02-06-2021, 01:29 PM
(Modification du message : 13-06-2021, 09:41 AM par laurentdu51100.)
CHAPITRE 49 : « Royaume d’Efri » « Florian »
« Quelques mois plus tard. »
La caravane s’approche de la frontière entre les royaumes d’Anglia et d’Efri, ayant parcouru le premier de long en large durant presque une année.
Le temps approche où Florian va devoir se séparer d’avec la caravane de messire Rod, un courrier lui ayant annoncé qu’ils rejoindraient la nouvelle caravane sitôt la frontière passée.
Depuis cette missive le lui rappelant, Florian est devenu subitement replié sur lui-même, ne répondant que par monosyllabes aux questions qu’on lui pose.
Au début personne n’avait vraiment compris pourquoi, ce n’est que depuis peu qu’Alexandre se pose la question après avoir surpris quelques regards tristes venant de son ami à chaque passage de Sam non loin d’eux.
Il profite ce jour-là que Florian soit plus éloigné de sa garde rapprochée que d’habitude, pour venir chevaucher à ses côtés dans la ferme intention de lui tirer les vers du nez mais surtout d’élaborer un plan pour le sortir de cette mélancolie.
- Nous devrions être à la frontière d’ici deux jours.
- Hum !!
- Cela va nous changer les idées de visiter un autre royaume.
- Si tu le dis !!
- Et toi !! Si tu me disais où est le problème ??
Florian tourne son visage vers celui d’Alexandre, qui comme le sien ne laisse apparaître que les yeux qui eux par contre montrent le plaisir qu’il ressent en accord avec ses paroles.
- Tu as l’air content, alors c’est bien pour toi !!
- Sais-tu que tu m’énerves parfois ??
- Comment ça ??
- Il te suffirait de le lui demander et il nous suivrait avec plaisir, au lieu de ça tu attends de ce garçon qu’il brave les tabous et surtout l’autorité paternelle.
- C’est pourtant ce que nous avions convenu… rappelle-toi ?
- Je ne te demande pas de lui avouer tes sentiments, juste de lui donner un prétexte suffisant pour qu’il puisse convaincre son père de le laisser partir avec nous.
- Mais en a-t-il seulement envie ? Tu me dis qu’il nous suivrait avec plaisir mais je n’ai pour ma part rien vu qui le montre.
Alexandre soupire devant la mauvaise foi évidente de son ami, Sam faisant toujours en sorte de passer près d’eux plusieurs fois par jour alors que la caravane est tellement importante que ce ne devrait pas être le cas, étant donné que le jeune homme a sa propre charge de travail qui doit déjà bien lui prendre de son temps.
- Pffttt !! Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut rien voir !!
- Parlons d’autre chose tu veux bien, qu’en a-t-il été de ta visite au centre de formation de nos gardes noirs de ce royaume ?
- Bof !! Il y a bien quelques garçons avec du potentiel, mais j’avoue ne pas avoir eu pour eux le coup de cœur nécessaire à leur proposer d’incorporer ta garde rapprochée.
Florian sourit sous sa cagoule en pointant du doigt un endroit du corps d’Alexandre beaucoup plus proche de la selle que du cœur.
- Tu nous fais une descente d’organe ! Hi ! Hi ! Je ne voyais pas le cœur aussi bas !!
- Tu m’as très bien compris, inutile de faire ton mariolle !!
- Pourtant il devient urgent de renforcer… enfin tu m’as compris.
Alexandre se retourne pour suivre cette fois des yeux leurs cinq amis qui dorment visiblement sur leur monture, épuisés soit par la garde de nuit, soit par les besoins sexuels intenses nécessaires au corps de Florian et à moindre importance au sien.
- Tu crois que Sam à lui seul ferait que cela irait mieux pour eux ?
- Ne dis pas n’importe quoi !! Bien sûr que non tu le sais bien, seulement ça les soulagerait un peu et…
- Tu l’aurais enfin près de toi.
- Aussi oui !!
***/***
« À mi-hauteur de la caravane. »
Sire Timan termine l’inspection de ces hommes, se préparant également à bientôt les quitter quand il aperçoit messire Rod en pleine discussion animée avec son fils.
Sire Timan sait très bien de quoi il retourne sur le sujet brûlant qui depuis des semaines ne trouve aucun point d’entente, l’un ne voulant pas perdre son fils à qui il a consacré toute sa vie et sa richesse à lui donner ses biens en héritage et l’autre voulant par n’importe quel moyen rester auprès du maître.
Alors qu’il comprend très bien le premier, le maître d’armes n’en est pas moins au courant des raisons secrètes du second.
Il attend qu’ils passent près de lui pour les suivre en restant à portée de voix, ce qui d’ailleurs n’est pas vraiment nécessaire vu la force du ton employé.
- Mais enfin père, je ne suis plus un enfant !!
- Justement tu devrais réfléchir davantage !!
- Qu’y a-t-il de mal à vouloir rester près du maître ?
- Te revoilà avec ça !! Tu n’as donc pas compris qu’il n’a que ses gardes personnels et personne d’autre qui le suivent ? Que ferait-il de toi ?
- Justement, c’est bien là ma chance !! Sire Ale est revenu visiblement dépité du centre de formation d’Anglia, n’est-ce pas justement le bon moment pour lui offrir mes services ?
- Et te voir vivre le jour comme un fantôme !! Tu ne lis donc pas la fatigue dans leurs yeux ? Ces garçons sont épuisés de leurs nuits qu’ils passent sans prendre le moindre repos.
- C’est de leur faute aussi !!
- Comment ça de leur faute ?
- Sire Timan leur a déjà proposé de mettre en faction quelques-uns de ses meilleurs hommes pour leur permettre de se reposer, pourquoi donc refusent-ils ?
Sire Timan voit bien le regard surpris du père aux paroles de son fils.
- Es-tu donc naïf à ce point mon garçon ?
- Naïf ? Je ne comprends pas en quoi je le serai plus qu'un autre !!
- N’entends-tu donc pas ce qui se dit de la garde rouge et des rapports qu’ils ont avec le maître et sire Ale ?
Sire Timan surprend avec amusement la rougeur subite des oreilles du jeune Sam, qui pourtant répond à son père de façon naturelle en marquant l’incompréhension.
- De quoi parles-tu donc encore ? Tu cherches vraiment tous les moyens pour que je reste avec toi, même jusqu’à aller dénigrer le maître.
- Les sons qui chaque nuit sortent de sa tente ne sont pas des dénigrements, mais bien une preuve de ce qui s’y passe et qui les épuise tant. Seuls Ben et Rom gardent réellement leur maître, les autres ont un tout autre sens du devoir envers lui.
Messire Rod se tait le temps de bien observer son fils qui se garde bien de croiser son regard, c’est donc soucieux d’un doute qui le ronge qu’il reprend la parole.
- As-tu au moins compris de quoi je parle ?
- Traite-moi d’idiot tant que tu y es, bien sûr que j’ai compris mais comme tu l’as dit également, Ben et Rom sont chaque jour plus épuisés que la veille, alors qu’ils restent dehors toutes les nuits.
- Et c’est donc cette vie que tu voudrais mener ?
- Bien sûr que non et c’est la raison pour laquelle Sire Ale cherche de nouvelles recrues, je sais que j’ai les compétences requises pour faire partie de la garde rouge.
- Tu dirais la même chose si tu devais passer tes nuits sous la tente de ton maître ?
- Pour ça je ne suis pas le seul à pouvoir en décider mais sache que j’ai entière confiance aussi bien en maître Yo qu’en sa garde privée, ils n’ont jamais eu envers moi d’attitudes ambiguës de quelque sujet que ce soit.
- Je le sais bien et c’est la raison de mon respect pour lui, pourtant j’ai croisé plusieurs fois son regard posé sur toi et je suis également conscient que son humeur actuelle reflète le fait d’avoir à nous ou plutôt à te quitter.
- Alors si c’est le cas pourquoi ne nous laisses-tu pas vivre notre vie, tu préfères que je sois malheureux à suivre tes pas alors que mon rêve le plus secret est de rejoindre la garde du maître, d’être reconnu comme un épéiste de renom et de vivre ma vie de façon plus intense que je ne la connaîtrais jamais à prendre ta suite.
« Quelques mois plus tard. »
La caravane s’approche de la frontière entre les royaumes d’Anglia et d’Efri, ayant parcouru le premier de long en large durant presque une année.
Le temps approche où Florian va devoir se séparer d’avec la caravane de messire Rod, un courrier lui ayant annoncé qu’ils rejoindraient la nouvelle caravane sitôt la frontière passée.
Depuis cette missive le lui rappelant, Florian est devenu subitement replié sur lui-même, ne répondant que par monosyllabes aux questions qu’on lui pose.
Au début personne n’avait vraiment compris pourquoi, ce n’est que depuis peu qu’Alexandre se pose la question après avoir surpris quelques regards tristes venant de son ami à chaque passage de Sam non loin d’eux.
Il profite ce jour-là que Florian soit plus éloigné de sa garde rapprochée que d’habitude, pour venir chevaucher à ses côtés dans la ferme intention de lui tirer les vers du nez mais surtout d’élaborer un plan pour le sortir de cette mélancolie.
- Nous devrions être à la frontière d’ici deux jours.
- Hum !!
- Cela va nous changer les idées de visiter un autre royaume.
- Si tu le dis !!
- Et toi !! Si tu me disais où est le problème ??
Florian tourne son visage vers celui d’Alexandre, qui comme le sien ne laisse apparaître que les yeux qui eux par contre montrent le plaisir qu’il ressent en accord avec ses paroles.
- Tu as l’air content, alors c’est bien pour toi !!
- Sais-tu que tu m’énerves parfois ??
- Comment ça ??
- Il te suffirait de le lui demander et il nous suivrait avec plaisir, au lieu de ça tu attends de ce garçon qu’il brave les tabous et surtout l’autorité paternelle.
- C’est pourtant ce que nous avions convenu… rappelle-toi ?
- Je ne te demande pas de lui avouer tes sentiments, juste de lui donner un prétexte suffisant pour qu’il puisse convaincre son père de le laisser partir avec nous.
- Mais en a-t-il seulement envie ? Tu me dis qu’il nous suivrait avec plaisir mais je n’ai pour ma part rien vu qui le montre.
Alexandre soupire devant la mauvaise foi évidente de son ami, Sam faisant toujours en sorte de passer près d’eux plusieurs fois par jour alors que la caravane est tellement importante que ce ne devrait pas être le cas, étant donné que le jeune homme a sa propre charge de travail qui doit déjà bien lui prendre de son temps.
- Pffttt !! Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut rien voir !!
- Parlons d’autre chose tu veux bien, qu’en a-t-il été de ta visite au centre de formation de nos gardes noirs de ce royaume ?
- Bof !! Il y a bien quelques garçons avec du potentiel, mais j’avoue ne pas avoir eu pour eux le coup de cœur nécessaire à leur proposer d’incorporer ta garde rapprochée.
Florian sourit sous sa cagoule en pointant du doigt un endroit du corps d’Alexandre beaucoup plus proche de la selle que du cœur.
- Tu nous fais une descente d’organe ! Hi ! Hi ! Je ne voyais pas le cœur aussi bas !!
- Tu m’as très bien compris, inutile de faire ton mariolle !!
- Pourtant il devient urgent de renforcer… enfin tu m’as compris.
Alexandre se retourne pour suivre cette fois des yeux leurs cinq amis qui dorment visiblement sur leur monture, épuisés soit par la garde de nuit, soit par les besoins sexuels intenses nécessaires au corps de Florian et à moindre importance au sien.
- Tu crois que Sam à lui seul ferait que cela irait mieux pour eux ?
- Ne dis pas n’importe quoi !! Bien sûr que non tu le sais bien, seulement ça les soulagerait un peu et…
- Tu l’aurais enfin près de toi.
- Aussi oui !!
***/***
« À mi-hauteur de la caravane. »
Sire Timan termine l’inspection de ces hommes, se préparant également à bientôt les quitter quand il aperçoit messire Rod en pleine discussion animée avec son fils.
Sire Timan sait très bien de quoi il retourne sur le sujet brûlant qui depuis des semaines ne trouve aucun point d’entente, l’un ne voulant pas perdre son fils à qui il a consacré toute sa vie et sa richesse à lui donner ses biens en héritage et l’autre voulant par n’importe quel moyen rester auprès du maître.
Alors qu’il comprend très bien le premier, le maître d’armes n’en est pas moins au courant des raisons secrètes du second.
Il attend qu’ils passent près de lui pour les suivre en restant à portée de voix, ce qui d’ailleurs n’est pas vraiment nécessaire vu la force du ton employé.
- Mais enfin père, je ne suis plus un enfant !!
- Justement tu devrais réfléchir davantage !!
- Qu’y a-t-il de mal à vouloir rester près du maître ?
- Te revoilà avec ça !! Tu n’as donc pas compris qu’il n’a que ses gardes personnels et personne d’autre qui le suivent ? Que ferait-il de toi ?
- Justement, c’est bien là ma chance !! Sire Ale est revenu visiblement dépité du centre de formation d’Anglia, n’est-ce pas justement le bon moment pour lui offrir mes services ?
- Et te voir vivre le jour comme un fantôme !! Tu ne lis donc pas la fatigue dans leurs yeux ? Ces garçons sont épuisés de leurs nuits qu’ils passent sans prendre le moindre repos.
- C’est de leur faute aussi !!
- Comment ça de leur faute ?
- Sire Timan leur a déjà proposé de mettre en faction quelques-uns de ses meilleurs hommes pour leur permettre de se reposer, pourquoi donc refusent-ils ?
Sire Timan voit bien le regard surpris du père aux paroles de son fils.
- Es-tu donc naïf à ce point mon garçon ?
- Naïf ? Je ne comprends pas en quoi je le serai plus qu'un autre !!
- N’entends-tu donc pas ce qui se dit de la garde rouge et des rapports qu’ils ont avec le maître et sire Ale ?
Sire Timan surprend avec amusement la rougeur subite des oreilles du jeune Sam, qui pourtant répond à son père de façon naturelle en marquant l’incompréhension.
- De quoi parles-tu donc encore ? Tu cherches vraiment tous les moyens pour que je reste avec toi, même jusqu’à aller dénigrer le maître.
- Les sons qui chaque nuit sortent de sa tente ne sont pas des dénigrements, mais bien une preuve de ce qui s’y passe et qui les épuise tant. Seuls Ben et Rom gardent réellement leur maître, les autres ont un tout autre sens du devoir envers lui.
Messire Rod se tait le temps de bien observer son fils qui se garde bien de croiser son regard, c’est donc soucieux d’un doute qui le ronge qu’il reprend la parole.
- As-tu au moins compris de quoi je parle ?
- Traite-moi d’idiot tant que tu y es, bien sûr que j’ai compris mais comme tu l’as dit également, Ben et Rom sont chaque jour plus épuisés que la veille, alors qu’ils restent dehors toutes les nuits.
- Et c’est donc cette vie que tu voudrais mener ?
- Bien sûr que non et c’est la raison pour laquelle Sire Ale cherche de nouvelles recrues, je sais que j’ai les compétences requises pour faire partie de la garde rouge.
- Tu dirais la même chose si tu devais passer tes nuits sous la tente de ton maître ?
- Pour ça je ne suis pas le seul à pouvoir en décider mais sache que j’ai entière confiance aussi bien en maître Yo qu’en sa garde privée, ils n’ont jamais eu envers moi d’attitudes ambiguës de quelque sujet que ce soit.
- Je le sais bien et c’est la raison de mon respect pour lui, pourtant j’ai croisé plusieurs fois son regard posé sur toi et je suis également conscient que son humeur actuelle reflète le fait d’avoir à nous ou plutôt à te quitter.
- Alors si c’est le cas pourquoi ne nous laisses-tu pas vivre notre vie, tu préfères que je sois malheureux à suivre tes pas alors que mon rêve le plus secret est de rejoindre la garde du maître, d’être reconnu comme un épéiste de renom et de vivre ma vie de façon plus intense que je ne la connaîtrais jamais à prendre ta suite.
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