25-05-2021, 08:43 PM
Beaucoup d’épisodes de mes récits commencent par le lever de mes héros. C’est normal, c’est la condition humaine que de se lever chaque matin : on se réveille, on bande (quand on est jeune, parce qu’à mon âge on peut sabrer le champagne lorsque cela arrive), on a la vessie pleine à éclater (quand on est jeune, parce qu’à mon âge on se lève plusieurs fois pour la vider pendant la nuit) et on se masturbe (quand on a mon âge, parce que quand on est jeune on n’a pas le temps, il faut aller travailler ou étudier).
Un auteur de récits prudes pourrait éluder tout ceci en écrivant :
Le dimanche matin, les premières douces lueurs de l’aube naissante sortirent nos vaillants héros des bras de Morphée, ils se levèrent de fort belle humeur.
Un auteur de récits impudiques est obligé de dire que les vaillants héros bandaient, pissaient et se branlaient en se levant, et cela donne l’impression qu’il se répète.
Chapitre 7 - Week-end japonais ( 8 )
Dimanche 9 août 1964, Ambassade du Japon, Berne
Jour tue la nuit
Bites au petit matin
Fièrement se lèvent
Koen sortit du fondement de Morphée le premier, il débanda avant de vider sa vessie dans le pot de chambre. Le bruit du liquide réveilla les autres. Hiroshi leur demanda de se lever car ils avaient rendez-vous à neuf heures avec Kaito. Ils se transmirent l’artéfact de l’époque Meiji.
— Ça va bien, dit Koen, nous avons encore le temps de nous branler avant le petit déjeuner.
— Non, fit Hiroshi, aujourd’hui c’est l’initiation au shudō, c’est le Maître Takahashi qui décidera si tu as le droit d’utiliser ta bite, de quelle manière et à quel moment.
— Sais-tu quel sera le programme ?
— Ce sera aussi la surprise pour moi. Le Maître pourrait avoir envie de faire l’amour avec toi. Tu peux refuser, une initiation est faite pour se rendre compte si l’on est capable de se soumettre à sa volonté ou pas. Le Maître n’aime pas les bavards, je te préviens.
— Se taire sera le plus dur pour Koen, dit Frédéric, pour le reste je n’ai pas de souci.
Les quatre jeunes gens mirent leur pyjama pour aller au sentō. Ils étaient seuls, le responsable avait congé. Après s’être lavés et baignés, ils passèrent des fundoshi qui avaient été préparés à leur intention, décorés avec un lever de soleil derrière le Mont Fuji. Frédéric dit que cela devait être symbolique, une allégorie pour le lever des pénis sous l’étoffe.
Hiroshi leur proposa de remettre leurs pyjamas pour le petit déjeuner. Celui-ci était servi dans la salle à manger des invités alors que ses parents mangeaient dans leur appartement. Ce fut un repas japonais, composé de mets salés : riz, soupe miso, poisson, légumes marinés et algues, accompagnés de thé, assez étonnant pour les habitués de tartines beurrées, de miel et de confitures.
Ils se rendirent ensuite dans une salle de sport située dans les sous-sols de l’ambassade. Kaito était déjà arrivé. Il était vêtu d’une ample veste bleue et d’une culotte bouffante grise. Hiroshi fit des courbettes et échangea des politesses avec son maître qui parlerait en japonais, Hiroshi traduirait.
Le premier exercice pour les Européens consista à apprendre comment se courber correctement en observant l’angle correspondant à la personne que l’on honore.
Ils durent ensuite s’aligner après avoir enlevé leurs pyjamas. Kaito contrôla que les fundoshi étaient mis correctement, il fit une remarque à Koen qui se garda bien de répliquer. Hiroshi leur montra comment on enlevait ce sous-vêtement selon la tradition, les autres essayèrent de l’imiter. Kaito dit qu’ils avaient encore beaucoup de travail à accomplir pour y arriver, mais que ce serait ennuyeux de passer la matinée à s’exercer. Les quatre amis étaient nus, ils avaient gardé leurs sandales. Le maître avait une cravache qu’il utilisa pour soulever le pénis et les testicules afin de les examiner, puis, par l’intermédiaire d’Hiroshi, il leur demanda de bander, en laissant si possible les mains derrière le dos.
Le Japonais avait l’habitude de cet exercice, il y arriva sans problème. Les autres durent recourir à quelques caresses pour atteindre le même résultat. Kaito utilisa à nouveau sa cravache pour voir les bites érigées sous toutes les coutures. Il passa dans leur dos, examina les couilles depuis l’arrière, leur demanda de se pencher en avant et d’écarter leurs fesses.
Hiroshi leur montra ensuite comment remettre les fundoshi, Kaito n’avait pas l’air satisfait, mais il s’abstint de toute remarque, c’étaient des gaijins que ne seraient jamais admis dans son ordre. Il était venu car il fallait bien remercier l’ambassadeur de l’avoir invité avec sa troupe, ce n’était cependant pas déplaisant de découvrir les corps nus de ces jeunes Européens soumis.
Ils s’entraînèrent ensuite au kendō, un art martial avec des sabres de bambou, puis au kyūdō, du tir à l’arc. Seul Hiroshi atteignait à chaque fois le centre de la cible.
Ils firent une pause. Hana, la geisha, leur apporta du thé et une corbeille de pommes. Kaito dit en anglais :
— Pendant la pause vous pouvez parler librement.
— Vous avez été satisfait de nos prestations ? demanda Koen.
— Pas du tout, mais on ne peut pas être parfait le premier jour, même pas après des années d’entraînement.
— On a quand même pu bander.
— Vous avez déjà quelques années d’entraînement, je présume.
Kaito prit une pomme et demanda :
— C’était bien en Suisse que vivait Guillaume Tell et qu’il a dû tirer sur son fils qui avait une pomme sur la tête ?
— Oui, expliqua Frédéric, mais on pense que c’est un mythe, qu’il n’a pas réellement existé et que c’était une légende scandinave.
— Il tirait à l’arc ?
— Non, il avait une arbalète.
— On le fera au tir à l’arc, il me faut deux volontaires, un pour tirer et un pour se mettre la pomme sur la tête.
Un auteur de récits prudes pourrait éluder tout ceci en écrivant :
Le dimanche matin, les premières douces lueurs de l’aube naissante sortirent nos vaillants héros des bras de Morphée, ils se levèrent de fort belle humeur.
Un auteur de récits impudiques est obligé de dire que les vaillants héros bandaient, pissaient et se branlaient en se levant, et cela donne l’impression qu’il se répète.
Chapitre 7 - Week-end japonais ( 8 )
Dimanche 9 août 1964, Ambassade du Japon, Berne
Jour tue la nuit
Bites au petit matin
Fièrement se lèvent
Koen sortit du fondement de Morphée le premier, il débanda avant de vider sa vessie dans le pot de chambre. Le bruit du liquide réveilla les autres. Hiroshi leur demanda de se lever car ils avaient rendez-vous à neuf heures avec Kaito. Ils se transmirent l’artéfact de l’époque Meiji.
— Ça va bien, dit Koen, nous avons encore le temps de nous branler avant le petit déjeuner.
— Non, fit Hiroshi, aujourd’hui c’est l’initiation au shudō, c’est le Maître Takahashi qui décidera si tu as le droit d’utiliser ta bite, de quelle manière et à quel moment.
— Sais-tu quel sera le programme ?
— Ce sera aussi la surprise pour moi. Le Maître pourrait avoir envie de faire l’amour avec toi. Tu peux refuser, une initiation est faite pour se rendre compte si l’on est capable de se soumettre à sa volonté ou pas. Le Maître n’aime pas les bavards, je te préviens.
— Se taire sera le plus dur pour Koen, dit Frédéric, pour le reste je n’ai pas de souci.
Les quatre jeunes gens mirent leur pyjama pour aller au sentō. Ils étaient seuls, le responsable avait congé. Après s’être lavés et baignés, ils passèrent des fundoshi qui avaient été préparés à leur intention, décorés avec un lever de soleil derrière le Mont Fuji. Frédéric dit que cela devait être symbolique, une allégorie pour le lever des pénis sous l’étoffe.
Hiroshi leur proposa de remettre leurs pyjamas pour le petit déjeuner. Celui-ci était servi dans la salle à manger des invités alors que ses parents mangeaient dans leur appartement. Ce fut un repas japonais, composé de mets salés : riz, soupe miso, poisson, légumes marinés et algues, accompagnés de thé, assez étonnant pour les habitués de tartines beurrées, de miel et de confitures.
Ils se rendirent ensuite dans une salle de sport située dans les sous-sols de l’ambassade. Kaito était déjà arrivé. Il était vêtu d’une ample veste bleue et d’une culotte bouffante grise. Hiroshi fit des courbettes et échangea des politesses avec son maître qui parlerait en japonais, Hiroshi traduirait.
Le premier exercice pour les Européens consista à apprendre comment se courber correctement en observant l’angle correspondant à la personne que l’on honore.
Ils durent ensuite s’aligner après avoir enlevé leurs pyjamas. Kaito contrôla que les fundoshi étaient mis correctement, il fit une remarque à Koen qui se garda bien de répliquer. Hiroshi leur montra comment on enlevait ce sous-vêtement selon la tradition, les autres essayèrent de l’imiter. Kaito dit qu’ils avaient encore beaucoup de travail à accomplir pour y arriver, mais que ce serait ennuyeux de passer la matinée à s’exercer. Les quatre amis étaient nus, ils avaient gardé leurs sandales. Le maître avait une cravache qu’il utilisa pour soulever le pénis et les testicules afin de les examiner, puis, par l’intermédiaire d’Hiroshi, il leur demanda de bander, en laissant si possible les mains derrière le dos.
Le Japonais avait l’habitude de cet exercice, il y arriva sans problème. Les autres durent recourir à quelques caresses pour atteindre le même résultat. Kaito utilisa à nouveau sa cravache pour voir les bites érigées sous toutes les coutures. Il passa dans leur dos, examina les couilles depuis l’arrière, leur demanda de se pencher en avant et d’écarter leurs fesses.
Hiroshi leur montra ensuite comment remettre les fundoshi, Kaito n’avait pas l’air satisfait, mais il s’abstint de toute remarque, c’étaient des gaijins que ne seraient jamais admis dans son ordre. Il était venu car il fallait bien remercier l’ambassadeur de l’avoir invité avec sa troupe, ce n’était cependant pas déplaisant de découvrir les corps nus de ces jeunes Européens soumis.
Ils s’entraînèrent ensuite au kendō, un art martial avec des sabres de bambou, puis au kyūdō, du tir à l’arc. Seul Hiroshi atteignait à chaque fois le centre de la cible.
Ils firent une pause. Hana, la geisha, leur apporta du thé et une corbeille de pommes. Kaito dit en anglais :
— Pendant la pause vous pouvez parler librement.
— Vous avez été satisfait de nos prestations ? demanda Koen.
— Pas du tout, mais on ne peut pas être parfait le premier jour, même pas après des années d’entraînement.
— On a quand même pu bander.
— Vous avez déjà quelques années d’entraînement, je présume.
Kaito prit une pomme et demanda :
— C’était bien en Suisse que vivait Guillaume Tell et qu’il a dû tirer sur son fils qui avait une pomme sur la tête ?
— Oui, expliqua Frédéric, mais on pense que c’est un mythe, qu’il n’a pas réellement existé et que c’était une légende scandinave.
— Il tirait à l’arc ?
— Non, il avait une arbalète.
— On le fera au tir à l’arc, il me faut deux volontaires, un pour tirer et un pour se mettre la pomme sur la tête.
Pour des récits plus anciens indisponibles sur Slygame, voir le lien ci-dessous :
Récits de Lange128 indisponibles sur Slygame
Récits de Lange128 indisponibles sur Slygame