16-06-2021, 11:31 AM
Après la sieste de mon chéri nous rejoignons papa qui est occupé à tailler la haie. Nous lui proposons notre aide et il nous demande de tondre la pelouse devant la maison mais aussi de procéder au nettoyage des parterres de rosiers de part et d’autre de l’allée. Je regarde Juju et je lui laisse le choix. Il me dit préférer tondre que de sarcler les parterres. Je le comprends, se fléchir ou s’agenouiller devant les rosiers, ce n’est pas encore évident pour lui. Bien entendu j’accepte de tout cœur de le laisser aux manettes de la tondeuse.
Je prends les ustensiles dont j’ai besoin dans l’abri de jardin, ainsi que la brouette pour y mettre les mauvaises herbes. Je m’y mets sans attendre. J’entends déjà le moteur de la tondeuse vrombir et je vois que mon amour arrive sur le devant de la maison ; il se débrouille bien, il m’avait déjà vu tondre, alors qu’il était dans sa chaise roulante, il sait donc comme procéder. Il est vrai que nous avons, papa et moi, une certaine façon de passer la tondeuse pour que les traces laissées soient harmonieuses.
Bref nous sommes tous occupés à jardiner. Je poursuis le désherbage et j’en profite aussi pour ôter çà et là les herbes folles qui poussent dans le gravier de l’allée. Julien, lui, a presque fini la tonte devant la maison, il se rend alors dans le grand jardin et débute la tonte de la pelouse. Il commence là où papa a terminé la haie. C’est l’occasion de ramasser avec la tondeuse les morceaux de petites branches feuillues qui restent à terre.
Cela fait déjà plus d’une heure que je suis occupé à genoux devant les rosiers lorsque j’entends Stéphanie qui me demande si je veux boire quelque chose de frais ; elle me dit qu’il y a du thé glacé. J’opte pour ce breuvage car il rafraîchit et désaltère bien. Je profite de ce moment de pose pour rejoindre Juju et Papa. Eux aussi font une pause bien méritée auprès de maman et de Delphine.
C’est l’occasion de discuter entre nous, en famille. Papa nous dit que rien n’est prévu pour ce soir et il propose d’aller manger au restaurant italien que nous fréquentons habituellement. Je suis partant et je vois des étoiles dans les yeux de Juju et des filles. Maman sourit car elle sait que cela allait nous faire plaisir. C’est donc à unanimité que nous acceptons !
Ce n’est pas tout, il faut poursuivre le jardinage. Je termine de désherber les parterres et ensuite je rejoins papa pour l’aider à terminer la taille de la dernière haie. Julien a presque terminé lui aussi, il attend que Papa et moi terminions les trois à quatre mètres de haie restants.
Enfin nous avons terminé. Maman nous dit d’aller piquer une tête dans la piscine pendant qu’elle range les outils avec nos sœurs ! Nous ne nous faisons pas prier, nous nous dévêtons tous les trois et passons sous la douche sise à côté de la piscine pour nous rincer : hop nous sautons dans l’eau. Papa en profite pour nous remercier, il trouve que nous avons abattu du bon travail.
Dix minutes plus tard nous sommes rejoints par la gent féminine. Nous profitons de la piscine car ce sont les derniers beaux jours de fin d’été. Nous nous éclaboussons les uns les autres tout en faisant attention à maman. Nous sentons tous que les mauvais jours sont derrière nous et que l’avenir nous appartient.
Une fois séchés et habillés, nous prenons les deux voitures pour nous rendre au resto. Maman prend la sienne et papa me laisse conduire sa Mercedes, c’est la seconde fois qu’il me laisse le volant. Je suis fier de la confiance qu’il m’accorde. Nous voilà partis et, dix minutes plus tard, nous sommes arrivés à bon port.
Nous entrons dans l’établissement dénommé « Tour de Pise » et nous sommes accueillis par le patron, Giorgio. Il nous place à notre table habituelle. Une fois assis, le patron prend la commande de l’apéro. Nous prenons Juju et moi un kir, les filles prennent un apéro maison, tandis que nos parents optent pour un verre d’Asti. C’est un serveur qui nous apporte les boissons sur un plateau. J’entends dans mon dos :
Jac : « Bonjour Phil !
Je reconnais cette voix, c’est celle de Jacques ! Je me retourne, c’est bien lui.
Moi : Bonjour Jacques, tu es serveur ici ?
Jac : Oui, c’est un job d’étudiant, je fini dans trois jours !
Moi : C’est super, content de te revoir. Comment vas-tu ?
Jac : Ça va bien, c’est bientôt la rentrée.
Moi : Tu es inscrit dans quelle fac ?
Jac : Je vais faire graduat en comptabilité !
Moi : C’est bien, félicitations. Et comment va Dimitri ?
Jac : Il va bien, il fait les mêmes études que moi, nous serons dans la même école supérieure.
Moi : Génial.
Jac : À votre santé.
Tous : Merci Jacques.
J’ai été agréablement surpris de revoir mon ancien ami de classe. Il est posé et son job d’étudiant lui va très bien. Il a le sourire et c’est un plus dans l’Horeca. Julien me dit :
Jul : Il a bien changé Jacques, il est très sympa.
Moi : Oui, tu as raison. Puis le passé, c’est du passé, nous avons tourné la page et on peut s’apprécier sans arrière-pensée.
Mam : Tu as raison mon fils, vous avez commencé une nouvelle vie et l’amitié peut être une bonne chose.
Jul : C’est bien juste, ce n’est pas moi qui dirai le contraire.
Moi : Merci, mais je pense qu’il est temps de trinquer. Santé !
Tous : Santé ! »
Dans la vie nous nous lions avec une personne et puis ça casse, c’est terminé. Mais, ce n’est pas pour ça qu’on ne peut pas rester en bons termes. J’ai déjà connu deux fois cette situation, mais maintenant, c’est pour la vie avec Julien, du moins je l’espère. Je pense qu’après ce que nous venons de vivre, que notre amour est encore plus fort, j’en suis convaincu !
Chapitre 29.
Scandale !
Le repas se déroule dans une très bonne ambiance. Je suis bien entendu assis à côté de mon Juju d’amour. Nous nous regardons souvent et nos sourires en disent long. Je sais que ce beau gosse que j’aime est pour moi source de bonheur. Il a su aller au-delà des souffrances endurées pour enfin s’épanouir à nouveau. De temps à autre nous nous prenons par la main par-dessus la table.
A un moment donné j’entends en provenance d’une table à proximité la phrase suivante prononcée par un homme :
« Encore des pédés, il y en a de plus en plus. Qu’ils restent chez eux ou alors qu’ils se fassent soigner » !
Ni moi, ni Julien, nous ne nous retournons. C’est le patron, Giorgio, qui se trouve à proximité, qui réagit et dit à cet homme :
Gio : « Monsieur puis-je vous demander de cesser vos remarques désobligeantes !
Hom : Je suis désolé mais je ne supporte pas de voir deux mecs ensemble, c’est contre nature.
Gio : Je vous demande une dernière fois de cesser vos remarques !
Hom : Sinon quoi ?
Gio : Je vous demande de quitter mon établissement immédiatement !
Hom : Pourquoi ?
Gio : Parce que je préfère garder des clients fidèles que d’avoir des clients de passage qui ne savent pas se tenir. Alors je vous demande de quitter les lieux.
Hom : C’est un repaire de pédés ici !
Gio : Monsieur, c’est la dernière fois que je vous demande de partir, je vais être obligé d’appeler la police !
Hom : Ça vous regarde d’avoir des pédés chez vous, c’est que vous en êtes !
Gio : Non, je ne suis pas homo, mais j’ai des clients qui le sont et même des serveurs. Je suis d’ailleurs très fier de les avoir pour le service, car au moins ils savent ce que c’est que d’être ouverts à toutes les personnes mêmes différentes !
Hom : Ça va, on se casse.
Gio : L’addition c’est pour moi, je n’ai pas besoin de l’argent d’un homophobe.
Hom : Il est clair que c’est la première et dernière fois que je viens dans votre établissement !
Gio : J’y compte bien, car ma porte vous est dorénavant fermée !
Hom : Ciao.
Gio : Oui ciao ! »
Durant tout l’affrontement verbal, j’ai vu que papa était prêt à bondir. L’ambiance dans le restaurant s’est éteinte, les autres clients sont médusés d’avoir assisté à ce triste spectacle. On entend maintenant des réflexions à voix basses telles que :
Il y en a qui ne sont pas vite gênés, s’en prendre comme çà des jeunes qui n’ont finalement rien fait de mal que de se prendre par la main.
Ou alors : il y a des homophobes partout, c’est affligeant !
Puis aussi : Les homos sont souvent des gens très posés qui sont à l’écoute et qui savent se tenir, mais aussi être de très bons travailleurs, serveurs, coiffeurs ou autres professions en contact avec le public, … etc.
Giorgio vient à notre table et s’excuse du dérangement. Papa discute avec lui et le remercie en s’excusant lui aussi de la tournure qu’a pris cette affaire. Le patron ajoute qu’il offre le café et le « pousse » qui va avec ! Julien et moi nous ne savons pas où nous mettre, tous les regards sont tournés vers nous.
Papa nous regarde, il sait que nous n’avons pas fait grand-chose de répréhensible et qu’il ne nous en veut pas. Je me doute bien que ce n’est agréable pour personne, encore moins pour nous et les gays qui sont peut-être présents dans l’établissement. Puis je pense à Jacques, je ne l’ai plus vu depuis l’incident. J’en fais part à Julien qui comme moi s’interroge. Maman se rend compte qu’il n’est plus là, que l’autre serveur a pris en charge les tables desservies par Jacques.
Papa se lève et va trouver Giorgio. Ils discutent près de la porte qui donne sur la cuisine. De notre table nous n’entendons rien de ce qu’ils se disent. Je vois que papa et Giorgio entrent dans la cuisine : c’est bien la première fois que papa va dans cette partie du resto. Nous avons tous les yeux rivés sur cette porte. Le serveur poursuit quant à lui ses allées et venues entre la salle et la cuisine ; il faut bien que le service continue !
Je prends les ustensiles dont j’ai besoin dans l’abri de jardin, ainsi que la brouette pour y mettre les mauvaises herbes. Je m’y mets sans attendre. J’entends déjà le moteur de la tondeuse vrombir et je vois que mon amour arrive sur le devant de la maison ; il se débrouille bien, il m’avait déjà vu tondre, alors qu’il était dans sa chaise roulante, il sait donc comme procéder. Il est vrai que nous avons, papa et moi, une certaine façon de passer la tondeuse pour que les traces laissées soient harmonieuses.
Bref nous sommes tous occupés à jardiner. Je poursuis le désherbage et j’en profite aussi pour ôter çà et là les herbes folles qui poussent dans le gravier de l’allée. Julien, lui, a presque fini la tonte devant la maison, il se rend alors dans le grand jardin et débute la tonte de la pelouse. Il commence là où papa a terminé la haie. C’est l’occasion de ramasser avec la tondeuse les morceaux de petites branches feuillues qui restent à terre.
Cela fait déjà plus d’une heure que je suis occupé à genoux devant les rosiers lorsque j’entends Stéphanie qui me demande si je veux boire quelque chose de frais ; elle me dit qu’il y a du thé glacé. J’opte pour ce breuvage car il rafraîchit et désaltère bien. Je profite de ce moment de pose pour rejoindre Juju et Papa. Eux aussi font une pause bien méritée auprès de maman et de Delphine.
C’est l’occasion de discuter entre nous, en famille. Papa nous dit que rien n’est prévu pour ce soir et il propose d’aller manger au restaurant italien que nous fréquentons habituellement. Je suis partant et je vois des étoiles dans les yeux de Juju et des filles. Maman sourit car elle sait que cela allait nous faire plaisir. C’est donc à unanimité que nous acceptons !
Ce n’est pas tout, il faut poursuivre le jardinage. Je termine de désherber les parterres et ensuite je rejoins papa pour l’aider à terminer la taille de la dernière haie. Julien a presque terminé lui aussi, il attend que Papa et moi terminions les trois à quatre mètres de haie restants.
Enfin nous avons terminé. Maman nous dit d’aller piquer une tête dans la piscine pendant qu’elle range les outils avec nos sœurs ! Nous ne nous faisons pas prier, nous nous dévêtons tous les trois et passons sous la douche sise à côté de la piscine pour nous rincer : hop nous sautons dans l’eau. Papa en profite pour nous remercier, il trouve que nous avons abattu du bon travail.
Dix minutes plus tard nous sommes rejoints par la gent féminine. Nous profitons de la piscine car ce sont les derniers beaux jours de fin d’été. Nous nous éclaboussons les uns les autres tout en faisant attention à maman. Nous sentons tous que les mauvais jours sont derrière nous et que l’avenir nous appartient.
Une fois séchés et habillés, nous prenons les deux voitures pour nous rendre au resto. Maman prend la sienne et papa me laisse conduire sa Mercedes, c’est la seconde fois qu’il me laisse le volant. Je suis fier de la confiance qu’il m’accorde. Nous voilà partis et, dix minutes plus tard, nous sommes arrivés à bon port.
Nous entrons dans l’établissement dénommé « Tour de Pise » et nous sommes accueillis par le patron, Giorgio. Il nous place à notre table habituelle. Une fois assis, le patron prend la commande de l’apéro. Nous prenons Juju et moi un kir, les filles prennent un apéro maison, tandis que nos parents optent pour un verre d’Asti. C’est un serveur qui nous apporte les boissons sur un plateau. J’entends dans mon dos :
Jac : « Bonjour Phil !
Je reconnais cette voix, c’est celle de Jacques ! Je me retourne, c’est bien lui.
Moi : Bonjour Jacques, tu es serveur ici ?
Jac : Oui, c’est un job d’étudiant, je fini dans trois jours !
Moi : C’est super, content de te revoir. Comment vas-tu ?
Jac : Ça va bien, c’est bientôt la rentrée.
Moi : Tu es inscrit dans quelle fac ?
Jac : Je vais faire graduat en comptabilité !
Moi : C’est bien, félicitations. Et comment va Dimitri ?
Jac : Il va bien, il fait les mêmes études que moi, nous serons dans la même école supérieure.
Moi : Génial.
Jac : À votre santé.
Tous : Merci Jacques.
J’ai été agréablement surpris de revoir mon ancien ami de classe. Il est posé et son job d’étudiant lui va très bien. Il a le sourire et c’est un plus dans l’Horeca. Julien me dit :
Jul : Il a bien changé Jacques, il est très sympa.
Moi : Oui, tu as raison. Puis le passé, c’est du passé, nous avons tourné la page et on peut s’apprécier sans arrière-pensée.
Mam : Tu as raison mon fils, vous avez commencé une nouvelle vie et l’amitié peut être une bonne chose.
Jul : C’est bien juste, ce n’est pas moi qui dirai le contraire.
Moi : Merci, mais je pense qu’il est temps de trinquer. Santé !
Tous : Santé ! »
Dans la vie nous nous lions avec une personne et puis ça casse, c’est terminé. Mais, ce n’est pas pour ça qu’on ne peut pas rester en bons termes. J’ai déjà connu deux fois cette situation, mais maintenant, c’est pour la vie avec Julien, du moins je l’espère. Je pense qu’après ce que nous venons de vivre, que notre amour est encore plus fort, j’en suis convaincu !
Chapitre 29.
Scandale !
Le repas se déroule dans une très bonne ambiance. Je suis bien entendu assis à côté de mon Juju d’amour. Nous nous regardons souvent et nos sourires en disent long. Je sais que ce beau gosse que j’aime est pour moi source de bonheur. Il a su aller au-delà des souffrances endurées pour enfin s’épanouir à nouveau. De temps à autre nous nous prenons par la main par-dessus la table.
A un moment donné j’entends en provenance d’une table à proximité la phrase suivante prononcée par un homme :
« Encore des pédés, il y en a de plus en plus. Qu’ils restent chez eux ou alors qu’ils se fassent soigner » !
Ni moi, ni Julien, nous ne nous retournons. C’est le patron, Giorgio, qui se trouve à proximité, qui réagit et dit à cet homme :
Gio : « Monsieur puis-je vous demander de cesser vos remarques désobligeantes !
Hom : Je suis désolé mais je ne supporte pas de voir deux mecs ensemble, c’est contre nature.
Gio : Je vous demande une dernière fois de cesser vos remarques !
Hom : Sinon quoi ?
Gio : Je vous demande de quitter mon établissement immédiatement !
Hom : Pourquoi ?
Gio : Parce que je préfère garder des clients fidèles que d’avoir des clients de passage qui ne savent pas se tenir. Alors je vous demande de quitter les lieux.
Hom : C’est un repaire de pédés ici !
Gio : Monsieur, c’est la dernière fois que je vous demande de partir, je vais être obligé d’appeler la police !
Hom : Ça vous regarde d’avoir des pédés chez vous, c’est que vous en êtes !
Gio : Non, je ne suis pas homo, mais j’ai des clients qui le sont et même des serveurs. Je suis d’ailleurs très fier de les avoir pour le service, car au moins ils savent ce que c’est que d’être ouverts à toutes les personnes mêmes différentes !
Hom : Ça va, on se casse.
Gio : L’addition c’est pour moi, je n’ai pas besoin de l’argent d’un homophobe.
Hom : Il est clair que c’est la première et dernière fois que je viens dans votre établissement !
Gio : J’y compte bien, car ma porte vous est dorénavant fermée !
Hom : Ciao.
Gio : Oui ciao ! »
Durant tout l’affrontement verbal, j’ai vu que papa était prêt à bondir. L’ambiance dans le restaurant s’est éteinte, les autres clients sont médusés d’avoir assisté à ce triste spectacle. On entend maintenant des réflexions à voix basses telles que :
Il y en a qui ne sont pas vite gênés, s’en prendre comme çà des jeunes qui n’ont finalement rien fait de mal que de se prendre par la main.
Ou alors : il y a des homophobes partout, c’est affligeant !
Puis aussi : Les homos sont souvent des gens très posés qui sont à l’écoute et qui savent se tenir, mais aussi être de très bons travailleurs, serveurs, coiffeurs ou autres professions en contact avec le public, … etc.
Giorgio vient à notre table et s’excuse du dérangement. Papa discute avec lui et le remercie en s’excusant lui aussi de la tournure qu’a pris cette affaire. Le patron ajoute qu’il offre le café et le « pousse » qui va avec ! Julien et moi nous ne savons pas où nous mettre, tous les regards sont tournés vers nous.
Papa nous regarde, il sait que nous n’avons pas fait grand-chose de répréhensible et qu’il ne nous en veut pas. Je me doute bien que ce n’est agréable pour personne, encore moins pour nous et les gays qui sont peut-être présents dans l’établissement. Puis je pense à Jacques, je ne l’ai plus vu depuis l’incident. J’en fais part à Julien qui comme moi s’interroge. Maman se rend compte qu’il n’est plus là, que l’autre serveur a pris en charge les tables desservies par Jacques.
Papa se lève et va trouver Giorgio. Ils discutent près de la porte qui donne sur la cuisine. De notre table nous n’entendons rien de ce qu’ils se disent. Je vois que papa et Giorgio entrent dans la cuisine : c’est bien la première fois que papa va dans cette partie du resto. Nous avons tous les yeux rivés sur cette porte. Le serveur poursuit quant à lui ses allées et venues entre la salle et la cuisine ; il faut bien que le service continue !