11-06-2021, 02:49 PM
(Modification du message : 13-06-2021, 09:55 AM par laurentdu51100.)
CHAPITRE 53 : « En route vers le village des veuves » « Alexandre »
« Deux jours plus tard. »
Le petit groupe de cavalier est déjà à une bonne journée de la caravane de messire Rod, chevauchant au rythme imposé par l’animal de trait du chariot conduit par l’homme désigné par le chef marchand.
Ce dernier et heureusement pour lui, n’éprouve aucun stress de devoir suivre le maître qu’il a appris à apprécier durant l’année qu’il a passée avec eux.
Pourtant il ressent bien une certaine hostilité ou plutôt devrait-il dire une certaine déconvenue venant du reste du groupe, excepté peut-être Sire Timan qui ferait exception en venant régulièrement et toujours jovialement prendre de ses nouvelles.
L’astre du jour commence à bien baisser, quand un signe de reconnaissance attire l’attention de Rom alors qu’il devance le groupe en éclaireur.
Il fait donc demi-tour en rejoignant ses amis au petit trot, visiblement heureux que cesse cette nouvelle journée de cheval.
Il s’approche d’Alexandre discutant comme à son habitude avec sire Timan.
- La garde fantôme nous a sécurisé une zone à quelques centaines de mètres d’ici pour que nous dressions le camp.
- Ah !! Très bien !!
Comme il se doit depuis le temps, c’est dans un scénario bien rodé que chacun accomplit alors sa tâche et qu’ils peuvent enfin se reposer devant un feu de camp où déjà la marmite chante en envoyant des effluves sentant bon le ragoût de fèves au lard dont ils sont tous friands.
Alexandre attend que la nuit soit bien avancée avant de fixer Florian en l’interrogeant du regard, attendant son aval pour mettre en place le piège qu’il a préparé avec l’officier de la garde fantôme qui dès les premières heures après avoir quitté la caravane de messire Rod, a signalé le fait qu’ils étaient suivis et qu’il avait été moins une qu’une grave erreur ne soit commise, ne serait-ce l’un de ses hommes qui a stoppé au dernier moment la flèche mortelle à l’empennage noir destinée à toute personne ayant ce genre de comportement anormal.
Florian retient un sourire avant le hochement de tête donnant accord à ce qui pour lui est une plaisanterie, mais qui pour celui qui la subit doit être un affreux cauchemar.
Alexandre se lève après s’être saisi d’un morceau de branche enflammée, faisant des demi-cercles avec, tandis que le reste du groupe se redresse pour se tenir sur ses gardes.
- Restez tranquille les gars, ce n’est qu’un curieux qui nous suit depuis notre départ et que la garde fantôme nous amène.
- Pourquoi ne pas s’en être débarrassé ? À quoi bon s’encombrer de ce genre de brigand sans doute là pour nous détrousser à la première occasion.
Florian fixe Tim d’un air narquois, que ce dernier comme de bien entendu remarque immédiatement.
- Quoi !! Qu’est-ce que j’ai dit de risible ?
- Je ne comprends pas pourquoi toujours vouloir tuer des gens alors que nous ne sommes même pas certains de leurs mauvaises intentions !!
- Il serait temps alors, sais-tu seulement combien de cadavres pourrissent depuis notre départ sur les routes ?
- Justement !! C’est peut-être une chance pour celui-là, maintenant si tu veux l’occire après que nous l’aurons interrogé, je te laisserais libre de prendre la décision.
Tim observe Flo d’un regard suspicieux, pour qui le ton aussi bien que les traits du visage ne correspondent absolument pas aux paroles.
Il va pour en faire la remarque quand des bruits venant de la forêt alentour lui font tourner la tête vers eux, apercevant deux gardes fantômes traînant quelque chose de volumineux dans un grand sac de jute.
Ce n’est qu’arrivé dans la zone éclairée par le feu de camp qu’ils lâchent leur fardeau, tandis que des sons bizarres s’en échappent alors que la toile se déforme en tous sens.
Florian reprend son sérieux en jouant le jeu, s’adressant à sire Timan qui comme le reste du groupe à part bien entendu Alexandre montre l’étonnement à ce qui arrive.
- Qu’est-ce donc ??
- Comment le saurais-je ?
Sire Timan s’adresse alors aux deux gardes.
- Expliquez-vous ?? Que signifie tout ceci !!
- Nous ne faisons que suivre les ordres de notre officier, nous avons repéré cet inconnu qui marchait sur vos traces et nous avons hésité à le tuer séant, pensant que peut-être le maître voudrait l’interroger !!
- Reprenez votre paquet et débarrassez-moi de lui, après tout cela fait partie de votre mission et s’il fallait s’embarrasser de tous les suiveurs pour connaître leur intention, nous passerions notre temps à le faire.
Le paquet qui pendant toute la discussion s’était calmé, gesticule de plus belle en comprenant qu’il va sans doute passer de vie à trépas d’ici pas longtemps, les sons s’échappant du sac montrant bien l’affolement qui le prend à l’avoir parfaitement compris.
- Hum… Hum… uuuuu… mmmm… hum !!
Sire Timan sans prévenir s’approche du sac pour envoyer dedans plusieurs coups de pied d’une extrême violence, stoppant net au bout du trois ou quatrième devant la tête que font son ami Ale et maître Flo, s’étant redressés tous deux d’un bond, la mine horrifiée.
Les derniers coups sont donc donnés avec moins de puissance alors qu’il cherche à comprendre de quoi il retourne, les sons sortant du sac devenant larmoyant d’une douleur non feinte.
Le regard qu’il porte alors sur Ale et sur son maître marque combien il est perdu, attendant qu’ils s’expliquent alors que Tim ne lui en laisse pas le temps en sortant son épée du fourreau et en s’approchant du prisonnier, préférant en terminer là de façon plus facile pour lui alors que ses traits lui sont encore inconnus.
L’épée traverse le sac de jute en piquant légèrement l’homme à l’intérieur qui du coup pousse des cris de goret terrorisé en gesticulant de plus bel.
Tim se tourne alors vers Florian et Alexandre, s’apercevant seulement à ce moment-là de la blancheur soudaine de leur visage et c’est sans doute cela qui arrête sa main prête à occire le brigand.
- Tu m’as bien dit que la décision m’en revenait ?
- Je t’ai aussi dit d’entendre ses aveux et connaître sa raison de nous suivre.
Tim ne reconnaît qu’à peine la voix de son maître et ami, sentant bien que quelque chose cloche et c’est donc d’un geste sec et précis qu’il tranche la corde tenant le sac fermé, ouvrant en grand ce dernier pour voir apparaître un homme manifestement très jeune, pieds et poings liés, la bouche bâillonnée qu’il ne reconnaît pas sur le coup.
Pourtant très vite un doute le prend, se souvenant de la pâleur des visages de ses deux amis et de l’hésitation qu’a eue sire Timan à poursuivre ses coups, se baissant soudainement pour descendre le sac à deux mains et poussant un cri en reconnaissant enfin celui qu’il a bien failli faire passer à trépas.
Son épée chute au sol alors qu’il tombe à genoux pour prendre son chéri dans ses bras, se retrouvant à son tour en larmes à la seule pensée du drame qui aurait pu arriver.
- Sam !! C’est bien toi !!
Le corps toujours tremblant de son chéri loin d’être remis de ses émotions, se détend d’un seul coup alors qu’il s’évanouit dans les bras de Tim, la terrible pression nerveuse de ces dernières heures ajoutée à la terreur des dernières minutes ayant eu visiblement raison de sa résistance.
Alexandre et Florian ne sachant pas quoi dire ni quoi faire alors qu’ils ont par contre bien compris que ce qui ne devait être qu’une plaisanterie a failli devenir un vrai drame, n’ayant pas envisagé des réactions aussi radicales venant de leurs autres compagnons.
« Deux jours plus tard. »
Le petit groupe de cavalier est déjà à une bonne journée de la caravane de messire Rod, chevauchant au rythme imposé par l’animal de trait du chariot conduit par l’homme désigné par le chef marchand.
Ce dernier et heureusement pour lui, n’éprouve aucun stress de devoir suivre le maître qu’il a appris à apprécier durant l’année qu’il a passée avec eux.
Pourtant il ressent bien une certaine hostilité ou plutôt devrait-il dire une certaine déconvenue venant du reste du groupe, excepté peut-être Sire Timan qui ferait exception en venant régulièrement et toujours jovialement prendre de ses nouvelles.
L’astre du jour commence à bien baisser, quand un signe de reconnaissance attire l’attention de Rom alors qu’il devance le groupe en éclaireur.
Il fait donc demi-tour en rejoignant ses amis au petit trot, visiblement heureux que cesse cette nouvelle journée de cheval.
Il s’approche d’Alexandre discutant comme à son habitude avec sire Timan.
- La garde fantôme nous a sécurisé une zone à quelques centaines de mètres d’ici pour que nous dressions le camp.
- Ah !! Très bien !!
Comme il se doit depuis le temps, c’est dans un scénario bien rodé que chacun accomplit alors sa tâche et qu’ils peuvent enfin se reposer devant un feu de camp où déjà la marmite chante en envoyant des effluves sentant bon le ragoût de fèves au lard dont ils sont tous friands.
Alexandre attend que la nuit soit bien avancée avant de fixer Florian en l’interrogeant du regard, attendant son aval pour mettre en place le piège qu’il a préparé avec l’officier de la garde fantôme qui dès les premières heures après avoir quitté la caravane de messire Rod, a signalé le fait qu’ils étaient suivis et qu’il avait été moins une qu’une grave erreur ne soit commise, ne serait-ce l’un de ses hommes qui a stoppé au dernier moment la flèche mortelle à l’empennage noir destinée à toute personne ayant ce genre de comportement anormal.
Florian retient un sourire avant le hochement de tête donnant accord à ce qui pour lui est une plaisanterie, mais qui pour celui qui la subit doit être un affreux cauchemar.
Alexandre se lève après s’être saisi d’un morceau de branche enflammée, faisant des demi-cercles avec, tandis que le reste du groupe se redresse pour se tenir sur ses gardes.
- Restez tranquille les gars, ce n’est qu’un curieux qui nous suit depuis notre départ et que la garde fantôme nous amène.
- Pourquoi ne pas s’en être débarrassé ? À quoi bon s’encombrer de ce genre de brigand sans doute là pour nous détrousser à la première occasion.
Florian fixe Tim d’un air narquois, que ce dernier comme de bien entendu remarque immédiatement.
- Quoi !! Qu’est-ce que j’ai dit de risible ?
- Je ne comprends pas pourquoi toujours vouloir tuer des gens alors que nous ne sommes même pas certains de leurs mauvaises intentions !!
- Il serait temps alors, sais-tu seulement combien de cadavres pourrissent depuis notre départ sur les routes ?
- Justement !! C’est peut-être une chance pour celui-là, maintenant si tu veux l’occire après que nous l’aurons interrogé, je te laisserais libre de prendre la décision.
Tim observe Flo d’un regard suspicieux, pour qui le ton aussi bien que les traits du visage ne correspondent absolument pas aux paroles.
Il va pour en faire la remarque quand des bruits venant de la forêt alentour lui font tourner la tête vers eux, apercevant deux gardes fantômes traînant quelque chose de volumineux dans un grand sac de jute.
Ce n’est qu’arrivé dans la zone éclairée par le feu de camp qu’ils lâchent leur fardeau, tandis que des sons bizarres s’en échappent alors que la toile se déforme en tous sens.
Florian reprend son sérieux en jouant le jeu, s’adressant à sire Timan qui comme le reste du groupe à part bien entendu Alexandre montre l’étonnement à ce qui arrive.
- Qu’est-ce donc ??
- Comment le saurais-je ?
Sire Timan s’adresse alors aux deux gardes.
- Expliquez-vous ?? Que signifie tout ceci !!
- Nous ne faisons que suivre les ordres de notre officier, nous avons repéré cet inconnu qui marchait sur vos traces et nous avons hésité à le tuer séant, pensant que peut-être le maître voudrait l’interroger !!
- Reprenez votre paquet et débarrassez-moi de lui, après tout cela fait partie de votre mission et s’il fallait s’embarrasser de tous les suiveurs pour connaître leur intention, nous passerions notre temps à le faire.
Le paquet qui pendant toute la discussion s’était calmé, gesticule de plus belle en comprenant qu’il va sans doute passer de vie à trépas d’ici pas longtemps, les sons s’échappant du sac montrant bien l’affolement qui le prend à l’avoir parfaitement compris.
- Hum… Hum… uuuuu… mmmm… hum !!
Sire Timan sans prévenir s’approche du sac pour envoyer dedans plusieurs coups de pied d’une extrême violence, stoppant net au bout du trois ou quatrième devant la tête que font son ami Ale et maître Flo, s’étant redressés tous deux d’un bond, la mine horrifiée.
Les derniers coups sont donc donnés avec moins de puissance alors qu’il cherche à comprendre de quoi il retourne, les sons sortant du sac devenant larmoyant d’une douleur non feinte.
Le regard qu’il porte alors sur Ale et sur son maître marque combien il est perdu, attendant qu’ils s’expliquent alors que Tim ne lui en laisse pas le temps en sortant son épée du fourreau et en s’approchant du prisonnier, préférant en terminer là de façon plus facile pour lui alors que ses traits lui sont encore inconnus.
L’épée traverse le sac de jute en piquant légèrement l’homme à l’intérieur qui du coup pousse des cris de goret terrorisé en gesticulant de plus bel.
Tim se tourne alors vers Florian et Alexandre, s’apercevant seulement à ce moment-là de la blancheur soudaine de leur visage et c’est sans doute cela qui arrête sa main prête à occire le brigand.
- Tu m’as bien dit que la décision m’en revenait ?
- Je t’ai aussi dit d’entendre ses aveux et connaître sa raison de nous suivre.
Tim ne reconnaît qu’à peine la voix de son maître et ami, sentant bien que quelque chose cloche et c’est donc d’un geste sec et précis qu’il tranche la corde tenant le sac fermé, ouvrant en grand ce dernier pour voir apparaître un homme manifestement très jeune, pieds et poings liés, la bouche bâillonnée qu’il ne reconnaît pas sur le coup.
Pourtant très vite un doute le prend, se souvenant de la pâleur des visages de ses deux amis et de l’hésitation qu’a eue sire Timan à poursuivre ses coups, se baissant soudainement pour descendre le sac à deux mains et poussant un cri en reconnaissant enfin celui qu’il a bien failli faire passer à trépas.
Son épée chute au sol alors qu’il tombe à genoux pour prendre son chéri dans ses bras, se retrouvant à son tour en larmes à la seule pensée du drame qui aurait pu arriver.
- Sam !! C’est bien toi !!
Le corps toujours tremblant de son chéri loin d’être remis de ses émotions, se détend d’un seul coup alors qu’il s’évanouit dans les bras de Tim, la terrible pression nerveuse de ces dernières heures ajoutée à la terreur des dernières minutes ayant eu visiblement raison de sa résistance.
Alexandre et Florian ne sachant pas quoi dire ni quoi faire alors qu’ils ont par contre bien compris que ce qui ne devait être qu’une plaisanterie a failli devenir un vrai drame, n’ayant pas envisagé des réactions aussi radicales venant de leurs autres compagnons.
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