LE MARIAGE D'ANNE-LUC (2/2)
Il adora que ce garçon lui parlât ainsi : parmi ses nombreuses relations, il ne croyait pas connaître esprit aussi équilibré et... Bruno l'épatait fortement. Et même, il se demanda comment l'en remercier.
— Tu crois... qu'on pourrait devenir amis, tous les deux ? osa-t-il enfin murmurer.
Bruno se leva et alla regarder par la fenêtre.
— Tu l'as déjà, mon amitié, Monseigneur. Avec toute l'admiration qui va avec, évidemment.
— Bruno ! Je... Oh ! Je...
Anne-Luc vint saisir Bruno en ses bras, derrière lui. À l'oreille, il lui souffla :
— Je veux être ton ami, Bruno, s'il te plaît !
— C'est fait, Anne-Luc.
Alors Bruno se retourna, doucement et l'on s'enlaça délicatement... non sans constater immédiatement qu'on commençait à bander, de part et d'autre.
— Excuse-moi, souffla Anne-Luc.
— On ne s'excuse jamais de bander, mec !
— Je sais pas ce qui...
— Chut ! Tu vas dire des bêtises... Monseigneur... je vais te sucer.
— Maiiiis...
— Hop !
Ainsi fut pourtant fait, après que Bruno eut vitement déshabillé son maître... qui bandait de la belle façon, oh oui ! Mais avant de sucer, Bruno se déloqua aussi, avec la même bandaison.
— Comme t'es beau, Anne-Luc !
— Toi aussi t'es...
Agenouillé, Bruno pompa délicatement un Anne-Luc qui ne tarda point à perdre les sens... C'est qu'il était doué, ce suceur-là ! Et le long morceau d'Anne-Luc ne lui faisait apparemment point peur... Bref, la chose fut un moment d'extase absolue pour le jeune seigneur, qui finit par déborder dans les grandes largeurs... et dans le gosier de Bruno.
— Oh, Bruno ! Mais... c'est la première fois qu'on...
— Chut ! T'es mon ami et... miam !
— T'es fou, Bruno !
— Ami, j'te dis !
Bruno vint prendre Anne-Luc en ses bras, doucement. Pour lui murmurer à l'oreille :
— Oublie ce qu je t'ai dit, si ça t'encombre. J'ai parlé selon mon cœur... et non selon la raison. Pardonne-moi.
— Oh non ! Oublier ça, jamais, Bruno !
— Merci, Anne-Luc... t'es un vrai seigneur, toi, conclut le garçon en regardant gravement Anne-Luc en les yeux.
On s'en tint là pour les effusions. Mais aussi, Anne-Luc se le tint pour dit... et commença à gamberger : car Bruno était l'exact opposé de Marie-Chloé, sur tous les plans.
La vie continua donc, avec la Marie-Chloé, et Anne-Luc dut la baiser dès qu'on avait une minute... Il sembla que la belle avait envie de profiter au maximum de la situation, ayant plus ou moins admis l'échec de la « transaction parentale », comme se disait Anne-Luc in petto.
Et il contait son quotidien à son nouvel ami... qui ne faisait aucun commentaire, Anne-Luc savait que le bel Aurélien venait baiser avec Bruno toutes les nuits... Enfin, il osa :
— Tu me le présentes, ton... gentil copain ?
— Minuit, ce soir, chez moi.
Lorsque Anne-Luc entra chez Bruno, le garçon était nu et en érection... comme le splendide Aurélien... qui était merveilleux de partout, aussi !
— On se connaît, Monsieur, dit alors le mecton avec un sourire à faire tomber les clochers, effectivement.
Et là... il y eut un développement qu'on n'attendait pas !
— Tu veux rester à nous mater, mec ? demanda l'insolent... mais sexy Aurélien : oh ! La belle bête !
Stupéfait, Anne-Luc regarda Bruno, qui lui fit un adorable sourire :
— Reste, s'tu veux... t'apprendras des trucs. Pose-toi là.
Et sans attendre la réponse, les mecs se mirent à l'ouvrage. Il va sans dire que le bel Anne-Luc se sentit pousser des choses, dans la culotte, et vite ! Car il avait obéi, sans même réfléchir...
La scène de cul offerte par les garçons était de première qualité, et ma foi, ce jeune homme se branla comme si de rien n'était en matant la vive enculade subie par Bruno... qui parut trouver ça mieux que bien.
— P'tain ! Vire-tout, mec et viens me tirer ! s'écria soudain Aurélien, l'œil en feu.
Anne-Luc et Bruno échangèrent un regard inquiet... mais Anne-Luc vira tout, oui, et Aurélien se jeta sur sa queue roidissime avec une avidité ! À l'immense et sonore soupir d'Anne-Luc.
Aurélien semblait savoir ce qu'il voulait, et il dirigea le grand vit d'Anne-Luc vers son petit trou avec prestesse, avant de gémir tout haut, quand l'objet y eut pris place.
Et ce ne fut pas la pire expérience d'Anne-Luc, ce défonçage-là ! D'autant que... Bruno lui mit sa pine sous le nez, et qu'il la happa sans plus de manières que ça.
Bref, pour un début... ça commençait bien.
Sucer une queue ! Oh S'il y avait jamais pensé ! Mais il le fit, dans l'excitation aussi de niquer le bel Aurélien, et sans déplaisir aucun. Et même, il fit gicler Bruno sur son visage, allant jusqu'à lécher les dernière gouttes dudit...
Mais ce fut Aurélien qui vint lui lécher le museau :
— J'vais pas laisser perdre le jus de mon bébé !
Néanmoins, l'action n'était pas terminée, et Anne-Luc finit par déborder ès profondeurs du beau paysan... tandis que le facétieux Bruno lui avait fourré un doigt ensalivé dans le fion... effet garanti !
Bref, il fallut enfin qu'Aurélien débordât aussi, et Anne-Luc le suça donc, à l'invitation de Bruno, avant de le branler vivement, en direction de la bouche de Bruno.
Une réussite donc, que cette réunion-là !
— T'es génial, Anne-Luc ! affirma l'Aurélien, en fin de partie. Y paraît que tu dois te farcir la Marie-Chloé : je la connais ! Une saute-au-paf de première... qu'a bien failli m'avoir !
— Hein ? sursauta Anne-Luc, stupéfait.
— Je l'ai baisée un paquet de fois... et elle voulait un gamin de moi.
— Hein ?
— Elle disait que ça n'aurait rien de scandaleux pour elle d'épouser un gros fermier comme moi, vu qu'elle aurait des deux tiers du pognon de ses vieux, et son frère le titre et le château.
— Elle t'a dit ça, Marie-Chloé ? fit Anne-Luc, stupéfait.
— Tu l'as pas prise pour une oie d'l'année, quand même ?
— Euh... Non, non, bien sûr mais...
— Tout le contraire de son frère, en tout cas ! Tu le connais ?
— De vagues souvenirs de jeunesse...
— Un mec adorable, beau et bien élevé ! Coincé, aussi... Enfin, tu le verras peut-être.
Ce fut bien songeur qu'Anne-Luc regagna sa chambre, Sous la porte, il trouva un billet de Marie-Chloé : « Pourquoi n'ouvres-tu pas, et ne réponds-tu pas aux appels ? »
Anne-Luc n'eut pas le courage de penser, alors... et il se doucha puis coucha promptement, tout empli des plaisirs et des sensations qu'il venait de découvrir... et qui l'empêchèrent un moment de s'endormir !
Mais la vie continuait ! Il commença à mentir, et plutôt bien :
— J'étais invité par Bruno, et on a parlé longtemps... en picolant aussi. Pardonne-moi, j'ai pas vu le temps passer.
— Moi, si !
Anne-Luc crut pouvoir se faire excuser en enlaçant la jeune fille, mais celle-ci le repoussa vivement, ajoutant :
— Si tu crois que je n'ai pas compris que ton Bruno était pédé comme un phoque !
— Oh ! fit Anne-Luc, stupéfait. Et quel rapport ? J'ai été nul, avec toi ?
— Non, non... c'est pas ce que je voulais dire... du tout, mais... mais quand ton fiancé passe sa soirée avec un super beau mec gay... on est en droit de se poser des questions, non ?
Saisi, Anne-Luc trouva quand même le courage de répondre :
— Écoute... il me semble qu'on a été clairs sur notre supposé avenir commun, non ? Alors...
— Alors j'appelle mon p'tit frère, et il vient me chercher, fit Marie-Chloé en haussant les épaules. Rassure-toi, y te cassera pas la gueule !
— Manquerait plus que ça ! On peut se quitter en paix, non ?
— T'es encore capable de me faire l'amour... après avoir baisé ton paysan ?
— Oh ! Tu vas me payer ça ! cria Anne-Luc, en se jetant sur la donzelle.
La suite fut animée, qu'on se le dise ! Mais bon : il fallait se rendre à l'évidence : hors ces voies de fait, il n'y avait rien d'autre de possible entre ces jeunes gens.
Le lendemain parut donc le jeune Enguerrand... Un genre de rayon de soleil, qui illumina le grand salon dès qu'il y fut introduit par Bruno.
Grand salon où Marie-Chloé expliquait gravement au comte et à la comtesse les soucis de famille qu'elle avait mis au point pendant la nuit avec son petit frère, et qui expliquaient son départ prématuré.
Le garçon était d'une beauté fascinante : long, fin et et blond cendré, il avait un visage de mannequin intersidéral … en plus bel encore. Et son sourire ! Son sourire, quand il entra au grand salon, avait failli faire tomber les lambris, avec leurs tableaux, sans compter le grand lustre !
Bref, Anne-Luc ne douta point se trouver devant la merveille absolue. Lui qui regardait les garçons d'un autre œil, depuis la veille...
Le moment fut de la plus exquise urbanité, comme on s'en doute, et Enguerrand sembla plaire aux seigneurs du lieu par sa douce réserve, comme par sa délicatesse,
Ce qui n'avait pas été prévu fut qu'en fin de séance, alors qu'on se séparait, le jeune Enguerrand glissât sa carte à Anne-Luc...
Qui, frémissant, lui envoya vitement un message, certes archiréservé. La réponse fut immédiate : « Je sais, pour ma sœur et toi. Pouvons-nous parler tous deux ? »
Rendez-vous fut pris dans les minutes qui suivirent... dès le lendemain, et ailleurs, soit une petite ville du pays voisin, en un hôtel-café-restaurant.
— Pourquoi t'as pas voulu de ma sœur ? attaqua Enguerrand tout de go.
— Mais... D'abord, c'était un mariage arrangé... sans mon avis, et puis... on n'avait rien à faire ensemble, tout simplement.
— Sauf que... d'après ce qu'elle m'a dit... tu n'es pas un amateur... dans le privé.
— Oh, Enguerrand ! Ceci ne regarde qu'elle et moi, ne crois-tu pas ?
— Excuse-moi, Anne-Luc, fit le garçon en baissant les yeux, je ne voulais pas être vulgaire.
— Laisse tomber ! C'est plutôt flatteur, en vérité ! Mais bon... toute la vie ne se passe pas au lit, tu sais ?
— Sauf avec celui ou celle qu'on aime ! Mais... Oui, je suis con, fit le garçon, baissant le regard derechef.
— Pourquoi... t'as voulu me voir, Enguerrand ?
— Ben... je me suis demandé pourquoi.... une super belle nana comme ma sœur pouvait pas aller avec un super beau mec comme toi...
— Merci pour le compliment, Enguerrand ! fit Anne-Luc en un large sourire. J't'ai dit : autre chose à faire. Toi ?
— Oh moi... À la place de ma sœur.. j'me serais accroché !
— Enguerrand ? murmura Anne-Luc, saisi.
— Écoute ce qui te convient, et oublie le reste !
Coi, le bel Anne-Luc ! Il baissa lui aussi les yeux avant de les relever, quelques secondes plus tard... pour tomber en ceux, bleu clair, d'un Enguerrand qui ne souriait pas, mais qui était si... si... Anne-Luc craqua : le souvenir récent de ses folies avec Bruno et Aurélien... Se pouvait-il qu'un garçon ?...
Grave moment d'indécision, alors. Chacun regarda ailleurs, et songea... songea ! Enfin, on se regarda... et Anne-Luc plongea sans respirer en le regard clarissime du jeune homme, qui l'engloutit immédiatement.
Il tendit une main sur la table, dont Enguerrand ne toucha que le bout des doigts. Qui demanda, doucement :
— Voulez-vous qu'on aille … chez nous ?
— Chez nous ? fit Anne-Luc en ouvrant de grands yeux... et toujours fasciné par ceux d'Enguerrand.
— J'ai réservé une chambre, Anne-Luc.
— Qu'irions-nous y faire ? tenta Anne-Luc.
— Voir ce qu'on pourrait justement faire pour réparer l'union de nos deux maisons, dit froidement le garçon,
— Ah ! Ah ! T'es trop, toi ! Et quoi ? Nous battre en duel ?
— Nous demander pourquoi tu ne préférerais pas le frère à la sœur.
Et le garçon se leva, suivi par un Anne-Luc complètement sidéré. Il était sur quelle planète, là ? Dans quel film ? Pourtant, il suivit le jeune homme sans mot dire.
Dans la chambre — large, comme en campagne, mais de confort rustique — il vit le garçon se déshabiller.
— Allons nous doucher !
Incapable de répondre, Anne-Luc suivit le mouvement. Et fut vite éberlué par la perfection physique du jeune homme : une merveille absolue, selon les critères les plus cruels de l'opinion internationale !
— T'es beau, toi ! dit le garçon.
— Alors... on dit quoi, de toi ? réussit à articuler Anne-Luc, quasi tétanisé, quand Enguerrand souriait joliment.
— Donne-nous un sourire qui dit : « Oui ! ».
Désarmé, Anne-Luc obtempéra. Si Enguerrand était un démon, comme il ressemblait à un ange ! Les incroyables moments qui s'ensuivirent scellèrent brusquement le destin d'Anne-Luc : car il dit « oui »... sans sourire.
Combien les beautés du frère lui firent rapidement oublier celles de la sœur !
Il fallut cependant manœuvrer finement, car la Marie-Sophie l'eut un peu saumâtre, de se faire chauffer un aussi bon baiseur par son p'tit frère... Ça demanda un peu de temps, donc. Toujours conseillé par Bruno, Anne-Luc réussit à circonvenir tout le monde, et enfin, à faire accepter son mariage avec le sublime Enguerrand. Facile, en vérité, compte tenu de la beauté dudit !
Dans la foulée, il réussit même à convaincre le bel Aurélien de marier le joli Bruno... Les cérémonies se feront ensemble, à la mairie du bourg, et la fête au château... où Madame a nommé Bruno majordome, ne voulant surtout pas perdre sa perle... qui sera le mari d'un de ses plus gros fermiers !
22. VI. 2021
Il adora que ce garçon lui parlât ainsi : parmi ses nombreuses relations, il ne croyait pas connaître esprit aussi équilibré et... Bruno l'épatait fortement. Et même, il se demanda comment l'en remercier.
— Tu crois... qu'on pourrait devenir amis, tous les deux ? osa-t-il enfin murmurer.
Bruno se leva et alla regarder par la fenêtre.
— Tu l'as déjà, mon amitié, Monseigneur. Avec toute l'admiration qui va avec, évidemment.
— Bruno ! Je... Oh ! Je...
Anne-Luc vint saisir Bruno en ses bras, derrière lui. À l'oreille, il lui souffla :
— Je veux être ton ami, Bruno, s'il te plaît !
— C'est fait, Anne-Luc.
Alors Bruno se retourna, doucement et l'on s'enlaça délicatement... non sans constater immédiatement qu'on commençait à bander, de part et d'autre.
— Excuse-moi, souffla Anne-Luc.
— On ne s'excuse jamais de bander, mec !
— Je sais pas ce qui...
— Chut ! Tu vas dire des bêtises... Monseigneur... je vais te sucer.
— Maiiiis...
— Hop !
Ainsi fut pourtant fait, après que Bruno eut vitement déshabillé son maître... qui bandait de la belle façon, oh oui ! Mais avant de sucer, Bruno se déloqua aussi, avec la même bandaison.
— Comme t'es beau, Anne-Luc !
— Toi aussi t'es...
Agenouillé, Bruno pompa délicatement un Anne-Luc qui ne tarda point à perdre les sens... C'est qu'il était doué, ce suceur-là ! Et le long morceau d'Anne-Luc ne lui faisait apparemment point peur... Bref, la chose fut un moment d'extase absolue pour le jeune seigneur, qui finit par déborder dans les grandes largeurs... et dans le gosier de Bruno.
— Oh, Bruno ! Mais... c'est la première fois qu'on...
— Chut ! T'es mon ami et... miam !
— T'es fou, Bruno !
— Ami, j'te dis !
Bruno vint prendre Anne-Luc en ses bras, doucement. Pour lui murmurer à l'oreille :
— Oublie ce qu je t'ai dit, si ça t'encombre. J'ai parlé selon mon cœur... et non selon la raison. Pardonne-moi.
— Oh non ! Oublier ça, jamais, Bruno !
— Merci, Anne-Luc... t'es un vrai seigneur, toi, conclut le garçon en regardant gravement Anne-Luc en les yeux.
On s'en tint là pour les effusions. Mais aussi, Anne-Luc se le tint pour dit... et commença à gamberger : car Bruno était l'exact opposé de Marie-Chloé, sur tous les plans.
La vie continua donc, avec la Marie-Chloé, et Anne-Luc dut la baiser dès qu'on avait une minute... Il sembla que la belle avait envie de profiter au maximum de la situation, ayant plus ou moins admis l'échec de la « transaction parentale », comme se disait Anne-Luc in petto.
Et il contait son quotidien à son nouvel ami... qui ne faisait aucun commentaire, Anne-Luc savait que le bel Aurélien venait baiser avec Bruno toutes les nuits... Enfin, il osa :
— Tu me le présentes, ton... gentil copain ?
— Minuit, ce soir, chez moi.
Lorsque Anne-Luc entra chez Bruno, le garçon était nu et en érection... comme le splendide Aurélien... qui était merveilleux de partout, aussi !
— On se connaît, Monsieur, dit alors le mecton avec un sourire à faire tomber les clochers, effectivement.
Et là... il y eut un développement qu'on n'attendait pas !
— Tu veux rester à nous mater, mec ? demanda l'insolent... mais sexy Aurélien : oh ! La belle bête !
Stupéfait, Anne-Luc regarda Bruno, qui lui fit un adorable sourire :
— Reste, s'tu veux... t'apprendras des trucs. Pose-toi là.
Et sans attendre la réponse, les mecs se mirent à l'ouvrage. Il va sans dire que le bel Anne-Luc se sentit pousser des choses, dans la culotte, et vite ! Car il avait obéi, sans même réfléchir...
La scène de cul offerte par les garçons était de première qualité, et ma foi, ce jeune homme se branla comme si de rien n'était en matant la vive enculade subie par Bruno... qui parut trouver ça mieux que bien.
— P'tain ! Vire-tout, mec et viens me tirer ! s'écria soudain Aurélien, l'œil en feu.
Anne-Luc et Bruno échangèrent un regard inquiet... mais Anne-Luc vira tout, oui, et Aurélien se jeta sur sa queue roidissime avec une avidité ! À l'immense et sonore soupir d'Anne-Luc.
Aurélien semblait savoir ce qu'il voulait, et il dirigea le grand vit d'Anne-Luc vers son petit trou avec prestesse, avant de gémir tout haut, quand l'objet y eut pris place.
Et ce ne fut pas la pire expérience d'Anne-Luc, ce défonçage-là ! D'autant que... Bruno lui mit sa pine sous le nez, et qu'il la happa sans plus de manières que ça.
Bref, pour un début... ça commençait bien.
Sucer une queue ! Oh S'il y avait jamais pensé ! Mais il le fit, dans l'excitation aussi de niquer le bel Aurélien, et sans déplaisir aucun. Et même, il fit gicler Bruno sur son visage, allant jusqu'à lécher les dernière gouttes dudit...
Mais ce fut Aurélien qui vint lui lécher le museau :
— J'vais pas laisser perdre le jus de mon bébé !
Néanmoins, l'action n'était pas terminée, et Anne-Luc finit par déborder ès profondeurs du beau paysan... tandis que le facétieux Bruno lui avait fourré un doigt ensalivé dans le fion... effet garanti !
Bref, il fallut enfin qu'Aurélien débordât aussi, et Anne-Luc le suça donc, à l'invitation de Bruno, avant de le branler vivement, en direction de la bouche de Bruno.
Une réussite donc, que cette réunion-là !
— T'es génial, Anne-Luc ! affirma l'Aurélien, en fin de partie. Y paraît que tu dois te farcir la Marie-Chloé : je la connais ! Une saute-au-paf de première... qu'a bien failli m'avoir !
— Hein ? sursauta Anne-Luc, stupéfait.
— Je l'ai baisée un paquet de fois... et elle voulait un gamin de moi.
— Hein ?
— Elle disait que ça n'aurait rien de scandaleux pour elle d'épouser un gros fermier comme moi, vu qu'elle aurait des deux tiers du pognon de ses vieux, et son frère le titre et le château.
— Elle t'a dit ça, Marie-Chloé ? fit Anne-Luc, stupéfait.
— Tu l'as pas prise pour une oie d'l'année, quand même ?
— Euh... Non, non, bien sûr mais...
— Tout le contraire de son frère, en tout cas ! Tu le connais ?
— De vagues souvenirs de jeunesse...
— Un mec adorable, beau et bien élevé ! Coincé, aussi... Enfin, tu le verras peut-être.
Ce fut bien songeur qu'Anne-Luc regagna sa chambre, Sous la porte, il trouva un billet de Marie-Chloé : « Pourquoi n'ouvres-tu pas, et ne réponds-tu pas aux appels ? »
Anne-Luc n'eut pas le courage de penser, alors... et il se doucha puis coucha promptement, tout empli des plaisirs et des sensations qu'il venait de découvrir... et qui l'empêchèrent un moment de s'endormir !
Mais la vie continuait ! Il commença à mentir, et plutôt bien :
— J'étais invité par Bruno, et on a parlé longtemps... en picolant aussi. Pardonne-moi, j'ai pas vu le temps passer.
— Moi, si !
Anne-Luc crut pouvoir se faire excuser en enlaçant la jeune fille, mais celle-ci le repoussa vivement, ajoutant :
— Si tu crois que je n'ai pas compris que ton Bruno était pédé comme un phoque !
— Oh ! fit Anne-Luc, stupéfait. Et quel rapport ? J'ai été nul, avec toi ?
— Non, non... c'est pas ce que je voulais dire... du tout, mais... mais quand ton fiancé passe sa soirée avec un super beau mec gay... on est en droit de se poser des questions, non ?
Saisi, Anne-Luc trouva quand même le courage de répondre :
— Écoute... il me semble qu'on a été clairs sur notre supposé avenir commun, non ? Alors...
— Alors j'appelle mon p'tit frère, et il vient me chercher, fit Marie-Chloé en haussant les épaules. Rassure-toi, y te cassera pas la gueule !
— Manquerait plus que ça ! On peut se quitter en paix, non ?
— T'es encore capable de me faire l'amour... après avoir baisé ton paysan ?
— Oh ! Tu vas me payer ça ! cria Anne-Luc, en se jetant sur la donzelle.
La suite fut animée, qu'on se le dise ! Mais bon : il fallait se rendre à l'évidence : hors ces voies de fait, il n'y avait rien d'autre de possible entre ces jeunes gens.
Le lendemain parut donc le jeune Enguerrand... Un genre de rayon de soleil, qui illumina le grand salon dès qu'il y fut introduit par Bruno.
Grand salon où Marie-Chloé expliquait gravement au comte et à la comtesse les soucis de famille qu'elle avait mis au point pendant la nuit avec son petit frère, et qui expliquaient son départ prématuré.
Le garçon était d'une beauté fascinante : long, fin et et blond cendré, il avait un visage de mannequin intersidéral … en plus bel encore. Et son sourire ! Son sourire, quand il entra au grand salon, avait failli faire tomber les lambris, avec leurs tableaux, sans compter le grand lustre !
Bref, Anne-Luc ne douta point se trouver devant la merveille absolue. Lui qui regardait les garçons d'un autre œil, depuis la veille...
Le moment fut de la plus exquise urbanité, comme on s'en doute, et Enguerrand sembla plaire aux seigneurs du lieu par sa douce réserve, comme par sa délicatesse,
Ce qui n'avait pas été prévu fut qu'en fin de séance, alors qu'on se séparait, le jeune Enguerrand glissât sa carte à Anne-Luc...
Qui, frémissant, lui envoya vitement un message, certes archiréservé. La réponse fut immédiate : « Je sais, pour ma sœur et toi. Pouvons-nous parler tous deux ? »
Rendez-vous fut pris dans les minutes qui suivirent... dès le lendemain, et ailleurs, soit une petite ville du pays voisin, en un hôtel-café-restaurant.
— Pourquoi t'as pas voulu de ma sœur ? attaqua Enguerrand tout de go.
— Mais... D'abord, c'était un mariage arrangé... sans mon avis, et puis... on n'avait rien à faire ensemble, tout simplement.
— Sauf que... d'après ce qu'elle m'a dit... tu n'es pas un amateur... dans le privé.
— Oh, Enguerrand ! Ceci ne regarde qu'elle et moi, ne crois-tu pas ?
— Excuse-moi, Anne-Luc, fit le garçon en baissant les yeux, je ne voulais pas être vulgaire.
— Laisse tomber ! C'est plutôt flatteur, en vérité ! Mais bon... toute la vie ne se passe pas au lit, tu sais ?
— Sauf avec celui ou celle qu'on aime ! Mais... Oui, je suis con, fit le garçon, baissant le regard derechef.
— Pourquoi... t'as voulu me voir, Enguerrand ?
— Ben... je me suis demandé pourquoi.... une super belle nana comme ma sœur pouvait pas aller avec un super beau mec comme toi...
— Merci pour le compliment, Enguerrand ! fit Anne-Luc en un large sourire. J't'ai dit : autre chose à faire. Toi ?
— Oh moi... À la place de ma sœur.. j'me serais accroché !
— Enguerrand ? murmura Anne-Luc, saisi.
— Écoute ce qui te convient, et oublie le reste !
Coi, le bel Anne-Luc ! Il baissa lui aussi les yeux avant de les relever, quelques secondes plus tard... pour tomber en ceux, bleu clair, d'un Enguerrand qui ne souriait pas, mais qui était si... si... Anne-Luc craqua : le souvenir récent de ses folies avec Bruno et Aurélien... Se pouvait-il qu'un garçon ?...
Grave moment d'indécision, alors. Chacun regarda ailleurs, et songea... songea ! Enfin, on se regarda... et Anne-Luc plongea sans respirer en le regard clarissime du jeune homme, qui l'engloutit immédiatement.
Il tendit une main sur la table, dont Enguerrand ne toucha que le bout des doigts. Qui demanda, doucement :
— Voulez-vous qu'on aille … chez nous ?
— Chez nous ? fit Anne-Luc en ouvrant de grands yeux... et toujours fasciné par ceux d'Enguerrand.
— J'ai réservé une chambre, Anne-Luc.
— Qu'irions-nous y faire ? tenta Anne-Luc.
— Voir ce qu'on pourrait justement faire pour réparer l'union de nos deux maisons, dit froidement le garçon,
— Ah ! Ah ! T'es trop, toi ! Et quoi ? Nous battre en duel ?
— Nous demander pourquoi tu ne préférerais pas le frère à la sœur.
Et le garçon se leva, suivi par un Anne-Luc complètement sidéré. Il était sur quelle planète, là ? Dans quel film ? Pourtant, il suivit le jeune homme sans mot dire.
Dans la chambre — large, comme en campagne, mais de confort rustique — il vit le garçon se déshabiller.
— Allons nous doucher !
Incapable de répondre, Anne-Luc suivit le mouvement. Et fut vite éberlué par la perfection physique du jeune homme : une merveille absolue, selon les critères les plus cruels de l'opinion internationale !
— T'es beau, toi ! dit le garçon.
— Alors... on dit quoi, de toi ? réussit à articuler Anne-Luc, quasi tétanisé, quand Enguerrand souriait joliment.
— Donne-nous un sourire qui dit : « Oui ! ».
Désarmé, Anne-Luc obtempéra. Si Enguerrand était un démon, comme il ressemblait à un ange ! Les incroyables moments qui s'ensuivirent scellèrent brusquement le destin d'Anne-Luc : car il dit « oui »... sans sourire.
Combien les beautés du frère lui firent rapidement oublier celles de la sœur !
Il fallut cependant manœuvrer finement, car la Marie-Sophie l'eut un peu saumâtre, de se faire chauffer un aussi bon baiseur par son p'tit frère... Ça demanda un peu de temps, donc. Toujours conseillé par Bruno, Anne-Luc réussit à circonvenir tout le monde, et enfin, à faire accepter son mariage avec le sublime Enguerrand. Facile, en vérité, compte tenu de la beauté dudit !
Dans la foulée, il réussit même à convaincre le bel Aurélien de marier le joli Bruno... Les cérémonies se feront ensemble, à la mairie du bourg, et la fête au château... où Madame a nommé Bruno majordome, ne voulant surtout pas perdre sa perle... qui sera le mari d'un de ses plus gros fermiers !
22. VI. 2021
Amitiés de Louklouk !