il faut.
Je vais alors prendre les dit objets dans mon sac. Je reviens vers mon amour. Nous nous embrassons à nouveau. Nos pénis sont déjà dressés, tels des mâts de cocagne prêts à affronter la tempête, oui la tempête des corps amoureux.
Je prépare la rosette de Ben avec du gel. Il gémit déjà. Puis j’introduis un et ensuite deux doigts. Mon Ben est prêt, il n’attend plus que je prenne possession de son anatomie anale. Il me dit alors à l’oreille qu’il souhaite que je ne mette pas de préservatif. Je le regarde dans le blanc des yeux, et il me fait signe qu’il souhaite m’avoir tel que je suis, sans artifice. Je sais que nous n’avons pas d’autre relation que nous. Je ne me pose pas plus de questions et je présente mon sexe bandé devant l’entrée de sa grotte d’amour. C’est une première, c’est la première fois que je vais faire l’amour sans capote. Mon gland entre dans cette caverne sans problème, le gel aidant. J’investis donc la cavité anale de Ben doucement, petit à petit, laissant à Ben le temps d’apprécier ce moment partagé. Je lime donc mon ami Ben durant quelques minutes, alternant les mouvements lents et rapides. J’entends Ben soupirer de bonheur. De mon côté je sens bien que je ne suis pas loin d’arriver à l’extase. Puis, enfin, au bout de ces longues minutes, tout mon corps se cabre, mes testicules se rétrécissent et je sens monter le sperme dans ma verge, je laisse alors partir six jets de ma semence dans l’anus de mon amour. C’est la première fois que je ressens autant de sensations. Je m’étale de tout mon long sur la paille qui recouvre le sol de ce refuge, à côté de mon amour.
Ben me regarde, il est aux anges. Il a savouré ce moment très, très intime. Il attend que je reprenne des forces pour m’aimer.
Cinq bonnes minutes plus tard, c’est mon amoureux qui me prépare la rosette. Il y va avec ses doigts recouverts de gel. Il laisse deux doigts fleureter dans mon anus. Il sait que lui aussi peut investir mon corps sans avoir à poser de préservatif sur son membre dressé. Nous savons l’un et l’autre que nous sommes fidèles. Je sens le gland de Ben se présenter à l’entrée de mon antre d’amour. Doucement, lentement, avec délicatesse, Ben me pénètre de son sexe. Il entre dans ma cavité anale. Je sens bien son phallus progresser dans mon anatomie. J’émets déjà de petits râles de bonheur. Il sait y faire le Ben, nous nous aimons tellement. Ben accentue les mouvements tantôt lents et langoureux et les mouvements plus rapides. Je sais que mon ami va bientôt arriver à l’extase. Il respire de plus en plus fort. Puis, je sens qu’il se cabre, ses muscles se raidissent et enfin il éjacule six jets de sperme dans le fond de mon fondement. Nous sommes tous les deux en nage. Nous nous séparons, heureux une nouvelle fois de nous être aimés de la sorte. Nous restons couchés côte à côte, te temps de descendre de notre petit nuage.
C’est la première fois que nous nous aimons sans artifice. Nous avons entièrement confiance l’un dans l’autre. C’est un acte d’amour très fort que nous venons de poser. Nous sommes restés allongés dix bonnes minutes côte à côte, le temps de reprendre nos esprits.
Une fois reposé, je me lève. Je vais voir si Gaby est toujours assis devant le refuge. Effectivement notre ami est assis, silencieux. Il a l’air prostré, je pense qu’il gamberge, il se pose un tas de questions. Je viens m’asseoir à côté de lui. Je le regarde, je vois de traces sur ses joues, des traces laissées par des larmes. Je me rends compte qu’il n’est pas bien dans sa peau. Je ne dis rien, je passe mon bras par-dessus ses épaules et je le serre tout contre mon buste. Il place sa tête dans le creux de mon épaule. Nous restons dans cette position durant cinq bonnes minutes, sans un mot, sans aucun regard.
Ben vient de sortir, il se tient debout derrière nous. Il reste là, sans bouger. Le soleil chauffe le versant où nous nous trouvons. Cette chaleur agréable envahi tous les alentours, les oiseaux chantent. Je sens que Gaby frissonne encore. Je le redresse et je le regarde dans les yeux. Je lui demande :
Moi : « Gaby, as-tu encore froid ?
Gab : (après deux minutes) Oui, un peu, mais ça va !
Moi : Il faut que tu te réchauffes.
Gab : Mais pourquoi es-tu si gentil avec moi, alors que j’ai été si vache au début de l’année ?
Moi : Heu, … (Je ne sais rien dire, je reste coi !)
Gab : Je ne te comprends pas Phil, je ne mérite pas ton aide, ta sollicitude, je ne suis pas digne d’être aidé par toi ni même par Ben !
Moi : Arrête Gaby, tu dis des bêtises.
Gab : Non Phil, je suis sincère.
Moi : Non, je ne te crois pas. Je sais que tu avais parlé à Emmanuel qui était dans ma classe, mais cette histoire est oubliée !
Gab : Tu crois, mais pour moi, c’est comme si c’était hier !
Moi : Je te le dis, je t’ai pardonné Gaby, tu es mon ami !
Gab : Non je ne le mérite pas.
Ben : Gaby, arrête, nous sommes là pour toi, peu importe ce qui s’est passé avant, c’est maintenant que tu as besoin d’aide et je te le jure, nous t’aiderons, même s’il faut te porter !
Gab : Oui, bien parlé, mais je ne peux accepter.
Ben : Tu délires Gaby. Coûte que coûte, nous te descendrons jusqu’au camp de base.
Moi : Ce que dit Ben est vrai, tu peux faire ce que tu veux, mais nous rentrerons à trois, que tu le veuilles ou pas !
Gab : Oui monsieur le Saint-Bernard. Tu dois toujours avoir raison, tout comme Ben. Vous faites la paire !
Moi : Gaby, arrête. Je ne te connaissais pas comme ça.
Gab : Mais tu ne comprends pas que je ne sais plus où j’en suis ! Je ne suis qu’une grosse merde !
Ben : Non Gaby, tu ne dois pas dire ça. Tu sais qu’on t’aime, tu es notre ami.
Gab : Oui, c’est ça, tu m’as bien vu, je ne suis qu’une loque !
Moi : Je suis désolé que tu penses cela de toi. Pour moi et pour Ben tu resteras un ami pour nous. Nous sommes une équipe et comme une équipe on affronte tous les événements, les meilleurs comme les pires. Tu sais Gaby, chez les scouts, l’amitié c’est sacré, alors je te demande d’en tenir compte. Tu es mon ami et je veux que cela reste ainsi.
Ben : Pour moi c’est identiquement la même chose Gaby. Tu es mon ami et un ami, on ne le laisse pas tomber. »
Ben et moi nous remarquons que Gaby pleure, en silence. Il n’est vraiment pas bien. C’est la première fois qu’on le voit dans cet état et aussi l’entendre tenir de tels propos. Je me penche vers lui et je l’enlace dans mes bras. Ben nous rejoint et il enlace également notre ami. Je me rends compte qu’il a encore froid. Je décide de l’emmener dans le refuge et de l’habiller. Il est temps de prendre le chemin du retour. Nous bouclons Ben et moi les sacs. Je donne à Gaby une pilule contre le mal de l’altitude. Nous sommes prêts et nous décidons de quitter le refuge après avoir tout remis en ordre.
Gaby est docile. Il nous écoute enfin. Il se place entre nous. Je suis devant et j’ouvre la marche. Ben est à côté de Gaby pour le soutenir lors du passage de certains endroits un peu plus délicats. Nous descendons à notre rythme, au train de sénateur. Il ne faut pas que Gaby chute une nouvelle fois.