01-07-2021, 09:52 AM
(Modification du message : 01-07-2021, 10:03 AM par Philou0033.)
Chapitre 30.
Libération.
Ce matin nous nous rendons dans la salle de sport de l’université. Nous sommes reçus par le responsable que j’avais eu au téléphone il y a deux jours. Julien lui expose ce qui s’est passé et la raison de son envie de retrouver toute son autonomie et se remplumer. Cet éducateur demande à mon chéri de faire une série d’exercices en vue de voir son degré de mobilité. Après dix minutes il lui demande de venir avec lui dans son bureau.
C’est l’occasion de remettre une brochure explicative concernant les exercices qui appropriés à son état physique. Une évaluation sera faite tous le quinze jours. Julien à le sourire et est prêt à faire du sport et de la musculation. Il est conseillé de faire un peu de course à pied, mais aussi de la natation. Pour ce qui est de la musculation, c’est dans la salle de l’université que cela se passera sous l’œil attentifs des éducateurs sportifs !
Nous nous rendons au vestiaire pour nous changer. Nous mettons short et un tee-shirt ainsi que des baskets aux pieds. Nous avons chacun notre essuie à déposer sur les engins que nous utilisons, c’est pour éviter de les mouiller avec notre transpiration. Nous avons aussi une bouteille d’eau pour nous désaltérer.
La séance se fait sous l’œil attentif de Diego. Il a été désigné par l’animateur responsable pour nous guider et nous suivre tout au long de la séance. C’est un homme d’une trentaine d’année peau très foncée, il me semble qu’il est brésilien. Il est vêtu du short rouge et d’un tee-shirt blanc avec le mot « Moniteur » brodé en bleu marine dans le dos. On peut voir que deux moniteurs portent la même tenue. Bien entendu aux pieds ils ont de baskets personnelles. Pour Diego, elle sont grises avec des lignes noires. Sa carrure est impressionnante, ses abdos se dessinent au-dessous de son tee-shirt. Ne parlons pas des pecs et des épaules, hors de proportions. Il est bien clair qu’il fait du culturisme également.
Diego est très sympa, il nous met directement en confiance. Il s’occupe principalement de Julien pour qu’il adopte la bonne position devant les engins, pour ne pas risquer une blessure ou de mettre à mal son ossature ou ses muscles. Je suis aussi les conseils pour ma propre sécurité. La séance dure et dure, finalement c’est après une heure et demie que nous arrivons au bout. Diego nous dit que nous avons bien travaillé et que pour les prochaines séances nous de devons pas dépasser ce qui a été entrepris aujourd’hui au point de vue charge pour les haltères et l’intensité pour ce qui est des autres appareils.
Nous remercions Diego lequel est ravi de nous connaître et de nous aider comme jeunes étudiants au sein de l’université. Il nous accompagne vers les vestiaires. Il entre par une porte sur laquelle il est mentionné « Privé ». On peut voir qu’il s’agit des vestiaires des moniteurs !
La salle de douche est très grande, il y a environ vingt pommeaux répartis sur trois murs. Huit de part et d’autre sur les murs latéraux et quatre sur le mur du fond. Il y cinq gars qui se douchent et sans complexe nous nous mettons à poil. Nous les saluons. Ils sont tous assez sveltes mais avec une belle carrure. Puis ils sont bien équipés au niveau service trois pièces ! En ce qui me concerne je fais attention de ne pas trop regarder ses cinq apollons.
L’un d’eux nous demande :
Gars : « Alors les deux jeunes, vous êtes nouveaux, je ne vous ai jamais vu !
Moi : Oui, nous sommes amis et nous rentrons à l’unif. C’est la fac de science pour moi et mon ami Julien c’est celle de droit !
Gars : Super. J’ai remarqué que Julien, c’est bien ça ton prénom ?
Jul : Oui, c’est ça.
Gars : Oui j’ai remarqué que tu avais parfois des difficultés pour certains exercices !
Jul : Heu, oui, en fait je viens de terminer une rééducation à la suite d’un accident !
Gars : Ah bon, je comprends. Au fait je m’appelle Stan, c’est en fait Stanislas mon prénom.
Moi et Jul : Enchanté, Stan.
Moi : Moi c’est Philippe, mais pour les amis c’est Phil !
Sta : Chouette prénom. Bienvenue à tous les deux. Si vous avez besoin un jour d’un coup de main, vous pouvez me faire signe. Puis si Diego vous suit pour les exercices, vous pourrez aussi compter sur lui.
Les cinq jeunes finissent leur douche. Nous aussi nous avons fini. Nous nous retrouvons dans le vestiaire et nous nous séchons avant de nous rhabiller. Pendant ce temps-là Stan nous dit :
Sta : Au fait je suis en troisième année de droit. Donc si tu as besoin d’un coup de main pour tes cours Julien, je suis là pour t’aider.
Jul : Merci c’est sympa.
Sta : Tu sais, tu n’es pas le seul à qui je propose mon aide. Ici à la salle de sport nous sommes tous amis. Je fais ça car moi aussi j’ai été aidé par un gars que je ne connaissais pas quand j’étais en première et c’est lui qui m’a appris à bien étudier mes cours et à axer l’étude sur l’essentiel.
Jul : C’est gentil de ta part. Puis je trouve que c’est très généreux !
Sta : C’est dans mon tempérament !
Moi : C’est vraiment super comme accueil de ta part. C’est notre premier jour sur le campus et dans cette salle de sport et déjà nous faisons ta connaissance !
Jul : Oui, je n’en reviens pas. »
Les quatre autres jeunes viennent de quitter le vestiaire. Nous sommes presque prêts nous aussi. Stan nous propose alors de prendre un verre dans un bar près de la cité universitaire. Je regarde Juju, il me fait un clin d’œil d’approbation. Nous prenons nos sacs et suivons notre nouvel ami Stan.
Stan nous conduit dans un bar d’étudiants qui se situe à proximité de l’université. La bar est assez rustique, il comporte plusieurs parties distinctes et séparées par des poutres et claies en chêne qui donnent un cachet particulier à l’établissement. Il y a différents niveaux séparés par des balustrades de sécurité pour éviter les chutes. Aux murs il y a un tas de posters de groupe de musique ou de chanteurs. Un jukebox (45 tours) est disponible entre le bar et la première salle. On y trouve de tout, c’est assez éclectique. Étonnement il y a quelques disques de Jacques Brel et de Georges Brassens parmi ceux-ci. Il y a également des vinyles de chants estudiantins !
Stan commande trois bières sans même nous demander ce que nous prenons. C’est lui qui régale. On s’installe sur le kiosque, endroit le plus élevé du bistro. Pas loin il y a un « flipper », mais personne n’y joue pour le moment. Il y a beaucoup de jeunes âgés entre vingt et trente ans ! Je peux voir que la bière coule à flot.
Nous sommes donc installés avec une bière devant chacun de nous. Stan dit à Julien qu’il ne doit pas hésiter à demander de l’aide pour ses études car il ne faut pas qu’il se noie dans ses cours. Il sait ce que c’est car il a dû refaire une première année à cause d’échecs dans plusieurs branches !
Alors que nous sirotions notre verre je remarque que Stan nous regarde l’un et l’autre, tour à tour. Puis il dit :
Sta : « Je me pose la question en vous voyant, car vous avez l’air si proches l’un de l’autre !
Moi : En fait Julien vit dans la maison de mes parents depuis quelques semaines !
Sta : Je comprends alors, vous avez l’air de bien vous connaître.
Jel : Oui, nous nous connaissons de même que nos sœurs. En fait mes parents sont décédés dans un accident de roulage début du mois de juillet. J’étais moi aussi dans … dans la … Je vois les yeux de Juju se remplir de larmes. Je prends alors le relais.
Moi : Oui Julien était dans la voiture lorsque la collision a eu lieu entre la voiture de ses parents et un camion qui a dévié de sa trajectoire et qui est venu les emboutir !
Sta : Désolé Julien, toutes mes condoléances !
Jul : Merci, tu ne pouvais pas savoir !
Sta : Alors vous vivez dans la même maison avec vos sœurs ?
Moi : Oui, j’ai une sœur et Julien également. Elles sont copines depuis bien longtemps, ce qui fait que mes parents ont accueilli Julien et sa sœur à la maison.
Sta : Super. C’est génial de pouvoir compter sur des parents comme les tiens Phil !
Jul : Oui, je me sens maintenant comme chez moi. Il faut dire que Phil m’a aidé pour la rééducation durant des semaines, c’est pour ça que nous nous connaissons très bien. (Pas besoin de lui dire que nous sommes ensemble).
Sta : C’est génial. Félicitations à vous deux, vous avez l’air complémentaires. Je pensais que vous étiez gays !
Moi : Je pense que tu te fais des idées !
Sta : Bon, ne faites pas attention à ce que j’ai dit.
Jul : Pas de soucis. »
Nous terminons nos verres. Je pense qu’il serait souhaitable que je propose à mon tour une tournée. Je fais signe au barman et il nous apporte trois bières. Je le paie directement. Nous buvons donc ce second verre. La conversation se poursuit sur divers sujets. Stan prend un certain plaisir à tester nos connaissances, nos centres d’intérêts. Je sais qu’il le fait volontairement, mis dans quel but ?
Nous avons fini nos verres depuis un bon bout de temps. Julien fait signe au barman et nous voilà avec un troisième bière devant nous. Stan semble apprécier le fait que nous ne soyons pas chiches et que nous participions à l’ambiance « post sportive ».
Alors que nous buvions notre bière, un jeune africain d’environ trente ans s’approche de notre table. Stan le salue en lui disant : « Bonjour Dieudonné. » Ils se font la bise. Le nouvel arrivant prend place à côté de Stan tout en faisant signe au barman d’apporter un nouvelle tournée. Cela fait quatre bières après cette séance de musculation !
Nous remercions Dieudonné pour ce verre. Nous parlons ensemble, mais c’est plus Dieudonné qui nous pose des questions. Il sait donc que nous intégrons l’université et que nous venons d’avoir fait une séance de musculation. A un moment Julien se lève pour aller satisfaire un besoin bien compréhensible. De retour, il me glisse à l’oreille de faire attention en revenant des toilettes de bien regarder Stan et Dieudonné. Je me lève à mon tour et je vais moi aussi aux toilettes. En revenant je vois que Stan et Dieudonné se tiennent par la main sous la table.
Libération.
Ce matin nous nous rendons dans la salle de sport de l’université. Nous sommes reçus par le responsable que j’avais eu au téléphone il y a deux jours. Julien lui expose ce qui s’est passé et la raison de son envie de retrouver toute son autonomie et se remplumer. Cet éducateur demande à mon chéri de faire une série d’exercices en vue de voir son degré de mobilité. Après dix minutes il lui demande de venir avec lui dans son bureau.
C’est l’occasion de remettre une brochure explicative concernant les exercices qui appropriés à son état physique. Une évaluation sera faite tous le quinze jours. Julien à le sourire et est prêt à faire du sport et de la musculation. Il est conseillé de faire un peu de course à pied, mais aussi de la natation. Pour ce qui est de la musculation, c’est dans la salle de l’université que cela se passera sous l’œil attentifs des éducateurs sportifs !
Nous nous rendons au vestiaire pour nous changer. Nous mettons short et un tee-shirt ainsi que des baskets aux pieds. Nous avons chacun notre essuie à déposer sur les engins que nous utilisons, c’est pour éviter de les mouiller avec notre transpiration. Nous avons aussi une bouteille d’eau pour nous désaltérer.
La séance se fait sous l’œil attentif de Diego. Il a été désigné par l’animateur responsable pour nous guider et nous suivre tout au long de la séance. C’est un homme d’une trentaine d’année peau très foncée, il me semble qu’il est brésilien. Il est vêtu du short rouge et d’un tee-shirt blanc avec le mot « Moniteur » brodé en bleu marine dans le dos. On peut voir que deux moniteurs portent la même tenue. Bien entendu aux pieds ils ont de baskets personnelles. Pour Diego, elle sont grises avec des lignes noires. Sa carrure est impressionnante, ses abdos se dessinent au-dessous de son tee-shirt. Ne parlons pas des pecs et des épaules, hors de proportions. Il est bien clair qu’il fait du culturisme également.
Diego est très sympa, il nous met directement en confiance. Il s’occupe principalement de Julien pour qu’il adopte la bonne position devant les engins, pour ne pas risquer une blessure ou de mettre à mal son ossature ou ses muscles. Je suis aussi les conseils pour ma propre sécurité. La séance dure et dure, finalement c’est après une heure et demie que nous arrivons au bout. Diego nous dit que nous avons bien travaillé et que pour les prochaines séances nous de devons pas dépasser ce qui a été entrepris aujourd’hui au point de vue charge pour les haltères et l’intensité pour ce qui est des autres appareils.
Nous remercions Diego lequel est ravi de nous connaître et de nous aider comme jeunes étudiants au sein de l’université. Il nous accompagne vers les vestiaires. Il entre par une porte sur laquelle il est mentionné « Privé ». On peut voir qu’il s’agit des vestiaires des moniteurs !
La salle de douche est très grande, il y a environ vingt pommeaux répartis sur trois murs. Huit de part et d’autre sur les murs latéraux et quatre sur le mur du fond. Il y cinq gars qui se douchent et sans complexe nous nous mettons à poil. Nous les saluons. Ils sont tous assez sveltes mais avec une belle carrure. Puis ils sont bien équipés au niveau service trois pièces ! En ce qui me concerne je fais attention de ne pas trop regarder ses cinq apollons.
L’un d’eux nous demande :
Gars : « Alors les deux jeunes, vous êtes nouveaux, je ne vous ai jamais vu !
Moi : Oui, nous sommes amis et nous rentrons à l’unif. C’est la fac de science pour moi et mon ami Julien c’est celle de droit !
Gars : Super. J’ai remarqué que Julien, c’est bien ça ton prénom ?
Jul : Oui, c’est ça.
Gars : Oui j’ai remarqué que tu avais parfois des difficultés pour certains exercices !
Jul : Heu, oui, en fait je viens de terminer une rééducation à la suite d’un accident !
Gars : Ah bon, je comprends. Au fait je m’appelle Stan, c’est en fait Stanislas mon prénom.
Moi et Jul : Enchanté, Stan.
Moi : Moi c’est Philippe, mais pour les amis c’est Phil !
Sta : Chouette prénom. Bienvenue à tous les deux. Si vous avez besoin un jour d’un coup de main, vous pouvez me faire signe. Puis si Diego vous suit pour les exercices, vous pourrez aussi compter sur lui.
Les cinq jeunes finissent leur douche. Nous aussi nous avons fini. Nous nous retrouvons dans le vestiaire et nous nous séchons avant de nous rhabiller. Pendant ce temps-là Stan nous dit :
Sta : Au fait je suis en troisième année de droit. Donc si tu as besoin d’un coup de main pour tes cours Julien, je suis là pour t’aider.
Jul : Merci c’est sympa.
Sta : Tu sais, tu n’es pas le seul à qui je propose mon aide. Ici à la salle de sport nous sommes tous amis. Je fais ça car moi aussi j’ai été aidé par un gars que je ne connaissais pas quand j’étais en première et c’est lui qui m’a appris à bien étudier mes cours et à axer l’étude sur l’essentiel.
Jul : C’est gentil de ta part. Puis je trouve que c’est très généreux !
Sta : C’est dans mon tempérament !
Moi : C’est vraiment super comme accueil de ta part. C’est notre premier jour sur le campus et dans cette salle de sport et déjà nous faisons ta connaissance !
Jul : Oui, je n’en reviens pas. »
Les quatre autres jeunes viennent de quitter le vestiaire. Nous sommes presque prêts nous aussi. Stan nous propose alors de prendre un verre dans un bar près de la cité universitaire. Je regarde Juju, il me fait un clin d’œil d’approbation. Nous prenons nos sacs et suivons notre nouvel ami Stan.
Stan nous conduit dans un bar d’étudiants qui se situe à proximité de l’université. La bar est assez rustique, il comporte plusieurs parties distinctes et séparées par des poutres et claies en chêne qui donnent un cachet particulier à l’établissement. Il y a différents niveaux séparés par des balustrades de sécurité pour éviter les chutes. Aux murs il y a un tas de posters de groupe de musique ou de chanteurs. Un jukebox (45 tours) est disponible entre le bar et la première salle. On y trouve de tout, c’est assez éclectique. Étonnement il y a quelques disques de Jacques Brel et de Georges Brassens parmi ceux-ci. Il y a également des vinyles de chants estudiantins !
Stan commande trois bières sans même nous demander ce que nous prenons. C’est lui qui régale. On s’installe sur le kiosque, endroit le plus élevé du bistro. Pas loin il y a un « flipper », mais personne n’y joue pour le moment. Il y a beaucoup de jeunes âgés entre vingt et trente ans ! Je peux voir que la bière coule à flot.
Nous sommes donc installés avec une bière devant chacun de nous. Stan dit à Julien qu’il ne doit pas hésiter à demander de l’aide pour ses études car il ne faut pas qu’il se noie dans ses cours. Il sait ce que c’est car il a dû refaire une première année à cause d’échecs dans plusieurs branches !
Alors que nous sirotions notre verre je remarque que Stan nous regarde l’un et l’autre, tour à tour. Puis il dit :
Sta : « Je me pose la question en vous voyant, car vous avez l’air si proches l’un de l’autre !
Moi : En fait Julien vit dans la maison de mes parents depuis quelques semaines !
Sta : Je comprends alors, vous avez l’air de bien vous connaître.
Jel : Oui, nous nous connaissons de même que nos sœurs. En fait mes parents sont décédés dans un accident de roulage début du mois de juillet. J’étais moi aussi dans … dans la … Je vois les yeux de Juju se remplir de larmes. Je prends alors le relais.
Moi : Oui Julien était dans la voiture lorsque la collision a eu lieu entre la voiture de ses parents et un camion qui a dévié de sa trajectoire et qui est venu les emboutir !
Sta : Désolé Julien, toutes mes condoléances !
Jul : Merci, tu ne pouvais pas savoir !
Sta : Alors vous vivez dans la même maison avec vos sœurs ?
Moi : Oui, j’ai une sœur et Julien également. Elles sont copines depuis bien longtemps, ce qui fait que mes parents ont accueilli Julien et sa sœur à la maison.
Sta : Super. C’est génial de pouvoir compter sur des parents comme les tiens Phil !
Jul : Oui, je me sens maintenant comme chez moi. Il faut dire que Phil m’a aidé pour la rééducation durant des semaines, c’est pour ça que nous nous connaissons très bien. (Pas besoin de lui dire que nous sommes ensemble).
Sta : C’est génial. Félicitations à vous deux, vous avez l’air complémentaires. Je pensais que vous étiez gays !
Moi : Je pense que tu te fais des idées !
Sta : Bon, ne faites pas attention à ce que j’ai dit.
Jul : Pas de soucis. »
Nous terminons nos verres. Je pense qu’il serait souhaitable que je propose à mon tour une tournée. Je fais signe au barman et il nous apporte trois bières. Je le paie directement. Nous buvons donc ce second verre. La conversation se poursuit sur divers sujets. Stan prend un certain plaisir à tester nos connaissances, nos centres d’intérêts. Je sais qu’il le fait volontairement, mis dans quel but ?
Nous avons fini nos verres depuis un bon bout de temps. Julien fait signe au barman et nous voilà avec un troisième bière devant nous. Stan semble apprécier le fait que nous ne soyons pas chiches et que nous participions à l’ambiance « post sportive ».
Alors que nous buvions notre bière, un jeune africain d’environ trente ans s’approche de notre table. Stan le salue en lui disant : « Bonjour Dieudonné. » Ils se font la bise. Le nouvel arrivant prend place à côté de Stan tout en faisant signe au barman d’apporter un nouvelle tournée. Cela fait quatre bières après cette séance de musculation !
Nous remercions Dieudonné pour ce verre. Nous parlons ensemble, mais c’est plus Dieudonné qui nous pose des questions. Il sait donc que nous intégrons l’université et que nous venons d’avoir fait une séance de musculation. A un moment Julien se lève pour aller satisfaire un besoin bien compréhensible. De retour, il me glisse à l’oreille de faire attention en revenant des toilettes de bien regarder Stan et Dieudonné. Je me lève à mon tour et je vais moi aussi aux toilettes. En revenant je vois que Stan et Dieudonné se tiennent par la main sous la table.