27-05-2021, 10:07 AM
Nous étions rentrés chacun chez nous pour rester dans nos familles respectives. Nous partions au camp le lendemain matin en car en direction de la Suisse. Nous avions vérifié nos sacs et notre matériel. Les malles avec les tentes et le matériel pour effectuer les travaux de terrassement et d’aménagement des tranchées en vue d’apporter une nouvelle conduite d’eau et d’électricité avaient été contrôlées par les chefs.
Maman avait préparé pour le souper des raviolis avec des baguettes. Ensuite nous avions passé la soirée en famille avec mes parents, Anne et Jean. C’est alors que j’avais profité de ce moment d’intimité familiale pour expliquer notre visite chez Gaby. Tous étaient heureux d’apprendre que cela s’était très bien passé. J’avais expliqué notre arrangement pour avoir un peu d’intimité. Puis j’avais parlé du souci de Gaby concernant son mal de l’altitude. Nous allions nous épauler les uns les autres. Tout était en ordre pour que nous passions un très bon camp.
J’étais allé dormir plus tôt que d’habitude. Je savais que le voyage serait long et fatigant. Je n’avais pourtant pas su m’endormir tout de suite. Je repensais à ce que Gaby nous avait dit, de ce que le mal de l’altitude pouvait avoir comme effet sur l’équilibre et autres symptômes. Puis il y avait cette discussion concernant notre sexualité. Ben et moi nous n’allions pas faire l’amour tous les jours non plus. Nous aurions des jours où se serait très calme. Puis nous avions l’intention de ne pas nous montrer trop l’un près de l’autre ; nous devions tenir nos distances. Les autres savaient que nous étions ensemble mais ce n’était pas une raison pour nous frôler, nous toucher et j’en passe, devant eux. Finalement j’avais trouvé le sommeil.
C’est Jean qui avait frappé à la porte de ma chambre pour me réveiller. Il était entré et il s’était mis à me caresser les cheveux pour me réveiller. Une fois les yeux ouverts, j’avais vu la frimousse de mon frère. Jean avait lui aussi l’air d’un ange, mais différent de Ben, Jean avait les cheveux châtains-clairs et les yeux plutôt verts. Une fois réveillé Jean m’avait donné un bisou sur la joue. Pour le remercier, j’avais moi aussi donné un bisou à mon charmant petit frère. Nous avions alors été en même temps dans la salle de bain pour nous doucher. Une fois séchés et habillés nous avions rejoint Maman et Anne pour le petit déjeuner.
C’est Maman, accompagnée de Jean, qui m’avait conduit au local où le bus attendait devant l’entrée. Certains pionniers étaient déjà occupés à charger le matériel et les sacs à dos. Je m’étais empressé d’aller un coup de main. J’avais vite fait un câlin à Maman et à Jean. Puis Ben était arrivé et il avait fait comme moi, il avait vite embrassé Arlette, sa maman, pour venir nous aider à charger le car.
Les pionniers avaient le sourire aux lèvres, on voyait qu’ils étaient contents de se préparer pour partir au camp. Les autres parents étaient aussi restés. Un dernier rassemblement pour la forme et après un dernier aurevoir, nous montions tous dans l’autocar. Nous avions tous fait signe de la main lors du départ. Durant les premiers kilomètres nous discutions entre nous de ce que nous allions pouvoir faire durant le camp comme autres activités. Jean-Pierre en entendant un tas chose aussi farfelues les unes que les autres avait pris la parole en usant du micro de l’autobus.
J-P : « Merci les gars, je vais vous éclairer un peu sur les activités qui nous pourrions faire, j’insiste, que nous pourrions faire si vous êtes d’accord et partant !
Tous : Super, on t’écoute !
J-P : Voilà, vous savez qu’il y a l’aide à apporter à cette famille de cultivateur, cela prendra environ trois jours. Il faut que je vous signale qu’il y aura six troupes pionniers.
Tous : Oh, chouette !
J-P : Puis il y aura un atelier « presse » qui rédigera tous les jours une édition sous forme de deux feuilles A4 des activités diverses qui se sont réalisées jour après jour. Il y aura aussi un repas pris tous ensemble offert par la municipalité. Bien entendu il y aura, si mes souvenirs sont bons, quatre veillées avec les six troupes réunies. Vous aurez la possibilité de faire du rocher, et même du glacier avec logement en refuge.
Tous : Oh, c’est génial !
J-P : Voilà en gros ce qu’il y aura comme activités. Je compte sur vous pour que vous soyez attentifs et respectueux envers les autres postes pionniers. Il y va de la réputation de l’unité.
Tous : Tu peux compter sur nous ! »
Les discussions allaient bon train entre les pionniers. Chacun parlait de ce qu’il avait envie de faire, d’extrapoler sur l’une ou l’autre option, de parfois tirer des plans sur la comète. Bref cela permettait de voir le temps du voyage passer. Comme lors de voyage en autocar, il y a toujours des moments de calme, plus personne de parle et certains bien entendu s’assoupirent. C’est lors de ces moments de calme que je prenais la main de Ben ou même l’inverse, nous nous prenions mutuellement la main. Nous pouvions nous regarder les yeux dans les yeux sans que personne ne puisse dire quoi que ce soit.
Un arrêt avait été programmé d’un part pour changer de chauffeur mais aussi pour nous dégourdir les jambes et manger le casse-croute que nous avions emmené. Nous en profitions également pour aller satisfaire quelques besoins assez naturels. Puis nous avions repris nos places dans le bus. Nous nous étions mis à chanter des chants scouts et aussi des chansons du hitparade du moment.
Le voyage touchait à sa fin. Les paysages traversés étaient somptueux. On pouvait déjà apercevoir les flèches indiquant le camp international pionnier. Enfin l’autobus s’était arrêté. Nous étions à l’entrée du camp. Le portique d’entrée était fait en Wood kraft. Il faisait trois mètres cinquante de haut sur plus ou moins cinq mètres de large. Au sommet il y avait la croix scoute et la fleur de lys.
A peine le temps de se regrouper devant le portique que déjà un animateur cantonal s’était présenté à nous. Il avait un accent germanique mais il parlait très bien le français. Il se prénommait Alexander, il devait avoir dans les trente ans. Il nous fit entrer dans l’enceinte du camp. Nous arrivions tout de suite devant la tente de l’administration du camp. Puis plus loin un grand chapiteau avait été monté. C’était le lieu réservé aux activités communes du camp, veillée, briefing, … etc. Puis plus loin encore, sur la grande prairie, il y avait déjà des tentes montées par groupe, nous avions pu compter quatre groupes.
Nous avions suivi Alexander qui nous indiqua le lieu où implanter nos tentes. Il avait profité de l’occasion pour nous expliquer qu’il y avait deux postes pionniers de Suisse alémanique, un poste pionnier français, un poste pionnier du Valais et il attendait encore un autre poste pionnier venant lui aussi de Belgique, de la région de La Louvière. Il ajouta que dès que le dernier poste serait arrivé qu’il y aurait une présentation sous le chapiteau, au plus tard à vingt heures et que la présentation serait suivie par un grand repas offert par les autorités locales.
Nous avions alors pris nos affaires et les malles du bus pour conduire le tout à notre emplacement. Nous avions directement monté les tentes et placé nos affaires dedans. Notre tente avait été placée à l’extrémité droite de l’emplacement. Les tentes étaient distantes d’environ cinq mètres. La tente intendance était quant à elle placée au centre.
Une fois toute l’installation terminée, nous étions allés nous étendre sur nos couchages. J’avais alors demandé à Gaby comment il se sentait. Il m’avait dit que ça allait car il y avait beaucoup d’espace. Gaby était placé à ma gauche tandis que Ben était à ma droite. Il n’avait pas fallu cinq minutes pour nous endormir.
Vers dix-neuf heures trente nous avions tous été réveillés par Fabrice, l’animateur assistant. Il était temps de se préparer pour la présentation sous le chapiteau. Nous nous étions installés sur les banquettes lorsque nous vîmes entrer des pionniers. C’était un poste pionnier mixte, il devait y avoir autant de filles que de garçons. Ils parlaient français et c’étaient les Suisses du Valais. Nous avions directement sympathisé. Nous étions placés les uns à côté des autres. Puis deux autres groupes étaient rentrés, il s’agissait des deux postes pionniers de la partie Suisse germanophone. Les pionniers avaient l’air très sérieux, directement nous avions pu voir que leur mentalité n’était vraiment pas le même que la nôtre. Puis les pionniers français suivis par le poste de La Louvière ont fait leur entrée.
Une fois tous les pionniers et leurs animateurs installés, Alexander avait commencé l’accueil dans les deux langues. Une présentation des différents postes pionniers avait été faite. Les animateurs s’étaient aussi présentés devant l’assemblée. Ensuite il avait expliqué le travail qui devait être réalisé durant le camp. Le planning était affiché sur le panneau de la tente administration. Ensuite il expliqua qu’un pionnier par poste était invité chaque jour, en fin de journée pour alimenter la « gazette du camp ». C’était alors l’occasion d’avoir une idée sur les activités faites par les autres.
Puis après les questions réponses, nous avions pu manger le buffet qui avait été préparé. Ce fut l’occasion de faire connaissance avec les autres pionniers. J’avais pu voir qu’Alex parlait un peut l’allemand et donc il conversait avec les pionniers Suisses germanophones.
Le repas étant terminé, Alexander avait souhaité une bonne nuit à tout le monde. Nous avions alors quitté le chapiteau pour remonter vers notre endroit. Lors de ce trajet les pionniers valaisans nous avaient invité à passer à leur campement pour une courte veillée. L’ambiance était des plus amicale, nous chantions les chants proposés par les deux unités. Puis voyant l’heure, les animateurs avaient clôturé la veillée par le cantique des patrouilles. Quel moment, au milieu de cette nature, au milieu de la montagne et sous les étoiles ; quel merveilleux moment. J’en fis part à Ben et Gaby lorsque nous entrions dans la tente. On pouvait entendre le bruit d’une mouche tellement il faisait calme, personne ne parlait après cette veillée formidable en émotion. Nous avions entendu des chants que nous ne connaissions pas. Puis qu’est-ce qu’ils chantaient bien les Suisses.
Il faisait déjà plus froid, c’était dû à l’altitude. Je me demandais si j’allais dormir nu ou conserver un polo. Ben me regardait et je me doutais qu’il devait avoir la même pensée que moi. J’avais alors demandé à Gaby :
Moi : « Dit Gaby, puis-je te demander si cela te dérange si je dors nu, et je crois que Ben voudrait le savoir aussi !
Gab : Dit Phil, vous faites comme vous voulez. Cela m’arrive aussi de dormi à poil donc pour moi il n’y a aucun problème.
Ben : OK Gaby, merci. »
Nous nous étions tous les trois retrouvés nus avant d’entrer dans nos sacs de couchage. Nous nous étions souhaités une bonne nuit. J’avais seulement déposé un petit bisou sur les lèvres de mon Ben d’amour. J’avais vu Gaby sourire, il n’avait fait aucune remarque. Finalement nous nous étions directement endormis.
Maman avait préparé pour le souper des raviolis avec des baguettes. Ensuite nous avions passé la soirée en famille avec mes parents, Anne et Jean. C’est alors que j’avais profité de ce moment d’intimité familiale pour expliquer notre visite chez Gaby. Tous étaient heureux d’apprendre que cela s’était très bien passé. J’avais expliqué notre arrangement pour avoir un peu d’intimité. Puis j’avais parlé du souci de Gaby concernant son mal de l’altitude. Nous allions nous épauler les uns les autres. Tout était en ordre pour que nous passions un très bon camp.
J’étais allé dormir plus tôt que d’habitude. Je savais que le voyage serait long et fatigant. Je n’avais pourtant pas su m’endormir tout de suite. Je repensais à ce que Gaby nous avait dit, de ce que le mal de l’altitude pouvait avoir comme effet sur l’équilibre et autres symptômes. Puis il y avait cette discussion concernant notre sexualité. Ben et moi nous n’allions pas faire l’amour tous les jours non plus. Nous aurions des jours où se serait très calme. Puis nous avions l’intention de ne pas nous montrer trop l’un près de l’autre ; nous devions tenir nos distances. Les autres savaient que nous étions ensemble mais ce n’était pas une raison pour nous frôler, nous toucher et j’en passe, devant eux. Finalement j’avais trouvé le sommeil.
C’est Jean qui avait frappé à la porte de ma chambre pour me réveiller. Il était entré et il s’était mis à me caresser les cheveux pour me réveiller. Une fois les yeux ouverts, j’avais vu la frimousse de mon frère. Jean avait lui aussi l’air d’un ange, mais différent de Ben, Jean avait les cheveux châtains-clairs et les yeux plutôt verts. Une fois réveillé Jean m’avait donné un bisou sur la joue. Pour le remercier, j’avais moi aussi donné un bisou à mon charmant petit frère. Nous avions alors été en même temps dans la salle de bain pour nous doucher. Une fois séchés et habillés nous avions rejoint Maman et Anne pour le petit déjeuner.
C’est Maman, accompagnée de Jean, qui m’avait conduit au local où le bus attendait devant l’entrée. Certains pionniers étaient déjà occupés à charger le matériel et les sacs à dos. Je m’étais empressé d’aller un coup de main. J’avais vite fait un câlin à Maman et à Jean. Puis Ben était arrivé et il avait fait comme moi, il avait vite embrassé Arlette, sa maman, pour venir nous aider à charger le car.
Les pionniers avaient le sourire aux lèvres, on voyait qu’ils étaient contents de se préparer pour partir au camp. Les autres parents étaient aussi restés. Un dernier rassemblement pour la forme et après un dernier aurevoir, nous montions tous dans l’autocar. Nous avions tous fait signe de la main lors du départ. Durant les premiers kilomètres nous discutions entre nous de ce que nous allions pouvoir faire durant le camp comme autres activités. Jean-Pierre en entendant un tas chose aussi farfelues les unes que les autres avait pris la parole en usant du micro de l’autobus.
J-P : « Merci les gars, je vais vous éclairer un peu sur les activités qui nous pourrions faire, j’insiste, que nous pourrions faire si vous êtes d’accord et partant !
Tous : Super, on t’écoute !
J-P : Voilà, vous savez qu’il y a l’aide à apporter à cette famille de cultivateur, cela prendra environ trois jours. Il faut que je vous signale qu’il y aura six troupes pionniers.
Tous : Oh, chouette !
J-P : Puis il y aura un atelier « presse » qui rédigera tous les jours une édition sous forme de deux feuilles A4 des activités diverses qui se sont réalisées jour après jour. Il y aura aussi un repas pris tous ensemble offert par la municipalité. Bien entendu il y aura, si mes souvenirs sont bons, quatre veillées avec les six troupes réunies. Vous aurez la possibilité de faire du rocher, et même du glacier avec logement en refuge.
Tous : Oh, c’est génial !
J-P : Voilà en gros ce qu’il y aura comme activités. Je compte sur vous pour que vous soyez attentifs et respectueux envers les autres postes pionniers. Il y va de la réputation de l’unité.
Tous : Tu peux compter sur nous ! »
Les discussions allaient bon train entre les pionniers. Chacun parlait de ce qu’il avait envie de faire, d’extrapoler sur l’une ou l’autre option, de parfois tirer des plans sur la comète. Bref cela permettait de voir le temps du voyage passer. Comme lors de voyage en autocar, il y a toujours des moments de calme, plus personne de parle et certains bien entendu s’assoupirent. C’est lors de ces moments de calme que je prenais la main de Ben ou même l’inverse, nous nous prenions mutuellement la main. Nous pouvions nous regarder les yeux dans les yeux sans que personne ne puisse dire quoi que ce soit.
Un arrêt avait été programmé d’un part pour changer de chauffeur mais aussi pour nous dégourdir les jambes et manger le casse-croute que nous avions emmené. Nous en profitions également pour aller satisfaire quelques besoins assez naturels. Puis nous avions repris nos places dans le bus. Nous nous étions mis à chanter des chants scouts et aussi des chansons du hitparade du moment.
Le voyage touchait à sa fin. Les paysages traversés étaient somptueux. On pouvait déjà apercevoir les flèches indiquant le camp international pionnier. Enfin l’autobus s’était arrêté. Nous étions à l’entrée du camp. Le portique d’entrée était fait en Wood kraft. Il faisait trois mètres cinquante de haut sur plus ou moins cinq mètres de large. Au sommet il y avait la croix scoute et la fleur de lys.
A peine le temps de se regrouper devant le portique que déjà un animateur cantonal s’était présenté à nous. Il avait un accent germanique mais il parlait très bien le français. Il se prénommait Alexander, il devait avoir dans les trente ans. Il nous fit entrer dans l’enceinte du camp. Nous arrivions tout de suite devant la tente de l’administration du camp. Puis plus loin un grand chapiteau avait été monté. C’était le lieu réservé aux activités communes du camp, veillée, briefing, … etc. Puis plus loin encore, sur la grande prairie, il y avait déjà des tentes montées par groupe, nous avions pu compter quatre groupes.
Nous avions suivi Alexander qui nous indiqua le lieu où implanter nos tentes. Il avait profité de l’occasion pour nous expliquer qu’il y avait deux postes pionniers de Suisse alémanique, un poste pionnier français, un poste pionnier du Valais et il attendait encore un autre poste pionnier venant lui aussi de Belgique, de la région de La Louvière. Il ajouta que dès que le dernier poste serait arrivé qu’il y aurait une présentation sous le chapiteau, au plus tard à vingt heures et que la présentation serait suivie par un grand repas offert par les autorités locales.
Nous avions alors pris nos affaires et les malles du bus pour conduire le tout à notre emplacement. Nous avions directement monté les tentes et placé nos affaires dedans. Notre tente avait été placée à l’extrémité droite de l’emplacement. Les tentes étaient distantes d’environ cinq mètres. La tente intendance était quant à elle placée au centre.
Une fois toute l’installation terminée, nous étions allés nous étendre sur nos couchages. J’avais alors demandé à Gaby comment il se sentait. Il m’avait dit que ça allait car il y avait beaucoup d’espace. Gaby était placé à ma gauche tandis que Ben était à ma droite. Il n’avait pas fallu cinq minutes pour nous endormir.
Vers dix-neuf heures trente nous avions tous été réveillés par Fabrice, l’animateur assistant. Il était temps de se préparer pour la présentation sous le chapiteau. Nous nous étions installés sur les banquettes lorsque nous vîmes entrer des pionniers. C’était un poste pionnier mixte, il devait y avoir autant de filles que de garçons. Ils parlaient français et c’étaient les Suisses du Valais. Nous avions directement sympathisé. Nous étions placés les uns à côté des autres. Puis deux autres groupes étaient rentrés, il s’agissait des deux postes pionniers de la partie Suisse germanophone. Les pionniers avaient l’air très sérieux, directement nous avions pu voir que leur mentalité n’était vraiment pas le même que la nôtre. Puis les pionniers français suivis par le poste de La Louvière ont fait leur entrée.
Une fois tous les pionniers et leurs animateurs installés, Alexander avait commencé l’accueil dans les deux langues. Une présentation des différents postes pionniers avait été faite. Les animateurs s’étaient aussi présentés devant l’assemblée. Ensuite il avait expliqué le travail qui devait être réalisé durant le camp. Le planning était affiché sur le panneau de la tente administration. Ensuite il expliqua qu’un pionnier par poste était invité chaque jour, en fin de journée pour alimenter la « gazette du camp ». C’était alors l’occasion d’avoir une idée sur les activités faites par les autres.
Puis après les questions réponses, nous avions pu manger le buffet qui avait été préparé. Ce fut l’occasion de faire connaissance avec les autres pionniers. J’avais pu voir qu’Alex parlait un peut l’allemand et donc il conversait avec les pionniers Suisses germanophones.
Le repas étant terminé, Alexander avait souhaité une bonne nuit à tout le monde. Nous avions alors quitté le chapiteau pour remonter vers notre endroit. Lors de ce trajet les pionniers valaisans nous avaient invité à passer à leur campement pour une courte veillée. L’ambiance était des plus amicale, nous chantions les chants proposés par les deux unités. Puis voyant l’heure, les animateurs avaient clôturé la veillée par le cantique des patrouilles. Quel moment, au milieu de cette nature, au milieu de la montagne et sous les étoiles ; quel merveilleux moment. J’en fis part à Ben et Gaby lorsque nous entrions dans la tente. On pouvait entendre le bruit d’une mouche tellement il faisait calme, personne ne parlait après cette veillée formidable en émotion. Nous avions entendu des chants que nous ne connaissions pas. Puis qu’est-ce qu’ils chantaient bien les Suisses.
Il faisait déjà plus froid, c’était dû à l’altitude. Je me demandais si j’allais dormir nu ou conserver un polo. Ben me regardait et je me doutais qu’il devait avoir la même pensée que moi. J’avais alors demandé à Gaby :
Moi : « Dit Gaby, puis-je te demander si cela te dérange si je dors nu, et je crois que Ben voudrait le savoir aussi !
Gab : Dit Phil, vous faites comme vous voulez. Cela m’arrive aussi de dormi à poil donc pour moi il n’y a aucun problème.
Ben : OK Gaby, merci. »
Nous nous étions tous les trois retrouvés nus avant d’entrer dans nos sacs de couchage. Nous nous étions souhaités une bonne nuit. J’avais seulement déposé un petit bisou sur les lèvres de mon Ben d’amour. J’avais vu Gaby sourire, il n’avait fait aucune remarque. Finalement nous nous étions directement endormis.