CHAPITRE VII (Suite)
Le chemin du retour est particulier.
- Alice !
- Chut, ne dis rien s’il te plaît, pas avant que nous soyons arrivés. Je peux compter sur toi ?
- Oui Alice !
J’ai conscience que quelque chose d‘important se prépare et que ce quelque chose sera probablement décisif dans notre relation. Alice est concentrée non pas sur la conduite mais juste sur elle-même. Elle est déterminée. Je devine que mille pensées l’assaillent, qu’elle se demande par où commencer et comment elle va bâtir ce qu’elle a à me dire. Son regard est posé droit devant elle. Elle évite le mien de peur de libérer ses émotions.
Je suis inquiet, très inquiet. Je me demande ce qu’elle peut avoir de si important à révéler. Je cherche des indices mais je n’en trouve pas. Ai-je été assez réceptif ? Ai-je été suffisamment attentif ? Ai-je raté un point essentiel ? Je comprends que c’est grave, peut-être même très grave mais je suis incapable de mesurer. Je pressens qu’à l’issue, nos chemins peuvent prendre des directions opposées ou bien au contraire s’unir ensemble pour mieux se renforcer.
Dans le parking, Alice ferme sa voiture. Je lui tends ma main. Elle prend la mienne. Elle la serre très fort. L’intensité est surprenante mais elle me fait chaud au cœur. Alice est d’une dignité remarquable. Pourtant elle est nerveuse, elle tremble légèrement. L’émotion est bien réelle. Elle est palpable de mon côté aussi.
Dans l’ascenseur, ses yeux n’ont jamais été aussi beaux. Un abîme vertigineux dans lequel je ne demande qu’à sombrer. Elle sourit d’un sourire si triste que j’en frisonne encore. Elle sent que moi aussi je suis crispé, que je m’interroge. Je la prends dans mes bras. Elle pose sa tête chaude sur mon épaule. Ma main passe dans ses cheveux longs. J’appuie sur le bouton du deuxième étage.
Le chemin du retour est particulier.
- Alice !
- Chut, ne dis rien s’il te plaît, pas avant que nous soyons arrivés. Je peux compter sur toi ?
- Oui Alice !
J’ai conscience que quelque chose d‘important se prépare et que ce quelque chose sera probablement décisif dans notre relation. Alice est concentrée non pas sur la conduite mais juste sur elle-même. Elle est déterminée. Je devine que mille pensées l’assaillent, qu’elle se demande par où commencer et comment elle va bâtir ce qu’elle a à me dire. Son regard est posé droit devant elle. Elle évite le mien de peur de libérer ses émotions.
Je suis inquiet, très inquiet. Je me demande ce qu’elle peut avoir de si important à révéler. Je cherche des indices mais je n’en trouve pas. Ai-je été assez réceptif ? Ai-je été suffisamment attentif ? Ai-je raté un point essentiel ? Je comprends que c’est grave, peut-être même très grave mais je suis incapable de mesurer. Je pressens qu’à l’issue, nos chemins peuvent prendre des directions opposées ou bien au contraire s’unir ensemble pour mieux se renforcer.
Dans le parking, Alice ferme sa voiture. Je lui tends ma main. Elle prend la mienne. Elle la serre très fort. L’intensité est surprenante mais elle me fait chaud au cœur. Alice est d’une dignité remarquable. Pourtant elle est nerveuse, elle tremble légèrement. L’émotion est bien réelle. Elle est palpable de mon côté aussi.
Dans l’ascenseur, ses yeux n’ont jamais été aussi beaux. Un abîme vertigineux dans lequel je ne demande qu’à sombrer. Elle sourit d’un sourire si triste que j’en frisonne encore. Elle sent que moi aussi je suis crispé, que je m’interroge. Je la prends dans mes bras. Elle pose sa tête chaude sur mon épaule. Ma main passe dans ses cheveux longs. J’appuie sur le bouton du deuxième étage.
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