09-06-2021, 01:39 PM
Julien poursuit son chemin en fonction des indications données par Didier. Nous sommes maintenant arrivés à la limite de le commune d’Uccle. Le moniteur demande à Juju de reprendre la Chaussée de Waterloo en direction du centre-ville. Alors que nous allons dans cette direction, nous voyons à environ trois mètres devant nous deux véhicules qui d’un coup déboitent sur la gauche pour se retrouver de l’autre côté de la chaussée et un camion débouler face à la bande de circulation que nous empruntons. Le camion fini sa course dans la façade d’une habitation. Le bruit du choc est très fort et la violence du choc semble être importante. Didier reprend le contrôle du véhicule d’auto-école, car Julien perd tous ses moyens, il n’est plus capable de réfléchir.
Didier arrête le véhicule sur un arrêt de bus. Julien est tout blanc, il est effrayé. Ce qui vient de se passer devant nos yeux vient de le paralyser. Nous ne disons rien, il faut laisser à Julien le temps de se reprendre. Le moniteur va dans le coffre de l’auto et y prend un petite bouteille d’eau. Il la donne à mon chéri. Après deux ou trois gorgées, il revient à lui, il récupère déjà, il est moins blanc. Il nous dit :
Jul : « Désolé, j’ai eu si peur !
Did : Tu nous a fait une de ses frayeur !
Jul : Désolé.
Did : C’est bien entendu l’accident que tu viens de voir qui t’as mis dans cet état ?
Jul : Oui, plusieurs images me sont revenues à l’esprit.
Did : Je comprends Julien. On va encore patienter un moment. Je te propose de te dégourdir les jambes.
Jul : OK, merci Didier.
Did : Pas de quoi Julien.
Nous sortons de la voiture et nous déambulons sur le trottoir dans les environs immédiats.
Moi : Ça va mieux Juju ?
Jul : Oui, je sais que je vais devoir m’habituer à affronter tous ce qui peut se produire devant moi quand je suis au volant.
Did : Oui Julien, tu vas devoir acquérir des réflexes qui te permettront d’éviter d’être paralysé en cas de problèmes rencontrés lorsque tu conduis !
Jul : Je pense que tu vas me demander de reprendre le volant ?
Did : Exact, c’est comme quand on tombe de cheval, il faut remonter directement en selle.
Jul : OK, j’ai bien compris. Ça va mieux.
Nous retournons à la voiture et en même temps nous voyons l’ambulance arriver toutes sirènes hurlantes. La police est déjà sur place et deux agents règlent la circulation. Julien se concentre sur ce qu’il doit faire. Ceinture de sécurité bouclée, mise en marche du moteur, clignotant actionné, frein à main desserré, il passe la première et s’intègre dans la circulation.
Did : Voilà Julien, tu regardes devant toi et surtout pas l’accident. Tu vérifies que la circulation ne s’arrête pas devant toi. … OK, c’est bien !
Jul : C’est bon maintenant, j’ai repris le contrôle.
Did : Je vois que ça va mieux. Si tu doutes de toi, préviens-moi directement.
Jul : Oui Didier, je n’ai pas envie de te donner encore des frayeurs !
Did : Ça marche mon gars ! »
Julien poursuit sa route. Nous circulons maintenant dans notre quartier. Julien fait très attention car il n’y a que des priorités de droite. Tout ce passe bien, l’incident de tantôt est presque oublié. Nous passons devant mon ancienne école primaire, que de souvenirs ! Je me souviens aussi des balades à vélo que je faisais avec mes copains de classes les mercredis après-midi dans toutes ses rues. Julien fait très attention, il est concentré. Comme promis je ne dis rien or parfois j’avais envie de montrer l’un ou l’autre endroits que je connais et où j’avais l’habitude d’aller.
Il va être temps de rentrer vers les locaux de l’auto-école. Il est presque seize heures lorsque nous abordons le boulevard. Il y a déjà plus de circulation qu’en début d’après-midi. Didier donne des conseils à mon chéri pour bien changer de bande de circulation et ainsi éviter tout accident. Mon amour s’arrête et met le véhicule en stationnement. Il coupe le contact après avoir mis le frein à main.
Nous restons un instant silencieux. Puis Didier et moi entendons : « Ouf ». C’est le soulagement pour Julien, il sait qu’il a fait le plus gros du travail en reprenant place derrière le volant. Je ne dis rien, je laisse ce moment comme en « suspens » pour ne pas déranger mon Juju d’amour. Didier lui aussi a bien compris, il sait qu’il aura l’occasion de lui parler dans quelques minutes.
Une fois entrés dans le bâtiment Didier nous demande de le suivre vers un local qui sert en fait de salle de repos pour les moniteurs. Il fait aussi appel à Xavier qui vient juste de rentrer. Didier explique ce qui s’est passé lors de la leçon de conduite. Immédiatement Xavier rassure Julien. Il lui raconte certains problèmes rencontrés avec les élèves conducteurs. Il insiste ensuite sur le fait que ce genre de chose n’est pas courante mais que cela peut se produire en auto-école comme pour tout autre conducteur. Ici, c’est la frayeur qui a paralysé Julien. Xavier insiste aussi sur l’importance d’être concentré lorsque qu’on conduit un véhicule. C’est l’attention portée à ce qui se passe autour de soi qui fait que nous réagissons de la meilleure façon. C’est aussi pour cette raison qu’on ne prend pas le volant quand on a bu ne fusse qu’un verre d’alcool, le temps de réaction est alors diminué et cela peut avoir de fâcheuses conséquences.
Julien opine de la tête, il se rend compte qu’il devra redoubler de vigilance lorsqu’il sera au volant. Nous prenons une limonade tous ensemble. Didier dit à mon chéri qu’il est sûr et certain que la suite des cours se passera sans problème particulier. Je vois que mon amour est déjà mieux, il a récupéré et il peut donc se projeter dans le futur, ayant vécu quelque chose qui l’a fait réfléchir et qui restera comme une expérience, ce qui lui permettra d’avoir les bons réflexes.
Nous rentrons à la maison. Je laisse le soin à Julien de raconter ce qui s’est passé. Je fais comme dans le véhicule, je lui laisse « la main ». Je suis certain qu’il digère cette histoire et qu’il est partant pour la leçon de conduite du lendemain matin. Maman écoute donc le récit de Julien. Elle reste un moment sans répondre puis elle lui demande comment il se sent maintenant. Il lui répond qu’il se sent mieux depuis qu’il a eu les explications données tant par Didier que par Xavier. Il se doute qu’il aura l’un ou l’autre cauchemar durant les prochaines nuits !
Je propose alors à mon chéri de faire un tour à vélo question de se vider la tête. Julien affiche alors un large sourire, pas besoin qu’il me dise quoi, j’ai compris qu’il est partant ! C’est donc sur nos deux destriers de métal que nous nous en allons vers la Forêt de Soignes, lieu que nous aimons tant parcourir, à pied comme à bicyclette.
Quel bien cela nous fait. Julien en profite par la même occasion pour se remuscler les jambes, raison pour laquelle nous n’allons pas trop vite. C’est Juju qui mène le train, c’est à lui de savoir jusqu’au il peut aller !
Nous revenons à la maison, je vois que mon chéri semble fatigué, des cernes sont maintenant visible sous les yeux. Je pense qu’il va se mettre à l’aise et aller sur un transat dans le jardin avant le souper. Je lui propose quand même de boire de l’eau question de se réhydrater, chose qu’il accepte sans souci. Alors que nous arrivons sur la terrasse nous voyons Nadine et Hervé Gillard qui prennent une bière avec maman tandis que Jean, Jules et Cécile sont dans la piscine.
Ce sont les locataires de la maison de Stéphanie et Julien. Nous saluons les deux parents. Les trois enfants sont en maillots dans l’eau et ils s’amusent comme des fous. Il est hors de question de les rejoindre nus et finalement nous décidons de rester sur la terrasse. Après cinq minutes mon Juju va s’étendre sur un transat dans le jardin.
Nadine est impressionnée de voir comme Julien a progressé. Je raconte en deux mots notre balade à vélo, l’occasion pour Julien de reprendre des muscles. Les deux filles arrivent avec trois raviers de biscuits apéritifs. C’est en attendant le retour de papa. Nous discutons ensemble de choses et d’autres dont la rentrée académique. En ce qui concerne les trois enfants des locataires, ils ont déjà repris les cours.
Maman me demande de préparer le barbecue car elle a invité la famille Gillard pour le souper. Je m’occupe alors de tout préparer mais aussi de chercher à la cave les bouteilles de vin régulièrement servies pour ce genre de repas.
Papa revient enfin après sa journée de travail. Il s’installe auprès de nous et propose alors de prendre l’apéro. C’est souvent une bière trappiste qui est servie : les hommes prennent effectivement ce breuvage des moines trappistes tandis que les femmes prennent un kir. Les enfants quant à eux optent pour la boisson des jeunes, du coca-cola !
Delphine et Stéphanie s’occupent d’apporter les chips et les cubes de fromages pour accompagner les boissons. Je me charge d’allumer le feu du barbecue. Tout est paré pour le souper. Je vais voir auprès de Julien. Je me rends compte qu’il s’est assoupi. J’hésite à le réveiller, je sais qu’il a besoin de repos, mais il doit aussi manger pour reprendre des forces. Je me décide donc à le secouer doucement au niveau de l’épaule. Finalement il ouvre les yeux et m’attire vers lui. Il dépose ses lèvres sur les miennes. Je lui dis alors qu’il y a les enfants des locataires qui ne sont pas loin. Juju avait oublié leur présence.
Didier arrête le véhicule sur un arrêt de bus. Julien est tout blanc, il est effrayé. Ce qui vient de se passer devant nos yeux vient de le paralyser. Nous ne disons rien, il faut laisser à Julien le temps de se reprendre. Le moniteur va dans le coffre de l’auto et y prend un petite bouteille d’eau. Il la donne à mon chéri. Après deux ou trois gorgées, il revient à lui, il récupère déjà, il est moins blanc. Il nous dit :
Jul : « Désolé, j’ai eu si peur !
Did : Tu nous a fait une de ses frayeur !
Jul : Désolé.
Did : C’est bien entendu l’accident que tu viens de voir qui t’as mis dans cet état ?
Jul : Oui, plusieurs images me sont revenues à l’esprit.
Did : Je comprends Julien. On va encore patienter un moment. Je te propose de te dégourdir les jambes.
Jul : OK, merci Didier.
Did : Pas de quoi Julien.
Nous sortons de la voiture et nous déambulons sur le trottoir dans les environs immédiats.
Moi : Ça va mieux Juju ?
Jul : Oui, je sais que je vais devoir m’habituer à affronter tous ce qui peut se produire devant moi quand je suis au volant.
Did : Oui Julien, tu vas devoir acquérir des réflexes qui te permettront d’éviter d’être paralysé en cas de problèmes rencontrés lorsque tu conduis !
Jul : Je pense que tu vas me demander de reprendre le volant ?
Did : Exact, c’est comme quand on tombe de cheval, il faut remonter directement en selle.
Jul : OK, j’ai bien compris. Ça va mieux.
Nous retournons à la voiture et en même temps nous voyons l’ambulance arriver toutes sirènes hurlantes. La police est déjà sur place et deux agents règlent la circulation. Julien se concentre sur ce qu’il doit faire. Ceinture de sécurité bouclée, mise en marche du moteur, clignotant actionné, frein à main desserré, il passe la première et s’intègre dans la circulation.
Did : Voilà Julien, tu regardes devant toi et surtout pas l’accident. Tu vérifies que la circulation ne s’arrête pas devant toi. … OK, c’est bien !
Jul : C’est bon maintenant, j’ai repris le contrôle.
Did : Je vois que ça va mieux. Si tu doutes de toi, préviens-moi directement.
Jul : Oui Didier, je n’ai pas envie de te donner encore des frayeurs !
Did : Ça marche mon gars ! »
Julien poursuit sa route. Nous circulons maintenant dans notre quartier. Julien fait très attention car il n’y a que des priorités de droite. Tout ce passe bien, l’incident de tantôt est presque oublié. Nous passons devant mon ancienne école primaire, que de souvenirs ! Je me souviens aussi des balades à vélo que je faisais avec mes copains de classes les mercredis après-midi dans toutes ses rues. Julien fait très attention, il est concentré. Comme promis je ne dis rien or parfois j’avais envie de montrer l’un ou l’autre endroits que je connais et où j’avais l’habitude d’aller.
Il va être temps de rentrer vers les locaux de l’auto-école. Il est presque seize heures lorsque nous abordons le boulevard. Il y a déjà plus de circulation qu’en début d’après-midi. Didier donne des conseils à mon chéri pour bien changer de bande de circulation et ainsi éviter tout accident. Mon amour s’arrête et met le véhicule en stationnement. Il coupe le contact après avoir mis le frein à main.
Nous restons un instant silencieux. Puis Didier et moi entendons : « Ouf ». C’est le soulagement pour Julien, il sait qu’il a fait le plus gros du travail en reprenant place derrière le volant. Je ne dis rien, je laisse ce moment comme en « suspens » pour ne pas déranger mon Juju d’amour. Didier lui aussi a bien compris, il sait qu’il aura l’occasion de lui parler dans quelques minutes.
Une fois entrés dans le bâtiment Didier nous demande de le suivre vers un local qui sert en fait de salle de repos pour les moniteurs. Il fait aussi appel à Xavier qui vient juste de rentrer. Didier explique ce qui s’est passé lors de la leçon de conduite. Immédiatement Xavier rassure Julien. Il lui raconte certains problèmes rencontrés avec les élèves conducteurs. Il insiste ensuite sur le fait que ce genre de chose n’est pas courante mais que cela peut se produire en auto-école comme pour tout autre conducteur. Ici, c’est la frayeur qui a paralysé Julien. Xavier insiste aussi sur l’importance d’être concentré lorsque qu’on conduit un véhicule. C’est l’attention portée à ce qui se passe autour de soi qui fait que nous réagissons de la meilleure façon. C’est aussi pour cette raison qu’on ne prend pas le volant quand on a bu ne fusse qu’un verre d’alcool, le temps de réaction est alors diminué et cela peut avoir de fâcheuses conséquences.
Julien opine de la tête, il se rend compte qu’il devra redoubler de vigilance lorsqu’il sera au volant. Nous prenons une limonade tous ensemble. Didier dit à mon chéri qu’il est sûr et certain que la suite des cours se passera sans problème particulier. Je vois que mon amour est déjà mieux, il a récupéré et il peut donc se projeter dans le futur, ayant vécu quelque chose qui l’a fait réfléchir et qui restera comme une expérience, ce qui lui permettra d’avoir les bons réflexes.
Nous rentrons à la maison. Je laisse le soin à Julien de raconter ce qui s’est passé. Je fais comme dans le véhicule, je lui laisse « la main ». Je suis certain qu’il digère cette histoire et qu’il est partant pour la leçon de conduite du lendemain matin. Maman écoute donc le récit de Julien. Elle reste un moment sans répondre puis elle lui demande comment il se sent maintenant. Il lui répond qu’il se sent mieux depuis qu’il a eu les explications données tant par Didier que par Xavier. Il se doute qu’il aura l’un ou l’autre cauchemar durant les prochaines nuits !
Je propose alors à mon chéri de faire un tour à vélo question de se vider la tête. Julien affiche alors un large sourire, pas besoin qu’il me dise quoi, j’ai compris qu’il est partant ! C’est donc sur nos deux destriers de métal que nous nous en allons vers la Forêt de Soignes, lieu que nous aimons tant parcourir, à pied comme à bicyclette.
Quel bien cela nous fait. Julien en profite par la même occasion pour se remuscler les jambes, raison pour laquelle nous n’allons pas trop vite. C’est Juju qui mène le train, c’est à lui de savoir jusqu’au il peut aller !
Nous revenons à la maison, je vois que mon chéri semble fatigué, des cernes sont maintenant visible sous les yeux. Je pense qu’il va se mettre à l’aise et aller sur un transat dans le jardin avant le souper. Je lui propose quand même de boire de l’eau question de se réhydrater, chose qu’il accepte sans souci. Alors que nous arrivons sur la terrasse nous voyons Nadine et Hervé Gillard qui prennent une bière avec maman tandis que Jean, Jules et Cécile sont dans la piscine.
Ce sont les locataires de la maison de Stéphanie et Julien. Nous saluons les deux parents. Les trois enfants sont en maillots dans l’eau et ils s’amusent comme des fous. Il est hors de question de les rejoindre nus et finalement nous décidons de rester sur la terrasse. Après cinq minutes mon Juju va s’étendre sur un transat dans le jardin.
Nadine est impressionnée de voir comme Julien a progressé. Je raconte en deux mots notre balade à vélo, l’occasion pour Julien de reprendre des muscles. Les deux filles arrivent avec trois raviers de biscuits apéritifs. C’est en attendant le retour de papa. Nous discutons ensemble de choses et d’autres dont la rentrée académique. En ce qui concerne les trois enfants des locataires, ils ont déjà repris les cours.
Maman me demande de préparer le barbecue car elle a invité la famille Gillard pour le souper. Je m’occupe alors de tout préparer mais aussi de chercher à la cave les bouteilles de vin régulièrement servies pour ce genre de repas.
Papa revient enfin après sa journée de travail. Il s’installe auprès de nous et propose alors de prendre l’apéro. C’est souvent une bière trappiste qui est servie : les hommes prennent effectivement ce breuvage des moines trappistes tandis que les femmes prennent un kir. Les enfants quant à eux optent pour la boisson des jeunes, du coca-cola !
Delphine et Stéphanie s’occupent d’apporter les chips et les cubes de fromages pour accompagner les boissons. Je me charge d’allumer le feu du barbecue. Tout est paré pour le souper. Je vais voir auprès de Julien. Je me rends compte qu’il s’est assoupi. J’hésite à le réveiller, je sais qu’il a besoin de repos, mais il doit aussi manger pour reprendre des forces. Je me décide donc à le secouer doucement au niveau de l’épaule. Finalement il ouvre les yeux et m’attire vers lui. Il dépose ses lèvres sur les miennes. Je lui dis alors qu’il y a les enfants des locataires qui ne sont pas loin. Juju avait oublié leur présence.