Chapitre 8 - Hippies au Monte Verità (2)
Dimanche 9 août 1964, Monte Verità, Ascona
Dominique et Daniel se concertèrent avant de répondre à Flavio.
— Une douche nous ferait du bien, dit Dom, mais n’avons pas envie de nous branler, il fait trop chaud.
— Vous faites comme vous voulez, fit Flavio, ici rien est obligatoire, mais vous devez accepter que la sexualité s’y pratique sans tabous, toujours dans le respect des partenaires.
— C’est en effet ce qui est noté dans le règlement que nous avons accepté, fit Daniel.
— Et si vous avez la flemme de vous toucher vous-mêmes, continua le Tessinois, je le ferais volontiers à votre place.
— Ton père nous facturera des extras ? demanda Dom.
— Non, c’est mon cadeau de bienvenue. Je vous rappelle aussi que vous devez participer aux tâches ménagères.
— Oui, nous le savons, dit Daniel. Cela fonctionne comment ?
— Il y a un planning établi chaque semaine avec un tournus : nettoyages, lessive, cuisine, jardinage, occire les poulets.
— Je ne sais pas cuisiner, fit Daniel en riant, et je préférerais être végétarien si je dois tuer les poulets moi-même.
— T’inquiète, c’est moi qui le fais, il y a beaucoup de végétariens mais mon père ne désire pas bannir la viande. Sinon il y a toujours des pommes de terre à éplucher et tu peux faire des échanges si tu préfères nettoyer les chiottes.
Dominique et Daniel se déshabillèrent, Flavio les regarda.
— Oui, tu es comme les autres hommes, dit-il à Dom, mais je veux bien te considérer comme une femme si tu en as envie.
— C’est vrai que quand je suis à poil c’est difficile de le deviner, je pense que tout le monde a des cheveux longs ici, sauf toi…
— Je ne suis pas un hippie, moi, je préfère être un latin lover. Tu es circoncise, tu es juive ?
— Non, je suis protestante.
— C’est comme aux États-Unis, Allen m’a dit que tout le monde est coupé. Mais lui était juif et il s’est converti au bouddhisme.
— C’est qui cet Allen ? demanda Daniel.
— Un poète qui est invité chez nous pour nous parler du mouvement hippie aux États-Unis, il es gay.
— Tu as couché avec lui ?
— Bien sûr. Trop vieux pour moi, mais il a de l’expérience et il m’a appris des trucs. Vous avez de la chance, il fera une lecture de son poème ce soir. Vous savez l’anglais ?
— J’ai vécu plusieurs années à Washington, D.C., mon père était ambassadeur.
— Et moi j’ai souvent des patients anglophones dans ma clinique, expliqua Dominique.
— Parfait, dit Flavio, il y a souvent des bobos à soigner, faites attention aux insectes pour qu’ils ne vous piquent pas la queue. Bon, on va se doucher, prenez vos linges.
Daniel et Dominique passèrent spontanément les linges autour de la taille pour se couvrir avant de sortir dans le couloir, ce qui fit rire Flavio. Le local des douches avait deux bancs de chaque côté, le sol était ensuite recouvert de caillebotis en bois avec quatre pommeaux au plafond. L’eau était tiède.
Une fois qu’ils furent lavés et séchés, Flavio demanda à Daniel et Dom :
— Je peux vous masser le zizi ? Nous avons une huile de massage aux fleurs d’amandier qui est fabriquée dans le couvent des Augustines du Monte Carasso.
— Des religieuses qui fabriquent une huile pour se branler ? s’étonna Daniel.
— Officiellement c’est pour revigorer les muscles fatigués.
Flavio ouvrit une petite armoire et en sortit un flacon.
— N’hésitez pas à vous servir, il y a d’autres articles d’hygiène à votre disposition, pas d’extras à payer, ce n’est pas comme les minibars.
Dominique et Daniel étaient debout l’un à côté de l’autre, Flavio s’enduisit généreusement les mains d’huile et débuta des caresses très doucement. Les deux amis bandèrent. Un homme d’une quarantaine d’années entra dans le local quelques minutes plus tard, nu avec un linge sur l’épaule. Il était petit, avait une chevelure noire fournie, sauf le sommet du crâne, un sexe circoncis sur de grosses couilles, surmontés d’une toison bien fournie. Daniel pense immédiatement que c’était cet Allen. Il les salua en anglais.
— Bonjour, ne faites pas attention à moi, je vois que Flavio vous as bien en main.
— Je ne suis pas à ton usage exclusif, dit celui-ci, je dois m’occuper de tout le monde.
— Je ne te le reproche pas.
— Je veux bien t’enculer une fois que j’aurai terminé avec mes nouveaux amis.
— Prenez votre temps. Je vais me doucher.
Flavio parla en français pour qu’Allen ne le comprît pas.
— Il aime bien les jeunes, il va certainement draguer Daniel.
— Tu veux dire que je suis déjà vieille ? fit Dom.
— Tu as plus de 20 ans, c’est vieux… Je plaisante.
Flavio suivit le conseil et prit tout son temps pour branler Dom et Daniel, faisant monter lentement le plaisir, sous le regard intéressé d’Allen.
Ils finirent par éjaculer presque en même temps sur le plancher.
— C’est vous qui êtes inscrits pour nettoyer les douches demain matin, dit Flavio en riant, vous ne vous étonnerez pas du foutre partout.
Le Tessinois leur nettoya la bite avec son propre linge. Dom et Daniel retournèrent seuls dans leur chambre.
— Bizarre ce Flavio, dit Daniel, qu’en penses-tu ?
— Oui, je n’arrive pas à le situer, il faudrait en parler à un psy.
— En tout cas il est très décomplexé et il semble vraiment apprécier d’exhiber son corps et de coucher avec tout le monde.
— Et il sait s’y prendre, j’ai bien aimé sa branlette.
— Moi aussi, son huile a des vertus aphrodisiaques, je me demande ce que les religieuses y mettent.
Dimanche 9 août 1964, Monte Verità, Ascona
Dominique et Daniel se concertèrent avant de répondre à Flavio.
— Une douche nous ferait du bien, dit Dom, mais n’avons pas envie de nous branler, il fait trop chaud.
— Vous faites comme vous voulez, fit Flavio, ici rien est obligatoire, mais vous devez accepter que la sexualité s’y pratique sans tabous, toujours dans le respect des partenaires.
— C’est en effet ce qui est noté dans le règlement que nous avons accepté, fit Daniel.
— Et si vous avez la flemme de vous toucher vous-mêmes, continua le Tessinois, je le ferais volontiers à votre place.
— Ton père nous facturera des extras ? demanda Dom.
— Non, c’est mon cadeau de bienvenue. Je vous rappelle aussi que vous devez participer aux tâches ménagères.
— Oui, nous le savons, dit Daniel. Cela fonctionne comment ?
— Il y a un planning établi chaque semaine avec un tournus : nettoyages, lessive, cuisine, jardinage, occire les poulets.
— Je ne sais pas cuisiner, fit Daniel en riant, et je préférerais être végétarien si je dois tuer les poulets moi-même.
— T’inquiète, c’est moi qui le fais, il y a beaucoup de végétariens mais mon père ne désire pas bannir la viande. Sinon il y a toujours des pommes de terre à éplucher et tu peux faire des échanges si tu préfères nettoyer les chiottes.
Dominique et Daniel se déshabillèrent, Flavio les regarda.
— Oui, tu es comme les autres hommes, dit-il à Dom, mais je veux bien te considérer comme une femme si tu en as envie.
— C’est vrai que quand je suis à poil c’est difficile de le deviner, je pense que tout le monde a des cheveux longs ici, sauf toi…
— Je ne suis pas un hippie, moi, je préfère être un latin lover. Tu es circoncise, tu es juive ?
— Non, je suis protestante.
— C’est comme aux États-Unis, Allen m’a dit que tout le monde est coupé. Mais lui était juif et il s’est converti au bouddhisme.
— C’est qui cet Allen ? demanda Daniel.
— Un poète qui est invité chez nous pour nous parler du mouvement hippie aux États-Unis, il es gay.
— Tu as couché avec lui ?
— Bien sûr. Trop vieux pour moi, mais il a de l’expérience et il m’a appris des trucs. Vous avez de la chance, il fera une lecture de son poème ce soir. Vous savez l’anglais ?
— J’ai vécu plusieurs années à Washington, D.C., mon père était ambassadeur.
— Et moi j’ai souvent des patients anglophones dans ma clinique, expliqua Dominique.
— Parfait, dit Flavio, il y a souvent des bobos à soigner, faites attention aux insectes pour qu’ils ne vous piquent pas la queue. Bon, on va se doucher, prenez vos linges.
Daniel et Dominique passèrent spontanément les linges autour de la taille pour se couvrir avant de sortir dans le couloir, ce qui fit rire Flavio. Le local des douches avait deux bancs de chaque côté, le sol était ensuite recouvert de caillebotis en bois avec quatre pommeaux au plafond. L’eau était tiède.
Une fois qu’ils furent lavés et séchés, Flavio demanda à Daniel et Dom :
— Je peux vous masser le zizi ? Nous avons une huile de massage aux fleurs d’amandier qui est fabriquée dans le couvent des Augustines du Monte Carasso.
— Des religieuses qui fabriquent une huile pour se branler ? s’étonna Daniel.
— Officiellement c’est pour revigorer les muscles fatigués.
Flavio ouvrit une petite armoire et en sortit un flacon.
— N’hésitez pas à vous servir, il y a d’autres articles d’hygiène à votre disposition, pas d’extras à payer, ce n’est pas comme les minibars.
Dominique et Daniel étaient debout l’un à côté de l’autre, Flavio s’enduisit généreusement les mains d’huile et débuta des caresses très doucement. Les deux amis bandèrent. Un homme d’une quarantaine d’années entra dans le local quelques minutes plus tard, nu avec un linge sur l’épaule. Il était petit, avait une chevelure noire fournie, sauf le sommet du crâne, un sexe circoncis sur de grosses couilles, surmontés d’une toison bien fournie. Daniel pense immédiatement que c’était cet Allen. Il les salua en anglais.
— Bonjour, ne faites pas attention à moi, je vois que Flavio vous as bien en main.
— Je ne suis pas à ton usage exclusif, dit celui-ci, je dois m’occuper de tout le monde.
— Je ne te le reproche pas.
— Je veux bien t’enculer une fois que j’aurai terminé avec mes nouveaux amis.
— Prenez votre temps. Je vais me doucher.
Flavio parla en français pour qu’Allen ne le comprît pas.
— Il aime bien les jeunes, il va certainement draguer Daniel.
— Tu veux dire que je suis déjà vieille ? fit Dom.
— Tu as plus de 20 ans, c’est vieux… Je plaisante.
Flavio suivit le conseil et prit tout son temps pour branler Dom et Daniel, faisant monter lentement le plaisir, sous le regard intéressé d’Allen.
Ils finirent par éjaculer presque en même temps sur le plancher.
— C’est vous qui êtes inscrits pour nettoyer les douches demain matin, dit Flavio en riant, vous ne vous étonnerez pas du foutre partout.
Le Tessinois leur nettoya la bite avec son propre linge. Dom et Daniel retournèrent seuls dans leur chambre.
— Bizarre ce Flavio, dit Daniel, qu’en penses-tu ?
— Oui, je n’arrive pas à le situer, il faudrait en parler à un psy.
— En tout cas il est très décomplexé et il semble vraiment apprécier d’exhiber son corps et de coucher avec tout le monde.
— Et il sait s’y prendre, j’ai bien aimé sa branlette.
— Moi aussi, son huile a des vertus aphrodisiaques, je me demande ce que les religieuses y mettent.
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