04-06-2021, 09:17 AM
Après le repas, les deux filles, Julien et moi décidons de faire une petite balade dans les environs de la maison. Inutile d’aller trop loin, il ne faudrait pas que Julien se fatigue. C’est donc à quatre que nous déambulons dans le quartier. Nous arrivons en bordure de la Forêt de Soignes. Nous sommes très heureux de nous promener. Julien semble apprécier, il a les yeux qui vont de gauche à droite pour observer les maisons et les jardins dans le quartier, mais aussi d’admirer les grands hêtres qui forment le poumon vert de la capitale. Je ne sais plus de quand date notre dernière balade en lisière de la Forêt de Soignes, mais bien avant ce funeste accident !
Nous faisons demi-tour en empruntant d’autres avenues arborées pour revenir à la maison. Alors que nous sommes dans la rue où habite ma confidente, nous voyons au loin deux silhouettes qui ressemblent à Amandine et Joseph. Comme les deux personnes se dirigent vers nous, nous ne crions pas pour éviter d’ameuter le voisinage. Puis, à près de deux cents mètres de nous, nous reconnaissons effectivement nos amis. Nous faisons des signes de la main. Ils nous ont vus et nous font également de grands signes !
C’est donc sur le trottoir que nous nous saluons. Nous discutons un moment et plus précisément de la fin de la rééducation de Julien. Il est évident que les progrès sont phénoménaux ! Il marche sans aucune aide de quelque sorte ! Nos amis sont admiratifs de voir mon chéri sur ses deux pieds se balader ainsi, presque comme si rien n’était arrivé. En discutant Amandine nous demande si nous voulons venir chez elle pour prendre une collation. Nous acceptons volontiers.
C’est donc chez ma confidente que nous sirotons une limonade accompagnée d’une part de quatre-quarts. Nous poursuivons nos bavardages en songeant que nous allons nous voir moins souvent vu la rentrée universitaire. En discutant je propose à nos amis de venir manger un morceau ce soir à la maison. Ils acceptent car ils sont seulement à deux pour souper. Rendez-vous est donc pris pour dix-neuf heures.
De retour à la maison nous informons maman de l’invitation faite à Amandine et Joseph. Elle accepte volontiers deux personnes en plus pour le repas. Le temps change, il fait de plus en plus lourd, j’ai l’impression qu’un orage pourrait bien éclater ! Nous restons au salon pour discuter. Nous en profitons pour mettre un disque, nous choisissons de mettre un Elvis Presley, d’autant plus que maman aime bien l’écouter. Puis il commence à pleuvoir et on entend déjà au loin gronder sourdement le tonnerre. Finalement cela dure environ une vingtaine de minutes. Il ne pleut plus et le soleil revient avec quelques voiles nuageux.
Il va être temps de songer à mettre la table, mais je n’ose pas commencer pour ne pas éveiller les soupçons. Je laisse les assiettes en pile et les couverts ensemble dans le petit panier prévu à cet effet. Papa s’occupe du vin, ce n’est pas en fonction du nombre de bouteilles que Julien saura que nous serons plus nombreux pour le souper.
Il est presque dix-neuf heures et nos deux amis Amandine et Joseph se présentent en sonnant à la porte. Ils sont accueillis comme d’habitude par nos parents. Ils font presque partie de la famille. Nous commençons à prendre l’apéro, papa a prévu un kir pour tout le monde ou alors du jus de fruit pour ceux qui n’en prennent pas.
Nous levons nos verres à la santé de Julien. Il est enfin sorti du tunnel, sa revalidation est terminée. Alors que nous trinquons, on sonne à la porte. Sachant très bien qu’il s’agit de Didier et Xavier, je vais leur ouvrir la porte. Je leur fais la bise et, de l’index sur mes lèvres, leur indique de ne pas parler pour le moment ; ils se doutent alors que c’est une surprise pour Julien.
Je précède nos deux amis et entre dans la pièce où toute la famille est réunie avec nos deux premiers invités. Puis je laisse la place à Didier et Xavier pour qu’ils puissent à leur tour nous rejoindre. Ils ne disent rien ! Puis Juju tourne la tête vers la porte et voit les deux moniteurs d’auto-école ! Il reste figé, interloqué de les voir. Didier s’avance alors vers lui. Julien se lève de son siège et le salue. Il fait de même avec Xavier. Julien n’a toujours prononcé aucune parole.
Did : « Bonjour Julien, nous sommes venus voir comment tu allais. Nous avons appris que tu avais terminé ta rééducation.
Jul : Heu, …oui, merci de votre visite. Je ne m’attendais pas vous voir, mais ça me fait plaisir !
Did : Nous aussi tu sais ça nous fait plaisir de te revoir et sur tes deux jambes ! On pense souvent à toi et à Phil, car vous êtes des jeunes très sympa et ce qui s’est passé nous a rapproché.
Jul : Merci. Vous prendrez bien une verre d’apéro avec nous ?
Did : Oui, bien volontiers.
Julien va chercher lui-même les deux kir pour les apporter aux deux moniteurs. Ceux-ci se placent près de Julien. Ils discutent ensemble et pour ma part je suis un peu en retrait. Didier a quelques questions concernant l’évolution lors des séances de kiné, sur le fait qu’il ne doive plus se servir de béquille et de tout autre engin pour se déplacer. Puis, de fil en aiguille, la conversation bascule vers le boulot des deux invités. Il est question de conduite de véhicule … etc. Didier pose alors cette question à Julien :
Did : Tout compte fait Julien, ça te dirait de reprendre les cours de conduite, j’ai déjà un créneau horaire dans deux jours ?
Jul : Heu, je ne sais pas si … (la tête de Julien a changé, il fait la moue et je suis certain qu’il se pose des questions sur l’opportunité de conduire une voiture.) je dois y penser, mais avec ce qui s’est passé, j’ai peur de ne pas pouvoir reprendre de sitôt !
Did : Tu sais Julien, il suffit que tu viennes voir, on s’installe dans l’auto et c’est alors à toi de voir si ça va ou pas. Si c’est trop tôt pour toi, pas de souci, on reprendra quand tu le désireras !
Jul : Merci Didier, je crois que c’est mieux comme ça. Je viens et je vois si ça va.
Did : Je t’attends à quatorze heures.
Jul : Super, merci. Je sais que je dois aller de l’avant et ne plus penser à cet accident !
Moi : C’est bien ça Juju, tu dois aller de l’avant et je serai à tes côtés. Quoi que tu fasses, je serai avec toi !
Jul : Je le sais Phil. Tu n’as même pas besoin de me le dire. »
Je me lève et j’embrasse mon chéri. Xavier et Didier lui donnent aussi une bise et enfin Julien retrouve son sourire. J’ai bien fait de parler aux deux monos de la reprise des cours de conduite, il faut que Julien se bouge pour être de plus en plus autonome. Je vois que Stéphanie se lève à son tour et vient parler avec son frère. Elle voit qu’il vaut aller de l’avant. Puis elle vient vers moi et me donne un bisou sur le front en me faisant un clin d’œil. Je sais qu’elle est contente de voir Julien progresser avec une famille et des amis qui le soutiennent.
Nous prenons place pour le souper. Maman a fait un rôti avec des haricots princesses, des tomates grillées au four et du gratin dauphinois. Papa de son côté a ouvert deux bouteilles de vin, soit du Beaujolais-Village.
Le repas est délicieux, les quatre invités se régalent. L’ambiance est super et nous sommes tous occupés à parler d’un groupe à l’autre. Parfois des blagues sont narrées pour amuser les uns et les autres. Xavier n’est pas en reste, il trouve toujours un bon mot pour nous faire rire.
C’est le moment du dessert, maman nous propose un sorbet à la framboise. C’est délicieux. Papa propose un café pour clôturer ce très bon repas. Didier et Xavier sont enchantés d’avoir été invités. Il est temps pour eux de rentrer. Ils disent au revoir en nous faisant la bise. Ils se tiennent par la main en nous quittant.
Amandine me dit qu’elle les trouve très sympas et qu’ils sont de très bonne compagnie. Je l’approuve, je pense que nous allons rester à l’avenir en contact avec eux, un lien d’amitié s’est tissé entre nous quatre.
Le temps change à nouveau, le vent se lève et je pense que nous allons avoir un nouvel orage. Effectivement on entend déjà gronder le tonnerre au loin. Amandine et Joseph nous saluent et rentrent dare-dare avant que le pluie ne tombe.
Nous faisons demi-tour en empruntant d’autres avenues arborées pour revenir à la maison. Alors que nous sommes dans la rue où habite ma confidente, nous voyons au loin deux silhouettes qui ressemblent à Amandine et Joseph. Comme les deux personnes se dirigent vers nous, nous ne crions pas pour éviter d’ameuter le voisinage. Puis, à près de deux cents mètres de nous, nous reconnaissons effectivement nos amis. Nous faisons des signes de la main. Ils nous ont vus et nous font également de grands signes !
C’est donc sur le trottoir que nous nous saluons. Nous discutons un moment et plus précisément de la fin de la rééducation de Julien. Il est évident que les progrès sont phénoménaux ! Il marche sans aucune aide de quelque sorte ! Nos amis sont admiratifs de voir mon chéri sur ses deux pieds se balader ainsi, presque comme si rien n’était arrivé. En discutant Amandine nous demande si nous voulons venir chez elle pour prendre une collation. Nous acceptons volontiers.
C’est donc chez ma confidente que nous sirotons une limonade accompagnée d’une part de quatre-quarts. Nous poursuivons nos bavardages en songeant que nous allons nous voir moins souvent vu la rentrée universitaire. En discutant je propose à nos amis de venir manger un morceau ce soir à la maison. Ils acceptent car ils sont seulement à deux pour souper. Rendez-vous est donc pris pour dix-neuf heures.
De retour à la maison nous informons maman de l’invitation faite à Amandine et Joseph. Elle accepte volontiers deux personnes en plus pour le repas. Le temps change, il fait de plus en plus lourd, j’ai l’impression qu’un orage pourrait bien éclater ! Nous restons au salon pour discuter. Nous en profitons pour mettre un disque, nous choisissons de mettre un Elvis Presley, d’autant plus que maman aime bien l’écouter. Puis il commence à pleuvoir et on entend déjà au loin gronder sourdement le tonnerre. Finalement cela dure environ une vingtaine de minutes. Il ne pleut plus et le soleil revient avec quelques voiles nuageux.
Il va être temps de songer à mettre la table, mais je n’ose pas commencer pour ne pas éveiller les soupçons. Je laisse les assiettes en pile et les couverts ensemble dans le petit panier prévu à cet effet. Papa s’occupe du vin, ce n’est pas en fonction du nombre de bouteilles que Julien saura que nous serons plus nombreux pour le souper.
Il est presque dix-neuf heures et nos deux amis Amandine et Joseph se présentent en sonnant à la porte. Ils sont accueillis comme d’habitude par nos parents. Ils font presque partie de la famille. Nous commençons à prendre l’apéro, papa a prévu un kir pour tout le monde ou alors du jus de fruit pour ceux qui n’en prennent pas.
Nous levons nos verres à la santé de Julien. Il est enfin sorti du tunnel, sa revalidation est terminée. Alors que nous trinquons, on sonne à la porte. Sachant très bien qu’il s’agit de Didier et Xavier, je vais leur ouvrir la porte. Je leur fais la bise et, de l’index sur mes lèvres, leur indique de ne pas parler pour le moment ; ils se doutent alors que c’est une surprise pour Julien.
Je précède nos deux amis et entre dans la pièce où toute la famille est réunie avec nos deux premiers invités. Puis je laisse la place à Didier et Xavier pour qu’ils puissent à leur tour nous rejoindre. Ils ne disent rien ! Puis Juju tourne la tête vers la porte et voit les deux moniteurs d’auto-école ! Il reste figé, interloqué de les voir. Didier s’avance alors vers lui. Julien se lève de son siège et le salue. Il fait de même avec Xavier. Julien n’a toujours prononcé aucune parole.
Did : « Bonjour Julien, nous sommes venus voir comment tu allais. Nous avons appris que tu avais terminé ta rééducation.
Jul : Heu, …oui, merci de votre visite. Je ne m’attendais pas vous voir, mais ça me fait plaisir !
Did : Nous aussi tu sais ça nous fait plaisir de te revoir et sur tes deux jambes ! On pense souvent à toi et à Phil, car vous êtes des jeunes très sympa et ce qui s’est passé nous a rapproché.
Jul : Merci. Vous prendrez bien une verre d’apéro avec nous ?
Did : Oui, bien volontiers.
Julien va chercher lui-même les deux kir pour les apporter aux deux moniteurs. Ceux-ci se placent près de Julien. Ils discutent ensemble et pour ma part je suis un peu en retrait. Didier a quelques questions concernant l’évolution lors des séances de kiné, sur le fait qu’il ne doive plus se servir de béquille et de tout autre engin pour se déplacer. Puis, de fil en aiguille, la conversation bascule vers le boulot des deux invités. Il est question de conduite de véhicule … etc. Didier pose alors cette question à Julien :
Did : Tout compte fait Julien, ça te dirait de reprendre les cours de conduite, j’ai déjà un créneau horaire dans deux jours ?
Jul : Heu, je ne sais pas si … (la tête de Julien a changé, il fait la moue et je suis certain qu’il se pose des questions sur l’opportunité de conduire une voiture.) je dois y penser, mais avec ce qui s’est passé, j’ai peur de ne pas pouvoir reprendre de sitôt !
Did : Tu sais Julien, il suffit que tu viennes voir, on s’installe dans l’auto et c’est alors à toi de voir si ça va ou pas. Si c’est trop tôt pour toi, pas de souci, on reprendra quand tu le désireras !
Jul : Merci Didier, je crois que c’est mieux comme ça. Je viens et je vois si ça va.
Did : Je t’attends à quatorze heures.
Jul : Super, merci. Je sais que je dois aller de l’avant et ne plus penser à cet accident !
Moi : C’est bien ça Juju, tu dois aller de l’avant et je serai à tes côtés. Quoi que tu fasses, je serai avec toi !
Jul : Je le sais Phil. Tu n’as même pas besoin de me le dire. »
Je me lève et j’embrasse mon chéri. Xavier et Didier lui donnent aussi une bise et enfin Julien retrouve son sourire. J’ai bien fait de parler aux deux monos de la reprise des cours de conduite, il faut que Julien se bouge pour être de plus en plus autonome. Je vois que Stéphanie se lève à son tour et vient parler avec son frère. Elle voit qu’il vaut aller de l’avant. Puis elle vient vers moi et me donne un bisou sur le front en me faisant un clin d’œil. Je sais qu’elle est contente de voir Julien progresser avec une famille et des amis qui le soutiennent.
Nous prenons place pour le souper. Maman a fait un rôti avec des haricots princesses, des tomates grillées au four et du gratin dauphinois. Papa de son côté a ouvert deux bouteilles de vin, soit du Beaujolais-Village.
Le repas est délicieux, les quatre invités se régalent. L’ambiance est super et nous sommes tous occupés à parler d’un groupe à l’autre. Parfois des blagues sont narrées pour amuser les uns et les autres. Xavier n’est pas en reste, il trouve toujours un bon mot pour nous faire rire.
C’est le moment du dessert, maman nous propose un sorbet à la framboise. C’est délicieux. Papa propose un café pour clôturer ce très bon repas. Didier et Xavier sont enchantés d’avoir été invités. Il est temps pour eux de rentrer. Ils disent au revoir en nous faisant la bise. Ils se tiennent par la main en nous quittant.
Amandine me dit qu’elle les trouve très sympas et qu’ils sont de très bonne compagnie. Je l’approuve, je pense que nous allons rester à l’avenir en contact avec eux, un lien d’amitié s’est tissé entre nous quatre.
Le temps change à nouveau, le vent se lève et je pense que nous allons avoir un nouvel orage. Effectivement on entend déjà gronder le tonnerre au loin. Amandine et Joseph nous saluent et rentrent dare-dare avant que le pluie ne tombe.