11-06-2021, 11:07 AM
Nous nous installons autour de la grande table. Les enfants Gillard, comme tous les enfants, aiment bien la saucisse et c’est donc cette viande qu’ils prennent. Il y a différentes sortes de viandes, telles que les pilons de poulet, des côtes d’agneaux, du steak, des brochettes de porc, des merguez et de la saucisse.
Lors de ce repas je remarque que Jean, le fils ainé de la famille Gillard, nous regarde souvent, Julien et moi ! A-t-il vu que nous échangions un baiser ? C’est difficile à dire. C’est de toute manière un jeune pré-ado. Il est en pleine puberté, sa voix mue et cela s’entend quand il parle. Nous poursuivons le repas en parlant de choses et d’autres.
Le dessert est très simple, c’est de la glace. Quatre parfums sont proposés, vanille, chocolat, café et pistache. Les raviers sont préparés selon les goûts de chacun et sont surmontés d’un biscuit, on peut y ajouter de la crème fraîche à la demande. Les trois jeunes sont aux anges, ils se délectent de ce dessert. Papa sert ensuite une bonne tasse de café et apporte également deux ou trois bouteilles de liqueur ou d’alcool en guise de pousse-café. Les discussions vont bon-train, on sent que le courant passe bien entre les familles.
C’est le moment pour la famille Gillard de repartir. Les enfants viennent nous saluer en nous faisant la bise. Jean, le plus âgé, me chuchote à l’oreille : « vous êtes super choux, toi et Julien » ! J’ai immédiatement senti mes oreilles prendre un coup de chaud et je pense que mes pommettes se sont également empourprées. Je m’éclipse et rejoins Juju. Il me regarde et me dit :
Jul : « Ça va Phil, tu es rouge comme une tomate !
Moi : Heu, … oui, j’ai eu chaud.
Jul : Tu as eu chaud, pourtant il fait beaucoup plus frais ce soir !
Moi : C’est à cause de ce que m’a dit Jean, l’aîné de la famille.
Jul : Il t’as dit quoi pour être dans cet état ?
Moi : Il m’a dit : « vous êtes super choux, toi et Julien », mot pour mot !
Jul : Oups, tu penses qu’il nous a vu tantôt quand tu es venu me réveiller ?
Moi : Je ne vois pas autre chose ; il nous a vu nous donner un petit bisou sur la bouche, pour lui c’est assez clair !
Jul : J’espère qu’il ne pipera mot à ses parents.
Moi : On verra, de toute manière il n’est pas homophobe, car si cela avait été le cas, il en aurait parlé à ses parents.
Jul : Ne t’inquiète pas Phil, on verra bien : puis de toute façon on les voit très peu !
Moi : Tu as raison ! Bon, il va être temps de ranger la vaisselle et les tables avant d’aller nous coucher. Tu as des cernes sous les yeux mon chéri.
Jul : Je m’en doute, je suis crevé. »
Nous nous donnons un petit baiser assez chaste sur la bouche et nous rejoignons les autres pour le remise en place. Maman commence déjà la vaisselle avec Delphine, Stéphanie quant à elle range les nappes et les accessoires. En moins de dix minutes nous avons tout remis en place. Juju et moi saluons les membres de la famille et allons-nous préparer pour la nuit. Si Julien veut être en forme pour sa leçon de conduite, il a intérêt à bien dormir.
Après le passage par la salle de bain pour une bonne douche partagée, nous nous glissons sous les draps dans notre lit. Nous discutons de cette soirée et de la famille Gillard. Nous embrassons avant de nous lover dans les bras l’un de l’autre en vue de partir pour le pays des rêves !
Le réveil sonne, Julien doit aller à sa leçon de conduite. Nous nous levons et passons par la salle de bain. Une fois habillés, nous prenons le petit-déjeuner avec maman. Les deux filles sont encore couchées. Il est l’heure et Julien décide d’aller seul à son cours de conduite. Je le laisse donc partir après avoir déposé un baiser sur les lèvres.
Je demande à maman, si elle ou papa, avait déjà procédé au nettoyage de la piscine. Maman me dit que cela devrait être fait. Je me charge alors de cette tâche. Je branche la brosse spéciale au tuyau et je m’occupe de l’aspiration des crasses qui se trouvent dans l’eau et sur les parois, ainsi qu’au fond. De fait elle a déjà un super aspect la piscine. Je vérifie également le « PH » pour être conforme aux normes prévues.
Une fois terminé, je plonge bien entendu dans l’eau pour y rester un bon quart d’heure. Je sors et rejoins maman dans la cuisine. J’aborde avec elle l’envie de faire une fête pour Julien, pour fêter sa guérison complète. Maman trouve que c’est une très bonne idée et me demande de dresser une liste des convives à inviter. Je vais dans ma chambre et m’attèle à cette tâche.
Il est midi quarante quand Julien revient. Il a le sourire aux lèvres. Je le rejoins et le prends dans mes bras en lui demandant :
Moi : « Alors, mon cher conducteur d’automobile, comment cette leçon s’est-elle déroulée ?
Jul : Mon Phil chéri, le conducteur a très bien œuvré, il a roulé sans pratiquement faire de faute et sans caler lors du démarrage en côte !
Moi : Je n’en crois pas mes oreilles, mon Juju commence à bien se débrouiller !
Jul : Oui, c’est ça, je me débrouille ! De plus je me suis toujours senti bien et en confiance !
Moi : C’est super Juju. Je suis très heureux d’entendre que ça va mieux.
Jul : Merci Phil.
Moi : Bon, on va piquer une tête dans l’eau, j’ai justement fait le nettoyage de la piscine.
Jul : OK, ça va me rafraîchir, car il faisait chaud dans le bus. »
Nous nous mettons à poil pour nous plonger dans l’eau encore à bonne température pour la saison. Nous nous coulons l’un l’autre en riant. Cinq minutes plus tard les deux filles nous rejoignent et nous en profitons pour faire une bataille entre deux équipes, soit frère et sœur contre frère et sœur de l’autre fratrie. Nous nous amusons comme des fous. Nous faisons quand même attention de ne pas trop brusquer Julien, ce serait idiot qu’il se blesse. Nous jouons comme ça une vingtaine de minutes. Nous sortons de l’eau et nous nous étendons au soleil sur nos draps de bain pour nous sécher.
Il va être temps d’aller manger un sandwich pour le repas de midi. Nous mangerons chaud au soir au retour de papa. Les sandwichs sont garnis avec du filet américain, du jambon braisé et du fromage gouda, le tout est accompagné d’eau et de limonades. Maman s’est jointe à nous et Julien en profite alors pour raconter son cours de conduite. Didier est semble-t-il content de son élève et il pourrait passer l’examen d’ici une semaine.
Après la vaisselle nous montons dans notre chambre pour nous reposer en écoutant un vinyle de « Yes ». Julien s’est endormi après une dizaine de minutes. Je le laisse dormir car il doit récupérer. Je mets un second disque, mais cette fois c’est du Neil Young, « Harvest ».
Une fois réveillé, Julien me propose d’aller se balader et il souhaite que les deux filles nous accompagnent. Je trouve aussi que c’est une très bonne idée. Nous prévenons maman du fait que nous partons nous balader et que nous serons de retour avant le souper. C’est donc à quatre que nous quittons la maison pour nous promener.
Nous longeons la Forêt de Soignes pour ensuite revenir par l’autre bout du quartier. Chemin faisant nous passons devant la maison de mon amie Amandine. Elle est occupée à sarcler les parterres sur le devant de la maison de ses parents, elle est en compagnie de Joseph. Nous nous arrêtons un moment pour discuter. Julien en profite pour raconter ses cours de conduite. Amandine nous invite à nous rendre sur la terrasse à l’arrière de la maison pour prendre une collation.
Lors du trajet de retour vers la maison, Delphine me dit qu’elle est ravie de voir que j’ai toujours Amandine comme confidente. C’est vrai que nous avons un lien particulier et ce depuis le début de nos études en secondaire. Nous pouvons tout nous dire sachant que nous aurons aucun reproche de la part de l’autre mais bien des mots que sonnent vrais et qui apportent du réconfort quand ça va moins bien. Julien comprend très bien que ce lien est bénéfique pour moi, mais aussi pour les personnes qui m’entourent. Puis Julien la trouve super ouverte et compréhensive.
Nous arrivons à la maison et aidons maman pour le souper. C’est tout simplement du poulet avec frites et de la compte d’abricots-pommes. Les deux goûts se marient très bien. Les filles dressent la table, Julien cuit les frites pour la première cuisson et moi, je me charge de prendre le vin dans la cave de papa, bien entendu avec l’accord de maman. J’aide ensuite maman pour la découpe des deux poulets ; il en faut bien deux pour les six personnes de notre grande et belle famille.
Lors de ce repas je remarque que Jean, le fils ainé de la famille Gillard, nous regarde souvent, Julien et moi ! A-t-il vu que nous échangions un baiser ? C’est difficile à dire. C’est de toute manière un jeune pré-ado. Il est en pleine puberté, sa voix mue et cela s’entend quand il parle. Nous poursuivons le repas en parlant de choses et d’autres.
Le dessert est très simple, c’est de la glace. Quatre parfums sont proposés, vanille, chocolat, café et pistache. Les raviers sont préparés selon les goûts de chacun et sont surmontés d’un biscuit, on peut y ajouter de la crème fraîche à la demande. Les trois jeunes sont aux anges, ils se délectent de ce dessert. Papa sert ensuite une bonne tasse de café et apporte également deux ou trois bouteilles de liqueur ou d’alcool en guise de pousse-café. Les discussions vont bon-train, on sent que le courant passe bien entre les familles.
C’est le moment pour la famille Gillard de repartir. Les enfants viennent nous saluer en nous faisant la bise. Jean, le plus âgé, me chuchote à l’oreille : « vous êtes super choux, toi et Julien » ! J’ai immédiatement senti mes oreilles prendre un coup de chaud et je pense que mes pommettes se sont également empourprées. Je m’éclipse et rejoins Juju. Il me regarde et me dit :
Jul : « Ça va Phil, tu es rouge comme une tomate !
Moi : Heu, … oui, j’ai eu chaud.
Jul : Tu as eu chaud, pourtant il fait beaucoup plus frais ce soir !
Moi : C’est à cause de ce que m’a dit Jean, l’aîné de la famille.
Jul : Il t’as dit quoi pour être dans cet état ?
Moi : Il m’a dit : « vous êtes super choux, toi et Julien », mot pour mot !
Jul : Oups, tu penses qu’il nous a vu tantôt quand tu es venu me réveiller ?
Moi : Je ne vois pas autre chose ; il nous a vu nous donner un petit bisou sur la bouche, pour lui c’est assez clair !
Jul : J’espère qu’il ne pipera mot à ses parents.
Moi : On verra, de toute manière il n’est pas homophobe, car si cela avait été le cas, il en aurait parlé à ses parents.
Jul : Ne t’inquiète pas Phil, on verra bien : puis de toute façon on les voit très peu !
Moi : Tu as raison ! Bon, il va être temps de ranger la vaisselle et les tables avant d’aller nous coucher. Tu as des cernes sous les yeux mon chéri.
Jul : Je m’en doute, je suis crevé. »
Nous nous donnons un petit baiser assez chaste sur la bouche et nous rejoignons les autres pour le remise en place. Maman commence déjà la vaisselle avec Delphine, Stéphanie quant à elle range les nappes et les accessoires. En moins de dix minutes nous avons tout remis en place. Juju et moi saluons les membres de la famille et allons-nous préparer pour la nuit. Si Julien veut être en forme pour sa leçon de conduite, il a intérêt à bien dormir.
Après le passage par la salle de bain pour une bonne douche partagée, nous nous glissons sous les draps dans notre lit. Nous discutons de cette soirée et de la famille Gillard. Nous embrassons avant de nous lover dans les bras l’un de l’autre en vue de partir pour le pays des rêves !
Le réveil sonne, Julien doit aller à sa leçon de conduite. Nous nous levons et passons par la salle de bain. Une fois habillés, nous prenons le petit-déjeuner avec maman. Les deux filles sont encore couchées. Il est l’heure et Julien décide d’aller seul à son cours de conduite. Je le laisse donc partir après avoir déposé un baiser sur les lèvres.
Je demande à maman, si elle ou papa, avait déjà procédé au nettoyage de la piscine. Maman me dit que cela devrait être fait. Je me charge alors de cette tâche. Je branche la brosse spéciale au tuyau et je m’occupe de l’aspiration des crasses qui se trouvent dans l’eau et sur les parois, ainsi qu’au fond. De fait elle a déjà un super aspect la piscine. Je vérifie également le « PH » pour être conforme aux normes prévues.
Une fois terminé, je plonge bien entendu dans l’eau pour y rester un bon quart d’heure. Je sors et rejoins maman dans la cuisine. J’aborde avec elle l’envie de faire une fête pour Julien, pour fêter sa guérison complète. Maman trouve que c’est une très bonne idée et me demande de dresser une liste des convives à inviter. Je vais dans ma chambre et m’attèle à cette tâche.
Il est midi quarante quand Julien revient. Il a le sourire aux lèvres. Je le rejoins et le prends dans mes bras en lui demandant :
Moi : « Alors, mon cher conducteur d’automobile, comment cette leçon s’est-elle déroulée ?
Jul : Mon Phil chéri, le conducteur a très bien œuvré, il a roulé sans pratiquement faire de faute et sans caler lors du démarrage en côte !
Moi : Je n’en crois pas mes oreilles, mon Juju commence à bien se débrouiller !
Jul : Oui, c’est ça, je me débrouille ! De plus je me suis toujours senti bien et en confiance !
Moi : C’est super Juju. Je suis très heureux d’entendre que ça va mieux.
Jul : Merci Phil.
Moi : Bon, on va piquer une tête dans l’eau, j’ai justement fait le nettoyage de la piscine.
Jul : OK, ça va me rafraîchir, car il faisait chaud dans le bus. »
Nous nous mettons à poil pour nous plonger dans l’eau encore à bonne température pour la saison. Nous nous coulons l’un l’autre en riant. Cinq minutes plus tard les deux filles nous rejoignent et nous en profitons pour faire une bataille entre deux équipes, soit frère et sœur contre frère et sœur de l’autre fratrie. Nous nous amusons comme des fous. Nous faisons quand même attention de ne pas trop brusquer Julien, ce serait idiot qu’il se blesse. Nous jouons comme ça une vingtaine de minutes. Nous sortons de l’eau et nous nous étendons au soleil sur nos draps de bain pour nous sécher.
Il va être temps d’aller manger un sandwich pour le repas de midi. Nous mangerons chaud au soir au retour de papa. Les sandwichs sont garnis avec du filet américain, du jambon braisé et du fromage gouda, le tout est accompagné d’eau et de limonades. Maman s’est jointe à nous et Julien en profite alors pour raconter son cours de conduite. Didier est semble-t-il content de son élève et il pourrait passer l’examen d’ici une semaine.
Après la vaisselle nous montons dans notre chambre pour nous reposer en écoutant un vinyle de « Yes ». Julien s’est endormi après une dizaine de minutes. Je le laisse dormir car il doit récupérer. Je mets un second disque, mais cette fois c’est du Neil Young, « Harvest ».
Une fois réveillé, Julien me propose d’aller se balader et il souhaite que les deux filles nous accompagnent. Je trouve aussi que c’est une très bonne idée. Nous prévenons maman du fait que nous partons nous balader et que nous serons de retour avant le souper. C’est donc à quatre que nous quittons la maison pour nous promener.
Nous longeons la Forêt de Soignes pour ensuite revenir par l’autre bout du quartier. Chemin faisant nous passons devant la maison de mon amie Amandine. Elle est occupée à sarcler les parterres sur le devant de la maison de ses parents, elle est en compagnie de Joseph. Nous nous arrêtons un moment pour discuter. Julien en profite pour raconter ses cours de conduite. Amandine nous invite à nous rendre sur la terrasse à l’arrière de la maison pour prendre une collation.
Lors du trajet de retour vers la maison, Delphine me dit qu’elle est ravie de voir que j’ai toujours Amandine comme confidente. C’est vrai que nous avons un lien particulier et ce depuis le début de nos études en secondaire. Nous pouvons tout nous dire sachant que nous aurons aucun reproche de la part de l’autre mais bien des mots que sonnent vrais et qui apportent du réconfort quand ça va moins bien. Julien comprend très bien que ce lien est bénéfique pour moi, mais aussi pour les personnes qui m’entourent. Puis Julien la trouve super ouverte et compréhensive.
Nous arrivons à la maison et aidons maman pour le souper. C’est tout simplement du poulet avec frites et de la compte d’abricots-pommes. Les deux goûts se marient très bien. Les filles dressent la table, Julien cuit les frites pour la première cuisson et moi, je me charge de prendre le vin dans la cave de papa, bien entendu avec l’accord de maman. J’aide ensuite maman pour la découpe des deux poulets ; il en faut bien deux pour les six personnes de notre grande et belle famille.