24-06-2021, 03:15 PM
Dix bonnes minutes plus tard le téléphone sonne, je décroche et c’est Jacques qui appelle. Je lui demande comment il se sent ainsi que pour Dimitri ! Jacques me dit qu’il est encore un peu sous le choc mais que ça va. Pour Dimitri, il va bien, mais il s’inquiète pour son chéri. Je propose qu’ils passent à la maison s’ils le désirent pour parler de ce qui s’est passé. Jacques accepte et dit qu’il passera début d’après-midi.
Je raconte à la famille ce que Jacques vient de me dire. Maman sait qu’ils seront là l’après-midi et elle songe déjà à préparer un gâteau au chocolat. Il est vrai que maman dit : « le chocolat apaise toutes les peines » !
Comme il fait encore beau Julien et moi prenons nos vélos pour faire une belle balade en forêt de Soignes. Nous circulons sur les drèves que nous avons l’habitude de prendre, soit la drève des Renards, la drève de Lorraine, la drève du Caporal, la drève de l’Infante pour ensuite prendre celle des Enfants Noyés pour accéder à l’Étang du même nom. Le retour se fait par le chemin du Fer à Cheval, la drève de Groenendael pour arriver à l’avenue du Prince d’Orange. Il nous suffit alors de rejoindre le Vivier d’Oie. Julien est super heureux de pouvoir se déplacer à deux roues, sur son vélo et ainsi prendre un bon bol d’air.
Arrivés à la maison nous prenons une bonne douche rapide, car il va être l’heure de passer à table. Le repas est partagé avec nos sœurs et maman, sans papa car lui doit rentrer vers quatorze heures, le temps de terminer ses rendez-vous commerciaux. Normalement Jacques et Dimitri doivent arriver une demi-heure avant papa.
Avant la venue de nos deux amis, je m’occupe de nettoyer la piscine avec Julien. Je contrôle aussi les paramètres dont le PH. Il est correct, il avait été mis à niveau il y a trois jours. Alors que nous terminons notre tâche, maman nous appelle. Je suppose que nos deux compères sont arrivés. Effectivement ils sont là et patientent dans le salon. Je propose que nous allions dans notre chambre, ce sera plus sympa. Nous montons tous les quatre en silence.
Une fois installé, je laisse aux deux amis le temps de se poser. Nous parlons de musique, de BD et autres choses. Puis, ayant déjà passé un peu de temps à être plus zen, je demande à Jacques de nous raconter ce qu’il a ressenti hier soir. C’est pour lui un peu difficile au début, les mots sortant par groupes non structurés. Puis à force de se savoir écouté, il prend confiance et explique avec ses mots en phrases compréhensibles tout son ressenti. Il sait qu’il a flippé un moment donné et qu’il s’est réfugié dans les cuisines du restaurant. C’est le cuisinier qui l’a vu dans un état de stress pas possible et qui s’est douté qu’il y avait eu un souci en salle.
Je propose à Jacques de boire une verre d’eau ou de limonade. Il accepte de la limonade. Je vais chercher de quoi nous désaltérer tous les quatre. Après un moment Jacques nous explique qu’il a été pris à partie, il y a quelques mois, en fin de soirée, par un groupe de trois gars vêtus de noir à la sortie d’un café. Le meneur l’avais traité de « pédale », de « pédé », de « tarlouze », … etc. Il a ensuite reçu de coups de la part des deux autres gars, soit des coups de pieds et poings. Il a dû son salut qu’à l’arrivée de deux hommes assez balèzes qui sortaient eux aussi de ce café. Cet incident l’a marqué et il n’a jamais osé en parler, même pas à ses parents. Je comprends mieux sa réaction face à l’attitude du client de la table voisine à la nôtre !
Dimitri était au courant de l’agression subie par Jacques. Il n’a pas trouvé les mots pour le rassurer. C’est alors que Julien lui raconte comment lui aussi a évité de se faire attaquer. Moi, de mon côté, je me rappelle la fois où j’ai été pris à partie lorsque nous fêtions notre anniversaire Juju et moi au complexe sportif.
Nous avons tous rassuré Jacques. Il comprend que ce qui lui est arrivé peut malheureusement encore se reproduire et qu’il faut alors se montrer fort et surtout en parler et ne pas garder tout ça pour soi !
On frappe à la porte de la chambre, je dis d’entrer, c’est papa qui est arrivé et qui vient nous retrouver. Jacques est très à l’aise avec mon paternel. Le courant passe bien. Papa lui demande de le suivre jusqu’au salon où ils seront au calme pour discuter. Dimitri, Julien et moi restons ensemble dans la chambre. Pour passer le temps je mets un disque de « Queen » sur le phonographe.
Un quart d’heure plus tard, Jacques revient auprès de nous. Il est très calme et plus serein. Il nous dit qu’il est content d’avoir raconté à papa ce qu’il vivait et que mon père lui a proposé de venir à l’association pour s’exprimer dans un groupe de parole. Jacques demande à Dimitri s’il veut bien l’y accompagner pour la prochaine séance et celui-ci marque son accord.
Nous restons encore un bon moment ensemble dans la chambre. Je mets un autre disque sur le phonographe, un Beatles : « Sgt. Pepper’s Lonly Hearts Club Band ». Jacques se couche sur mon lit et profite du moment présent pour se relaxer. Dimitri se met à ses côtés alors que Julien et moi restons sur les sièges devant mon bureau !
Je suis heureux de voir que Jacques se sente mieux. Nous restons silencieux le temps d’écouter ce super disque. Il y a un morceau qui me fait hérisser les poils : c’est « A Day in the Life » ! Je suis à chaque fois très ému quand j’entends ce morceau.
Nous parlons ensuite de différentes choses telles que l’acceptation des homosexuels dans la vie courante, que ce soit dans l’enseignement, le sport, dans mes mouvements de jeunesse, dans les lieux de culte, … etc. Puis nous entendons maman nous héler pour venir prendre le goûter. Nous descendons rejoindre mes parents et les deux filles pour goûter. Nous nous installons autour de la table pour manger un délicieux gâteau au chocolat préparé avec amour par maman. Nous avons déjà l’eau à la bouche rien qu’en le regardant !
Nous mangeons ce délicieux gâteau qui nous ravi les papilles. Nous buvons du thé glacé pour accompagner ce très bon goûter. Jacques et Dimitri se délectent et redemandent une seconde part. Bien évidemment ils sont resservis et on peut voir des étoiles dans leurs yeux. On voit bien que le chocolat apaise toutes les tensions. Nous sommes d’ailleurs tous ravis de ce partage culinaire.
Nous restons un moment à discuter ensemble avec nos deux sœurs. Les échangent sont très cordiaux et constructifs. Je propose à nos deux amis de se baigner, le temps s’y prête. Ils se doutent que c’est dans le plus simple appareil que nous nageons et donc c’est sans complexe qu’ils se dévêtent. Ni une ni deux nous courrons nus jusqu’à la piscine pour sauter dans l’eau. On entend des éclats de rires, nous nous éclaboussons, nous nous amusons. Jacques a enfin le sourire aux lèvres, il semble aller déjà bien mieux.
Nous restons une bonne heure à nous détendre dans la piscine. Il va être temps d’en sortir. Maman nous apporte des serviettes de bain. Nous nous essuyons et nous nous installons au soleil sur la pelouse. Après cinq minutes je remarque que Jacques vient de s’endormir. Nous restons tranquilles et le laissons dormir car il a besoin de se reposer après la mauvaise nuit qu’il a passé.
Il est dix-huit heures, le temps change, des nuages s’accumulent dans le ciel grignotant de plus en plus la part de bleu. Dimitri réveille doucement son chéri. Les deux amis s’embrassent, sachant qu’ils sont à l’abri dans le jardin et qu’ils sont entourés d’amis prêts à les soutenir. Nous nous rhabillons pour ne pas prendre froid, le soleil venant de disparaitre derrière les nuages.
Maman nous signale que Béatrice, la maman de Jacques, a téléphoné pour nous inviter, Julien et moi, à venir souper chez eux. Maman a donné son accord, mais il faut que nous confirmions notre venue. Julien opine de la tête, il est partant tout comme moi d’ailleurs. Jacques téléphone chez lui et dit à sa maman que nous serons là. Maman nous conduit alors à la maison de la famille de Jacques.
Il est dix-huit heures trente quand nous arrivons. Nous sommes accueillis par Béatrice et Alain, les parents. Béatrice me fait la bise. Je lui présente Julien et elle lui fait également la bise. Nous sommes introduits dans le salon. Alors que nous prenons place, Alexis nous rejoins. Mais qu’est-ce qu’il a grandi ! Je le salue et nous nous faisons la bise. Je lui présente Julien et ils se donnent la bise mutuellement. Alain nous propose alors de prendre l’apéro. Nous optons pour un jus de fruit, nous avons déjà assez abusé la veille au soir au restaurant. Nous sommes donc tous les cinq à prendre des softs.
Béatrice nous remercie pour ce que nous avons fait pour aider Jacques après les soucis rencontrés la veille au soir. Je vois que le visage de Jacques se ferme petit à petit. Je ne sais pas s’il faut revenir sur ce qui s’est passé, Jacques souhaite surement tourner la page. Alain le remarque aussi et fait signe à son épouse de changer de conversation. Béatrice réagit promptement et nous demande à Julien et à moi comment nous allons. Elle sait que Julien a été accidenté et qu’il termine sa revalidation. Julien lui raconte toutes les étapes par lesquelles il est passé et le soutien qui lui a été apporté par tous les amis et même de la part de Jacques lorsqu’il est passé à la maison !
Je vois qu’Alexis est concentré dans ses pensées. On sent qu’il est très attentif à tout ce qui se dit. On sent bien qu’il a envie de réagir, mais il n’ose pas dire ce qu’il pense ou ce qui lui passe par la tête. Je suis certain qu’il va dire quelque chose, je sens bien qu’il s’impatiente et qu’il s’apprête à parler.
Je raconte à la famille ce que Jacques vient de me dire. Maman sait qu’ils seront là l’après-midi et elle songe déjà à préparer un gâteau au chocolat. Il est vrai que maman dit : « le chocolat apaise toutes les peines » !
Comme il fait encore beau Julien et moi prenons nos vélos pour faire une belle balade en forêt de Soignes. Nous circulons sur les drèves que nous avons l’habitude de prendre, soit la drève des Renards, la drève de Lorraine, la drève du Caporal, la drève de l’Infante pour ensuite prendre celle des Enfants Noyés pour accéder à l’Étang du même nom. Le retour se fait par le chemin du Fer à Cheval, la drève de Groenendael pour arriver à l’avenue du Prince d’Orange. Il nous suffit alors de rejoindre le Vivier d’Oie. Julien est super heureux de pouvoir se déplacer à deux roues, sur son vélo et ainsi prendre un bon bol d’air.
Arrivés à la maison nous prenons une bonne douche rapide, car il va être l’heure de passer à table. Le repas est partagé avec nos sœurs et maman, sans papa car lui doit rentrer vers quatorze heures, le temps de terminer ses rendez-vous commerciaux. Normalement Jacques et Dimitri doivent arriver une demi-heure avant papa.
Avant la venue de nos deux amis, je m’occupe de nettoyer la piscine avec Julien. Je contrôle aussi les paramètres dont le PH. Il est correct, il avait été mis à niveau il y a trois jours. Alors que nous terminons notre tâche, maman nous appelle. Je suppose que nos deux compères sont arrivés. Effectivement ils sont là et patientent dans le salon. Je propose que nous allions dans notre chambre, ce sera plus sympa. Nous montons tous les quatre en silence.
Une fois installé, je laisse aux deux amis le temps de se poser. Nous parlons de musique, de BD et autres choses. Puis, ayant déjà passé un peu de temps à être plus zen, je demande à Jacques de nous raconter ce qu’il a ressenti hier soir. C’est pour lui un peu difficile au début, les mots sortant par groupes non structurés. Puis à force de se savoir écouté, il prend confiance et explique avec ses mots en phrases compréhensibles tout son ressenti. Il sait qu’il a flippé un moment donné et qu’il s’est réfugié dans les cuisines du restaurant. C’est le cuisinier qui l’a vu dans un état de stress pas possible et qui s’est douté qu’il y avait eu un souci en salle.
Je propose à Jacques de boire une verre d’eau ou de limonade. Il accepte de la limonade. Je vais chercher de quoi nous désaltérer tous les quatre. Après un moment Jacques nous explique qu’il a été pris à partie, il y a quelques mois, en fin de soirée, par un groupe de trois gars vêtus de noir à la sortie d’un café. Le meneur l’avais traité de « pédale », de « pédé », de « tarlouze », … etc. Il a ensuite reçu de coups de la part des deux autres gars, soit des coups de pieds et poings. Il a dû son salut qu’à l’arrivée de deux hommes assez balèzes qui sortaient eux aussi de ce café. Cet incident l’a marqué et il n’a jamais osé en parler, même pas à ses parents. Je comprends mieux sa réaction face à l’attitude du client de la table voisine à la nôtre !
Dimitri était au courant de l’agression subie par Jacques. Il n’a pas trouvé les mots pour le rassurer. C’est alors que Julien lui raconte comment lui aussi a évité de se faire attaquer. Moi, de mon côté, je me rappelle la fois où j’ai été pris à partie lorsque nous fêtions notre anniversaire Juju et moi au complexe sportif.
Nous avons tous rassuré Jacques. Il comprend que ce qui lui est arrivé peut malheureusement encore se reproduire et qu’il faut alors se montrer fort et surtout en parler et ne pas garder tout ça pour soi !
On frappe à la porte de la chambre, je dis d’entrer, c’est papa qui est arrivé et qui vient nous retrouver. Jacques est très à l’aise avec mon paternel. Le courant passe bien. Papa lui demande de le suivre jusqu’au salon où ils seront au calme pour discuter. Dimitri, Julien et moi restons ensemble dans la chambre. Pour passer le temps je mets un disque de « Queen » sur le phonographe.
Un quart d’heure plus tard, Jacques revient auprès de nous. Il est très calme et plus serein. Il nous dit qu’il est content d’avoir raconté à papa ce qu’il vivait et que mon père lui a proposé de venir à l’association pour s’exprimer dans un groupe de parole. Jacques demande à Dimitri s’il veut bien l’y accompagner pour la prochaine séance et celui-ci marque son accord.
Nous restons encore un bon moment ensemble dans la chambre. Je mets un autre disque sur le phonographe, un Beatles : « Sgt. Pepper’s Lonly Hearts Club Band ». Jacques se couche sur mon lit et profite du moment présent pour se relaxer. Dimitri se met à ses côtés alors que Julien et moi restons sur les sièges devant mon bureau !
Je suis heureux de voir que Jacques se sente mieux. Nous restons silencieux le temps d’écouter ce super disque. Il y a un morceau qui me fait hérisser les poils : c’est « A Day in the Life » ! Je suis à chaque fois très ému quand j’entends ce morceau.
Nous parlons ensuite de différentes choses telles que l’acceptation des homosexuels dans la vie courante, que ce soit dans l’enseignement, le sport, dans mes mouvements de jeunesse, dans les lieux de culte, … etc. Puis nous entendons maman nous héler pour venir prendre le goûter. Nous descendons rejoindre mes parents et les deux filles pour goûter. Nous nous installons autour de la table pour manger un délicieux gâteau au chocolat préparé avec amour par maman. Nous avons déjà l’eau à la bouche rien qu’en le regardant !
Nous mangeons ce délicieux gâteau qui nous ravi les papilles. Nous buvons du thé glacé pour accompagner ce très bon goûter. Jacques et Dimitri se délectent et redemandent une seconde part. Bien évidemment ils sont resservis et on peut voir des étoiles dans leurs yeux. On voit bien que le chocolat apaise toutes les tensions. Nous sommes d’ailleurs tous ravis de ce partage culinaire.
Nous restons un moment à discuter ensemble avec nos deux sœurs. Les échangent sont très cordiaux et constructifs. Je propose à nos deux amis de se baigner, le temps s’y prête. Ils se doutent que c’est dans le plus simple appareil que nous nageons et donc c’est sans complexe qu’ils se dévêtent. Ni une ni deux nous courrons nus jusqu’à la piscine pour sauter dans l’eau. On entend des éclats de rires, nous nous éclaboussons, nous nous amusons. Jacques a enfin le sourire aux lèvres, il semble aller déjà bien mieux.
Nous restons une bonne heure à nous détendre dans la piscine. Il va être temps d’en sortir. Maman nous apporte des serviettes de bain. Nous nous essuyons et nous nous installons au soleil sur la pelouse. Après cinq minutes je remarque que Jacques vient de s’endormir. Nous restons tranquilles et le laissons dormir car il a besoin de se reposer après la mauvaise nuit qu’il a passé.
Il est dix-huit heures, le temps change, des nuages s’accumulent dans le ciel grignotant de plus en plus la part de bleu. Dimitri réveille doucement son chéri. Les deux amis s’embrassent, sachant qu’ils sont à l’abri dans le jardin et qu’ils sont entourés d’amis prêts à les soutenir. Nous nous rhabillons pour ne pas prendre froid, le soleil venant de disparaitre derrière les nuages.
Maman nous signale que Béatrice, la maman de Jacques, a téléphoné pour nous inviter, Julien et moi, à venir souper chez eux. Maman a donné son accord, mais il faut que nous confirmions notre venue. Julien opine de la tête, il est partant tout comme moi d’ailleurs. Jacques téléphone chez lui et dit à sa maman que nous serons là. Maman nous conduit alors à la maison de la famille de Jacques.
Il est dix-huit heures trente quand nous arrivons. Nous sommes accueillis par Béatrice et Alain, les parents. Béatrice me fait la bise. Je lui présente Julien et elle lui fait également la bise. Nous sommes introduits dans le salon. Alors que nous prenons place, Alexis nous rejoins. Mais qu’est-ce qu’il a grandi ! Je le salue et nous nous faisons la bise. Je lui présente Julien et ils se donnent la bise mutuellement. Alain nous propose alors de prendre l’apéro. Nous optons pour un jus de fruit, nous avons déjà assez abusé la veille au soir au restaurant. Nous sommes donc tous les cinq à prendre des softs.
Béatrice nous remercie pour ce que nous avons fait pour aider Jacques après les soucis rencontrés la veille au soir. Je vois que le visage de Jacques se ferme petit à petit. Je ne sais pas s’il faut revenir sur ce qui s’est passé, Jacques souhaite surement tourner la page. Alain le remarque aussi et fait signe à son épouse de changer de conversation. Béatrice réagit promptement et nous demande à Julien et à moi comment nous allons. Elle sait que Julien a été accidenté et qu’il termine sa revalidation. Julien lui raconte toutes les étapes par lesquelles il est passé et le soutien qui lui a été apporté par tous les amis et même de la part de Jacques lorsqu’il est passé à la maison !
Je vois qu’Alexis est concentré dans ses pensées. On sent qu’il est très attentif à tout ce qui se dit. On sent bien qu’il a envie de réagir, mais il n’ose pas dire ce qu’il pense ou ce qui lui passe par la tête. Je suis certain qu’il va dire quelque chose, je sens bien qu’il s’impatiente et qu’il s’apprête à parler.