31-05-2021, 01:51 PM
(Modification du message : 13-06-2021, 09:37 AM par laurentdu51100.)
CHAPITRE 48 : « Royaume d’Anglia » « Sam »
Cette simple question déclenche une suite d’événements pour le moins inattendus, les deux gardes en faction devant l’entrée entrant sous la tente épée en main, prêts à en découdre devant toute personne pouvant représenter un danger pour leur maître.
Florian a le réflexe de les stopper avant qu’il n’arrive un accident occasionné par ce simple excès de zèle, se faisant la réflexion que si danger il y avait, ce dernier serait déjà arrivé depuis longtemps.
Messire Rod se reprend également, surpris par l’apparition soudaine des deux gardes à peine avait-il terminé sa question pourtant dite sur un ton n’amenant pas une réaction aussi excessive.
- Vous pouvez sortir, j’ai cru entendre un bruit mais c’était sans doute une erreur de ma part.
Les deux gardes ne semblent pas l’entendre, restant plantés là l’épée toujours menaçante et Florian comprend alors qu’ils n’écouteront que ses paroles, étant pour eux celui pour qui ils mourraient sans hésitation aucune.
- Merci de bien vouloir nous laisser maintenant, comme l’a dit messire Rod, ce n’était rien d’autre qu’un bruit venant très certainement de l’extérieur et qui nous a fait sursauter.
Les deux hommes rengainent leur épée et sortent à reculons avec force courbettes, Florian attend que tout soit rentré dans l’ordre avant de reporter son regard vers l’origine du bruit.
- Vous pouvez sortir maintenant !!
Voyant que rien ne se produit.
- Faut-il que je rappelle les gardes ?
La tenture bouge tandis qu’apparaît un jeune homme honteux de s’être fait prendre comme un débutant, son père qui bien sûr le reconnaît au premier regard l’interpelle.
- Sam !! Que faisais-tu là à nous espionner ?
- Je n’espionnais pas père, juste j’étais là et j’ai tout entendu.
- Et comme on parlait justement de toi, tu ne t’es pas montré juste par curiosité ?
Sam plonge alors son regard dans celui du jeune rouquin, regard qui le traverse de part en part en lui envoyant un long frisson incontrôlable.
Un bref instant, il lui semble que les iris d’un magnifique vert prennent la forme de ceux des félins qui suivent la caravane à la recherche d’une nourriture facile.
Il en est tellement troublé qu’il en reste muet, ce qui a le don de mettre son père dans tous ses états.
- Réponds quand le maître te parle, ai-je donc élevé un enfant irrespectueux ?
Heureusement que Florian voyant l’orage venir se permet d’interrompre la dispute.
- Sans doute acceptera-t-il de nous laisser terminer nos affaires ? J’ai trouvé cela plutôt amusant alors inutile d’en faire un drame familial, heureux de te revoir Sam, heureux et surpris de voir combien tu as changé.
- En bien j’espère ? Par contre vous, non !! Vous êtes resté exactement comme la première fois que je vous ai vu !!
- Sam !! Comment tu peux… !! Sors tout de suite, nous aurons à parler tous les deux et après cela tu devras aller demander son pardon à maître Yo.
Sam commence à craindre pour lui, n’ayant jamais vu son père dans une telle colère et seul le petit clin d’œil du maître l’empêche de s’agenouiller pour demander de suite son pardon.
Florian le laisse quitter la tente, en s’empressant ensuite de revenir au pourquoi de sa visite afin de désamorcer la colère sans doute légitime, mais qu’il trouve quand même un peu excessive venant de messire Rod.
***/***
Ce n’est que plus tard dans la journée qu’il revisualise cette incartade et en sourit bien malgré lui, le jeune Sam restant dans ses pensées depuis lors.
Il sent bien l’attirance qu’il éprouve déjà pour le garçon, une attirance différente de quand il était plus jeune mais qui déjà rendait ce gamin important à ses yeux.
Son cœur battant bien trop vite pour qu’il n’en prenne pas conscience, pourtant il ne veut pas brûler les étapes et malgré le besoin de relations intimes pour se maintenir en vie dans ce monde étrange, l’idée de lui laisser la main et que ce soit lui qui fasse les premiers pas le satisfait entièrement, donnant du piquant à une vie en manquant singulièrement depuis son arrivée.
***/***
« Quelques mois plus tard. »
La caravane marchande tel un serpent sillonne les chemins de villes en villages les plus reculés, achetant et vendant au plus offrant les marchandises venant des autres royaumes.
Chaque halte que ce soit en boutiques ou en entrepôts du groupe marchand est l’occasion d’une fête en l’honneur du maître des lieux leur rendant visite, mais aussi la source de déception de rester sans nouvelle de Kim.
Florian visitant chaque marché aux esclaves et chaque seigneur en ayant fait achat durant ces huit dernières années, pourtant nulle trace de son ami qui à son physique aurait dû se démarquer suffisamment pour qu’on s’en souvienne.
Les rapports venant des autres royaumes n’amènent hélas pas plus d’espoirs, aussi commence-t-il à se demander s’il ne serait pas arrivé quelque chose de grave lors de l’attaque occasionnant son kidnapping.
Alexandre ne sait plus quoi dire ou faire pour l’aider à garder un peu d’espoir, ayant pour sa part déjà fait le deuil de son ami depuis bien longtemps.
Tim s’approche de lui pour lui parler, ayant lui aussi remarqué l’état dépressif de Flo.
- Il commence à perdre espoir !! C’est malheureux de le voir comme ça à broyer du noir !!
- Huit années viennent de passer sans qu’il y ait eu un seul signe de vie, ce n’est pas faute pourtant d’avoir utilisé tous les moyens humainement possibles pour ce faire.
- Qu’arrivera-t-il si vous ne le retrouvez pas ?
Devant le mutisme d’Alexandre, Tim comprend qu’il s’agit là du secret de leur existence en ce monde.
- Flo m’a dit un jour qu’il était le seul à pouvoir vous renvoyer chez vous.
- C’est pour cette raison qu’il ne baisse pas les bras.
- Pourquoi ai-je l’impression que tu ne te sens pas non plus concerné, n’as-tu personne qui t’attend là d’où tu viens ?
- Le temps efface beaucoup de choses et puis je vous ai vous maintenant, n’est-ce pas suffisant pour ne plus chercher l’impossible ? De plus là d’où je viens n’était pas non plus chez moi, donc…
- Si tu te plais ici, pourquoi ne lui fais-tu pas entendre raison dans ce cas ?
Alexandre tourne la tête vers son ami chevauchant près de lui, reconnaissant qu’il avait pris autant d’importance dans sa vie que Raphaël à une époque et que de toute façon même si la possibilité de rentrer arrive un jour, ce sera dans si longtemps, qu’il aura sûrement disparu depuis longtemps de ce monde où il vivait.
Alexandre comprend que son idylle de quatre ans n’a rien à voir avec celle de Florian et de Thomas, Lorgan et Antonin, qui elle date de la nuit des temps, traversant des épreuves qui n’y ont rien fait d’autre que d’attiser encore plus cet amour qu’ils ressentaient les uns pour les autres.
- Tu ne comprendrais pas, leur histoire est tellement ancienne que rien jamais ne pourra les lui faire oublier et il n’aura de cesse que de les serrer à nouveau contre lui.
- Les ?? J’avais cru comprendre qu’il n’y avait qu’une personne pourtant.
- Flo a les mêmes besoins là-bas qu’ici, c’est génétique même si je doute que tu comprennes ce mot. Un seul amour ne conduirait qu’à sa destruction.
- Je comprends !! Déjà la façon dont il nous épuise alors que nous sommes plusieurs, par contre je n’ai jamais compris pourquoi tes « besoins n’étaient pas aussi forts que les siens, même si vous n’êtes pas du même monde.
- C’est plus compliqué et tu en sais déjà beaucoup sur notre compte, pourtant tu ne comprendras jamais vraiment ce que nous sommes !! Attention, pas qu’on te trouve idiot mais parce que nous ne le savons déjà pas nous-même.
Cette simple question déclenche une suite d’événements pour le moins inattendus, les deux gardes en faction devant l’entrée entrant sous la tente épée en main, prêts à en découdre devant toute personne pouvant représenter un danger pour leur maître.
Florian a le réflexe de les stopper avant qu’il n’arrive un accident occasionné par ce simple excès de zèle, se faisant la réflexion que si danger il y avait, ce dernier serait déjà arrivé depuis longtemps.
Messire Rod se reprend également, surpris par l’apparition soudaine des deux gardes à peine avait-il terminé sa question pourtant dite sur un ton n’amenant pas une réaction aussi excessive.
- Vous pouvez sortir, j’ai cru entendre un bruit mais c’était sans doute une erreur de ma part.
Les deux gardes ne semblent pas l’entendre, restant plantés là l’épée toujours menaçante et Florian comprend alors qu’ils n’écouteront que ses paroles, étant pour eux celui pour qui ils mourraient sans hésitation aucune.
- Merci de bien vouloir nous laisser maintenant, comme l’a dit messire Rod, ce n’était rien d’autre qu’un bruit venant très certainement de l’extérieur et qui nous a fait sursauter.
Les deux hommes rengainent leur épée et sortent à reculons avec force courbettes, Florian attend que tout soit rentré dans l’ordre avant de reporter son regard vers l’origine du bruit.
- Vous pouvez sortir maintenant !!
Voyant que rien ne se produit.
- Faut-il que je rappelle les gardes ?
La tenture bouge tandis qu’apparaît un jeune homme honteux de s’être fait prendre comme un débutant, son père qui bien sûr le reconnaît au premier regard l’interpelle.
- Sam !! Que faisais-tu là à nous espionner ?
- Je n’espionnais pas père, juste j’étais là et j’ai tout entendu.
- Et comme on parlait justement de toi, tu ne t’es pas montré juste par curiosité ?
Sam plonge alors son regard dans celui du jeune rouquin, regard qui le traverse de part en part en lui envoyant un long frisson incontrôlable.
Un bref instant, il lui semble que les iris d’un magnifique vert prennent la forme de ceux des félins qui suivent la caravane à la recherche d’une nourriture facile.
Il en est tellement troublé qu’il en reste muet, ce qui a le don de mettre son père dans tous ses états.
- Réponds quand le maître te parle, ai-je donc élevé un enfant irrespectueux ?
Heureusement que Florian voyant l’orage venir se permet d’interrompre la dispute.
- Sans doute acceptera-t-il de nous laisser terminer nos affaires ? J’ai trouvé cela plutôt amusant alors inutile d’en faire un drame familial, heureux de te revoir Sam, heureux et surpris de voir combien tu as changé.
- En bien j’espère ? Par contre vous, non !! Vous êtes resté exactement comme la première fois que je vous ai vu !!
- Sam !! Comment tu peux… !! Sors tout de suite, nous aurons à parler tous les deux et après cela tu devras aller demander son pardon à maître Yo.
Sam commence à craindre pour lui, n’ayant jamais vu son père dans une telle colère et seul le petit clin d’œil du maître l’empêche de s’agenouiller pour demander de suite son pardon.
Florian le laisse quitter la tente, en s’empressant ensuite de revenir au pourquoi de sa visite afin de désamorcer la colère sans doute légitime, mais qu’il trouve quand même un peu excessive venant de messire Rod.
***/***
Ce n’est que plus tard dans la journée qu’il revisualise cette incartade et en sourit bien malgré lui, le jeune Sam restant dans ses pensées depuis lors.
Il sent bien l’attirance qu’il éprouve déjà pour le garçon, une attirance différente de quand il était plus jeune mais qui déjà rendait ce gamin important à ses yeux.
Son cœur battant bien trop vite pour qu’il n’en prenne pas conscience, pourtant il ne veut pas brûler les étapes et malgré le besoin de relations intimes pour se maintenir en vie dans ce monde étrange, l’idée de lui laisser la main et que ce soit lui qui fasse les premiers pas le satisfait entièrement, donnant du piquant à une vie en manquant singulièrement depuis son arrivée.
***/***
« Quelques mois plus tard. »
La caravane marchande tel un serpent sillonne les chemins de villes en villages les plus reculés, achetant et vendant au plus offrant les marchandises venant des autres royaumes.
Chaque halte que ce soit en boutiques ou en entrepôts du groupe marchand est l’occasion d’une fête en l’honneur du maître des lieux leur rendant visite, mais aussi la source de déception de rester sans nouvelle de Kim.
Florian visitant chaque marché aux esclaves et chaque seigneur en ayant fait achat durant ces huit dernières années, pourtant nulle trace de son ami qui à son physique aurait dû se démarquer suffisamment pour qu’on s’en souvienne.
Les rapports venant des autres royaumes n’amènent hélas pas plus d’espoirs, aussi commence-t-il à se demander s’il ne serait pas arrivé quelque chose de grave lors de l’attaque occasionnant son kidnapping.
Alexandre ne sait plus quoi dire ou faire pour l’aider à garder un peu d’espoir, ayant pour sa part déjà fait le deuil de son ami depuis bien longtemps.
Tim s’approche de lui pour lui parler, ayant lui aussi remarqué l’état dépressif de Flo.
- Il commence à perdre espoir !! C’est malheureux de le voir comme ça à broyer du noir !!
- Huit années viennent de passer sans qu’il y ait eu un seul signe de vie, ce n’est pas faute pourtant d’avoir utilisé tous les moyens humainement possibles pour ce faire.
- Qu’arrivera-t-il si vous ne le retrouvez pas ?
Devant le mutisme d’Alexandre, Tim comprend qu’il s’agit là du secret de leur existence en ce monde.
- Flo m’a dit un jour qu’il était le seul à pouvoir vous renvoyer chez vous.
- C’est pour cette raison qu’il ne baisse pas les bras.
- Pourquoi ai-je l’impression que tu ne te sens pas non plus concerné, n’as-tu personne qui t’attend là d’où tu viens ?
- Le temps efface beaucoup de choses et puis je vous ai vous maintenant, n’est-ce pas suffisant pour ne plus chercher l’impossible ? De plus là d’où je viens n’était pas non plus chez moi, donc…
- Si tu te plais ici, pourquoi ne lui fais-tu pas entendre raison dans ce cas ?
Alexandre tourne la tête vers son ami chevauchant près de lui, reconnaissant qu’il avait pris autant d’importance dans sa vie que Raphaël à une époque et que de toute façon même si la possibilité de rentrer arrive un jour, ce sera dans si longtemps, qu’il aura sûrement disparu depuis longtemps de ce monde où il vivait.
Alexandre comprend que son idylle de quatre ans n’a rien à voir avec celle de Florian et de Thomas, Lorgan et Antonin, qui elle date de la nuit des temps, traversant des épreuves qui n’y ont rien fait d’autre que d’attiser encore plus cet amour qu’ils ressentaient les uns pour les autres.
- Tu ne comprendrais pas, leur histoire est tellement ancienne que rien jamais ne pourra les lui faire oublier et il n’aura de cesse que de les serrer à nouveau contre lui.
- Les ?? J’avais cru comprendre qu’il n’y avait qu’une personne pourtant.
- Flo a les mêmes besoins là-bas qu’ici, c’est génétique même si je doute que tu comprennes ce mot. Un seul amour ne conduirait qu’à sa destruction.
- Je comprends !! Déjà la façon dont il nous épuise alors que nous sommes plusieurs, par contre je n’ai jamais compris pourquoi tes « besoins n’étaient pas aussi forts que les siens, même si vous n’êtes pas du même monde.
- C’est plus compliqué et tu en sais déjà beaucoup sur notre compte, pourtant tu ne comprendras jamais vraiment ce que nous sommes !! Attention, pas qu’on te trouve idiot mais parce que nous ne le savons déjà pas nous-même.
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