14-06-2021, 10:40 AM
Julien est parti vers neuf heures quinze pour se rendre à sa leçon de conduite. Il a rendez-vous avec Didier à dix heures. Je profite de son absence pour peaufiner la liste des personnes invitées pour la fête surprise de Julien. Puis je m’adresse aussi à Stéphanie en vue de connaître éventuellement une envie ou l’autre de mon chéri, envie dont il ne m’a pas encore parlé. Elle dit qu’elle va y réfléchir.
Je me demande si Julien aimerait aller dans une salle de sport pour bien se remuscler. Je demande alors à maman ce qu’elle en pense :
Moi : « Maman, je me demande si Julien aimerait faire de la musculation dans une salle de sport. Je pourrai voir si c’est possible.
Mam : Hé bien ça, je n’y avait pas songé ! Je n’en ai aucune idée, il faudrait savoir si c’est possible et ensuite il faut être certain qu’il aime faire ce genre de chose !
Moi : Oui, effectivement il faut qu’il soit partant et non lui imposer.
Mam : Je pense que Papa sera d’accord avec toi pour ce projet, tu peux lui en toucher un mot ce soir, tu trouveras bien deux minutes par ça sans que Julien ne s’en aperçoive.
Moi : Super, merci maman.
Mam : Je me demandais, vous pourriez faire ça à deux, du moins si toi tu es d’accord !
Moi : J’y avais pensé, mais il faudrait que je me renseigne, de plus ça m’intéresse !
Mam : Pour nous ce n’est pas un problème, nous vous offririons l’abonnement !
Moi : Merci Maman, vous êtes super. »
Je donne une bise sur la joue de maman. Puis je monte dans ma chambre question de réfléchir. Je note encore deux noms sur la liste et puis il me vient une idée, prendre contact avec l’Université, car il y a des installations sportives et je suppose que les étudiants peuvent y accéder sous certaines conditions. Je vais d’abord téléphoner pour savoir si je peux rencontrer un responsable.
J’ai une réponse favorable, j’ai rendez-vous dans deux jours à dix heures avec un délégués des cercles sportifs. Je fais part de cette bonne nouvelle à Maman, elle est enchantée. J’espère que ça va marcher. Si tout va bien nous allons avoir la rentrée universitaire mais aussi notre rentrée « sportive » ! Je m’en réjoui déjà.
Je regarde par la fenêtre du salon et je vois qu’il pleut. C’est, je pense, la première fois que mon chéri conduit sous la pluie. J’espère que ça va aller, il est bien suivi par Didier qui saura lui donner les indications pour cette conduite qui change que celle sur sol sec !
Je rejoins maman qui est dans la cuisine avec les deux filles. Les deux « sœurs » préparent un gâteau tandis que maman s’affaire à concocter le repas. Je décide de lui donner un coup de main. J’épluche les pommes de terre ainsi que le carottes. Maman me demande mettre un disque, elle aime parfois cuisiner avec de la musique en bruit de fond ou même à un niveau sonore plus élevé. Je décide de mettre un vinyle de Georges Brassens, soit le numéro II, dans lequel on retrouve « Les amoureux des bancs publics », « Pauvre Martin », …etc.
Nous connaissons les chansons de Brassens et reprenons celles-ci tous en chœur. C’est toujours très amusant de se retrouver ensemble pour chanter sur des textes tels que ceux de Georges Brassens, de Jacques Brel ou de Serge Reggiani ! Il me semble important de pouvoir partager des moments comme celui que nous vivons pour le moment entre génération !
Il a cessé de pleuvoir et il est presque treize heures lorsque Julien rentre de son cours de conduite. Il affiche un large sourire, pas besoin de lui demander comment cela a été, ça se voit ! Néanmoins je pose la question à mon chéri après lui avoir donner un bisou sur les lèvres, question de ne pas le faire mousser en ne lui demandant rien. Je sais aussi qu’il aime de lui demander comment ça va !
Moi : « Alors Juju, tu as le sourire aux lèvres, je suppose que ta leçon de conduite s’est bien passée ?
Jul : Oh oui, c’était super. La pluie qui est tombée a été propice pour apprendre à conduire sur sol mouillé. Puis j’ai même fait de démarrages en côte sur les pavés !
Moi : Woua, c’est génial.
Jul : Oui, j’adore ça, le tout est de bien doser l’accélération mais aussi l’embrayage pour ne pas patiner ou même caler !
Moi : Oui je vois ce que tu veux dire, j’ai aussi eu l’occasion de le faire, c’est assez sympa !
Jul : J’ai fait en tout cinq démarrages de ce genre dans différentes rues.
Moi : Je suis franchement content pour toi Juju.
Jul : Merci Phil, c’est chouette de m’encourager !
Mam : Je suis ravie d’entendre de bonnes nouvelles. Je te félicite Julien, continue comme ça et tu auras ton permis sous peu !
Jul : Merci Maman Fanny ! »
Maman s’approche de Julien et lui donne un bisous sur le front. Cette marque d’affection montre à quel point il compte pour notre famille. Je vois dans l’entre-ébrasement de la porte de la cuisine Stéphanie qui sourit, elle aussi est heureuse de voir combien son frère et elle sont aimés de tous. Julien fait ensuite un câlin à sa seconde Maman ! Ce moment particulier est suivi d’un long moment de silence, comme si le temps s’était arrêté. Chacun ressent comme une onde bienfaisante qui voyage dans la maison. J’en ai la chair de poule.
Après cet instant, nous reprenons Julien et moi notre discussion. Il m’explique les endroits où il est passé où certaines rues avaient uniquement des priorités de droite. Puis c’est aussi l’angoisse, dit-il, quand il a pris le rond-point Montgomery qui présente quatre bandes de circulation. Finalement il dit qu’il a bien progressé.
Il est temps de passer à table car papa vient juste de rentrer. C’est un simple repas constitué de saucisses porc et veau, de pommes de terre et de carottes. En dessert, c’est un fruit, soit des pêches ou des prunes. Julien a une nouvelle fois expliqué son parcours de conduite aux parents et aux deux filles. On sent qu’il a bien repris du poil de la bête !
Une fois la vaisselle terminée Juju et moi montons dans la chambre. Nous voulons écouter de la musique. Je sais que Juju aime bien Simon & Garfunkel, je mets sur la platine l’album « Sounds of Silence » et ensuite « Bridge over Troubled Water ». Il faut dire que j’aime bien ces deux gars-là, leurs voix s’accordent parfaitement et parfois j’ai des frissons en les écoutant chanter.
Je remarque à un moment que mon chéri commence à fermer les yeux et deux minutes après j’entends un léger ronflement. Je le laisse se reposer, car je sais qu’il en a encore besoin. C’est une des conséquences de l’accident et de toute cette longue hospitalisation, sans compter sur les médocs qu’il a reçus. Je me couche à ses côtés après avoir diminué le volume et ferme les yeux en écoutant ce bel album.
Je me demande si Julien aimerait aller dans une salle de sport pour bien se remuscler. Je demande alors à maman ce qu’elle en pense :
Moi : « Maman, je me demande si Julien aimerait faire de la musculation dans une salle de sport. Je pourrai voir si c’est possible.
Mam : Hé bien ça, je n’y avait pas songé ! Je n’en ai aucune idée, il faudrait savoir si c’est possible et ensuite il faut être certain qu’il aime faire ce genre de chose !
Moi : Oui, effectivement il faut qu’il soit partant et non lui imposer.
Mam : Je pense que Papa sera d’accord avec toi pour ce projet, tu peux lui en toucher un mot ce soir, tu trouveras bien deux minutes par ça sans que Julien ne s’en aperçoive.
Moi : Super, merci maman.
Mam : Je me demandais, vous pourriez faire ça à deux, du moins si toi tu es d’accord !
Moi : J’y avais pensé, mais il faudrait que je me renseigne, de plus ça m’intéresse !
Mam : Pour nous ce n’est pas un problème, nous vous offririons l’abonnement !
Moi : Merci Maman, vous êtes super. »
Je donne une bise sur la joue de maman. Puis je monte dans ma chambre question de réfléchir. Je note encore deux noms sur la liste et puis il me vient une idée, prendre contact avec l’Université, car il y a des installations sportives et je suppose que les étudiants peuvent y accéder sous certaines conditions. Je vais d’abord téléphoner pour savoir si je peux rencontrer un responsable.
J’ai une réponse favorable, j’ai rendez-vous dans deux jours à dix heures avec un délégués des cercles sportifs. Je fais part de cette bonne nouvelle à Maman, elle est enchantée. J’espère que ça va marcher. Si tout va bien nous allons avoir la rentrée universitaire mais aussi notre rentrée « sportive » ! Je m’en réjoui déjà.
Je regarde par la fenêtre du salon et je vois qu’il pleut. C’est, je pense, la première fois que mon chéri conduit sous la pluie. J’espère que ça va aller, il est bien suivi par Didier qui saura lui donner les indications pour cette conduite qui change que celle sur sol sec !
Je rejoins maman qui est dans la cuisine avec les deux filles. Les deux « sœurs » préparent un gâteau tandis que maman s’affaire à concocter le repas. Je décide de lui donner un coup de main. J’épluche les pommes de terre ainsi que le carottes. Maman me demande mettre un disque, elle aime parfois cuisiner avec de la musique en bruit de fond ou même à un niveau sonore plus élevé. Je décide de mettre un vinyle de Georges Brassens, soit le numéro II, dans lequel on retrouve « Les amoureux des bancs publics », « Pauvre Martin », …etc.
Nous connaissons les chansons de Brassens et reprenons celles-ci tous en chœur. C’est toujours très amusant de se retrouver ensemble pour chanter sur des textes tels que ceux de Georges Brassens, de Jacques Brel ou de Serge Reggiani ! Il me semble important de pouvoir partager des moments comme celui que nous vivons pour le moment entre génération !
Il a cessé de pleuvoir et il est presque treize heures lorsque Julien rentre de son cours de conduite. Il affiche un large sourire, pas besoin de lui demander comment cela a été, ça se voit ! Néanmoins je pose la question à mon chéri après lui avoir donner un bisou sur les lèvres, question de ne pas le faire mousser en ne lui demandant rien. Je sais aussi qu’il aime de lui demander comment ça va !
Moi : « Alors Juju, tu as le sourire aux lèvres, je suppose que ta leçon de conduite s’est bien passée ?
Jul : Oh oui, c’était super. La pluie qui est tombée a été propice pour apprendre à conduire sur sol mouillé. Puis j’ai même fait de démarrages en côte sur les pavés !
Moi : Woua, c’est génial.
Jul : Oui, j’adore ça, le tout est de bien doser l’accélération mais aussi l’embrayage pour ne pas patiner ou même caler !
Moi : Oui je vois ce que tu veux dire, j’ai aussi eu l’occasion de le faire, c’est assez sympa !
Jul : J’ai fait en tout cinq démarrages de ce genre dans différentes rues.
Moi : Je suis franchement content pour toi Juju.
Jul : Merci Phil, c’est chouette de m’encourager !
Mam : Je suis ravie d’entendre de bonnes nouvelles. Je te félicite Julien, continue comme ça et tu auras ton permis sous peu !
Jul : Merci Maman Fanny ! »
Maman s’approche de Julien et lui donne un bisous sur le front. Cette marque d’affection montre à quel point il compte pour notre famille. Je vois dans l’entre-ébrasement de la porte de la cuisine Stéphanie qui sourit, elle aussi est heureuse de voir combien son frère et elle sont aimés de tous. Julien fait ensuite un câlin à sa seconde Maman ! Ce moment particulier est suivi d’un long moment de silence, comme si le temps s’était arrêté. Chacun ressent comme une onde bienfaisante qui voyage dans la maison. J’en ai la chair de poule.
Après cet instant, nous reprenons Julien et moi notre discussion. Il m’explique les endroits où il est passé où certaines rues avaient uniquement des priorités de droite. Puis c’est aussi l’angoisse, dit-il, quand il a pris le rond-point Montgomery qui présente quatre bandes de circulation. Finalement il dit qu’il a bien progressé.
Il est temps de passer à table car papa vient juste de rentrer. C’est un simple repas constitué de saucisses porc et veau, de pommes de terre et de carottes. En dessert, c’est un fruit, soit des pêches ou des prunes. Julien a une nouvelle fois expliqué son parcours de conduite aux parents et aux deux filles. On sent qu’il a bien repris du poil de la bête !
Une fois la vaisselle terminée Juju et moi montons dans la chambre. Nous voulons écouter de la musique. Je sais que Juju aime bien Simon & Garfunkel, je mets sur la platine l’album « Sounds of Silence » et ensuite « Bridge over Troubled Water ». Il faut dire que j’aime bien ces deux gars-là, leurs voix s’accordent parfaitement et parfois j’ai des frissons en les écoutant chanter.
Je remarque à un moment que mon chéri commence à fermer les yeux et deux minutes après j’entends un léger ronflement. Je le laisse se reposer, car je sais qu’il en a encore besoin. C’est une des conséquences de l’accident et de toute cette longue hospitalisation, sans compter sur les médocs qu’il a reçus. Je me couche à ses côtés après avoir diminué le volume et ferme les yeux en écoutant ce bel album.