04-08-2020, 12:12 PM
Bip, bip, bip, … c’était mon réveil qui sonnait. Il était l’heure de se lever pour une nouvelle semaine qui commençait. Hop debout, passage à la salle de bain, une bonne douche. Je me suis habillé, j’avais mis un bermuda en jeans, un polo Lacoste et des sandales aux pieds. Le petit-déjeuner avait été vite avalé et zou j’avais salué maman et ma sœur Delphine qui venait de descendre.
Me voilà à l’arrêt de bus. Trois minutes après il arrivait. Je m’étais assis au fond, comme à mon habitude. Je m’étais mis à penser à Jacques. J’étais heureux de pour voir le voir et éventuellement lui parler et lui demander ce qui se passait, car vendredi il n’était pas bien quand nous nous étions quittés à l’arrêt de bus. Comment prendrait-il ma démarche. Est-ce que j’allais lui avouer que moi aussi j’étais homo si lui de son côté le faisait. Ou alors il y avait autre chose. Je ne savais pas quoi faire, je m’étais dit que je verrai au fur et à mesure de l’évolution de la conversation.
Hop, arrivée à l’école. Joseph et Amandine étaient déjà là, ils parlaient entre eux. Je m’étais approché et nous nous étions fait la bise. Jean était arrivé un peu après. Jacques n’était toujours arrivé à l’école. Était-il arrivé quelque chose, était-il seulement en retard, était-il si mal qu’il ne voulait peut-être plus me voir, je me posais une nouvelle fois des questions
Puis la sonnerie avait retenti. Nous nous étions dirigés vers la classe pour suivre les cours de la matinée. Le temps m’avait paru interminable. Non seulement Julien ne m’avait pas tout dit sur lui et maintenant Jacques n’était pas là. Je me demandais si je n’aurais pas dû faire plus attention à lui. Aurais-je du prendre un bus plus tard et rester avec pour discuter ; mais je devais retrouver Julien, bref, j’étais parti dans mes pensées. Le prof me posa alors une question à laquelle je n’avais pas su répondre, j’étais dans la lune. Du coup j’ai attrapé une punition. Un devoir à rendre pour le vendredi.
Le temps de midi était lui aussi interminable et bien sûr l’après-midi ne passait pas, on aurait dit que les aiguilles de la pendule de la classe tournaient à l’envers.
Enfin la sonnerie de la fin des cours. J’étais à la fois soulagé et à la fois inquiet. Je n’avais toujours pas de nouvelle de Jacques. Je m’étais fixé comme objectif de me rendre chez lui pour voir ce qui se passait et pour savoir pourquoi il n’était pas venu à l’école et surtout pour être fixé sur les sentiments qu’il semblait avoir à mon égard. Puis j’avais un prétexte, lui communiquer les copies que j’avais faites pour lui des cours de la journée.
Comme je savais où Jacques habitait, je m’y suis rendu à pied.
Une fois devant la porte de sa maison, j’avais marqué un temps d’arrêt. Était-il là, qu’allait-il me dire, est-ce que je faisais bien de venir maintenant, je ne savais plus quoi faire. Finalement je m’étais décidé à sonner. Ding, dong.
C’est Jacques qui ouvrit la porte. Il fut étonné de me voir. Moi de mon côté j’affichais un beau sourire.
Jac : Salut Phil, qu’est-ce que tu viens faire ?
Moi : Salut Jacques, je suis passé pour voir comment ça allait, comme tu n’étais pas à l’école aujourd’hui.
Jac : Ben, j’étais…un peu vaseux. Je n’ai pas été bien durant le week-end.
Moi : Ah, OK, je t’ai apporté une copie des cours d’aujourd’hui pour que tu sois à jour.
Jac : Ah bon, c’est très gentil de ta part. Allez, entre deux minutes.
Moi : Merci Jacques.
Jac : Tu veux boire quelque chose ?
Moi : Un coca ou une limonade, stp.
Jac : J’ai du coca, ça te vas.
Moi : Oui, c’est parfait.
Jacques revenait de la cuisine avec deux verres de coca. Il m’en tendit un en me disant :
Jac : Voilà, Phil.
Moi : Merci Jacques.
Jac : Au fait merci pour les cours.
Moi : Mais de rien, c’est normal. Je voulais qui tu puisses rester à jour, et puis, tu es mon ami !
Jac : Merci à toi. Et ton week-end, ça a été ?
Moi : Je ne vais pas tourner autour du pot, pas terrible mon week-end !
Jac : Ah bon, et ton copain.
Je voulais lui répondre quand son jeune frère est arrivé. Nous nous sommes salués. Puis j’ai demandé à Jacques si nous pouvions trouver un endroit plus discret. Jacques m’a invité à monter dans sa chambre.
Moi : Oh là, très bien ta piaule ! Génial.
Jac : Oui, mais bon il y a mieux.
Moi : Tu devrais voir chez moi, c’est mieux ici !
Jac : Bon, et ton copain ?
Moi : Je ne sais pas trop, je pense qu’il est avec moi uniquement que pour le sexe, sans plus. Il a un petit ami, ou il avait un petit ami, je n’ai pas su en savoir plus. Je suis alors rentré chez moi plus tôt que prévu.
Jac : Ah, bon. Et alors tu comptes faire quoi avec lui ?
Moi : Je voudrais te poser un question Jacques. Ça fait deux fois que quand je montais dans le bus pour rentrer chez moi que je te voyais pleurer quand tu quittais l’arrêt de bus. Est-ce à cause de moi, ou alors il y a autre chose. Réponds-moi, sois franc.
La tête de Jacques avait changé. Il était devenu rouge, il piquait un phare.
Jac : Mais Phil, tu m’as vu !
Moi : Oui Jacques, je t’ai vu pleurer au moins à deux reprises !
Jac : Mais je ne sais te dire. J’ai honte. Je ne sais pas si…
Je voyais alors des larmes couler sur les joues de Jacques. J’avais alors ajouté :
Moi : Tu ne sais pas si tu dois me dire que tu m’aimes. C’est ça !
Jac : Comment as-tu deviné ?
Moi : Je me suis aperçu que tu me matais souvent lors des douches après le cours d’EPS !
Jac : Merde, je ne savais pas que ça se voyait.
Moi : Tu n’as pas à t’inquiéter, je pense que personne n’a rien remarqué, à part moi bien sûr. Je te matais aussi.
Jac : Eh bien merde alors.
Moi : Tu sais que je suis gay et moi je commençais à penser la même chose de toi. Mais j’avais Julien, oui c’est mon copain, ou plutôt c’était mon copain. Alors je ne savais plus quoi faire, je ne pouvais pas courir deux lièvres en même temps.
Je m’étais rapproché de Jacques. Je le regardais dans les yeux, qui étaient toujours embués. Avec mes deux pouces j’avais essuyé le reste des larmes. Puis je m’étais rapproché, j’avais approché mes lèvres des siennes et je lui avais déposé un baiser. Jacques n’avait pas reculé. Puis c’est lui qui m’avait rendu ce baiser furtif. J’avais avancé mes bras pour enlacer Jacques. Nos bouches s’étaient trouvées, nos bouches s’étaient ouvertes, nos langues s’étaient trouvées pour se mélanger. Notre premier baiser avait duré cinq bonnes minutes. Je sentais contre ma cuisse que le sexe de Jacques était bandé dans son jeans. Moi-même mes attributs avaient pris du volume.
Moi : Ça va Jacques, je vois que tu es en forme, tu bandes on dirait.
Jac : Et toi Phil, ce n’est pas mieux, tu as la trique aussi.
J’avais avancé ma main pour la poser sur la bosse à l’avant de son jeans. Jacques s’était laissé faire. Puis prenant de l’aisance, il avança lui aussi sa main sur ma protubérance. Nous nous caressions au travers de nos pantalons.
J’avais regardé Jacques dans les yeux en lui faisant un clin d’œil. Jacques avait compris, nous nous étions avancés vers son lit. Jacques m’avait ôté mon tee-shirt et j’avais fait de même avec le sien. Nos jeans avaient aussi été enlevés. Nous n’avions plus que notre boxer comme seul vêtement. Je m’étais alors accroupi pour baiser le boxer de Jacques. Sa verge a claqué sur son bas-ventre. Elle avait une très belle taille, d’une grosseur moyenne. Le bout du gland apparaissait car son prépuce était un peu ouvert. Jacques avait fait de même avec moi. Il m’avait ôté mon boxer et il avait pu voir mon service trois pièces dont la hampe était dressée.
Nous nous étions couchés, nus, sur le lit de Jacques. Nos mains s’étaient attardées sur nos corps brûlants, nos lèvres s’embrassaient, tous nos sens étaient éveillés. Puis nos mains s’étaient attardées sur nos protubérances. Nous nous étions masturbés mutuellement avec volupté, avec délicatesse, de manière assez suave. Nous avions éjaculé sur nos ventres dans un râle commun. Puis, las, nous nous étions couchés côte à côte après nous être essuyé.
Jacques s’était alors tourné vers moi et il m’a alors dit :
Jac : Merci Phil, tu m’as enfin donné ce que j’attendais depuis longtemps.
Moi : Mais Jacques, mon ami, si j’avais su, je n’aurais pas attendu aussi longtemps pour te séduire.
Jac : Phil, est-ce que tu m’aimes, ou alors c’est juste pour le sexe ?
Moi : Je vais être franc avec toi Jacques. Ça fait longtemps que je te regardais, que je te désirais, que je voulais que tu m’aimes. Alors oui, je t’aime !
Jacques m’avait alors regardé dans les yeux, il avait avancé son visage vers le mien, nos bouches se s’étaient une nouvelle trouvées, nos langues s’étaient à nouveau retrouvées et étreintes. Jacques et moi, nous étions comme sur un nuage, baignant dans le bien-être !
Jacques était très heureux d’avoir pu avouer qu’il était lui aussi homo. Il avait pu m’avouer qu’il m’aimait depuis quelques temps déjà et qu’il n’avait jamais osé me le dire. Puis je m’étais une nouvelle fois plongé dans mes pensées. Il fallait que nous prenions toutes nos précautions pour ne pas nous afficher à l’école ; ce que je redoutais le plus c’était la réaction de Jean s’il apprenait notre relation. J’étais certain qu’il était homophobe.
C’est Jacques qui m’a tiré de mes pensées.
Directement je lui ai fait part de mes réticences au fait de montrer au grand jour notre amour. Puis je me suis mis à penser à mon père.
Moi : Écoute Jacques, je ne t’avais jamais parlé de mon père, je crois qu’il est homophobe lui aussi. Il faut absolument que nous fassions attention. Ma mère se doute de quelque chose, et elle a un esprit ouvert. Et pour tes parents, que diraient-ils ?
Jac : Phil, je ne sais pas, je ne me suis jamais posé la question. Tu as raison, il faut qu’on fasse attention.
Moi : ‘Et ton frère, il va penser quoi, on est resté deux heures dans ta chambre !
Jac : Rien, je pense qu’il s’en fout !
Moi : Tu es sur ?
Jac : Oui, je peux avoir confiance en lui, il ne dira rien.
Moi : Jacques, tu sais que si je t’ai dit t’aimer, c’est la vérité. Tu me crois au moins !
Jac : Oui Phil, je te crois. Je sais que tu es très sensible, mais je sais aussi, et j’ai pu le constater, tu ne cours pas deux lièvres à la fois !
Moi : Merci pour ta confiance Jacques. Je crois qu’il vaut mieux que je rentre chez moi. Je te dis encore merci de m’aimer.
Jac : Arrête Phil, oui je t’aime, et c’est plutôt moi qui toi te remercier pour m’accepter comme je suis.
Nous nous sommes une dernière fois embrassés avant de quitter la chambre.
Nous étions descendus dans le hall d’entrée. J’avais salué le frère de Jacques, frère dont je ne connaissais même pas le prénom. Jacques m’avait donné un petit bisou sur la bouche. Et je m’étais éclipsé pour regagner ma maison.
Il était temps car les parents de Jacques venaient de rentrer. J’étais déjà sur le trottoir d’en face au moment où ils avaient franchi l’entrée de l’allée avec leur voiture.
Juste avant que les parents de Jacques ne rentrent, Alexis, le frère de Jacques, était allé le trouver.
Alex : Dis frérot, il est bien ton copain, je dirais même mieux, il est bien ton petit ami !
Jac : Alexis, tu as vu quoi pour dire ça ?
Alex : Ça fait pas mal de temps que je pense que tu es gay. Ne te fâche pas, mais j’ai bien vu que tu lui donnais un bisou sur la bouche avant qu’il ne quitte la maison. Et puis tu es resté deux heures dans ta chambre avec lui et vous n’avez pas fait que discuter.
Jac : Alex, mon frère adoré, ne dis rien aux parents, je t’en supplie !
Alex : Mais non je ne dirai rien, je t’aime trop pour que tu t’en prennes une au travers de la figure. La seule chose que je puis te dire c’est que tu dois faire attention. Tu connais les parents.
Jac : Merci mon frère adoré. Je t’aime aussi tu sais.
A ce moment-là les deux frères entendent la voiture des parents s’arrêter dans l’allée de garage.
Jac : Merci Alex, je te revaudrais ça !
Alex : J’y compte bien mon homo de frère. (Sur le ton de la rigolade)
Jac : On se voit au soir !
Alex : Oui grand frère !
Ouf, j’étais content d’avoir quitté la maison de Jacques avant que ses parents n’arrivent. Cela aurait été le summum s’ils nous avaient trouvé ensemble. J’en avais la chair de poule. Je venais seulement de traverser la rue quand une voiture était entrée chez eux. J’avais directement pensé aux parents de Jacques. Nous l’avions échappé belle.
Que j’étais heureux d’avoir pu rencontrer Jacques, d’avoir pu lui dire que j’avais des sentiments pour lui et que lui de son côté il n’attendait que ça. Nous nous étions étreints, nous avions joui ensemble grâce à la main de l’autre. J’avais réellement des sentiments pour Jacques que je connaissais depuis de nombreuses années. J’avais enfin le cœur léger !
Je me posais toujours la question concernant le frère de Jacques. J’espérais qu’il n’avait rien vu. Il fallait que je rentre au plutôt à la maison, car je devais voir ma sœur Delphine pour discuter sur ce qui m’était arrivé. Puis il fallait que je trouve une solution pour que mon père ne se braque pas, je pensais éventuellement lui présenter une fille. Mais qui. Ah mais oui, Amandine. « Tu rêves debout Phil, elle ne voudra jamais » ! Mais si je parvenais à la convaincre, on ne sait jamais. « Arrête de rêver Phil. »
Voilà, je suis de retour à la maison. Delphine était là, directement je me suis rendu après d’elle. A ma tête, elle avait directement vu qu’il y avait quelque chose de changé.
Del : Oh là, Phil, tu as quelque chose à me dire, tu as l’air amoureux que ça ne m’étonnerai pas !
Moi : Merde alors, tu vois tout, je ne sais décidément rien te cacher !
Del : Alors raconte.
Moi : Tu savais que pour Julien, c’est mort. Il a ou avait un autre copain et il ne m’en avait rien dit. Je pense qu’il était avec moi uniquement pour le sexe, sans plus.
Del : Ah, merde alors, quel con !
Moi : Cela fait déjà quelques jours, au moins à deux reprises, j’avais vu Jacques, tu sais mon ami, il pleurait en quittant l’arrêt de bus, quand j’étais déjà monté dans mon bus. Je ne savais pas pourquoi. Jacques sais que je suis homo. Moi de mon côté j’avais un doute sur son compte.
Del : Et alors, tu l’as vu ton ami Jacques ?
Moi : Oui, en fait il n’était pas au cours aujourd’hui. Il savait que je devais voir Julien le week-end et je suppose qu’il était mal suite à cela. Comme je me posais des questions sur mon amitié avec Jacques, j’ai décidé d’aller lui apporter une copie des cours d’aujourd’hui. C’est quand j’étais chez lui que j’ai su qu’il m’aimait, et ce depuis pas mal de temps.
Del : Ah oui, je vois. C’est pour ça que tu es rentré si tard.
Moi : Bien tu sais, je ne vais quand même pas te raconter ce qu’on a fait avec nos zizis quand même !
Del : Ne dis rien Phil, je m’en doute bien. Allez viens me faire un gros câlin ma petite « tapette » adorée !
Delphine m’avait fait un très, très gros câlin. Je savais qu’elle ne dirait rien, qu’elle garderait ça pour elle. Je voyais qu’elle était contente pour moi, elle était heureuse de me voir heureux.
Me voilà à l’arrêt de bus. Trois minutes après il arrivait. Je m’étais assis au fond, comme à mon habitude. Je m’étais mis à penser à Jacques. J’étais heureux de pour voir le voir et éventuellement lui parler et lui demander ce qui se passait, car vendredi il n’était pas bien quand nous nous étions quittés à l’arrêt de bus. Comment prendrait-il ma démarche. Est-ce que j’allais lui avouer que moi aussi j’étais homo si lui de son côté le faisait. Ou alors il y avait autre chose. Je ne savais pas quoi faire, je m’étais dit que je verrai au fur et à mesure de l’évolution de la conversation.
Hop, arrivée à l’école. Joseph et Amandine étaient déjà là, ils parlaient entre eux. Je m’étais approché et nous nous étions fait la bise. Jean était arrivé un peu après. Jacques n’était toujours arrivé à l’école. Était-il arrivé quelque chose, était-il seulement en retard, était-il si mal qu’il ne voulait peut-être plus me voir, je me posais une nouvelle fois des questions
Puis la sonnerie avait retenti. Nous nous étions dirigés vers la classe pour suivre les cours de la matinée. Le temps m’avait paru interminable. Non seulement Julien ne m’avait pas tout dit sur lui et maintenant Jacques n’était pas là. Je me demandais si je n’aurais pas dû faire plus attention à lui. Aurais-je du prendre un bus plus tard et rester avec pour discuter ; mais je devais retrouver Julien, bref, j’étais parti dans mes pensées. Le prof me posa alors une question à laquelle je n’avais pas su répondre, j’étais dans la lune. Du coup j’ai attrapé une punition. Un devoir à rendre pour le vendredi.
Le temps de midi était lui aussi interminable et bien sûr l’après-midi ne passait pas, on aurait dit que les aiguilles de la pendule de la classe tournaient à l’envers.
Enfin la sonnerie de la fin des cours. J’étais à la fois soulagé et à la fois inquiet. Je n’avais toujours pas de nouvelle de Jacques. Je m’étais fixé comme objectif de me rendre chez lui pour voir ce qui se passait et pour savoir pourquoi il n’était pas venu à l’école et surtout pour être fixé sur les sentiments qu’il semblait avoir à mon égard. Puis j’avais un prétexte, lui communiquer les copies que j’avais faites pour lui des cours de la journée.
Comme je savais où Jacques habitait, je m’y suis rendu à pied.
Une fois devant la porte de sa maison, j’avais marqué un temps d’arrêt. Était-il là, qu’allait-il me dire, est-ce que je faisais bien de venir maintenant, je ne savais plus quoi faire. Finalement je m’étais décidé à sonner. Ding, dong.
C’est Jacques qui ouvrit la porte. Il fut étonné de me voir. Moi de mon côté j’affichais un beau sourire.
Jac : Salut Phil, qu’est-ce que tu viens faire ?
Moi : Salut Jacques, je suis passé pour voir comment ça allait, comme tu n’étais pas à l’école aujourd’hui.
Jac : Ben, j’étais…un peu vaseux. Je n’ai pas été bien durant le week-end.
Moi : Ah, OK, je t’ai apporté une copie des cours d’aujourd’hui pour que tu sois à jour.
Jac : Ah bon, c’est très gentil de ta part. Allez, entre deux minutes.
Moi : Merci Jacques.
Jac : Tu veux boire quelque chose ?
Moi : Un coca ou une limonade, stp.
Jac : J’ai du coca, ça te vas.
Moi : Oui, c’est parfait.
Jacques revenait de la cuisine avec deux verres de coca. Il m’en tendit un en me disant :
Jac : Voilà, Phil.
Moi : Merci Jacques.
Jac : Au fait merci pour les cours.
Moi : Mais de rien, c’est normal. Je voulais qui tu puisses rester à jour, et puis, tu es mon ami !
Jac : Merci à toi. Et ton week-end, ça a été ?
Moi : Je ne vais pas tourner autour du pot, pas terrible mon week-end !
Jac : Ah bon, et ton copain.
Je voulais lui répondre quand son jeune frère est arrivé. Nous nous sommes salués. Puis j’ai demandé à Jacques si nous pouvions trouver un endroit plus discret. Jacques m’a invité à monter dans sa chambre.
Moi : Oh là, très bien ta piaule ! Génial.
Jac : Oui, mais bon il y a mieux.
Moi : Tu devrais voir chez moi, c’est mieux ici !
Jac : Bon, et ton copain ?
Moi : Je ne sais pas trop, je pense qu’il est avec moi uniquement que pour le sexe, sans plus. Il a un petit ami, ou il avait un petit ami, je n’ai pas su en savoir plus. Je suis alors rentré chez moi plus tôt que prévu.
Jac : Ah, bon. Et alors tu comptes faire quoi avec lui ?
Moi : Je voudrais te poser un question Jacques. Ça fait deux fois que quand je montais dans le bus pour rentrer chez moi que je te voyais pleurer quand tu quittais l’arrêt de bus. Est-ce à cause de moi, ou alors il y a autre chose. Réponds-moi, sois franc.
La tête de Jacques avait changé. Il était devenu rouge, il piquait un phare.
Jac : Mais Phil, tu m’as vu !
Moi : Oui Jacques, je t’ai vu pleurer au moins à deux reprises !
Jac : Mais je ne sais te dire. J’ai honte. Je ne sais pas si…
Je voyais alors des larmes couler sur les joues de Jacques. J’avais alors ajouté :
Moi : Tu ne sais pas si tu dois me dire que tu m’aimes. C’est ça !
Jac : Comment as-tu deviné ?
Moi : Je me suis aperçu que tu me matais souvent lors des douches après le cours d’EPS !
Jac : Merde, je ne savais pas que ça se voyait.
Moi : Tu n’as pas à t’inquiéter, je pense que personne n’a rien remarqué, à part moi bien sûr. Je te matais aussi.
Jac : Eh bien merde alors.
Moi : Tu sais que je suis gay et moi je commençais à penser la même chose de toi. Mais j’avais Julien, oui c’est mon copain, ou plutôt c’était mon copain. Alors je ne savais plus quoi faire, je ne pouvais pas courir deux lièvres en même temps.
Je m’étais rapproché de Jacques. Je le regardais dans les yeux, qui étaient toujours embués. Avec mes deux pouces j’avais essuyé le reste des larmes. Puis je m’étais rapproché, j’avais approché mes lèvres des siennes et je lui avais déposé un baiser. Jacques n’avait pas reculé. Puis c’est lui qui m’avait rendu ce baiser furtif. J’avais avancé mes bras pour enlacer Jacques. Nos bouches s’étaient trouvées, nos bouches s’étaient ouvertes, nos langues s’étaient trouvées pour se mélanger. Notre premier baiser avait duré cinq bonnes minutes. Je sentais contre ma cuisse que le sexe de Jacques était bandé dans son jeans. Moi-même mes attributs avaient pris du volume.
Moi : Ça va Jacques, je vois que tu es en forme, tu bandes on dirait.
Jac : Et toi Phil, ce n’est pas mieux, tu as la trique aussi.
J’avais avancé ma main pour la poser sur la bosse à l’avant de son jeans. Jacques s’était laissé faire. Puis prenant de l’aisance, il avança lui aussi sa main sur ma protubérance. Nous nous caressions au travers de nos pantalons.
J’avais regardé Jacques dans les yeux en lui faisant un clin d’œil. Jacques avait compris, nous nous étions avancés vers son lit. Jacques m’avait ôté mon tee-shirt et j’avais fait de même avec le sien. Nos jeans avaient aussi été enlevés. Nous n’avions plus que notre boxer comme seul vêtement. Je m’étais alors accroupi pour baiser le boxer de Jacques. Sa verge a claqué sur son bas-ventre. Elle avait une très belle taille, d’une grosseur moyenne. Le bout du gland apparaissait car son prépuce était un peu ouvert. Jacques avait fait de même avec moi. Il m’avait ôté mon boxer et il avait pu voir mon service trois pièces dont la hampe était dressée.
Nous nous étions couchés, nus, sur le lit de Jacques. Nos mains s’étaient attardées sur nos corps brûlants, nos lèvres s’embrassaient, tous nos sens étaient éveillés. Puis nos mains s’étaient attardées sur nos protubérances. Nous nous étions masturbés mutuellement avec volupté, avec délicatesse, de manière assez suave. Nous avions éjaculé sur nos ventres dans un râle commun. Puis, las, nous nous étions couchés côte à côte après nous être essuyé.
Jacques s’était alors tourné vers moi et il m’a alors dit :
Jac : Merci Phil, tu m’as enfin donné ce que j’attendais depuis longtemps.
Moi : Mais Jacques, mon ami, si j’avais su, je n’aurais pas attendu aussi longtemps pour te séduire.
Jac : Phil, est-ce que tu m’aimes, ou alors c’est juste pour le sexe ?
Moi : Je vais être franc avec toi Jacques. Ça fait longtemps que je te regardais, que je te désirais, que je voulais que tu m’aimes. Alors oui, je t’aime !
Jacques m’avait alors regardé dans les yeux, il avait avancé son visage vers le mien, nos bouches se s’étaient une nouvelle trouvées, nos langues s’étaient à nouveau retrouvées et étreintes. Jacques et moi, nous étions comme sur un nuage, baignant dans le bien-être !
Jacques était très heureux d’avoir pu avouer qu’il était lui aussi homo. Il avait pu m’avouer qu’il m’aimait depuis quelques temps déjà et qu’il n’avait jamais osé me le dire. Puis je m’étais une nouvelle fois plongé dans mes pensées. Il fallait que nous prenions toutes nos précautions pour ne pas nous afficher à l’école ; ce que je redoutais le plus c’était la réaction de Jean s’il apprenait notre relation. J’étais certain qu’il était homophobe.
C’est Jacques qui m’a tiré de mes pensées.
Directement je lui ai fait part de mes réticences au fait de montrer au grand jour notre amour. Puis je me suis mis à penser à mon père.
Moi : Écoute Jacques, je ne t’avais jamais parlé de mon père, je crois qu’il est homophobe lui aussi. Il faut absolument que nous fassions attention. Ma mère se doute de quelque chose, et elle a un esprit ouvert. Et pour tes parents, que diraient-ils ?
Jac : Phil, je ne sais pas, je ne me suis jamais posé la question. Tu as raison, il faut qu’on fasse attention.
Moi : ‘Et ton frère, il va penser quoi, on est resté deux heures dans ta chambre !
Jac : Rien, je pense qu’il s’en fout !
Moi : Tu es sur ?
Jac : Oui, je peux avoir confiance en lui, il ne dira rien.
Moi : Jacques, tu sais que si je t’ai dit t’aimer, c’est la vérité. Tu me crois au moins !
Jac : Oui Phil, je te crois. Je sais que tu es très sensible, mais je sais aussi, et j’ai pu le constater, tu ne cours pas deux lièvres à la fois !
Moi : Merci pour ta confiance Jacques. Je crois qu’il vaut mieux que je rentre chez moi. Je te dis encore merci de m’aimer.
Jac : Arrête Phil, oui je t’aime, et c’est plutôt moi qui toi te remercier pour m’accepter comme je suis.
Nous nous sommes une dernière fois embrassés avant de quitter la chambre.
Nous étions descendus dans le hall d’entrée. J’avais salué le frère de Jacques, frère dont je ne connaissais même pas le prénom. Jacques m’avait donné un petit bisou sur la bouche. Et je m’étais éclipsé pour regagner ma maison.
Il était temps car les parents de Jacques venaient de rentrer. J’étais déjà sur le trottoir d’en face au moment où ils avaient franchi l’entrée de l’allée avec leur voiture.
Juste avant que les parents de Jacques ne rentrent, Alexis, le frère de Jacques, était allé le trouver.
Alex : Dis frérot, il est bien ton copain, je dirais même mieux, il est bien ton petit ami !
Jac : Alexis, tu as vu quoi pour dire ça ?
Alex : Ça fait pas mal de temps que je pense que tu es gay. Ne te fâche pas, mais j’ai bien vu que tu lui donnais un bisou sur la bouche avant qu’il ne quitte la maison. Et puis tu es resté deux heures dans ta chambre avec lui et vous n’avez pas fait que discuter.
Jac : Alex, mon frère adoré, ne dis rien aux parents, je t’en supplie !
Alex : Mais non je ne dirai rien, je t’aime trop pour que tu t’en prennes une au travers de la figure. La seule chose que je puis te dire c’est que tu dois faire attention. Tu connais les parents.
Jac : Merci mon frère adoré. Je t’aime aussi tu sais.
A ce moment-là les deux frères entendent la voiture des parents s’arrêter dans l’allée de garage.
Jac : Merci Alex, je te revaudrais ça !
Alex : J’y compte bien mon homo de frère. (Sur le ton de la rigolade)
Jac : On se voit au soir !
Alex : Oui grand frère !
Ouf, j’étais content d’avoir quitté la maison de Jacques avant que ses parents n’arrivent. Cela aurait été le summum s’ils nous avaient trouvé ensemble. J’en avais la chair de poule. Je venais seulement de traverser la rue quand une voiture était entrée chez eux. J’avais directement pensé aux parents de Jacques. Nous l’avions échappé belle.
Que j’étais heureux d’avoir pu rencontrer Jacques, d’avoir pu lui dire que j’avais des sentiments pour lui et que lui de son côté il n’attendait que ça. Nous nous étions étreints, nous avions joui ensemble grâce à la main de l’autre. J’avais réellement des sentiments pour Jacques que je connaissais depuis de nombreuses années. J’avais enfin le cœur léger !
Je me posais toujours la question concernant le frère de Jacques. J’espérais qu’il n’avait rien vu. Il fallait que je rentre au plutôt à la maison, car je devais voir ma sœur Delphine pour discuter sur ce qui m’était arrivé. Puis il fallait que je trouve une solution pour que mon père ne se braque pas, je pensais éventuellement lui présenter une fille. Mais qui. Ah mais oui, Amandine. « Tu rêves debout Phil, elle ne voudra jamais » ! Mais si je parvenais à la convaincre, on ne sait jamais. « Arrête de rêver Phil. »
Voilà, je suis de retour à la maison. Delphine était là, directement je me suis rendu après d’elle. A ma tête, elle avait directement vu qu’il y avait quelque chose de changé.
Del : Oh là, Phil, tu as quelque chose à me dire, tu as l’air amoureux que ça ne m’étonnerai pas !
Moi : Merde alors, tu vois tout, je ne sais décidément rien te cacher !
Del : Alors raconte.
Moi : Tu savais que pour Julien, c’est mort. Il a ou avait un autre copain et il ne m’en avait rien dit. Je pense qu’il était avec moi uniquement pour le sexe, sans plus.
Del : Ah, merde alors, quel con !
Moi : Cela fait déjà quelques jours, au moins à deux reprises, j’avais vu Jacques, tu sais mon ami, il pleurait en quittant l’arrêt de bus, quand j’étais déjà monté dans mon bus. Je ne savais pas pourquoi. Jacques sais que je suis homo. Moi de mon côté j’avais un doute sur son compte.
Del : Et alors, tu l’as vu ton ami Jacques ?
Moi : Oui, en fait il n’était pas au cours aujourd’hui. Il savait que je devais voir Julien le week-end et je suppose qu’il était mal suite à cela. Comme je me posais des questions sur mon amitié avec Jacques, j’ai décidé d’aller lui apporter une copie des cours d’aujourd’hui. C’est quand j’étais chez lui que j’ai su qu’il m’aimait, et ce depuis pas mal de temps.
Del : Ah oui, je vois. C’est pour ça que tu es rentré si tard.
Moi : Bien tu sais, je ne vais quand même pas te raconter ce qu’on a fait avec nos zizis quand même !
Del : Ne dis rien Phil, je m’en doute bien. Allez viens me faire un gros câlin ma petite « tapette » adorée !
Delphine m’avait fait un très, très gros câlin. Je savais qu’elle ne dirait rien, qu’elle garderait ça pour elle. Je voyais qu’elle était contente pour moi, elle était heureuse de me voir heureux.